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Voir la version complète : USA: les géants de l'internet nient avoir ouvert leurs serveurs aux espions



benny
08/06/2013, 18h08
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Apple et d'autres géants américains de l'internet nient avoir permis aux services de renseignement d'accéder à leurs serveurs pour récupérer des données sur les utilisateurs, dans le cadre d'un programme de surveillance avalisé par l'administration de Barack Obama.



Ses réactions interviennent après que le Washington Post a révélé que le FBI et l'Agence nationale de sécurité (NSA) utilisent des portes d'entrée cachées dans les logiciels fabriqués par les principales entreprises informatiques américaines pour surveiller les internautes, un programme secret baptisé PRISM.

"Nous n'avons jamais entendu parler de PRISM", a affirmé le porte-parole du groupe Apple Steve Dowling.

"Nous ne fournissons aucun accès direct à nos serveurs à des agences gouvernementales, et toute agence de ce type recherchant des données sur un client doit obtenir un mandat judiciaire", a-t-il ajouté.

L'Agence nationale de sécurité américaine (NSA) et le FBI ont accès aux serveurs de neuf géants américains de l'internet, dont Microsoft, Yahoo!, Google et Facebook, pour y surveiller les activités d'étrangers, ont au contraire révélé le Washington Post et le Guardian jeudi.

Le quotidien américain Washington Post a notamment été contacté par un ancien employé du renseignement qui a fourni des documents, dont une présentation PowerPoint de formation décrivant le partenariat entre l'agence d'espionnage NSA et les sociétés internet.

Contacté par l'AFP, le réseau social Facebook a lui aussi démenti ces accusations jeudi. "Nous ne fournissons à aucune organisation gouvernementale un accès direct aux serveurs Facebook", a affirmé Joe Sullivan, responsable de la sécurité du groupe.

Quand les autorités font des demandes de recherches d'informations, "nous regardons de près la conformité au droit de telles requêtes, et ne fournissons des informations que dans les cadres requis par la loi", affirme-t-il.

Google a répondu dans un communiqué aux deux journaux qu'il n'existait pas de "porte d'entrée cachée" à ses serveurs pour les services fédéraux.

Le géant de Seattle (nord-ouest) Microsoft a pour sa part affirmé: si le gouvernement menait un tel programme "volontaire pour rassembler des données sur des utilisateurs, nous n'y participons pas".

Egalement visé, le groupe de la Silicon Valley Yahoo! a nié procurer un accès direct à ses utilisateurs au gouvernement.


AFP
08/06/2013