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sindbad001
28/05/2013, 17h13
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Dans l'Espace Pour le comprendre, il faut savoir que les notions de distance dans le cosmos sont établies en années-lumière. A quoi cela correspond-il ? Il s'agit en fait de la distance que parcourt la lumière en une année : sachant qu'elle se déplace à 300 000 km par seconde, cela représente près de 9000 milliards de kilomètres parcourus en un an ! Pour vous aider à vous représenter la vitesse de la lumière, sachez qu'en une seconde, la lumière fait 10 fois le tour de la terre ! !
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Par une belle nuit d'été, si vous observez le ciel, loin de la pollution lumineuse des grandes villes, vous pourrez admirer la beauté des étoiles qui scintillent dans la voûte céleste.
En les observant, on a l'impression qu'elles ne sont qu'à quelques kilomètres de notre planète mais en réalité, l'étoile la plus proche de la terre, Proxima du Centaure, est à plus de 4 années-lumière soit près de 43 000 milliards de kilomètres de nous ! !


http://www.sajidine.com/images/galaxie.jpg Notre Soleil, qui a un volume un million de fois plus important que la terre n'est qu'une petite étoile parmi les 100 milliards d'étoiles qui constituent notre galaxie :la Voie Lactée. Et notre galaxie n'est elle-même qu'une petite galaxie parmi les 100 milliards de galaxies qui peuplent notre Univers !

Par comparaison, on peut dire qu'il y a autant d'étoiles dans l'Univers qu'il y a de grains de sable sur la terre !
http://www.sajidine.com/image/monde-entier.jpg Les astrophysiciens estiment que pour atteindre le point le plus éloigné de l'Univers, on mettrait 15 milliards d'années en voyageant dans un vaisseau spatial volant à la vitesse de la lumière !
Sachant qu'à cette vitesse, le vaisseau parcourt 9000 milliards de kilomètres par an, à vous de faire le calcul pour estimer la distance parcourue en 15 milliards d'années ! Où est alors la terre dans cette infinité ?
Où sommes-nous, microscopiques humains, dans cette immensité ? Si l'Univers est si grand alors que doit représenter la grandeur du Créateur de cet Univers ?



Dans le temps
http://www.sajidine.com/images/soleilor.jpg Les connaissances actuelles sur le cosmos balayent l'orgueil de l'Homme.
Les hommes ont toujours pensé que l'Univers étaient infiniment grand et éternel mais ceci s'avère faux puisque les découvertes actuelles ont prouvé que l'Univers avait un début ! Ainsi les objets célestes comme les étoiles naissent, vivent et meurent. Cela prendra des milliards d'années mais elles mourront !


" Rien n'est éternel dans cet Univers : ni Planètes, ni Etoiles, ni êtres vivants.
L'éternité n'appartient qu'à L'Unique Créateur. "

















http://www.sajidine.com/bannieres/ban-soleil.jpg http://www.sajidine.com/images/soleilor.jpg
La chaleur vitale Sans la présence du Soleil, la vie ne pourrait exister sur la Terre. Il est source de lumière et de chaleur.

Il fait près de 6000°c à sa surface mais pourtant les quelque 15°c de la surface terrestre suffisent pour nous permettre de vivre. En réalité, sans notre atmosphère « à effet de serre » qui retient la chaleur, il ferait un froid glacial sur notre planète. Quand on sait qu'il fait près de -272°C dans l'espace, on en a des frissons. Notre atmosphère est donc dotée de molécules telles que le CO2 qui piègent les rayons infrarouges du soleil et qui sont la cause de ces températures propices à la vie de notre planète. Qui a doté notre planète d'une atmosphère protectrice ?



La combustion sans oxygène Mais là, un problème se pose. En chimie, on nous enseigne que pour qu'une combustion puisse se faire, il faut obligatoirement de l'oxygène.
http://www.sajidine.com/images/soleilroso.jpgOr le soleil brûle malgré l'absence d'oxygène.
Effectivement, l'oxygène, avec son origine végétale, est présent uniquement sur la terre. Mais le Créateur pense à tout ! Il a inventé une méthode pour brûler du combustible sans que cela ne nécessite la présence d'oxygène : c'est la fusion nucléaire !
Logiquement, pour attiser un feu, il faut lui apporter du bois ou du charbon sinon ce feu s'éteint mais pourtant aucune navette spatiale n'a quitté la terre pour alimenter le soleil en combustible. Comment fait-il donc pour brûler ?
Les découvertes d'Albert Einstein de 1905 sur La Relativité, nous montrent que cet Univers fonctionne selon des lois qui peuvent s'appliquer sur l'infiniment petit comme sur l'infiniment grand. Ces lois, de par leur présence, prouvent qu'elles ont été établies par un Créateur d'une intelligence suprême. L'une de ces lois universelles dit que la matière peut se convertir en énergie et vice versa : c'est la célèbre relation E = mC². E représente l'énergie, m signifie la masse et C correspond à la vitesse de la lumière.
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Nous allons l'appliquer au soleil. Tout d'abord, il faut savoir que le soleil possède un combustible particulier : l'hydrogène. Lorsque 4 atomes d'hydrogène s'associent par fusion, ils forment de l'hélium.
Cette fusion est suivie d'une perte de masse qui va se traduire par undégagement d'énergie : de la chaleur est alors produite ! Voilà, la solution est trouvée !

Produire de l'énergie sans oxygène et avec le combustible le plus répandu de l'Univers : l'hydrogène. Grâce à ces fusions, il faut savoir qu'il règne près de 10 millions de degrés dans le centre du soleil. Chaque seconde, 1038 réactions de fusion se produisent dans son coeur, soit 100 milliards de milliards de milliards de milliards de réactions ! Quelque 4 millions de tonnes d'hydrogènes sont convertis en hélium toutes les secondes !

Le soleil est donc une centrale thermonucléaire comme on ne peut pas l'imaginer ! A cause de toutes ces réactions, une gigantesque énergie est libérée du soleil pour être balayée dans notre système solaire sous forme de chaleur et de vents solaires !
Ces vents sont dévastateurs puisqu'ils sont le souffle du soleil ! S'ils atteignaient la surface de la terre, aucun être vivant n'y résisterait. Qu'est ce qui nous en protège ? Encore et toujours Lui ! Notre Souverain a doté notre planète d'un bouclier magnétique produit par le noyau terrestre.
Ce bouclier sert de rempart aux assauts des vents solaires qui ne peuvent le traverser ! Ce bouclier magnétique est du à la constitution du noyau de la terre par du nickel et du fer en fusion et en mouvement. Fallait le prévoir !

















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150 milliards de degrés Rien qu'à lire les chiffres concernant le soleil, on se rend compte que c'est un astre colossal mais il y a plus grand ! La plus grosse étoile observée est Epsilon du cocher qui a un diamètre 2700 fois supérieurs à celui du soleil, soit près de 40 milliards de kilomètres !
http://www.sajidine.com/image/supernovas3.jpgMais il y a encore plus immense ! Dans la nuit du 23 février 1987, un astronome sortait de son observatoire pour rentrer chez lui. Machinalement, il lève la tête vers le ciel et remarque une étoile qui scintille. Connaissant parfaitement la voûte céleste, il se rend compte que cette étoile n'était pas à cette place la veille.
Il retourne à son observatoire pour l'observer au télescope et il découvre avec stupéfaction qu'une nouvelle étoile vient d'apparaître !
La nouvelle se répand comme une flambée de poudre et tous les observatoires du monde vont braquer leurs appareils vers ce nouvel astre. Les conclusions à son sujet vont être édifiantes !
http://www.sajidine.com/image/supernovas1.jpgCette étoile ne vient pas de naître, elle existait depuis bien longtemps mais l'intensité de sa lumière était trop faible pour être perceptible par nos yeux. Mais au cours de cette nuit, elle a explosé en supernova ! La violence de l'explosion est inouïe : en un mois, l'étoile libère autant d'énergie que le soleil en 10 milliards d'années ! ! La chaleur produite a été estimée à 150 milliards de degrés centigrades ! ! Quand on sait qu'il règne « seulement » 6000 °C à la surface du soleil !
De plus, elle est située à 170 000 années-lumière, cela signifie qu'en réalité,l'explosion s'est produite il y a 170 000 ans mais que l'onde de choc a touché la terre le 27 février 1987 ! C'est le temps qu'il a fallu pour que la lumière issue de l'explosion arrive à nos yeux !


Galaxies, amas et super amas http://www.sajidine.com/images/supernovaG.jpg Ainsi les astronomes estiment que seulement 11 étoiles sont situées à moins de 10 années-lumière de la terre ! Notre galaxie qui contient près de 100 milliards d'étoiles a une largeur de 100 000 années-lumière ! Notre soleil met 250 millions d'années pour faire le tour de notre galaxie !
Parfois nous observons un point lumineux dans le ciel, nous croyons avoir affaire à une étoile mais en réalité, c'est une galaxie ! C'est le cas de la galaxie du Sombrero, située à 44 millions d'années-lumière, qui abrite 300 milliards d'étoiles ! ! Notre galaxie appartient au superamas de la Vierge qui est composé de milliers de galaxies réparties dans un volume de 50 millions d'années.


En réalité, avec nos yeux, l 'essentiel de l'Univers est invisible. Notre vision est limitée.Les astronomes affirment que plus de 90 % de la matière présente dans l'Univers reste invisible !
















http://www.sajidine.com/titre/astre-lunaire.jpg http://www.sajidine.com/images/croisslune.jpgUne lumière Après le jour vient la nuit. Notre planète, qui se déplace dans sa trajectoire à une vitesse de 30 kilomètres par seconde, tourne aussi sur elle-même. La conséquence pour nous terriens est que le soleil va alors disparaître lentement à l’horizon en laissant derrière lui, les magnifiques teintes du ciel pour que l’Homme puisse remplir ses yeux de l'admirable beauté de la voûte céleste.

http://www.sajidine.com/bannieres/ban_sun.jpg La lumière s’éteint ! Mais au lieu de laisser place à un ciel totalement noir, le ciel va s’illuminer d’innombrables points lumineux : les étoiles. Notre regard n’a plus qu’à se perdre dans cette immensité.
Puis apparaît l’astre de la nuit, avec sa douce lumière. En l’absence du flambeau soleil, l’obscurité n’est pas totale puisque la lune est présente par sa clarté, telle une lampe, pour ceux qui doivent se déplacer la nuit.



Mais quelle est l’origine de la lumière de la lune ?Le soleil, nous l’avons vu, produit sa lumière parce qu’il « brûle » mais la lune est un astre froid, fait de roches et sur lequel des hommes ont posé le pied. La réponse est que la luminosité de la lune est due au fait que, comme un miroir, la lune réfléchit la lumière du soleil pour l’envoyer sur notre planète !


La lune et les saisonshttp://www.sajidine.com/image/lune6.jpg En plus de son rôle de lampe, la lune intervient pour réguler les marées mais aussi pour stabiliser l’axe de la terre.
Effectivement, il se trouve que l’axe pôle nord / pôle sud terrestre n’est pas vertical mais incliné de 23,5° degrés. Cette inclinaison est à l’origine des saisons lors de la révolution de la terre autour du soleil.
Si la lune était absente, cet axe varierait énormément au point de produire de graves changements tels quedes journées et des nuits de 6 mois ! Or la terre est la seule planète du système solaire à posséder proportionnellement une lune de cette taille et qui produit de tels effets !

















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Nous assistons à un véritable ballet où la lune tourne autour de la Terre,
la terre tourne sur elle-même et l'ensemble terre-lune vogue autour du soleil ! http://www.sajidine.com/image/planete.jpg
Qui gouverne ces mouvements ? Qui programme ces vitesses de rotation ? Qui veille au maintien des distances entre chaque astre ?
Dans l'Antiquité, la logique des Anciens leur faisait dire que notre planète était portée sur le dos d'un homme gigantesque, Atlas. Depuis le physicien Newton, nous savons que c'est la force gravitationnelle, une force invisible, qui maintient l'ordre dans l'Univers.


Force gravitationnelle ou force divine ?Encore un mot qui cache la réalité : l'Eternel gouverne les mouvements de milliards d'étoiles, de planètes, de comètes, d'astéroïdes. Il leur donne un commencement, les guide, les soutient, et les fait mourir. Et nous, humains, esprits pensants grâce à sa volonté, simples mortels, poussières de l'Univers, nous nous permettons de douter de sa présence, de son éternité, de sa puissance.

http://www.sajidine.com/image/volcan-eruption.jpg Notre orgueil nous fait oublier notre fragilité : un virus ou une bactérie peut exterminer l'espèce humaine !
Un séisme, une petite secousse de l'écorce terrestre et voilà que des milliers de personnes meurent !
Un volcan entre en éruption tel que celui du Mont St Helens aux USA, en 1980, et des milliers de fois l'équivalent de l'énergie de la bombe atomique d'Hiroshima est dégagé ! 500 km² de forêt autour du volcan ont été soufflés.
Une légère fièvre, la température monte, nous voilà allongés au lit, ne pouvant plus bouger ! Dès qu'un problème insurmontable nous accable, nous prononçons alors son nom : « Oh mon Dieu ! ». Notre coeur parle alors ! Chaque cellule qui constitue notre corps reconnaît son créateur mais nous, possesseurs de ce corps, nous ne le reconnaissons pas !
Nous vivons sur Sa terre, sous Son ciel. Nous respirons Son oxygène, nous sommes chauffés et illuminés par Son soleil. Nous buvons Son eau et profitons de Ses bienfaits. Nous pensons avec le cerveau qu'Il nous a donné. Mais malgré cela, les Hommes préféreront choisir la négation. Pourquoi ?

sindbad001
29/05/2013, 17h13
http://www.sajidine.com/titre/organisation-abeilles.jpghttp://www.sajidine.com/images/gabeil.jpg
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Nous allons essayer d'étudier l'incroyable monde des abeilles. Leur lieu de vie, la ruche, compte près de 60 000 individusqui sont tous les enfants d'une seule femelle, la reine. Pour obtenir une telle population, la reine va pondre un oeuf toutesles 40 secondes !
La particularité des abeilles est qu'elles sont douées de parthénogenèse. Qu'est ce que c'est que ce mot compliqué ? Il s'agit en fait du miracle d'avoir des enfants sans l'intervention d'un mâle ! Cela ne vous rappelle pas Mariam (Marie) mère de Issa http://www.sajidine.com/image/alayhi-salam.jpg(Jésus) ? Elle a enfanté d'un garçon sans qu'elle n'ait eu de rapports avec un homme !
Certaines personnes vous diront que ceci est impossible et que ce n'est qu'une légende du Coran et de la Bible. Mais pourtant si Allah peut donner des enfants sans père à une femelle insecte, pourquoi ne serait-il pas capable d'en donner à une femme ?
Ainsi à travers les abeilles, Allah démontre à l'humanité que le miracle de la naissance de Issa avec une mère et sans père est possible.
Les oeufs de la reine qui auront été fécondés par un mâle donneront des femelles qu'on appelle des ouvrières tandis que les oeufs non fécondés aboutiront à la formation des mâles, les faux-bourdons. Ces derniers ne servent qu'à féconder la reine pour donner des femelles, puis ils meurent. Au printemps, après l'hibernation, il n'y a que des femelles dans la ruche.La reine pond alors des mâles qui la fécondent, et elle pond alors des femelles.



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Nous allons nous intéresser maintenant à ces ouvrières car elles sont les plus nombreuses et ce sont elles qui assurent le fonctionnement de la ruche. Une ouvrière vit de 5 à 6 semaines au cours desquelles elle va connaître 5 métiers successifs :nettoyeuse, nourrice, bâtisseuse, gardienne et butineuse. Après quoi elle mourra.
Ce qui est étonnant ici, c'est que, dès sa naissance, l'ouvrière connaît « par coeur » ce qu'elle aura à faire au cours de son existence et dans quel ordre elle le fera !

