xeres
30/05/2013, 05h47
le quotidien Marca vient de révéler qu’il avait en sa possession de nombreux éléments tendant à prouver que plusieurs rencontres de première et deuxième divisions avaient été sciemment arrangées au pays des champions du monde lors de la saison 2012-2013. L’affaire risque de faire grand bruit de l’autre côté des Pyrénées.Un séisme est-il sur le point de secouer le microcosme du football espagnol ? Le sérieux organe de presse Marca vient en tout cas de lâcher une petite bombe, ce mercredi, par le biais de son site Internet. Le quotidien madrilène, au travers d’un article faisant office de teaser, annonce qu’il publiera jeudi, dans son édition papier, une vaste enquête révélant l’existence de matches truqués lors de l’exercice en cours, aussi bien en Liga qu’en deuxième division, la Liga Adelante.Pour appuyer ces propos, Marca révèle s’appuyer sur une large collection de témoignages, à commencer par ceux de joueurs professionnels. "Les arrangements existent depuis toujours. Celui qui dit le contraire est un menteur", n’hésite ainsi pas à balancer Adrian Colunga. Si, à l’inverse de l’attaquant de Getafe, la plupart de ses collègues préfèrent conserver l’anonymat, les aveux sont malgré tout nombreux. Ainsi, un vétéran ayant une longue expérience du haut niveau évoque des accords entre capitaines ou anciens partenaires afin de favoriser "ceux qui ont besoin de l’emporter" à un moment donné. Un autre parle d’un entraîneur ayant demandé à ses protégés de "faire comme s’ils étaient au théâtre" afin de travestir un résultat nul, expliquant avoir "rigolé" devant l’incongruité de la situation.
Les langues des principaux acteurs du jeu ne sont visiblement pas les seules à se délier. Ainsi, Marca aurait récolté des propos concordants chez les entraîneurs et présidents de clubs. "J’en suis venu à me demander si je devais titulariser ou non tel ou tel joueur, parce que je pensais qu’il était vendu, affirme un technicien officiant dans l’élite. Je ne me fie pas à la moitié de mon effectif. Mais si je n’aligne pas mes meilleurs éléments, on va m’accuser de ne pas vouloir gagner…", pendant qu’un de ses confrères n’hésite pas à mentionner la "solitude" des entraîneurs face à cette situation.Un dirigeant estime, quant à lui, que ces révélations pourraient être bénéfiques et viseraient à éradiquer cette gangrène. "En Italie, en Allemagne, ces affaires ont été démantelées. Mieux vaut voir une fois rouge que cent fois jaune. Ces pays ont été assainis, leurs championnats vont mieux, Ils ont coupé les mauvaises herbes et ont désormais un beau jardin", déclare-t-il. L’enquête deMarca, intitulée "Les égouts de la Liga", est ainsi attendue comme le premier chapitre d’un sulfureux déballage…
Les langues des principaux acteurs du jeu ne sont visiblement pas les seules à se délier. Ainsi, Marca aurait récolté des propos concordants chez les entraîneurs et présidents de clubs. "J’en suis venu à me demander si je devais titulariser ou non tel ou tel joueur, parce que je pensais qu’il était vendu, affirme un technicien officiant dans l’élite. Je ne me fie pas à la moitié de mon effectif. Mais si je n’aligne pas mes meilleurs éléments, on va m’accuser de ne pas vouloir gagner…", pendant qu’un de ses confrères n’hésite pas à mentionner la "solitude" des entraîneurs face à cette situation.Un dirigeant estime, quant à lui, que ces révélations pourraient être bénéfiques et viseraient à éradiquer cette gangrène. "En Italie, en Allemagne, ces affaires ont été démantelées. Mieux vaut voir une fois rouge que cent fois jaune. Ces pays ont été assainis, leurs championnats vont mieux, Ils ont coupé les mauvaises herbes et ont désormais un beau jardin", déclare-t-il. L’enquête deMarca, intitulée "Les égouts de la Liga", est ainsi attendue comme le premier chapitre d’un sulfureux déballage…