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soltan009
09/06/2013, 20h04
Liga Portugaise - Le Qatar veut s’installer au PortugalLes investisseurs qataris lorgnent des clubs de seconde zone de la Liga portugaise, nouvelle étape d’un processus de coopération économique entre les deux pays.Les Qataris n’ont pas fini d’investir la planète foot. Après le clinquant Paris SG, les pétro-gazo-dollars veulent se placer au Portugal. "Un agent m’a appelé il y a quelques jours pour me dire que des investisseurs du Qatar étaient intéressés par le Gil Vicente", a révélé Antonio Fiuza. Le président du club de Barcelos confie encore : "Je n’en sais pas plus sur l’identité de ces personnes." Loin des "Grands" Porto, Benfica ou Sporting, le Golfe cherche un club en terres lusitaniennes. Une aubaine, à première vue, dans un Portugal rongé par la crise économique. Le Gil (13ème de Liga en 2012/13) affichait un budget de 3,6 millions d’euros. Mais Fiuza prévient : "Je suis disposé à écouter ce qu’ils ont à me proposer mais le club n’est pas à vendre. Nous ne sommes pas opposés à la venue d’un investisseur à la condition que ce soit pour le bien du club." Les Qataris se heurtent à un nouveau régime: celui des socios (http://fr.eurosport.yahoo.com/news/superliga-sporting-pouvoir-d-%C3%AAtre-socio-131556796.html). Fiuza martèle :"On veut préserver le pouvoir des socios." Ils sont 2500 affilés à la formation du Minho. Les clubs portugais sont, pour l’immense majorité, gérés par leurs abonnés. Le président est ainsi leur élu. Un modèle démocratique et donc sans certitudes, loin des habitudes du Qatar, "Etat patrimonial", comme le qualifie Mohammed El Oifi, maître de conférences à Sciences-Po. "Les traits patrominaux de l’Etat qatari se dévoilent à travers la domination traditionnelle qui fait de l’administration et de ses agents les propriétés du détenteur du pouvoir. Celui-ci jouit alors d’un droit personnel absolu", décrit-il, tout en évoquant "la faible institutionnalisation de la vie politique, l’absence de contre-pouvoirs". Rien à voir avec les coutumes de la plupart des clubs ibériques.