Toute sa vie sera consacrée au travail de la ruche, pour le bien-être de la société. NettoyeuseTout d'abord, du premier au troisième jour, l'ouvrière sera femme de ménage :
elle doit débarrasser la ruche de tous ses déchets (excréments, cadavres d'abeilles.)
NourriceAu troisième jour de sa vie, elle abandonne les tâches du nettoyage pour se consacrer à son second métier : nourrice. Alors comme par enchantement, sa tête se transforme et 2 glandes mammaires apparaissent ! Ces glandes vont servir à fabriquer un liquide très nourrissant, la gelée royale. Ainsi du troisième au dixième jour, l'ouvrière va nourrir les larves, les « bébés » abeilles, de miel, de pollen et de cette gelée royale.
On l'appelle gelée royale car si une larve en est nourrie pendant plus de 3 jours, elle deviendra une reine. Pourquoi ? Mystère ! Ce secret appartient aux abeilles et aucun biologiste ne sait encore pourquoi. Pour qu'il n'y ait pas des dizaines de reines dans la ruche, les ouvrières, intelligentes comme elles sont, vont donc s'arranger pour arrêter de donner cette gelée aux larves après leur troisième jour, sauf pour une ou deux qui en seront gavées. Alors une seule de ces larves deviendra reine et prendra la place de sa mère sur le trône.


Bâtisseuse : des architectes sans pareilLe dixième jour, les glandes mammaires de l'abeille disparaissent ! Elle va arrêter son travail de nourrice pour devenir maçon. Mais pour l'être, elle a besoin de matériel ! Alors encore une fois, comme "par magie", des glandes à cire vont apparaître dans son abdomen. Et là, l'une des plus grandes énigmes de la biologie va commencer : la construction parfaite des loges de cire qui vont constituer la ruche !

Pour ce travail de construction, les ouvrières vont travailler en équipe et à la chaîne !http://www.sajidine.com/image/ruche.jpgCelle qui est en bout de chaîne voit la cire liquide sortir de son abdomen et se solidifier ! A l'aide de ses pattes, l'abeille prélève cette cire solide pour la porter à sa bouche. Elle va la pétrir en la « mâchant » pour lui donner une forme de boule.
Elle va ensuite passer cette boulette de cire à sa voisine qui elle-même la passe à sa voisine et ainsi de suite jusqu'à la dernière abeille dont le rôle est de façonner les rayons avec cette cire. Beau travail d'équipe, n'est-ce pas ? Mais le plus étonnant est à venir. C'est que cette dernière abeille va former des loges à forme hexagonale ! Pourquoi une forme à 6 côtés ? Pourquoi pas à 3, à 4, à 5, à 7 ou à 8 côtés ?
Un scientifique, Karl von Frisch, prix Nobel et spécialiste du monde des abeilles, a essayé de comprendre pourquoi. Je vous laisse lire son analyse tirée de son ouvrage « Vie et mours des abeilles » :
« Des cellules (loges) rondes, octogonales (à 8 côtés) ou pentagonales (à 5 côtés) laisseraient entre elles des interstices inutilisés, ce qui serait un gaspillage d'espace ; en outre, chaque cellule devrait avoir, dans ces cas, des parois qui ne lui serviraient qu'à elle seule, en partie sinon complètement, et il y aurait donc gaspillage de matériaux.
Dans le cas des cellules triangulaires (3 côtés), quadrangulaires (4 côtés) ou hexagonales (6 côtés), ces deux inconvénients tombent, puisque chaque paroi est commune à deux cellules voisines dans toute son étendue et est donc doublement mise à profit, et qu'il ne subsiste aucun interstice (...). Mais de ces trois formes géométriques de même surface, c'est l'hexagone qui a le plus petit périmètre (contour).
Ce sont donc les cellules hexagonales qui, à égalité de capacité, exigent le moins de matériaux. En outre, elles s'adaptent bien mieux que les cellules carrées et surtout que les triangulaires, à la forme arrondie des larves qui sont élevées dans bon nombre de ces loges.
Avec leurs cellules hexagonales, les abeilles ont donc vraiment trouvé la forme la meilleure et la plus économique qui puisse se concevoir. Quant à savoir, comment elles y sont arrivées, c'est ce qui a déjà fait l'objet de beaucoup de discussions et d'articles, sans qu'aucun des savants qui ont étudié le problème soit parvenu à le résoudre. »
En d'autres termes, si les abeilles avaient étudié dans les plus grandes écoles d'architecture, elles auraient remporté les premiers prix ! Etonnant, n 'est-ce pas ? Mais qui a appris à ces abeilles cette perfection et cette économie de la construction ?


Gardiennehttp://www.sajidine.com/images/abeille7.jpgAu 18ème jour de son existence, l'abeille va abandonner son travail de maçon. Comme elle n'en a plus besoin, ses glandes à cire vont dégénérer.

Une 4ème mission l'attend maintenant : pendant 3 jours, elle sera gardienne de la ruche.Elle la défend farouchement contre les autres insectes qui voudraient se servir dans le miel ou même dans les larves. Mais elle empêche aussi les abeilles d'autres ruches de pénétrer.Devinez comment elle fait pour les reconnaître ? Dans chaque ruche, la reine imprègne sa progéniture d'une substance odorante : les phéromones.

Grâce à ses antennes qui détectent les odeurs, la gardienne reconnaît ses soeurs des abeilles étrangères.


ButineuseEnfin au 21ème jour, l'abeille passe à son dernier métier : celui de butineuse.
L'abeille va explorer les environs de la ruche sur un rayon de 3 km pour apporter du pollen et du nectar. Pourquoi être butineuse est son dernier métier ? Parce que c'est le plus risqué !
En réponse à cette question, je vous cite la revue pédagogique « La hulotte » : « Ce n'est d'ailleurs sans doute pas par hasard que la Nature a fait de cette redoutable mission le tout dernier des travaux de l'ouvrière. » Les prédateurs : oiseaux, araignées, insectes. sont donc à l'affût des butineuses pour en faire leur repas. Les abeilles durant les premiers travaux sont à l'abri d'une mortalité excessive et aléatoire de façon à ce que le fonctionnement interne de la ruche soit assuré.



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http://www.sajidine.com/image/fleure.jpgEn abordant le cas des butineuses, nous arrivons au summum de la perfection et du miracle des abeilles. Effectivement, lorsqu'une butineuse a découvert un champ de fleurs, elle revient à la ruche pour prévenir d'autres butineuses de sa trouvaille. Mais comment va-t-elle procéder ? Elle va communiquer à ses collègues la direction et la distance où elles vont pouvoir trouver ce champ de fleur, et ceci grâce à une danse en forme de 8 !
Le premier à avoir découvert cet étonnant moyen de communication a été Karl von Frisch. Lorsqu'il a exposé cette découverte au monde scientifique, on s'est moqué de lui ! A l'époque, on pensait qu'il était impossible de concevoir qu'un insecte comme l'abeille n'ayant à peine de cerveau, puisse indiquer avec précision la direction et la distance d'un champ de fleur grâce à une danse ! 50 ans plus tard, d'autres chercheurs ont prouvé la véracité des travaux de Von Frisch : il ne s'était pas trompé, il avait bien raison. La communauté scientifique lui a alors décerné le prix Nobel pour son incroyable découverte !

Qu'est-ce que cette mystérieuse danse en 8 ?On parle de danse en 8 car dans la ruche, la butineuse va tourner non pas en dessinant un cercle mais un 8. Pour indiquer la direction à prendre, la butineuse prend la verticale comme repère. Par exemple, si l'abeille fait sa danse à gauche de la verticale, c'est qu'il faut prendre à gauche en sortant de la ruche.
Ensuite l'angle que fait le 8 formé par l'abeille avec la verticale indique l'angle de la direction qu'il faut prendre à la sortie de la ruche, toujours par rapport au soleil. Si cet angle est de 45°, cela signifie que le champ de fleurs est à gauche en sortant de la ruche et à 45° par rapport au soleil !
Dessinez une pendule sur une feuille de papier. Placez les heures de 1 à 12. Dessinez maintenant le huit dansé par l'abeille dans le cadran. Tenez la feuille debout et regardez-la. Vous êtes dans la position des abeilles qui regardent leur collègue leur indiquant la direction à suivre. Puis posez la feuille à terre (ou à plat), le 6 vers vous et le 12 à l'opposé. Le sommet du huit vous donne la direction à suivre. Bonne chasse !

Mais maintenant comment va-t-elle les renseigner sur la distance à parcourir ? Cette information est apportée grâce à la fréquence des 8 c'est à dire grâce aux nombres de tours par unité de temps :plus la fréquence est petite, plus la distance est importante. Par exemple, des chercheurs ont découvert qu'une butineuse qui fait 3 huit en 15 secondes indique que le champ de fleurs est à 2 km ! Vous comprenez maintenant pourquoi lorsque Von Frisch a exposé ses travaux, personne n'a voulu le croire : ce moyen de communication des abeilles est absolument hallucinant !
Les butineuses très bien renseignées, quittent alors la ruche. Arrivées à destination, chaque butineuse va visiter près de 1500 fleurs pour prélever au total à peine un gramme de marchandise !
Elles retournent ensuite à la ruche pour déposer ce nectar dans les loges. Mais pour pouvoir être conservé, le nectar doit perdre 67% de son eau. Pour cela, des ouvrières vont battre des ailes et faire évaporer ces 2 /3 d'eau !
C'est ce nectar que les abeilles vont ensuite transformer en miel.


Survivre en hiver Ce travail incessant des ouvrières va se faire durant le printemps, l'été et l'automne, mais que devient la ruche et ses habitants en hiver ? Les milliers d'abeilles vont se réunir en une grappe compacte autour de la reine.
http://www.sajidine.com/images/ab.jpgPlus il va faire froid dehors, plus la masse vivante se resserre. La chaleur à l'intérieur de la grappe doit rester à 35°, même si la campagne avoisinante disparaît sous la neige et qu'il gèle à moins 17°C !
Pour vivre, les abeilles vont se nourrir de miel et du pollen qu'elles ont stocké. Mais, phénomène étonnant, pendant les 3 mois d'hiver, les abeilles vont retenir leurs excréments dans leur abdomen.
Puis le printemps tant attendu revient et la vie de la ruche reprend son cours. Ainsi le miracle de la vie en société des abeilles se perpétue.
Qui leur a enseigné ce code de vie en société ? Qui procède aux transformations des ouvrières lors de leur passage successif aux métiers de nettoyeuse, nourrice, bâtisseuse, gardienne et butineuse ? Qui leur a enseigné la construction des parfaits hexagones de leurs loges ? Qui leur a appris à communiquer de cette incroyable manière ?



















http://www.sajidine.com/titre/techno-animaux.jpg Les organes de notre corps sont des appareils qui en assurent le bon fonctionnement et dont le rôle est bien déterminé. Mais il existe chez de nombreux êtres vivants des organes qui ne se trouvent pas chez l’homme et qui sont de véritables outils.
Une constatation curieuse est que l’homme a imaginé pour son usage personnel des outils dont les êtres vivants sont
« naturellement » dotés ! Or si l’Homme est arrivé à ce résultat, c’est l’œuvre de son intelligence ; alors comment expliquer l’origine de ces outils chez les animaux si ce n’est par une intelligence suprême ?

Les ventouses
http://www.sajidine.com/image/ventouses-pieuvre.jpgNous nous servons des ventouses élastiques pour fixer des objets sur une surface lisse, essentiellement dans un but décoratif mais les animaux en ont fait une plus grande utilité.
En tant qu’organes de fixation et de locomotion, on les trouve chez les vers parasites comme la sangsue. Chez un poisson, le rémora, on trouve une large ventouse qu’il porte à la partie supérieure de son crâne. Il peut ainsi se coller sur d’autres poissons ou à la coque des navires. Cela lui permet d’effectuer de longs voyages à peu de frais !
La pieuvre, elle, possède des centaines de ventouses alignées sur ses tentacules pour lui permettre de ramper, de saisir sa proie et de se défendre. Les pattes de mouches sont munies de ventouses microscopiques qui lui permettent de se déplacer sur une surface verticale.
Ce sont elles aussi qui permettent aux grenouilles et à certains lézards de courir sur les plafonds !

Pour la défense et l’attaque

Les aiguillons
Quand ils se redressent chez le hérisson, le porc-épic ou l’oursin, ils mettent l’animal en état de défense. Chez l’abeille et la guêpe, il s’agit d’un dard dans lequel s’écoule un venin, une espèce de seringue en quelque sorte !

Les organes urticants
http://www.sajidine.com/image/ortie.jpgVous avez sûrement déjà touché des orties et vous vous êtes ainsi rendus compte de la brûlure que cela pouvait provoquer sur votre peau. Comment fait cette plante pour se défendre ?
http://www.sajidine.com/image/meduse.jpgEn fait, l’ortie est recouverte de poils et si on observe un de ces poils au microscope, on voit qu’il s’agit en réalité d’une ampoule en verre (silice) contenant un liquide irritant.
Ainsi dès qu’on touche cette plante, la pointe des poils de l’ortie se brise et le liquide injecté dans la peau cause une brûlure.
On peut aussi citer le cas des méduses.
Ces étonnants animaux marins se défendent en projetant un filament épineux qui se détend comme un ressort dès qu’on le touche ! Un liquide urticant pénètre alors et peut parfois provoquer la mort.



Les organes lumineuxUn grand nombre d’animaux est capable de produire de la lumière. L’Homme aussi, vous allez me dire. Mais ce qu’il y a d’étonnant ici, c’est que c’est une lumière froide qui est produite par ces animaux alors que nous ne savons produire qu’une lumière chaude.
Quelle est la différence ? Vous allez comprendre !
Les organes lumineux de ces animaux fonctionnent en fabriquant deux substances qui vont réagir l’une sur l’autre.
Cette lumière va leur servir à attirer des proies, à communiquer avec d’autres individus pour se reproduire, à épouvanter un ennemi en l’éblouissant et à s’éclairer pour mieux voir !
http://www.sajidine.com/image/vers-luisant.jpgNous allons entrer dans les détails pour mieux comprendre la stupéfaction des biologistes face à ce phénomène. Pour résumer, voilà ce que fait un simple vers luisant : il transforme de l’énergie chimique en énergie électromagnétique.
La luminescence est due à la déshydrogénation de la luciférine sous l’action d’un catalyseur, la luciférase. En présence d’oxygène et d’ATP (Adénosine Tri Phosphate), deux atomes d’hydrogène sont arrachés à la luciférine et remplacés par un atome d’oxygène.
Cette réaction s’accompagne d’émission de photons (lumière) et le nombre de photons émis est exactement le même que le nombre de molécules de luciférines oxydées !
Entre nous, je suis sûr que très peu de lecteurs viennent de comprendre ce paragraphe ! Donc si vous-mêmes avez du mal à comprendre ce phénomène, comment un vers luisant pourrait-il être à l’origine de ces réactions biochimiques complexes ? De plus, il a été prouvé que cette luminescence correspond à un rendement de 100 %, sans aucune perte ! Les thermodynamistes voudraient bien pouvoir reproduire les lampes à lumière froide des insectes !
Qu’on en juge : dans nos lampes, la proportion de la puissance consommée et restituée en lumière ne dépasse pas 7 % ! Le reste est dispersé en rayonnement infrarouge et en chaleur. Même nos appareils lumineux les plus modernes n’arrivent pas à égaler l’incroyable rendement énergétique des vers luisants ! L’Homme a inventé la première ampoule électrique il n’y a pas plus de 100 ans alors que de modestes insectes produisent une lumière parfaite depuis des millions d’années ! L’Homme est en retard cette fois !


Les organes électriques
http://www.sajidine.com/image/poisson_torpille.jpgOn rencontre ces étonnants organes chez certains poissons comme les torpilles. La torpille paralyse ses proies avec des décharges électriques pouvant dépasser200 volts !
Cet organe électrique est placé de chaque côté de la tête. Une torpille peut ainsi disposer de plus de 2 millions d’éléments électrogènes dans ces organes ! Des outils de travail dignes des meilleurs électriciens !


