adm1
14/06/2013, 00h17
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Le nombre d'escroqueries sur internet est aujourd'hui tel qu'on ne comprend pas pourquoi le gouvernement conserve la circulaire recommandant à la police et à la gendarmerie de ne plus recevoir les plaintes des victimes.
Déni de justice Les victimes qui se sont fait soustraire des milliers d'euros via internet sont nombreuses. Florence par exemple, citée par Le Figaro, a été victime d'une arnaque de 8000 euros. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'elle a voulu déposer plainte au commissariat et que les agents ont refusé de prendre sa plainte.
Le commissaire explique que le procureur de la République de Paris a donné pour instruction de ne plus établir de procès-verbaux sur ces faits. Il a également ajouter qu'il leur était impossible de remonter les réseaux installés à l'étranger.
Comment peut-on expliquer cette pratique alors que la Charte d'accueil du public et d'assistance aux victimes stipule que les services de la police et de la gendarmerie sont tenus de recevoir les plaintes des victimes ?
Mutisme des autorités En réalité depuis août 2011, la directrice des affaires criminelles avait déjà institué cette pratique par une circulaire. Il était alors devenu fréquent que les services de police et de gendarmerie refusent les plaintes. Parfois ils ne remettaient aux victimes qu'un simple récépissé de déclaration.
Pour justifier cette nouvelle manière de faire, elle explique que les banques indemnisent les victimes et peuvent émettre des plaintes à leur place.
Malgré la réaction de plusieurs hauts magistrats, ni la ministre de la justice ni celui de l'intérieur ne se sont réellement penchés sur la question. Une affaire qui risque de faire grand bruit si les auteurs de ces vols ne risquent même plus d'être inquiétés par la loi.
Le nombre d'escroqueries sur internet est aujourd'hui tel qu'on ne comprend pas pourquoi le gouvernement conserve la circulaire recommandant à la police et à la gendarmerie de ne plus recevoir les plaintes des victimes.
Déni de justice Les victimes qui se sont fait soustraire des milliers d'euros via internet sont nombreuses. Florence par exemple, citée par Le Figaro, a été victime d'une arnaque de 8000 euros. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'elle a voulu déposer plainte au commissariat et que les agents ont refusé de prendre sa plainte.
Le commissaire explique que le procureur de la République de Paris a donné pour instruction de ne plus établir de procès-verbaux sur ces faits. Il a également ajouter qu'il leur était impossible de remonter les réseaux installés à l'étranger.
Comment peut-on expliquer cette pratique alors que la Charte d'accueil du public et d'assistance aux victimes stipule que les services de la police et de la gendarmerie sont tenus de recevoir les plaintes des victimes ?
Mutisme des autorités En réalité depuis août 2011, la directrice des affaires criminelles avait déjà institué cette pratique par une circulaire. Il était alors devenu fréquent que les services de police et de gendarmerie refusent les plaintes. Parfois ils ne remettaient aux victimes qu'un simple récépissé de déclaration.
Pour justifier cette nouvelle manière de faire, elle explique que les banques indemnisent les victimes et peuvent émettre des plaintes à leur place.
Malgré la réaction de plusieurs hauts magistrats, ni la ministre de la justice ni celui de l'intérieur ne se sont réellement penchés sur la question. Une affaire qui risque de faire grand bruit si les auteurs de ces vols ne risquent même plus d'être inquiétés par la loi.