Le sonar de la chauve-souris : l’électrolocation
Les sonars équipent un grand nombre de navires et d’avions mais aucun d’entre eux ne peut égaler le sonar de la chauve-souris. Dans l'obscurité totale, une chauve-souris est capable de se déplacer comme si elle était en plein jour ! Ceci même si on lui bande les yeux ! Elle est capable d’éviter des fils d’une extrême minceur que l’on pourrait dresser devant elle.
Elle peut aussi attraper des petits vers qu’on lui jette tandis qu’elle vole ! Cet animal arrive à effectuer ces prouesses grâce à son sonar. De quoi s’agit-il ? En fait, la chauve-souris va produire des sons qui vont ricocher sur l’obstacle qui est devant elle pour revenir et être captées par son cerveau. Ce qui étonne le plus les biologistes, c’est le pouvoir d’analyse de ce cerveau.http://www.sajidine.com/image/chauve-souris.jpg
La chauve-souris va utiliser ce sonar comme instrument de navigation mais aussi pour se procurer de la nourriture.
Cela signifie que l'information reçue par ce cerveau est d’une grande précision. Aucun radar humain n’est capable de telles performances !
Un autre fait vient embrouiller encore plus les biologistes : il se trouve que les chauves-souris vivent en colonies de milliers d’individus dans des cavernes.Comment font-elles pour distinguer leur voix dans une telle pagaille sonore ?
La réponse est que chaque animal a son type d’écho sonore, un peu comme les empreintes digitales de l’homme : chaque chauve-souris a sa voix, qui ne trouve pas son identique ailleurs !

La défense du papillon
Pendant la 2ème guerre mondiale, les pilotes d’avion avaient deux stratégies pour échapper à un ennemi lorsqu’ils étaient pris en chasse : la première consiste à changer brusquement de trajectoire pour sortir du champ de détection du radar du chasseur.
La 2ème parade est d’émettre à son tour une série d’ondes qui provoque la confusion dans le radar ennemi, un système de brouillage antiradar en quelque sorte. Et bien, ces 2 stratégies de défense existent chez les papillons nocturnes, proies préférées des chauve-souris.

a) Sortir du champ de détection

http://www.sajidine.com/image/papillon1.jpgAussi étonnant que cela puisse paraître, ces papillons possèdentdes récepteurs d’écoute qui vibrent sous l’effet des ultrasonsémis par la chauve-souris. Normalement, ces sons sont imperceptibles par la plupart des animaux mais ces papillons ont été dotés de tympans sensibles aux ultrasons ! Dotés par qui ? D
ès que le prédateur s’approche, le papillon pique vers le sol et sort ainsi du champ de détection de la chauve-souris : il est sauvé ! Incroyable, non ?
b) Le système de brouillage antiradar
Le papillon possède au niveau de la 3ème paire de pattes, un mini-tambour à ultrasons. Dès que le papillon entend la chauve-souris s'approcher, il émet immédiatement une série d’ultrasons dont la longueur d’onde est exactement celle d’émission de la chauve-souris ! Celle-ci est totalement désorientée et n’a plus qu’à renoncer !
Au ministère de la défense, les militaires ont jugé ces opérations de brouillage « hautement spécialisées » !
Des ingénieurs de l’armée qui copient sur des papillons… !

La thermodétection
Les lunettes qui permettent de détecter une source de chaleur dans l’obscurité ont été inventées par les américains lors de la guerre du Viêt-nam. En réalité, ils n’ont rien inventé, ils ont copié sur … le serpent crotale ! Ce serpent est doté de cette technique de détection depuis des millions d’années !http://www.sajidine.com/image/serpent-crotale.jpg
Situé entre sa narine et son œil, le crotale possède un organe particulier qui lui permet de détecter toute source de chaleur.
Cet organe est constitué de 500 000 cellules sensibles à l’énergie thermique.Ces cellules envoient leur message au cerveau et une traduction instantanée va se faire pour indiquer au serpent, en pleine obscurité, la forme de l’animal qu’il a devant lui, la distance et à quelle direction il se trouve !
Un 2ème fait s’ajoute à cela : les biologistes sont étonnés de la miniaturisation d’un tel appareillage chez ce serpent !
Qui a pourvu le crotale de cette étonnante faculté ? ...

Le termite : un expert en climatisation
http://www.sajidine.com/image/termite.jpgEn Australie, les minuscules insectes termites, pas plus grands qu’une fourmi, vont fabriquer leur termitière qui peut atteindre 5 mètres de hauteur ! Pour cette raison, on appelle ces demeures, les termitières cathédrales ! Mais ce qu’il y a d’encore plus étonnant ici, c’est que ces bâtisses sont toujours orientées Nord – Sud ! Pourquoi ?
Dans les régions où vivent ces termites, il fait très chaud et cette orientation permet une climatisation à l’intérieur de leur demeure. Effectivement, à midi, en présentant une telle orientation, le soleil n’irradie qu’une très petite surface de la termitière.http://www.sajidine.com/image/termimtiere.jpg
Chez nous, le soleil se lève à l’est, il parcourt le ciel en étant penché vers le sud, jusqu'à ce qu’il se couche à l’ouest. L’Australie étant dans l’hémisphère sud, il parcourt le ciel en étant incliné vers le nord. Quand il fait le plus chaud, au milieu du jour, le soleil est haut mais incliné au nord.

C’est donc en position Nord-Sud que la termitière reçoit le moins de soleil à midi et le plus en début et en fin de journée. Ainsi le réchauffement de leur demeure est minimisé lors de la canicule et maximisé quand le soleil est moins fort, ce qui permet le maintien d’une température constante à l’intérieur de l’édifice !
Si la température venait à monter de manière importante, c’est la vie des termites qui serait mise en jeu ! Qui donc leur a appris ces techniques dignes d’un architecte, d’un ingénieur en génie civil et d’un spécialiste en climatisation ?



















http://www.sajidine.com/titre/adaptation-ahurissante.jpg


Les vaisseaux du désert
« Ne considèrent-ils donc pas les chameaux, comment ils ont été créés ? » [ Sourate 88 - Versets 17 ]
Les chameaux et les dromadaires sont des créatures incroyables, magnifiquement adaptées pour la vie dans le désert! Ce sont des animaux complètement indifférents à la brûlure du soleil et aux tempêtes de sable. Comment ?


Un réservoir naturel
Ils peuvent se passer d'eau pendant 6 jours d’affilée alors qu’un homme ne pourrait résister plus de 2 ou 3 jours. Comment cela est-ce possible ? Ces animaux ont la particularité de limiter leur perte d’eau : d’une part car ils transpirent à peine et d’autre part parce qu’ils produisent des excréments secs et une urine plus concentrée ne contenant que très peu d’eau !
Un dromadaire peut perdre jusqu’à un tiers de son poids lors d’une traversée du désert,perte qui serait fatale à un organisme humain ! Mais dès qu’il arrive à un point d’eau, le dromadaire peut boire 100 litres d’eau en une seule fois ! D’un point de vue physiologique, c’est quelque chose absolument inconcevable. Effectivement, si le dromadaire était un animal comme les autres, une telle arrivée d’eau dans le sang devrait provoquer l’explosion de tous ses globules rouges.
Mais l’analyse microscopique de ses globules montre qu’elles sont constituées de manière unique pour pouvoir résister à l'éclatement. Incroyable ! Le 2ème avantage que présentent ces animaux est qu’ils constituent des grandes réserves de graisse dans leur bosse. En cas de manque de nourriture, ils utilisent ces réserves au fur et à mesure de leurs besoins. Quand la graisse est épuisée, la bosse rétrécit !


Inventions thermiques
La nuit, il fait très froid dans le désert et la température peut avoisiner0° C. Le dromadaire a alors trouvé une stratégie remarquable : sa température interne va baisser de 6° C au cours de la nuit ! A la montée du jour, dès que le soleil apparaît, la chaleur s’installe pour atteindre 50° voire plus. Le dromadaire étant nettement en dessous de sa température normale va lentement se réchauffer.
Le temps que son corps reprenne les 6° qu’il avait perdu la nuit, la journée est presque terminée. Il va même emmagasiner un peu plus de chaleur pour pouvoir résister au froid de la nuit.
C’est le seul mammifère capable de faire varier sa température interne pour s’adapter au climat désertique ! De plus, perché sur ses longues pattes, le dromadaire échappe à la chaleur écrasante. Là-haut, il fait parfois 10° de moins qu’au niveau du sol !


Véhicule tout terrain
Les pattes de ces animaux n’ont pas de sabot mais 2 gros orteils terminés par un ongle. Sous la plante de leurs pieds, ils possèdent une peau très épaisse et dure pour leur permettre de supporter la chaleur du sol. De plus, leurs pieds sont larges et plats : ils avancent ainsi dans le sable sans s’enfoncer ! Le dromadaire est vraiment une monture performante puisqu’il peut parcourir plus de 160 kilomètres en une journée et peut transporter jusqu‘à 260 kg de marchandises !


Barrage contre le sable
Les principaux ennemis naturels dans le désert sont la chaleur et le sable. Comme nous l’avons vu précédemment le problème de la chaleur est réglé.

Reste maintenant à savoir comment le dromadaire va résister aux terribles assauts du sable lorsqu’il est transporté par le vent ?
Chameaux et dromadaires ont été conçus à merveille et ils possèdent toutes les adaptations pour vivre dans ce milieu très hostile à la vie.
Pour éviter que le sable ne les aveugle dans leur avancée, ces animaux possèdent de longs cils qui protègent leurs yeux !

Au cours des tempêtes de sable, lorsque les rafales sont trop violentes et qu’il leur est impossible d’ouvrir les yeux, ils avancent alors les yeux fermés : leurs paupières étant très fines, ils voient au travers pour se diriger !
Ils ont aussi la faculté de rétracter (fermer) leurs narines pour éviter que le sable ne bouche leurs voies respiratoires! De plus, ils possèdent des poils dans les oreilles pour les protéger efficacement contre le sable !

Chameaux et dromadaires : miracle de la nature ou signe de Dieu ?

Le mystère de la plongée des phoques

En général, les mammifères ne peuvent rester sans respirer sous l’eau plus de quelques minutes. Le phoque fait très fort puisqu’il est capable de plonger en apnée pendant plus d’une heure ! Ceci est un premier exploit. Le deuxième est qu’il a été prouvé que le phoque pouvait descendre jusqu’à des profondeurs de 500 mètres !
Pour comparaison, un humain dépasse à peine les 20 mètres en plongée sous-marine. Pour cause, plus on s’enfonce dans l’eau, plus la pression augmente. A quoi s’expose-t-on si on défie la pression des profondeurs ? On risque des convulsions, la perte de conscience, la rupture de ses vaisseaux sanguins, la détérioration du cerveau, voire la mort !
Toutes ces complications naissent à cause de l’air qui subsiste dans notre corps lorsqu’on plonge.

Alors comment fait le phoque pour accomplir ces exploits de plongeur ?
Son temps record d’apnée sous l’eau est possible grâce à 3 adaptations :

Un stockeur d'oxygène
Le phoque est capable de stocker de l’oxygène dans son sang. Les organes qui vont recevoir cet oxygène sont limités. Il s’agit ducerveau, des yeux et du placenta chez les femelles. Comme « par hasard », ce sont les organes essentiels à la nage qui vont recevoir en priorité l’oxygène. En ce qui concerne le placenta, c’est évident : cet organe est vital pour le fœtus.


Un organe réservoir de globules rouges
La rate du phoque est un réservoir de globules rouges !
Dès que l’animal plonge, la rate libère des globules rouges pendant la durée de l’immersion puis dès qu’il remonte en surface, la rate récupère les globules rouges supplémentaires inutiles à l’air libre !
Comme les globules rouges sont les transporteurs d’oxygène dans notre corps, leur plus grand nombre va permettre de concentrer plus d’oxygène dans le phoque.


La souplesse de sa cage thoracique
Pour résister aux effets néfastes de la pression, le phoque a une cage thoracique très souple. Ainsi dès que l’animal atteint des profondeurs de 50 à 70 mètres, cette souplesse permet aux poumons de se vider complètement d’air sous l’effet de la pression.Cette vidange des poumons évite ainsi les troubles de la pression !

Tout est calculé, n’est ce pas ? Trop parfait.
Il suffit d’ouvrir les yeux : le Créateur a signé son œuvre !



La vie dans le froid

Antigel -30°C
Dans l’océan antarctique, au pôle sud, il fait tellement froid que très peu de poissons vivent dans de telles conditions. Pourquoi ?Dès que la température descend en dessous de 0° C, les liquides présents dans le corps des poissons commencent à geler : les cristaux de glace qui se forment à l’intérieur de leur organisme détruisent leurs organes et c’est la mort pour ces animaux. C’est ce qui a causé la disparition de la plupart des poissons qui y vivaient mais une espèce particulière, les Notothénioidei, ont survécu. Les biologistes s’y sont alors intéressés et ils ont découvert d’étonnantes adaptations.
La solution adoptée par ces poissons pour ne pas geler dans ces eaux glacées est de produire des molécules antigel ! Exactement comme les liquides de refroidissement que l’on met dans les radiateurs d’automobiles : ils peuvent résister à des températures pouvant descendre à – 30° C ! Comment agissent ces molécules ?
Elles ont le pouvoir d’abaisser le point de congélation des fluides présents dans leur corps ! Ainsi à une température où normalement le poisson devrait geler, ces molécules permettent à son sang et aux autres liquides du corps de ne pas se transformer en glace ! Mais un fait étrange a été observé ici.
Pour étudier ces antigels, les biologistes ont essayé de les recueillir dans l’urine de ces poissons, mais les tests ont révélél’absence totale de ces molécules dans les urines ! En observant de près les reins de ces animaux, ils ont constaté qu’ils étaient adaptés de manière unique pour ne pas filtrer ces antigels. Pourquoi ?
La fabrication de ces molécules par le corps nécessite beaucoup d’énergie, les rejeter dans l’urine serait un gâchis. Ainsi le fait que leurs reins sélectionnent ces antigels pour les conserver dans le sang permet une économie. Ce phénomène est unique dans le monde animal ! Une solution vitale pour résister à un milieu hostile !
Une 2ème adaptation a été découverte chez ces poissons du pôle sud : ils ont développé une flottabilité naturelle. Il s’agit d’une sorte d’état d’apesanteur qui permet au poisson d’économiser l’énergie qu’il devait normalement déployer pour flotter !
Je m’explique : pour qu’un poisson puisse flotter dans l’eau, il doit remuer ses nageoires sinon il tombe au fond. Ces battements incessants de nageoires nécessitent une dépense d’énergie régulière, dangereuse pour des animaux qui vivent dans des conditions aussi extrêmes. Alors comment font donc ces étonnants poissons pour flotter sans nager ?
En faisant des coupes de leur corps, les biologistes ont découvert que la majeure partie de leur squelette est constitué de cartilage qui présente l’avantage d’être plus légers que l’os !
Deuxième observation : lorsque certaines parties du squelette sont bien faites d’os, ces parties sont creuses donc plus légères !
Troisième phénomène : ces poissons possèdent des sacs de graisse situés exactement au niveau du centre de gravité de l’animal. Ces dépôts de graisse confèrent ainsi à l’animal une plus faible densité !
Etonnantes stratégies, n’est-ce pas ! Ces découvertes montrent combien sont ingénieuses les adaptations dont le Créateur a doté certains animaux. Dans des milieux hostiles à la vie et contre toute logique, Allâh nous montre des signes de Sa grandeur pour nous prouver que Lui seul permet la vie.


Gelé mais pas mort !
L’étude de la résistance des animaux au froid aérien est encore plus intéressante quand on sait que les températures peuvent avoisiner les – 50° C !
http://www.sajidine.com/image/tortue.jpgA des températures aussi froides, les biologistes ont pu observer des animaux littéralement gelés !
Les tortues, les salamandres, les grenouilles, des insectes … ne présententhttp://www.sajidine.com/image/grenouille2.jpgplus aucun signe de vie ils ne bougent plus, ils ne respirent plus, leur coeur cesse de battre et leur sang ne circule plus !
Mais pourtant, fait incroyable, ils ne sont pas morts ! Ils résistent au froid !
Comment ?
Ces animaux ont inventé 4 adaptations biochimiques pour survivre à l’état gelé : Ils vont fabriquer 2 types de protéines :

Des protéines de nucléation qui vont permettre la formation de petits cristaux de glace uniquement autour des cellules et pas dans les cellules ! Effectivement, tant que les cristaux ne se forment pas à l’intérieur des cellules, il n’y a pas de risque de les endommager.
Des protéines antigel qui limitent la taille de ces cristaux de glace pour éviter qu’ils ne prennent des proportions trop importantes. Ils restent ainsi inoffensifs !

La 2ème adaptation est pleine de génie : l’animal va fabriquer deux substances, le tréhalose et la proline, qui vont se fixer sur toutes ses cellules. Pourquoi ? Ces 2 molécules ont pour effet de protéger les membranes cellulaires contre les déchirures qui pourraient se produire.

Laissez-moi vous citer les explications de Kenneth Storey, biologiste canadien :
« Ces molécules évitent les dangers de l’osmose en stabilisant la bicouche lipidique membranaire et permettent ainsi de minimiser la contraction cellulaire provoquée par la congélation de leur fluide extra-cellulaire »

Avez-vous compris quelque chose ? Alors comment une simple chenille pourrait-elle faire
quelque chose que vous, un esprit pensant, vous n’arrivez pas à comprendre !
Cela signifie que ces molécules bouchent les petits trous par lesquels la cellule opère des échanges avec l’extérieur, de façon àl'isoler contre le froid qui glace le liquide dans lequel elle baigne.
Derrière ces apparences, se cache le pouvoir du Créateur !
Pour permettre le retour à la vie, il faut absolument éviter que le séjour de ces animaux dans le froid ne détériore leurs enzymes ; les enzymes sont les éléments qui permettent les réactions biochimiques, donc la vie de l’organisme. Pas de problèmes, il y a toujours une solution !
Ces animaux ont pour ordre de fabriquer 2 molécules, le glycérol et le sorbitol. Mais ici rien que la présence de ces substances est un fait étonnant ! Normalement, aucune enzyme ne peut fonctionner à basse température mais "comme par hasard", l’enzyme glycogène phosphorylase, qui forme ces 2 molécules est active à des températures froides ! Ainsi le glycérol et le sorbitol vontstabiliser et protéger toutes les enzymes du corps pour leur permettre de rester fonctionnelles au retour des températures douces ! Un conservateur, pour ne pas pourrir et se décomposer. Il fallait y penser ! Vous l’auriez fait, vous ?
Une 4ème solution a « été trouvée » par les grenouilles...
Pendant les périodes d’hiver, les grenouilles accumulent du glucose (sucre) dans leur sang à des taux pouvant atteindre les 45 grammes par litre ! Cette valeur est exceptionnelle et relève du miracle quand on sait qu’au-dessus de 3 grammes par litre, le glucide produit des acides et peut mener à la mort de l’organisme ! Comment expliquer que ce taux en apparence mortel, est en réalité vital pour les grenouilles ?
En période de grand froid, dès que la peau des grenouilles commence à geler, la glace déclenche une réaction qui active le foie pour lui ordonner de libérer beaucoup de glucose dans le sang.
Il a été prouvé que le coeur ne peut récupérer sa capacité de contraction que s’il a été congelé en présence de concentrations élevées de glucose !
Comment pouvait-elle le savoir ? De plus, le glucose présente l’avantage de permettre aux cellules de produire de l’énergie sans oxygène et de prolonger la survie des organes congelés !
Récapitulons : des protéines pour qu’il ne gèle pas dans les cellules mais dehors ; d’autres protéines pour que les cristaux de glace restent petits ; de l’isolation pour toutes les cellules pour qu’elles ne gèlent pas quand tous les liquides du corps sont gelés ;des conservateurs pour que les enzymes, démarreurs de la vie, restent fonctionnels ; du sucre dans le sang pour que le cœur se congèle dans du sucre sinon il ne pourrait pas battre à nouveau. Est ce vraiment la grenouille qui est à l’origine de cette étonnante stratégie de survie ?

http://www.sajidine.com/image/ours-blanc.jpgCertains animaux comme les ours blancs possèdent des adaptations dignes de Celui qui les conçues : d'une part, sous leur peau, on trouve une épaisse couche de graisse qui protège leurs organes du froid et d’autre part, la surface de leur corps est recouverte de poils.

Mais ce qui est incroyable, c’est la structure de ces poils blancs .Chaque poil est un tube creux conçu pour capter les rayons ultraviolets du soleil !

Ces milliers de tube conduisent ainsi ces rayons jusque dans la peau. Celle-ci étant noire, elle va transformer ces rayonnements en chaleur ! L’animal est ainsi réchauffé malgré le froid glacial du pôle nord ! Le Tout Puissant ne fait rien au hasard : Il a lié ici l’utile à l’esthétique !
Ces quelques exemples que je vous ai cités ne sont qu’une infime partie des étonnants miracles dont sont dotés la plupart des animaux. La complexité, la minutie et la perfection que l’on découvre chez tous les êtres vivants viennent renforcer l’idée qu’ils ont été conçus par un Créateur.

sindbad001
30/05/2013, 17h10
http://www.sajidine.com/titre/monde-plantes.jpg Chez les plantes à fleurs, les arbres produisent des fruits secs ou des fruits charnus. Nous allons nous intéresser aux fruits charnus car leur cas est étonnant. Prenons l’exemple du pommier. Observez-le en hiver : on dirait un arbre mort ; mais admirez-le au printemps et là, vous le verrez couvert de fleurs magnifiques. Observez-le de nouveau quelques mois après, les fleurs auront disparu mais elles vont laisser à leur place de superbes pommes rouges bien sucrées !

{ Tu [ Allah ] fais sortir le vivant du mort }
[ Sourate 3 - Verset 27 ]http://www.sajidine.com/image/pomme1.jpgD’où viennent ces fleurs ? Ces pommes ? Comment sont-elles apparues ? Etaient-elles dissimulées dans le tronc de l’arbre ? Dans ses racines ? Ou bien dans ses branches ? Pas du tout ! Elles sont donc apparues par miracle alors ? Eh bien ce miracle vaut la peine d’être étudié car tous les miracles de la nature sont à la portée de l’être humain, s’il veut chercher à comprendre. En créant la vie, Allah n’a pas fait de la nature quelque chose de mystérieux mais au contraire cette nature est un livre ouvert dans lequel on peut lire la sagesse divine.

Il suffit tout simplement d’ouvrir les yeux de l’esprit et ceux du coeur et,
à ce moment, on ne peut que rester émerveillé devant le spectacle prodigieux de la création.

La feuille : une complexité biochimique étonnante1/ La feuille : mère de la vie
En hiver, le pommier n’est pas mort mais il mène une vie ralentie. C’est une sorte d’hibernation végétale qui va lui permettre de survivre face aux rigueurs du froid. Lorsque l’arbre perd ses feuilles, ce n’est pas par hasard !
En automne, l’arbre fabrique une substance, une enzyme, juste à la base du pétiole qui retient la feuille à la branche. Cette enzyme va digérer ce point de fixation et permettre ainsi à la feuille de se détacher de l’arbre ! Mais pourquoi est-il en train de provoquer ces auto-amputations ? Est-il en train de se tuer ? Mais non, il n’est pas bête, l’arbre ! En réalité, il se sauve la vie ! Comment ?
http://www.sajidine.com/images/arbr.jpgEn fait, si l’arbre devait conserver ses feuilles tout l’hiver, cela le tuerait. On peut dire qu’il en a dans « la tête » cet arbre ! Il sait fabriquer une enzyme précise, à un moment précis de sa vie et à un endroit précis ! Pour comprendre cela, il faut déjà connaître le rôle des feuilles. Car une feuille, c’est une usine photosynthétique et une centrale d'évapotranspiration ! Vous ne le saviez pas ?
Même l’homme ne sait pas faire ce qu’une simple feuille d’arbre est capable de faire ! La feuille fabrique ses propres constituants, la matière organique, en utilisant de l’eau, des sels minéraux, du dioxyde de carbone et de la lumière.
Qui a donné à cette feuille cette incroyable faculté ? Qui a doté cette feuille de pigments et de ces photosystèmes biochimiques extrêmement complexes ? Je ne crois pas que ce soit l’arbre ! Qu’en pensez-vous ?
Rendez-vous compte que la feuille « sait » que la lumière est constituée de plusieurs couleurs, ceux de l’arc-en-ciel, alors que le commun des mortels croit que la lumière du soleil est « blanche » ! En ayant cette connaissance de la composition énergétique de la lumière, la feuille va produire un pigment fondamental : la chlorophylle. Sans ce pigment, il n’y aurait aucune vie sur terre. Il faudrait remercier la feuille pour tout son travail héroïque de sauvegarde de la Vie. Mais est-ce la feuille qu’il faut remercier ou celui qui a admirablement conçu la feuille ?
Ce qui est incroyable dans la photosynthèse, c’est que les réactions biochimiques qui se déroulent dans une feuille sont d'une complexité et d’une perfection phénoménale ! Il est totalement impensable de dire que cette biochimie de la vie s’est faite « toute seule » !

Je vous cite une image pour mieux comprendre.http://www.sajidine.com/image/desert-1.jpgImaginez que vous marchez dans le désert et que soudain apparaît devant vous un magnifique palais. Vous demandez à un des gardes devant la porte : « Qui a édifié ici ce somptueux palais ? ».
Le garde vous répond : « Ce palais s’est fait tout seul ! Le vent, en soufflant, a soulevé le sable qui s’est organisé tout seul en briques. Toutes les briques, poussées par le vent, se sont disposées les unes sur les autres pour faire le palais.
Les magnifiques tapis qui s’y trouvent proviennent de la laine des moutons présents non loin de là. En soufflant, le vent a arraché la laine de ces moutons. Tous les poils se sont organisés pour faire des tapis qui se sont ensuite déposés à l'intérieur du palais.
Les meubles en bois se sont aussi formés spontanément grâce à l’action du vent sur les palmiers avoisinant. » Devant de telles sornettes, vous allez vous dire : « Mais il se moque de moi, ce garde ! »
Vous comprenez donc bien qu’à notre échelle, nous ne concevons absolument pas qu’une maison, un train ou une voiture se soient formés « tout seuls ». Ils ont été pensés, dessinés puis fabriqués par un être pensant et intelligent.
Eh bien, il suffit d’appliquer ce raisonnement à l’échelle de l’infiniment grand et de l’infiniment petit. Tout cet univers et ce qu’il contient ont été conçus par une intelligence suprême, infinie, sans limite, unique.

2/ Un triple approvisionnement
a) La lumière
Pour capter des ondes radios par exemple, il nous faut une antenne. En fait la feuille procède de la même manière : elle capte les ondes lumineuses grâce à des antennes collectrices présentes dans ses cellules.
Dans le poste de radio, l’antenne a pour but de capter et de conduire les ondes vers un système électronique qui va transformer ces ondes radios en ondes sonores que nous pouvons entendre.
La feuille fait de même : les antennes collectrices captent les ondes lumineuses et les transmettent à un centre réactionnel (la chlorophylle) qui va transformer cette énergie solaire en énergie chimique.
Celle-ci va être stockée sous forme de molécule organique : le sucre, par exemple. C’est à dire que la feuille fait la réaction de combustion à l’inverse : nous brûlons du bois, cela consomme de l’oxygène, cela produit du gaz carbonique, de la vapeur d’eau et de la chaleur ; nos muscles brûlent du sucre, ils consomment de l’oxygène, produisent du gaz carbonique, un peu d'eau et de la chaleur ; la feuille capte la chaleur, avec l’eau et le gaz carbonique elle relâche l’oxygène et fabrique le bois et le sucre.
Ce sucre va être utilisé par la feuille puis il sera distribué dans tout l’arbre. L’esprit de collectivité règne dans l’arbre ! Lorsque ce sucre est stocké dans certains organes de la plante, comme par exemple les fruits, la betterave ou la canne à sucre… l’Homme peut alors l’utiliser pour son profit. Qui faut-il remercier ? La feuille ou celui qui a conçu la feuille ?
De plus les réseaux de distribution (phloème) de ce sucre, depuis la feuille vers tout l’arbre sont parfaits. Une véritable canalisation digne de ce nom sans l’intervention d’aucun plombier !
Cette énergie solaire peut rester ainsi stockée sous forme chimique pendant très longtemps dans l’arbre. C’est le cas du charbon ! Effectivement, le charbon, utilisé aujourd’hui, correspond à des arbres qui ont vécu il y a 300 millions d’années !
En brûlant votre charbon dans la cheminée, vous libérez l’énergie solaire qui était accumulée dans l’arbre ! Vous vous chauffez à partir d’une énergie vieille de 300 millions d’années ! Bravo pour le stockage d’énergie !
Rendez-vous compte qu’il y a des millions d’années, les arbres travaillaient déjà pour nous et qu’ils ont conservé leur énergie solaire pendant tout ce temps pour que nous puissions en profiter aujourd’hui !
http://www.sajidine.com/image/feuille-1.jpgMais dans un arbre, il n’y a pas qu’une feuille mais plusieurs !Observez donc la disposition des feuilles sur une branche : elles sont, selon les cas, disposées en hélice, de telle sorte qu’une feuille ne fasse pas d’ombre à un autre puisque chacune d’entre elle a besoin de recevoir la lumière du soleil ! Incroyable cet esprit d’équipe ! Mais la feuille n’a pas fini de nous étonner !
Si on résume, l’arbre est à la fois : plombier par la tuyauterie de son phloème, biochimiste par sa photosynthèse, architecte par la disposition de ses feuilles, artiste par la beauté de ses fleurs, cuisinier par sa fabrication de sucre… Qui lui a appris tous ces métiers ?
b) L’eau
Pour réaliser l’étonnante photosynthèse du sucre, la feuille a besoin d’eau.
http://www.sajidine.com/image/eau.jpgEffectivement, l’eau de formule chimique H2O va subir une photolyse, c’est à dire se décomposer en atomes qui vont s’assembler pour former l'oxygène O2 !
La feuille détruit une molécule fondamentale pour la vie, l’eau, pour recréer une autre molécule toute aussi fondamentale pour la vie : l’oxygène ! Franchement je ne saurais pas le faire mais comment la feuille sait-elle faire cela ? Qui le lui a appris ?

Un problème se pose à la feuille : l’approvisionnement en eau.On sait que dans l’arbre, ce sont les racines qui prélèvent l'eau du sol mais comment une feuille située au sommet d’un arbre, à des dizaines de mètres de hauteur, va-t-elle recevoir de l’eau ?
Quelle stratégie va-t-elle encore inventer ? Elle n’arrête pas ses inventions, cette feuille ! Et bien, la feuille possède, au niveau de sa face inférieure, des petits trous, les stomates, dont elle peut faire varier le diamètre d’ouverture à volonté et jusqu’à même fermer en cas de besoin ! Au niveau de ces stomates, un appel d’air va se faire par évapotranspiration et l'eau se met à monter depuis les racines !
Elle va alors circuler à travers tout le tronc puis les branches et pour arriver enfin à la feuille. Un véritable ascenseur ! Rendez-vous compte de l’organisation complexe de la tuyauterie qu’il doit exister dans cet arbre !
http://www.sajidine.com/image/plante_racine.jpgJe vous ai dit plus haut que la feuille peut fermer ses stomates à volonté, comment ?
Prenons le cas d’une période de sécheresse : la feuille pompe l’eau depuis les racines mais si le sol est privé d’eau et que la feuille continue son aspiration, la colonne d’eau ascendante va se rompre et provoquer des bulles d’air (embolie) dans les conduits de l’arbre ; ceci risque d'être fatal pour lui. Mais ne vous inquiétez pas, l’arbre va échapper à cette tragédie ! Les racines vont fabriquer une hormone de détresse qui va circuler jusqu’aux feuilles et déclencher la fermeture des stomates. Le mouvement ascendant de l’eau s’arrête et l’embolie est évitée ! Bravo !
De plus ces stomates sont des orifices qui ne s’ouvrent que le jour car elles réagissent à la lumière : elles sont donc fermées la nuit. C’est parfaitement logique puisque la nuit, en absence de lumière, la feuille est dans l’incapacité de faire la photosynthèse de sucre et que donc elle n’a pas besoin d’eau ! Si l’eau devait arriver à la feuille la nuit, ce serait du gâchis puisque la feuille perdrait cette eau par évapotranspiration sans qu’elle ne serve aux synthèses organiques. Pas de gaspillage inutile chez la plante !
Si on résume : l’eau prélevée dans le sol par les racines va circuler à travers un réseau de canalisation (le xylème) jusque dans les feuilles. A ce niveau, la photosynthèse est activée et les produits organiques élaborés tels le sucre vont être distribués dans tout l’arbre à travers un deuxième réseau de canalisation (le phloème) mais dans le sens inverse cette fois : depuis la feuille jusqu’aux racines !Quelle coordination ! Qui est le « chef d’équipe » qui organise et gère tout ce travail ?
c) Le CO2
Les stomates de la feuille ont un autre rôle : c’est celui de laisser entrer l’air ambiant à l’intérieur de la feuille pour que les cellules chlorophylliennes puissent prélever le CO2 pour l’utiliser dans la photosynthèse.
http://www.sajidine.com/image/feuille-2.jpg Mais là je ne peux m’empêcher de vous citer le cas des plantes grasses, les crassulacées, qui vivent en milieu sec et chaud. Ces plantes ferment leurs stomates le jour et les ouvrent la nuit ! Elles font le contraire des autres plantes. Pourquoi ? Il ne s’agit pas d’un caprice. Loin de là ! Cela ne ressemble pas aux plantes !
Il s’agit plutôt d’une stratégie d’adaptation à un milieu difficile. Effectivement, le jour, il fait très chaud dans ce type de région et si les stomates devaient s’ouvrir, ce serait la mort assurée de la plante puisqu’elle perdrait toute son eau ! Alors pour pallier à cet inconvénient plus que gênant, la plante décide d’ouvrir ses stomates la nuit, au moment où il fait le plus frais. Elle concentre ainsi un maximum de CO2 dans ses feuilles pour pouvoir l’utiliser le jour, stomates fermées, sans risquer sa vie. Ce CO2 va alors être transformé en molécule de la vie. Etonnant, non ?

3) Les arbres à feuilles caduques et à feuilles persistantes
A partir de tout ce que l’on vient de voir, on peut constater que la feuille à un rôle capital dans l’arbre. On peut donc se demander pourquoi le pommier décide-t-il de perdre ses feuilles en automne ?
C’est simple ! L’arbre « sait » qu’en hiver la pluviosité va diminuer et que la température va baisser, provoquant le gel de l'eau. Comme la transpiration des feuilles est un phénomène continu, ce manque d’eau risque de provoquer des embolies dans l’arbre et conduire à sa mort. Alors plutôt que de prendre des risques, l’arbre préfère se séparer de ses feuilles. Conserver ses feuilles en hiver, serait synonyme de mort pour l’arbre. Mais cette perte n’est pas si grave que cela puisqu’il sait en fabriquer d’autres. Donc pas de problèmes, dès que les beaux jours reviendront, il fera apparaître de nouvelles feuilles !
http://www.sajidine.com/image/sapin-hivers.jpgMais si vous êtes observateur, vous allez me dire que les conifères comme les sapins ne perdent pas leurs feuilles en hiver !
Effectivement car ces arbres ont adopté une autre stratégie de survie lors des périodes froides : ils ont décidé de transformer leurs feuilles en aiguilles. Pourquoi ? Une feuille, telle que vous la connaissez, présente une large surface sensible à l’évaporation.
En enroulant la feuille comme un cigare, l’aiguille, le sapin réduit ainsi la surface de contact entre la feuille et l’air, ce qui a pour conséquence de limiter les pertes d’eau par la feuille. Le sapin peut donc continuer à vivre normalement en hiver, sans aucun risque puisqu’il a trouvé la bonne solution. Malins, les conifères !
Mais l’arbre a feuilles caduques (qui tombent) est encore plus futé que l’on ne le croit ! A l’approche de l’automne, il va s'arranger pour accumuler dans ses feuilles tous les déchets qu’il a produits. C’est comme si l’arbre disait à la feuille : « Tu sortiras la poubelle en partant ! » Ainsi même en quittant l’arbre, la feuille joue encore un rôle bénéfique puisqu’elle le débarrasse de ses déchets toxiques qui sinon pourraient le tuer.
Le rôle bénéfique de la feuille continuera même après avoir quitté l’arbre puisqu’elle va servir d’aliments à un grand nombre d’animaux et de micro-organismes. Un sol recouvert de feuilles n’en devient que plus fertile ! Incroyable, la feuille restera vitale et utile jusqu’au bout !

4) La feuille sait se défendre !
Il y a quelques années, dans une réserve naturelle africaine qui abritait des animaux sauvages protégés, un fait a attiré l’attention des biologistes.
http://www.sajidine.com/image/girafes-1.jpg Un grand nombre de girafes se sont mises à mourir subitement ! Les vétérinaires, tout de suite alertés, ont d’abord cru à une épidémie mais l'autopsie des corps des animaux n’a rien révélé !
Des biologistes ont alors été appelés pour essayer d’expliquer la mort de ces girafes. Une constatation les mit sur une piste : tous les cadavres avaient mangé de la même plante avant de mourir, leur estomac contenait les feuilles d’une même espèce d’arbre ! La réponse était peut être dans ces feuilles.
Ces chercheurs en ont donc prélevé pour les analyser. Mais les résultats n’ont rien prouvé : ils pensaient trouver un poison quelconque mais rien d’anormal n’est apparu dans les tests.
Un des biologistes eut alors l’idée de frapper l’arbre à coups de matraque et de prélever immédiatement après les feuilles pour les analyser.
La surprise était de taille ! Les feuilles contenaient un poison qui n’y était pas auparavant ! L’arbre a réagi au stress des coups. Pour se défendre, l’arbre a produit une substance capable de tuer une girafe !
Mine de rien, ça sait se défendre, un arbre ! Qui le lui appris ? Comment sait-il fabriquer un poison inoffensif pour lui mais capable de provoquer l’arrêt du fonctionnement du coeur des animaux ? A-t-il un cerveau pour lui permettre de réfléchir ? Pas du tout mais comment fait-il alors ? Mais il peut faire encore mieux !
Dès que l’arbre est agressé, il va avertir immédiatement ses collègues-arbres en produisant un gaz, l’éthylène, qui va atteindre les arbres avoisinants. Ils vont alors réagir en fabriquant à leur tour ce même poison dans leurs feuilles ! Cette découverte a surpris les biologistes et elle a prouvé que les plantes sont capables de réguler la population de certains animaux lorsqu’ils sont en excès !

Comment ne pas croire en un créateur de la nature devant de tels faits inexplicables !


















http://www.sajidine.com/titre/fleur-source-vie.jpg


Son origine
http://www.sajidine.com/image/bourgeon.jpgA la fin de l’été, avant de perdre ses feuilles, l’arbre va fabriquer des bourgeons aux extrémités de ses branches. Ces bourgeons sont en fait des feuilles et des fleurs miniatures qui vont hiberner durant l’hiver.
Lors du retour de la belle saison, certains de ces bourgeons vont fleurir. Ils ont résisté aux rigueurs du froid de l’hiver grâce à un système d’écailles et de duvets protecteurs ! En fait, les bourgeons ont passé l’hiver au chaud dans un « sac de couchage » en quelque sorte !


La pollinisation : une fécondation par correspondanceAu printemps, les fleurs apparaissent donc. Comment sont-elles faites ?
Une fleur est à la fois mâle et femelle : si on écarte les pétales, on distingue des étamines portant une poudre, le pollen mâle. Ces étamines sont en couronne autour d’un tube femelle, le pistil qui contient l’ovule. Lors de la pollinisation, des insectes, des oiseaux, des chauve-souris, le vent …vont déposer le pollen sur l’extrémité du pistil, le stigmate.
http://www.sajidine.com/image/pollinisation.jpgCe pollen va alors féconder l’ovule et son ovaire. Le résultat est la formation d’une graine contenue dans un fruit ! Arrêtons-nous un instant sur l’étude de la pollinisation : c’est quelque chose de prodigieux !
Une fleur est incapable de se déplacer vers une autre fleur pour se reproduire. Normal, elle n’a pas de pattes ! Comment va-t-elle donc faire pour rencontrer une autre fleur ? Vous allez voir qu’elles ont plus d’un tour dans leur sac! Elles vont utiliser un certain nombre de stratégies :

a) Un vent de fertilitéhttp://www.sajidine.com/image/pistil.jpgUne fleur va produire des centaines de milliers de grains de pollens qui vont être emportés par le vent et ainsi quelques-uns vont se déposer sur le pistil de fleurs de la même espèce.
Face à cette stratégie du nombre utilisée par le mâle, la femelle va répondre en fabriquant une substance gluante adhésive au niveau du stigmate. Le pollen apporté par le vent peut alors se fixer au pistil pour féconder l’ovaire et son contenu.
Le tour est joué !


b) L’utilisation des animauxPar la couleur : les admirables couleurs des pétales des fleurs n’ont pour but que d’attirer des animaux.
Par les glandes à nectar : elles se situent à la base des pétales et produisent un liquide sucré nutritif convoité par bon nombre d'animaux.
http://www.sajidine.com/image/Orchidee.jpgPar la forme et la disposition des pétales : les orchidées sont des spécialistes dans ce domaine ! Elles peuvent imiter la forme d’une abeille, d’une araignée, d'une chauve-souris … pour attirer l’attention d’un de ces animaux ! Les mâles, trompés, croyant que se sont des femelles, se déposent sur ces fleurs.
Par l’odeur : cela concerne surtout les chauves-souris. Effectivement, ces animaux ont une mauvaise vue. Pour compenser ce défaut, la « nature » ou Dieu, cela dépend du nom que vous lui donnez, a doté la chauve-souris d’unsonar qui lui permet de se situer dans l’espace même dans l’obscurité la plus totale ! Par ailleurs, son odorat est très développé.

L’orchidée, qui est au courant des capacités olfactives et du défaut visuel de l'animal, va l’attirer en produisant l’odeur de la femelle chauve-souris ! L’animal s’empresse de venir vers elle mais là, surprise ! Il découvre qu’il a été berné par une fleur ! Qu’est-ce qu‘elles peuvent être ingénieuses ces orchidées !
Pourtant elles n’ont pas un gramme de cerveau !
Comment font-elles donc pour mettre en place ces ingénieuses stratégies de formes, d’odeur et de couleur ?
Qui leur a appris ?
http://www.sajidine.com/image/fleurs-rose.jpgQuoi qu’il en soit, tous ces animaux, attirés par l’instinct de se nourrir ou de se reproduire vont être bien utiles à la fleur puisqu’en pénétrant dans la fleur, leur corps va s’enduire de pollen grâce encore à d’autres astuces.
Cet animal, ainsi saupoudré de pollen, va visiter une autre fleur de la même espèce pour le même but et là, il dépose, en s’agitant et sans s'en rendre compte, l’inestimable pollen qui va pouvoir féconder l’ovule tant convoité ! Les fleurs n’auront jamais fini de nous étonner ! Rien qu’à observer la diversité de formes et de couleurs qui peuvent exister dans le monde des fleurs, on croirait qu’elles ont été peintes au pinceau par un artiste !

http://www.sajidine.com/image/fleur-tulipe.jpghttp://www.sajidine.com/image/fleurs-exotiques.jpgSi je vous emmène dans la galerie des tableaux du musée du Louvre et que je vous dis que tous ces tableaux ont été peints par le hasard, vous allez me dire que je suis fou ! Mais quand on nous dit que c’est le hasard de la nature qui a peint toutes les fleurs de la planète, tout le monde y croit et personne ne trouve rien à dire ?

Ce n’est pas Picasso ou Van Gogh qui ont peint les fleurs de notre terre
mais un Artiste Créateur qui possède un style unique car Lui-même est unique !
c) Carte passe génétiqueMaintenant que le pollen est sur le stigmate de la fleur, que va-t-il se passer ?
http://www.sajidine.com/image/fleur-lys.jpgLa fleur digne d’un grand biologiste, va déclencher des mécanismes biochimiques de reconnaissance pour déterminer si le pollen est bien de la même espèce et s’il est bien issu d’une autre fleur, car les fleurs sont programmées pour éviter l’autofécondation qui les exposerait à des tares génétiques désavantageuses.
Ensuite lorsque la fleur donne le « feu vert » au pollen, ce dernier va fabriquer un tube pollinique qui va progresser dans tout le pistil pour arriver à l’ovaire où une double fécondation va pouvoir se faire.

Des transformations vont ensuite se produire : un embryon apparaît, protégé dans une graine, elle-même protégée dans un fruit !

Une graine pour l’arbre, un fruit pour nous
Dans un premier temps, ce fruit est minuscule mais la fleur va fabriquer une phytohormone, l’auxine, qui va provoquer l’augmentation de la taille de ce fruit. La deuxième modification est que les tuyaux de canalisation issus des feuilles vont apporter de plus en plus de sucre vers ce fruit, un peu comme le cordon ombilical qui apporte les nutriments à l’embryon humain. La graine est ainsi en train d’accumuler des réserves qui lui seront utiles plus tard ! Quelle « nature généreuse » ! Elle veille au bien-être des Hommes, des animaux et des végétaux !
Arrivé à une certaine taille, si vous cueillez le fruit, vous ne pourrez le manger car il est trop acide. Pourquoi ?
http://www.sajidine.com/image/bourgeon-arbre.jpgCar l’embryon de plante qui se trouve à l’intérieur de la graine n’a pas fini son développement et donc l’arbre vous informe que ce n’est pas encore le moment de la cueillette ! Il vous renseigne avec son langage à lui : à travers le goût du fruit ! Mais comment reconnaissez-vous que ce fruit est trop acide et donc qu’il ne faut pas encore le cueillir ? Parce qu’il n’a pas encore la couleur qu’il faut.
Mais dès que l’embryon est arrivé à maturité, l’arbre ordonne à ses fruits, grâce à un mécanisme biochimique complexe, de perdre leur acidité pour la remplacer par du sucre.
Le fruit change de couleur, d’odeur et de goût : il est enfin mûr. Mais là encore, le goût et la couleur du fruit sont une stratégie de l’arbre pour lui permettre de se disséminer. Comment ?...
http://www.sajidine.com/image/graine.jpgLa plupart des espèces vivantes pour survivre doivent coloniser d’autres milieux. Le moyen le plus rapide est le déplacement or les végétaux sont dépourvus de cette capacité. Il faut donc que l’arbre trouve une autre manière de se disséminer. Laquelle ? En attirant l’animal par l'odeur et la couleur du fruit, l’arbre lui présente en réalité un appât. Guidé par son instinct, l’animal va manger le fruit : c’est ce que voulait l'arbre. Les animaux, en mangeant les fruits charnus, ne vont pas digérer les graines.
Pourquoi ? Très bien renseigné, l’arbre sait que l’estomac des animaux est très acide et digère les aliments avec des acides. Il va faire de telle sorte que la graine soit recouverte par une enveloppe résistante à l’acide.
Le fruit est digéré mais pas la graine ! Elle est soit rejetée dans les excréments de l’animal, soit il ne va l’avaler lors de son repas. L’arbre a donc atteint son but : les animaux ont dispersé ses graines !
On peut parler ici de symbiose car tout le monde y trouve un profit : les animaux peuvent se nourrir et l’arbre a réussi sa dissémination. Tout le monde y trouve son compte ! Est-ce le hasard qui a fait ces calculs ? Ou les arbres ?


La graine : un envoyé spécial parfaitement équipé
http://www.sajidine.com/image/arbre-bourgeons.jpgLa graine est maintenant dans le sol où elle va passer la mauvaise saison (automne et hiver). On parle souvent de mauvaise saison pour l’hiver mais il a été prouvé que le froid est indispensable pour que les graines puissent germer !
Effectivement, la plupart des graines doivent séjourner une certaine période dans le froid pour acquérir la capacité de germination. Le froid va déclencher des productions hormonales dans la graine, qui vont stimuler le développement de l’embryon et l’utilisation des réserves ! Donc le froid est bénéfique !
http://www.sajidine.com/image/germination.jpg
Car sans froid, pas de germination des graines et donc pas de plantes.
S’il n’y a plus de végétaux alors il n’y a plus rien à manger pour les animaux et les hommes.

Le retour à la belle saison va apporter les conditions d’humidité et de température favorables à la germination de la graine. Dans un premier temps, l’embryon va se développer et croître grâce aux réserves de la graine jusqu’à ce que les premières feuilles se forment. Dès que les feuilles sont présentes, la photosynthèse peut démarrer et la plantule va devenir un arbre !
La boucle est bouclée ! Nous avons ainsi le cycle de la vie d’un arbre !






















http://www.sajidine.com/titre/plante-carnivore.jpg


Dans nos régions, on les trouve surtout près des marécages, c’est à dire dans des zones pauvres en azote minéral. Pour compenser ce manque, les plantes carnivores ont adopté la stratégie de prélever leur azote à partir des animaux ! Leurs techniques de chasse sont redoutables !

Le Népenthès
Elle enroule sa feuille de telle sorte qu‘elle forme une urne.L’ouverture de cette urne est recouverte d’une substancegluante au goût sucré :
c’est l’appât pour attirer les insectes !
Malines, n’est ce pas !
Mais le bord étant glissant, l’insecte qui s’approche tombe au fond de l’urne qui contient toujours de l’eau.
L’animal s’y noie puis il est dissout dans un acide fabriqué par la plante !

La Droséra
Quant à elle, elle possède sur ses feuilles de longs poils gluants.
Dès qu’un insecte vient s’y poser, ses pattes sont prises dans cette glue puis les poils, telles des tentacules, se referment et la digestion commence !
http://www.sajidine.com/image/utriculaire.jpg L’Utriculaire

C'est une plante nageante.
Elle porte des utricules qui sont des petits ballons – pièges. L’utricule est fermé par un clapet qui ne s’ouvre que vers l’intérieur.
La présence d’un animal au voisinage de l’utricule en provoque l’ouverture, la bestiole est aspirée et peu à peu digérée !

Des inventions très intelligentes « faites » par des plantes qui n’ont pas un gramme de cerveau ! ! C’est un peu fort de dire que ce sont ces plantes qui les ont inventées, vous ne trouvez pas ?
Combien de fois sommes-nous passés devant un arbre, une fleur, une graine ? Combien de fois avons-nous médité sur leur fonctionnement, leur forme, leur beauté, leur origine ?

Est-ce que l’arbre a un cerveau pour commander et mettre en place toutes ces astuces ?

Qui donc a doté ces végétaux de toutes ces qualités ?

sindbad001
01/06/2013, 09h18
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Les miracles de la conception de la Viehttp://www.sajidine.com/images/microscope.jpgMettre au monde un enfant a toujours été quelque chose de merveilleux mais durant les 9 mois qui ont précédé la naissance du bébé, la maman a été le siège de miracles. Nous allons en citer quelques-uns.Tout commence par une cellule unique, la cellule œuf. Celle-ci va se diviser en 2 - 4 - 8 - 16 - 32 … pour atteindre le nombre fantastique de centaines de milliers de milliards de cellules ! Au début de sa vie, chacun d’entre nous n’était donc qu’une seule et simple cellule, tellement petite qu’il faudrait un microscope pour l’observer. Nous étions si fragiles, nous existions à peine ! Il nous a tirés du néant, de rien puis à partir d’un liquide, Il nous a conçus, Il nous a façonnés, dessinés, structurés. Il nous a donné un corps puis une âme.

Mais aux premiers instants de la vie nous étions un embryon. Celui-ci flotte dans la trompe qui relie l’ovaire à l’utérus puis il va migrer jusque dans l’utérus où une étape fondamentale va commencer : la nidation.

1 - L’adhérence et la triple « coïncidence »Il y a 14 siècles, l’obscurantisme régnait sur la planète mais la lumière d'Allah est venue illuminer l’humanité. Cette clarté débuta par la révélation de ces versets : « Lis au nom de ton Seigneur qui a créé. Qui a créé l’Homme d’une adhérence. » A la lumière des connaissances actuelles, on saisit mieux la grandeur de ces paroles.
Cet embryon, poussé par une force invisible, va se fixer à la paroi de l’utérus comme une sangsue. Il va s’accrocher puis pénétrer dans la chair de sa maman en provoquant une hémorragie bénéfique pour l’embryon. Pourquoi bénéfique ? Carle sang dans lequel va baigner cet embryon sera sa source de nourriture et d’oxygène. C’est le début de ce qui deviendra le placenta. Cette étape qu’est la nidation est particulière. Pourquoi ? Comme le disent les embryologistes, c’est une étape qui nécessite une triple coïncidence ! Vous rendez-vous compte ? déjà une coïncidence c’est étonnant, mais là ce n'est pas une, ni 2 mais 3 coïncidences ! Je pense qu’on ne devrait pas parler de coïncidence mais plutôt de coordination et d’ajustement divin !
Effectivement, pour que la nidation puisse se faire, il faut, à l’instant où l’embryon arrive dans la cavité utérine, que :


http://www.sajidine.com/images/celuleembryon.jpgLa paroi de l’utérus soit prête à accepter l’embryon ! Les biologistes ont découvert que la paroi de l’utérus s’épaissit, s’enrichit en vaisseaux sanguins et en glandes fabriquant de la nourriture pour l’embryon uniquement durant la période d’émission de l’ovule ! Ainsi l’utérus se prépare à accueillir un invité, l’embryon, en mettant à sa disposition tout ce qu’il lui faut pour vivre. Bien joué de la part de l’utérus !



L’embryon arrive dans la cavité utérine au moment où il a atteint le nombre suffisant de cellules qui va lui permettre de s’accrocher à la paroi !



Et enfin la vitesse de déplacement de l’embryon doit être telle qu’elle doit lui permettre d’arriver dans la cavité utérine au bon moment ! Si la migration de l’embryon était un peu plus lente ou plus rapide, tout serait faussé et la nidation serait impossible. Mais cette vitesse est calculée et parfaitement ajustée pour assurer la survie de l'embryon ! Mais calculée et ajustée par qui ?



Une autre particularité, toute aussi miraculeuse que présente la nidation est que le système immunitaire de la mère ne réagit pas contre l’embryon !


Il se trouve qu’il existe dans notre corps des cellules particulières, les leucocytes ou globules blancs, qui sont chargées de nous défendre contre les agressions extérieures. L’embryon étant génétiquement différent de la mère, il devrait normalement être reconnu étranger et donc être détruit. Mais ce n’est pas le cas ! Comment expliquer ce phénomène ?Allah nous a dotés de ce formidable système de protection, qu’est le système immunitaire, mais son action est limitée surtout quand il s’agit de l’embryon. Les globules blancs, par ordre divin, ne doivent pas toucher à ce faible bébé ! Ouf, heureusement pour nous qu’ils obéissent à Allah sans discuter !


La dernière et non moins étonnante caractéristique que présente la nidation est le fait qu’elle se déroule sur un utérus dépourvu d’activité ! Je m’explique : en période de non grossesse, l’utérus féminin est caractérisé par une activité contractile rythmique, c’est à dire que l’utérus se contracte régulièrement pour battre à sa manière, un peu comme le cœur. Vous comprenez donc bien qu’il soit impossible qu’un embryon puisse se fixer sur un utérus qui serait sans cesse en activité. Malheureusement, cela arrive parfois et c’est la fausse couche. Comment donc cette activité de l’utérus est-elle stoppée momentanément ? Vous allez voir, c’est fantastique !

http://www.sajidine.com/images/progesterone.gifDans un premier temps, à partir du moment où l’ovule est émis par l’ovaire, l’utérus arrête son activité. Comment cette première cessation d’activité peut-elle se produire ? La réponse est que l’ovaire va fabriquer une hormone, la progestérone, qui stoppe les contractions de l’utérus. Cette sécrétion de progestérone dure une quinzaine de jours, c'est à dire le temps qu’il faut pour que l’éventuel embryon puisse adhérer à la paroi utérine. Mais après ces 15 jours, l'ovaire arrête de fabriquer cette progestérone. Que va-t-il se passer ? L’utérus va-t-il reprendre son activité au risque de perdre le bébé ?
Mais non, ne vous inquiétez pas, la tragédie ne va pas se produire, Allah est là pour nous sauver ! Comment ? L'embryon va prendre la relève. Il va fabriquer une hormone, l’HCG (Hormone ChorioGonadotrope) qui présente 80 % d’homologie structurale avec la progestérone, c’est à dire qu’elle lui ressemble énormément ! C’est incroyable, l’embryon va sauver sa « peau » ! Alors qu’il n’est constitué que de quelques dizaines de cellules, il sait fabriquer la bonne hormone qui va lui sauver la vie : cet HCG va bloquer l’utérus pendant 9 mois ! Rendez-vous compte que cet embryon n’a ni cerveau, ni tête, ni bras, ni corps à ce moment là, ce n’est qu’une boule de cellules et pourtant il va synthétiser cette hormone vitale qu’il ne synthétisera plus jamais après ! Ne voyez-vous pas là quelque chose d’étonnant ?
Autre remarque : pourquoi cette HCG ne ressemble-t-elle pas à 100% à la progestérone ? Parce qu’en lui ressemblant à 80 %, les biologistes ont découvert que les effets de l’HCG sont meilleurs et plus durables que ceux de la progestérone ! Là, vraiment, je ne sais pas ce qu’il faut de plus pour croire en Allah, je crois que ce seul miracle suffit !
Vous voyez ce travail de coopération ! L’ovaire fabrique la progestérone pendant 15 jours, le temps que l’embryon se forme, puis ce dernier prend alors la suite !
Pendant les 9 mois qui suivent, protégé dans l’utérus, le bébé va subir des transformations prodigieuses ! 9 mois de miracles qui vont se produire à chaque seconde !
http://www.sajidine.com/images/foetus1.jpgEnfin l’accouchement approche. La maman ressent des contractions au niveau de son utérus. Le fœtus ne fabrique plus de HCG, conséquence : l’activité utérine reprend. Tant mieux car ce sont ces contractions qui vont faire sortir le bébé.
Mais un problème se pose et il est de taille : comment un être vivant peut-il sortir d’un passage aussi étroit que l’orifice génital ? Ne vous inquiétez pas madame, Allah a pensé à tout ! Le bassin n’est pas constitué d’un seul os mais de plusieurs os reliés à l’avant et à l'arrière par du cartilage. Et à quoi cela peut-il bien servir, vous allez me dire ?
Et bien, il se trouve qu’au moment de l’accouchement, le bébé poussé par les contractions utérines appuie sur le col de l'utérus qui commence à se dilater. Cette dilatation engendre un message nerveux électrique qui va se propager jusque dans le cerveau, au niveau de l’hypophyse, où là une hormone va être libérée. Cette hormone va agir sur le cartilage du bassin pour le rendre élastique ! Les os du bassin s’écartent alors et le bébé peut sortir facilement ! Si Allah n’avait pas créé ce phénomène, la mère mourrait avec son enfant dans le ventre ! On ne peut donc que l’en remercier !


2 - Un gynécologue invisibleIl existe dans nos reins, des glandes qui fabriquent une substance, les catécholamines. Celles-ci sont fabriquées chez le fœtus au moment de sa naissance. Cette découverte a suscité l’attention des biologistes, pourquoi ? Vous allez découvrir comment le Créateur a fabriqué chez le bébé que nous étions, une substance miracle !
Cette hormone va provoquer un afflux de sang vers les organes vitaux que sont le cœur, le cerveau…
Elle a aussi pour rôle de faciliter la respiration. Il se trouve que durant toute sa vie utérine, le fœtus a ses poumons remplis d’un liquide qui facilite la formation des alvéoles nécessaires pour respirer normalement. Mais à la naissance, ce liquide doit disparaître pour laisser place à l’air. Ce sont les catécholamines qui permettent l’élimination de ce liquide pour faciliter la respiration du bébé !
A la naissance, le nouveau-né n’est plus nourri par son cordon ombilical mais par les réserves qu’il a accumulées pendant sa vie utérine, or il se trouve que ces réserves ne peuvent être utilisées par les cellules que grâce à ces catécholamines !
http://www.sajidine.com/images/hormon.jpgEnfin, le dernier rôle de ces hormones est que le nourrisson, à la naissance, sera bien éveillé, ce qui va faciliter l’établissement des liens affectifs entre la mère et l'enfant !
Il a donc été prouvé que la présence de ces catécholamines en grande quantité dans le sang du nouveau-né a pour but d’augmenter "ses chances" de survie !
Mais un fait étonnant vient s’ajouter à cette suite de miracles physiologiques, c’est que ce qui déclenche la production de ces hormones, c’est la compression de la tête du fœtus lors du travail de l’utérus, moment pénible et douloureux connu des mamans. Comme quoi, derrière un mal apparent, il peut se cacher un grand bien. Voilà, une sagesse de plus que nous enseigne notre Créateur !


















http://www.sajidine.com/titre/allaitement-bienfait.jpg Un lait vital http://www.sajidine.com/image/bebe1.jpg
A peine le nouveau-né est-il mis au monde qu’il sait téter le sein de sa mère ! Qui le lui a appris ? De plus, le fait même que du lait puisse sortir du sein de la mère est un véritable miracle ! Saviez-vous qu’avant l’accouchement, il n'y avait pas de lait dans la poitrine maternelle ! Il y en a seulement au moment où le bébé en a besoin ! Etrange coïncidence, ne trouvez-vous pas ?
Ce qui est aussi incroyable, c’est que la composition de ce lait va varier avec l’âge de l’enfant, selon ses besoins nutritifs !
Ainsi ce lait miraculeux contient les nutriments nécessaires au bon développement de l’enfant mais il contient aussi des anticorps. Ce sont des protéines fabriquées par les globules blancs (lymphocytes B) et qui ont pour rôle de protéger le bébé contre d’éventuelles infections. Mais ce qui a étonné les biologistes, c’est que puisque l’intérieur de l’estomac est acide,normalement ces anticorps devraient être détruits mais pourtant ce n’est pas le cas ! Quel mystère divin se cache ici ?
La réponse est encore une fois étonnante ! En fait le pH, le taux d’acidité de l’estomac du nouveau-né, est différent de celui de l’adulte. L’acidité chez le bébé est plus faible que chez l’adulte, ainsi les anticorps restent intacts pour transiter vers le sang où ils pourront agir ! Allah veille à tout !


Le devenir du lait et la régulation de la calcémie Maintenant que le petit a bu son lait, que va-t-il advenir de ce lait dans son corps ? Comme vous le savez sans doute, le lait est très riche en calcium qui est un des principaux constituants des os de notre squelette. Les os sont donc des réservoirs de calcium ! Mais comment du lait liquide peut-il passer sous forme d’os solide ? Et pourquoi a-t-on besoin d’avoir des réserves de calcium ?
http://www.sajidine.com/image/os-calcium.jpgEn fait, le calcium est un ion qui a une importance capitale dans le fonctionnement des cellules. Ces dernières doivent donc en prélever constamment à partir du sang circulant. Pour cela, il faut qu’il y ait toujours du calcium dans le sang. Or phénomène plus qu’étonnant, il existe au niveau de la thyroïde de notre gorge, des capteurs cellulaires sensibles au taux de calcium présent dans notre sang !
Si ce taux est trop faible, une hormone, la PTH (hormone parathyroïdienne) est libérée et va agir au niveau de cellules particulières présentes dans nos os, les ostéoclastes. Ces cellules vont réagir face à ce message hormonal et vont «manger » de l’os pour libérer du calcium vers le sang ! Ceci va se produire jusqu’à ce que le taux de calcium sanguin, la calcémie, revienne à la normale !
A l’inverse, si la calcémie est trop élevée, une autre hormone, la calcitonine est libérée.
Son niveau d’action est le rein et l’os. Elle agit :


sur les cellules des os qui vont stocker le calcium du sang qui est en trop.
sur des cellules du rein en leur ordonnant d’évacuer du calcium depuis le sang vers l’urine.


Ceci va se faire jusqu’au retour de la calcémie à la normale ! C'est absolument fantastique !Ainsi donc nos os sont en perpétuel renouvellement ! Les os qui nous constituent aujourd’hui ne sont pas les mêmes que ceux que nous avions le mois dernier ! Ils ont été complètement remaniés ! Ce mode de régulation de la calcémie fonctionne 24 heures sur 24 dans notre corps !

La minutie et l’intelligence de notre Créateur dépassent nos conceptions et nos limites !
















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Manger est un acte vital mais aussi c’est très souvent un plaisir. Ce plaisir se situe dans la bouche mais après avoir avalé notre bouchée de nourriture, nous ne nous posons pas la question de ce que va devenir cette bouchée.
Pourtant nous le devrions et c’est ce que nous allons faire dans ce chapitre.
Mais avant tout, il faut savoir une chose si vous voulez comprendre la suite : notre corps est constitué de milliers de milliards de cellules. Ce sont des « briques » microscopiques édifiées en un corps humain. Chacune d’entre elles a besoin de nutriments pour fonctionner qui proviennent des lipides (graisses), des glucides (sucres) et des protéines.
Ces nutriments sont en fait des aliments mais coupés en très petits morceaux, suffisamment petits pour que les cellules puissent les utiliser. Le but de la digestion est donc de fractionner nos aliments en minuscules nutriments.

1ère étape : Dans la bouche



Les dents


http://www.sajidine.com/images/dents.jpgDéjà ici rien que l’étude des dents, de leur disposition en incisives et canines coupantes, en prémolaires et molaires broyeuses, ne peut que susciter notre admiration. Miraculeusement, nos dents de lait sont remplacées par des dents définitives à partir d’un certain âge.
C’est comme si les pneus usés d’une voiture étaient remplacés par des pneus neufs. Ainsi nos dents sont changées sans intervention de notre volonté et gratuitement !

Avez-vous vu le prix d’une dent chez le dentiste ? Alors s’il fallait payer nos 32 dents, on serait ruiné !
Quelqu’un nous a donc donné des dents sans nous en demander un centime !



La langue


Il nous a aussi doté d’un morceau de chair capable de distinguer les goûts : la langue.
La surface de la langue est divisée en 4 régions, chacune étant spécifique d’un goût : pour le sucré, le salé, l’acide et l'amer.Sans la langue, on ne ferait pas la différence entre une cuillère de harissa ou de crème. Ainsi lorsqu’on goûte un aliment, notre langue nous indique s’il est chaud ou froid. S’il est trop chaud, on se refuse à l’avaler. Heureusement car un aliment brûlant qui ne serait pas détecté par notre langue, nous abîmerait la gorge, ce qui pourrait être grave !
Mais ne vous inquiétez pas, notre Créateur en nous donnant la langue, nous a doté d’un organe qui est source de goût, de paroles et de sécurité !



La salive


A l’intérieur de la bouche, les glandes salivaires produisent régulièrement un liquide, la salive. Cet incroyable liquide contient des anti-bactériens qui ont pour rôle de tuer les microbes qui pourraient se trouver dans notre nourriture mais on y trouve surtout des enzymes. Leur travail va être de découper les aliments en nutriments. En abordant les enzymes, nous étudions quelque chose qui nous dépasse complètement.
Effectivement, lorsque vous mâchez les aliments, vous les réduisez en bouillie et ce n’est que la première étape du long travail de la digestion. Cette première phase est dépendante de notre volonté mais en ce qui concerne le reste des étapes qui vont se dérouler dans les 8 mètres du tube digestif, vous ne décidez plus de rien ! Ce n’est plus vous qui dirigez les opérations, vous n’avez aucun pouvoir. Quelqu’un d’autre prend les commandes pour vous : Il va gérer le travail de l'estomac, du foie, du pancréas, de l’intestin… Heureusement que ce travail de gestion des organes ne nous incombe pas, on n’y arriverait pas !
Notre seul devoir est de mâcher, le reste, cela ne nous regarde pas. Mais pourtant si on y prête attention un instant, on se rendra compte qu’il s’y passe des évènements qui vont nous dépasser car trop complexes, trop parfaits, trop microscopiques et trop colossaux à la fois !




L’estomac : acide dangereux


http://www.sajidine.com/image/estomac2.jpgNous allons survoler le travail de l’estomac : des enzymes, spécialisées dans la digestion des protéines, prennent la relève. La différence avec la bouche est que ce travail va s’effectuer dans de l’acide !
Ainsi l’estomac fabrique un puissant acide chlorhydrique ! Mais pourquoi l’estomac n'est-il pas lui-même détruit par cet acide ? N’ayez crainte, rien n’est fait au hasard !
L’estomac a reçu pour ordre de fabriquer un mucus protecteur qui va recouvrir toute la surface de sa paroi et empêcher ainsi l’acide de le perforer !
De plus, l’estomac est animé de mouvements pour permettre un brassage de la nourriture pour qu’elle soit bien imprégnée d'acide et d’enzyme !




L’intestin de 400m²


Dans l’intestin : à la sortie de l’estomac, un anneau s’ouvre régulièrement pour évacuer les aliments digérés vers l'intestin grêle. Que va-t-il s’y passer ? 2 organes vont libérer leur produit de sécrétion : le foie produit la bile qui va faciliter la digestion des graisses et le pancréas libère des enzymes. L’intestin grêle contient maintenant l’ensemble des nutriments qui ont subi la digestion depuis la bouche. Il ne leur reste plus qu’à quitter cet intestin et à être distribués à toutes les cellules du corps grâce à la circulation sanguine. Mais cette traversée de l’intestin est quelque chose de colossal ! Pour cela il faut savoir que l’intestin mesure près de 7 mètres de long et qu’il possède au niveau de sa paroi interne 10 millions de replis (les villosités), ce qui porte sa surface à 400 m², soit l’équivalent de 2 terrains de tennis ! Il a été conçu que 100 mille milliards de molécules de glucose traversent l’intestin par seconde et par cm², pour aller dans le sang !
Les aliments qui n’ont pas été digérés vont constituer les déchets qui vont transiter le long du gros intestin jusqu’au rectum.Et voilà, le travail est fait !
Toute cette machinerie et ce minutieux travail se déroulent à chaque fois que l’on mange ! Qui dirige toutes ces opérations, toutes ces manoeuvres ? Mais attendez de voir les phénomènes se produisant dans l’intestin.




Le péristaltisme : ondes synchronisées


http://www.sajidine.com/image/intestins.jpgL’intestin étant un long tube de près de 7 mètres de long, vous comprenez bien que les aliments qui y parviennent à la sortie de l’estomac doivent se déplacer le long de ces 7 mètres. Mais par quel mécanisme ? Il a été prouvé que des ondes de contractions naissent depuis le début de l’intestin et se déplacent jusqu’au rectum. Ces ondes sont possible grâce à une synchronisation du travail électrique des nerfs et des muscles intestinaux. Ils créent un anneau qui parcourt l’intestin du début jusqu’à sa fin.
Les aliments sont ainsi déplacés progressivement. Lors de leur voyage, les aliments bénéfiques pour notre corps quittent l’intestin pour passer dans le sang alors que les déchets y restent pour être évacués.
Qui a doué notre intestin de ces ondes de contractions ? Sans ces ondes, la nourriture s’accumulerait dans ces 7 mètres et la vie serait impossible. Est-ce vous qui commandez ces ondes, leur nombre et leur force ? Non ! Qui alors ?




Les sécrétions : un labo ultra-perfectionné


Les sécrétions pancréatiques
Le pancréas est une glande située dans notre abdomen. Elle est reliée à l’intestin par un petit canal par où va être déversé un liquide : le suc pancréatique. En 24 heures, le pancréas peut produire près d’un litre de ce liquide. A quoi sert-il ? Comment est-il produit ?
Comme nous l’avons vu, l’intérieur de l’estomac est acide. Ainsi en quittant l’estomac, ce sont des aliments acides qui arrivent dans l’intestin. Mais là un problème se pose ! Il se trouve que les enzymes contenues dans le suc pancréatique ne peuvent fonctionner qu’à pH basique (pH = 8) alors que dans cette partie de l’intestin, le pH qui règne est acide ! Alors un phénomène curieux va se produire : cette arrivée d’aliments acides va stimuler les cellules intestinales qui vont alors produire une hormone dans le sang : la sécrétine. Cette sécrétine a pour rôle d’agir sur le pancréas en lui ordonnant de libérer du bicarbonate dans l’intestin. Pourquoi ? Dès que ce bicarbonate arrive dans l’intestin, il aura pour effet de faire remonter le pH par effet tampon pour le rendre basique !
Vous rendez-vous compte, le pancréas a pensé à tout en fabriquant du bicarbonate ! Sans cela, aucune digestion intestinale ne pourrait se faire ! Miracle ou non ? A vous de réfléchir… Je continue.
http://www.sajidine.com/image/pancreas.jpgMaintenant, comment le pancréas va-t-il libérer son suc ? Le terrain est propice dans l’intestin puisque le pH est devenu basique. Deux hormones vont provoquer la sécrétion du suc pancréatique :
La première, c’est la gastrine qui est produite par l’estomac. Elle emprunte la circulation du sang pour atteindre le pancréas et lui ordonne de libérer ses enzymes dans l’intestin. La deuxième porte le nom de pancréozymine.
C’est l’intestin lui-même qui la produit lorsqu’il reçoit les aliments venant de l’estomac.
Sous ces 2 ordres qu’il reçoit, le pancréas a maintenant pour mission de sécréter son suc. Préparez-vous, je vais vous citer l’incroyable travail de chimiste du pancréas !
Grâce à ses enzymes amylolytiques : il digère les sucres.
Grâce à ses enzymes lipolytiques : il digère les graisses. On distingue la cholestéroléstérase qui digère le cholestérol, puis la lécithinase qui attaque la lécithine et enfin la lipase qui agit sur les acides gras.
Grâce à ses enzymes protéolytiques : il digère les protéines (viandes, poissons, oeufs, fromages…). Ce sont la trypsine, la chymotrypsine et la carboxypeptidase. Ne faites pas attention à ces noms compliqués mais attachez-vous à comprendre ces mécanismes surprenants de par leur perfection ! Le fait même que ces noms vous déroutent vous prouve combien le travail du pancréas est complexe et que ce n’est pas vous qui le commandez !
Mais il y a une question que se sont posée les biologistes lors de la découverte de ce suc : comment fait le pancréas pour ne pas être digéré par ses propres enzymes ? La réponse, comme toujours, est édifiante par la perfection des stratégies mises en place dans le monde vivant !
En fait, dans le pancréas, ces 3 enzymes sont inactives et ne fonctionnent pas : elles ne coupent rien dans le pancréas ! C’est seulement lorsqu’elles arrivent dans l’intestin que l’entérokinase, une enzyme intestinale, va activer la trypsine. Cette trypsine va alors elle-même activer la chymotrypsine et la carboxypeptidase. Ces 3 enzymes-ciseaux vont maintenant pouvoir commencer leur travail de découpage moléculaire des protéines dans l’intestin.
La même question se pose pour les enzymes lipolytiques précédemment citées, pourquoi n’attaquent-elles pas le pancréas dont elles sont issues ? Car elles y sont inactives. Ce qui déclenche leur reprise d’activité, c’est la bile issue du foie et qui est libérée, elle aussi, dans l’intestin. Dès que la bile entre en contact avec ces enzymes, ces incroyables ciseaux microscopiques commencent immédiatement leur travail de découpage des graisses. Rien n’est fait au hasard dans notre corps, c’est la perfection qui y règne ! Mais comment est libérée cette bile ?
Les sécrétions biliaires du foie
La bile est fabriquée par les cellules du foie au rythme de près d’un litre par jour ! Elle est stockée dans une petite poche appelée la vésicule biliaire. Ce sac est fermé mais son ouverture est commandée par la sécrétine, l’hormone intestinale. Un véritable travail de coopération existe entre le foie, l’intestin et le pancréas. Tout cela dans le but de procéder à la digestion des aliments.
Lorsqu’on se rend compte de ces incroyables phénomènes qui se produisent en nous, on ne peut que s’humilier devant les bienfaits dont nous a dotés notre Créateur. De par nous même, d’une part, nous n’aurions jamais pu mettre en place ce fantastique travail de digestion moléculaire et d’autre part, nous n’aurions jamais pu contrôler ces mécanismes à l’aide de notre volonté. Comment donc ne pas être reconnaissant ?




La vessie : un mécanisme rassurant


http://www.sajidine.com/images/corps.jpgPour comprendre le fonctionnement de la vessie, il faut déjà se représenter son anatomie. La vessie est un petit sac relié à 3 conduits : dans sa partie haute, la vessie reçoit 2 tuyaux, les uretères, issus des reins et qui apportent régulièrement l’urine. Dans sa partie basse, un conduit, l’urètre, mène au méat urinaire c’est à dire à l’évacuation définitive de l’urine. Or il se trouve que cet urètre est fermé par 2 bouchons, les sphincters. Le premier n’est pas commandé par notre volonté : il s’ouvre et se ferme selon l’état de la vessie sans aucune décision de notre part. Qui donc le commande ?
Le deuxième sphincter est à commande volontaire : c’est nous qui décidons de l’ouvrir ou de le fermer.
De plus, la paroi de la vessie possède des nerfs sensibles à l’étirement. Pourquoi ? Vous allez maintenant découvrir que le simple fait d’uriner est un miracle de perfection !
Dans un premier temps, la vessie accumule les gouttes d’urine apportées par les 2 uretères. La vessie peut stocker l'urine car les 2 sphincters sont fermés. Ce phénomène va se produire pendant 2 ou 3 heures. A ce moment, la quantité d’urine accumulée devient telle que la vessie va se dilater à un point où les nerfs de sa paroi vont être stimulés. Un message nerveux électrique réflexe se déclenche ! Il va circuler jusqu’à atteindre le premier sphincter et lui ordonner de s’ouvrir ! L’urine peut alors descendre le long du tuyau urètre mais elle va se trouver stoppée par le deuxième sphincter. A ce moment, c’est notre volonté qui doit intervenir.
Pendant tout le temps où la vessie stockait l’urine, nous ne ressentions aucune envie d’uriner mais tout à coup, lorsque le premier sphincter s’est ouvert et que l’urine appuie sur le deuxième, nous ressentons alors une envie pressante ! La vessie nous fait comprendre qu’il faut ouvrir le deuxième sphincter ! A ce moment, nous courons vers les toilettes les plus proches pour obéir à l’ordre de la vessie ! Incroyable, n’est-ce pas ?
Réfléchissons un peu ! Heureusement que le second sphincter est sous le contrôle de notre volonté car si les 2 sphincters s'ouvraient de manière réflexe, nous aurions des surprises de taille : des flaques d’urine seraient régulièrement sous nos pieds ! On peut donc remercier Celui qui nous a dotés de cette facilité d’uriner, sans quoi on serait bien souvent embêtés !
Mais je vais aller un peu plus loin. Maintenant que les 2 sphincters sont ouverts, l’urine peut s’écouler et quitter la vessie mais là, un problème va se poser : dès qu’une certaine quantité d’urine va être émise, les nerfs de la paroi de la vessie ne vont plus être stimulés et le 1er sphincter va alors se fermer, ceci malgré le fait que la vessie contienne encore de l'urine à évacuer. Mais un mécanisme bienfaiteur est encore présent pour nous permettre de vivre dans de bonnes conditions ! Sans sa présence, on devrait uriner toutes les demi-heures ! Qu'est ce que notre créateur a encore inventé pour nous ?
Pendant que l’urine est évacuée, des nerfs vont ordonner aux muscles abdominaux du ventre de se contracter ! Leur contraction a pour but d’appuyer sur la vessie pour augmenter la pression qui règne à l’intérieur. La conséquence est que les nerfs de la paroi de la vessie vont être stimulés pendant toute la durée de l’évacuation urinaire, ce qui a pour effet de laisser le 1er sphincter constamment ouvert jusqu’à ce que la vessie se vide complètement ! Miracle sur miracle, n’est ce pas ?










LES REGULATIONS DU CORPS DE MIRACLE EN MIRACLE








La régulation de la pression artérielle

Notre corps contient près de 5 litres de sang circulant dans des tuyaux. Pour circuler, ce sang a besoin d’être poussé par une pression. La pression artérielle est donc la pression qui règne dans nos vaisseaux. C’est aussi ce que l’on appelle communémentla tension. Si cette pression est trop forte, le tuyau éclate et si elle est trop basse, le sang n’arrive pas jusqu’à notre cerveau.
http://www.sajidine.com/image/coeur-arteres.jpgCes 2 cas pourraient conduire à la mort de la personne.
Nous allons essayer de comprendre par quels miracles, notre pression du sang est relativement constante.
En réalité, cette pression dépend de 3 facteurs : le rythme du coeur, le volume du sang et le diamètre des vaisseaux.
Pour modifier la pression, il suffit donc d’agir sur ces 3 facteurs et ça, notre corps le sait !
Qui le lui a appris ? Qui a prévu que notre sang puisse circuler ? Qui a installé des kilomètres de tuyaux dans notre corps ?


a) Comment éviter une pression trop forte ?
Saviez-vous que le simple fait de baisser notre tête pourrait nous tuer ! Effectivement, du sang risque de s’accumuler dans notre cerveau, rompre certains vaisseaux et donc provoquer une hémorragie cérébrale. Le sang viendrait noyer le cerveau, ce qui serait la mort certaine !
Heureusement, encore une fois, Celui qui nous a conçus, a doté notre corps de facultés capables de nous sauver de ce désastre. Quels sont les mécanismes ingénieux encore mis en place ?
Dans un premier temps, des récepteurs sensibles à la pression, présents au niveau de vaisseaux situés au-dessus du coeur et dans la gorge (la crosse aortique et le sinus carotidien) vont détecter une augmentation de la pression du sang. A ce stade, les premières questions que l’on peut se poser sont :


Comment expliquer le fait que nous ayons des récepteurs sensibles à la pression ?
Comment expliquer le fait qu’ils soient situés à des endroits stratégiques ?

Continuons.
Ces récepteurs vont ensuite envoyer un message nerveux électrique jusque dans notre nuque (dans le bulbe rachidien). Ce message va être décodé, analysé, compris et va déclencher 2 réponses : La 1ère réponse va circuler le long d’un nerf jusque dans le coeur. Elle va lui ordonner de ralentir le rythme de ses battements. La 2ème réponse emprunte un autre nerf qui va induire une augmentation du diamètre des vaisseaux.
Si le coeur bat moins vite et si les vaisseaux se dilatent, on comprend que ces 2 actions auront alors pour conséquence une baisse de la pression artérielle ! Vous pouvez donc vous baisser en toute sécurité, vous ne risquez pas de faire éclater les vaisseaux sanguins de votre cerveau, quelqu’un veille sur vous sans que vous ne vous en rendiez compte !


b) Pour éviter une pression trop basse
http://www.sajidine.com/image/reins.jpgPrenons le cas d’une hémorragie qui correspond à une perte de sang lors d’une blessure. Elle va provoquer une chute de la pression artérielle. Le corps doit donc réagir pour rétablir la pression à son niveau normal. Comment ?Il existe dans le rein des récepteurs qui vont détecter cette hémorragie. Ils vont réagir en libérant de la rénine. Cette rénine, maintenant dans le sang, va induire l’apparition d’une substance, l’angiotensine.Cette angiotensine aura 2 actions :
Dans un premier temps, elle va provoquer une diminution du diamètre des vaisseaux sanguins pour augmenter la pressionqui y règne. Par la suite, elle va agir sur les glandes surrénales, au-dessus des reins, qui vont libérer de l’aldostérone. Cette aldostérone va ordonner au rein de reprendre l’eau qui devait devenir de l’urine. Lorsque cette eau va rejoindre le sang, la pression va alors augmenter !
Le tour est joué ! Mais pendant ce temps, d’autres mécanismes vont se produire au niveau de la blessure pour permettre la coagulation du sang et la cicatrisation ! N’est-ce pas incroyable ? Ainsi sans que vous ne le sachiez, des milliers de phénomènes se produisent en vous, faisant intervenir :


http://www.sajidine.com/image/globule_blanc.jpgLes plaquettes du sang, les protéines du plasma et les cellules de la peau pour la cicatrisation.
Les globules blancs pour vous défendre contre les éventuels microbes.
Le rein, les glandes surrénales, l’hypothalamus du cerveau, le bulbe rachidien, le coeur et les vaisseaux sanguins pour rétablir votre pression artérielle.
Le rein et son hormone, l’érythropoiétine, qui va stimuler la moelle osseuse pour remplacer des globules rouges manquants.

Et bien d’autres encore !
Vous, même avec votre intelligence, vous devez trouver tout cela difficile mais certains disent que c’est le hasard qui est à l’origine de cela ! Le hasard est donc nettement plus intelligent que vous !
Un univers de perfection, de coordination existe en nous. Celui qui nous a créés a préparé les solutions à presque tous les problèmes que notre corps pouvait rencontrer ! Comment ne pas être admiratif devant tant d’attention dont fait preuve notre Créateur à notre égard !


La régulation de la glycémie
La glycémie est le taux de glucose (sucre) dans le sang. Normalement, il oscille autour de 1 gramme par litre de sang.Mais si ce taux augmente ou diminue de manière importante, cela risque d’être fatal pour l’individu ! Il existe donc, dans notre corps, un mécanisme qui nous empêche de mourir après une journée de jeûne ou après un repas riche en sucre !
Examinons tout d’abord ce qui se passe après avoir mangé :
Le glucose, issu de la digestion de ce repas, passe depuis l’intestin grêle vers le sang ; la glycémie va donc augmenter.Un organe vital réagit, le pancréas situé dans la cavité abdominale. Sa partie endocrine possède des capteurs cellulaires sensibles aux taux de glucose du sang. Lorsque le taux maximal est dépassé, des cellules (des îlots de Langerhans) fabriquent une hormone, l’insuline, et la libèrent dans le sang.
http://www.sajidine.com/image/foie.jpgCette insuline va agir sur des cellules cibles telles que le foie et les muscles. Son action complexe va induire la synthèse de glycogène à partir du glucose circulant (la glycogénogenèse). Le glycogène est une grosse molécule constituée par un assemblage de glucose. En d’autres termes, le glycogène est une forme de stockage pratique du glucose.
Le foie et les muscles vont donc prélever le glucose en surplus qui circule dans le sang et vont l’assembler en glycogène. Ceci va se produire jusqu’à ce que la glycémie baisse et revienne à son taux normal. A partir de là, le pancréas arrête de déverser son insuline puisque tout le glucose supplémentaire a été stocké ! Phénoménal, non ? !

Maintenant vous pouvez comprendre aisément ce qui se passe après une journée de jeûne : c’est l’inverse ! Des cellules du pancréas sensibles à la baisse de la glycémie vont libérer une deuxième hormone, le glucagon, qui va agir sur le foie pour stimuler la libération du glucose stockée (la glycogénolyse). Le sang voit alors sa glycémie augmenter jusqu’à revenir à son taux normal. La libération du glucagon par le pancréas s’arrête alors !

Mais je ne vous ai pas tout raconté, ce qui se passe en détail en réalité est absolument prodigieux ! Tout cela se déroule jour et nuit dans notre organisme, sans que l’on s’en rende compte ! Quelqu’un gouverne notre corps sans notre volonté mais pour notre bien-être, ne mérite-t-il pas de la reconnaissance ?



La régulation de la prise d’eau L’eau dans notre corps représente près de 75 % de notre poids.
Cette valeur doit rester constante pour le bon fonctionnement de notre organisme.
Mais il se trouve que nous perdons de l’eau au cours de notre respiration, de notre excrétion (urine et selles) et par la sueur.
Comment compenser ces déperditions ?


a) La sensation de soif
Aussi étonnant que cela puisse paraître, notre organisme a été ajusté pour que nous ressentions la sensation de soif dès que la perte d’eau atteint 0,3 % de notre poids corporel ! Mais ajusté par qui ?
Dès que la teneur en eau vient à baisser dans notre corps :
Le premier phénomène qui se produit est la réduction des sécrétions salivaires dans notre bouche. Ceci a pour effet de provoquer le dessèchement des muqueuses (peau interne) de la bouche. Cette sécheresse de la bouche est à l’origine d’un signal électrique qui prend naissance au niveau d’osmorécepteurs. Ce sont des cellules spécialisées dans la détection de la teneur en eau et dont l’activité se déclenche dès qu’il y a un manque d’eau. A partir de ces cellules, un message électrique va se propager le long d’un nerf jusqu’à atteindre une région du cerveau appelée hypothalamus.
C’est au niveau de l’hypothalamus que l’ordre de prise d’eau va être donné. Vous n’avez plus qu’à vous diriger vers une bouteille d’eau et obéir à l’ordre émanant de votre cerveau. Vous rendez-vous compte, vous ne commandez pas votre cerveau. Dans une telle situation, c’est lui qui vous commande ! Mais qui donc commande le cerveau alors ? Qui a organisé cet incroyable parcours depuis la bouche jusqu’à l’hypothalamus ? Toute cette complexité pour notre bien-être !


b) La satiété hydrique
http://www.sajidine.com/image/boireau.jpgComment fait-on maintenant pour s’arrêter de boire ? Au départ, votre corps était en déficit hydrique, vous manquiez d’eau. Maintenant, vous devez boire un certain volume d’eau pour rétablir la quantité d’eau déficitaire. Deux phénomènes vont intervenir pour permettre le rééquilibrage :
http://www.sajidine.com/image/fleche.jpg La réhydratation des muqueuses buccales :
il existe dans la bouche des récepteurs détectant l’humidité des muqueuses de la bouche. Ces récepteurs envoient alors un message électrique au cerveau pour l’informer de vous ordonner d’arrêter de boire.
http://www.sajidine.com/image/flecheb.jpg Il existe dans l’estomac des volorécepteurs qui sont des cellules sensibles au volume d’eau présent dans l’estomac. Après votre prise d’eau, l’estomac va se dilater et ces récepteurs vont se trouver activés. Ils vont engendrer un signal électrique jusqu’au cerveau qui va alors vous ordonner d’arrêter de boire.
C’est absolument incroyable, n’est-ce pas ? Que peut-on dire à cet ingénieux créateur qui a mis en place ces fantastiques mécanismes pour nous permettre de vivre ?



La régulation de la prise alimentaire

a) La sensation de faim
On peut citer 2 phénomènes qui interviennent dans la naissance de la sensation de faim :
Quand l’estomac est vide, il s’y produit des contractions qui renseignent le cerveau sur la nécessité de se nourrir. Quand vous n’avez pas mangé depuis plusieurs heures, le taux de glucose (sucre) circulant dans le sang vient à baisser.
L’hypothalamus du cerveau possède des récepteurs qui détectent cette baisse de sucre. Ces 2 signaux issus de l’estomac et du sang vont donc stimuler l’hypothalamus qui déclenche chez nous l’envie d’aller manger !
Ainsi le besoin de se nourrir est commandé par un ordre supérieur à notre conscience !


b) La satiété
Comment arrête-t-on de manger ?
Lorsque l’estomac se détend quand il se remplit d’aliments.
Lorsque les récepteurs de l’hypothalamus reconnaissent un taux de glucose qui remonte pour revenir à la normale.
Lorsque certains produits de l’alimentation tels que des acides aminés atteignent le cerveau. Un exemple connu est la phénylalanine. Vous n’avez qu’à lire les ingrédients de certaines boissons comme les sodas « light » indiqué pour certains régimes et vous pourrez y lire la présence de cette phénylalanine. Pourquoi ? Comme ces boissons sont faites pour vous éviter de prendre du poids, en les buvant, cette molécule passe dans votre cerveau pour s’y fixer et cette sensation de faim que vous aviez disparaît immédiatement. Que de phénomènes étonnants dans notre corps, n’est ce pas ?



La régulation de la température corporelle

Dans notre corps, toutes les réactions biochimiques qui se produisent dans nos milliers de milliards de cellules ne peuvent se faire qu’à une température de 37° C.Si cette valeur vient à diminuer ou à augmenter, le bon fonctionnement de nos cellules est remis en cause et cela peut aller jusqu’à notre mort !

Il doit donc exister des mécanismes de régulation qui vont permettre à notre corps d’avoir une température fixe, ceci aussi bien si on se trouve dans le froid glacial de Sibérie ou dans la chaleur torride du Sahara.Vous allez découvrir qu’un thermostat existe en nous, installé et géré par un Seigneur Bienveillant et Généreux.


a) En cas d’abaissement de notre température corporelle
Vous êtes en hiver, il fait très froid : des récepteurs sensoriels, sur votre peau, sensibles au froid vont renseigner votre cerveau. Ils sont programmés pour détecter les températures qui sont en dessous de 36° C. Dès que leur activité se déclenche, ils engendrent des messages vers l’hypothalamus. Qui les a programmés de la sorte ?
A partir de ces données, l’hypothalamus tel un chef d’orchestre, va coordonner un ensemble de réactions qui auront pour but de permettre une stabilité de votre température interne à 37°. Effectivement car si vous vous trouvez dans un milieu où la température est froide, votre corps va perdre sa chaleur et votre température interne va chuter. C’est ce qu’on appellel’hypothermie, qui mène à une mort certaine. Il faut donc déclencher un système de chaufferie dans notre organisme qui va produire constamment de la chaleur pour compenser les perditions.
Pour mieux comprendre, imaginez que vous êtes en montagne, dans un chalet, en hiver. Il fait –20° dehors. Votre cheminée est allumée mais vous ressentez le froid malgré tout. Que faites-vous alors ? Vous allez introduire plus de bois dans le feu de la cheminée. A ce moment, la température de la pièce s’adoucit. Il en est de même dans notre corps mais c’est bien plus grandiose !


La piloérection

Que l’on appelle communément « la chair de poule ». Les poils qui recouvrent notre peau se redressent et prennent du volume pour créer un coussin d’air entre eux et la peau. Ceci a pour effet de limiter les échanges entre notre corps et l’extérieur et donc de limiter les pertes de chaleur !


Le frisson thermique

Les muscles présents directement sous notre peau vont se contracter. Ce travail mécanique engendre une production de chaleur qui va permettre une légère augmentation de notre température.


La vasoconstriction

http://www.sajidine.com/image/vaisseau-sanguin.jpgLes vaisseaux qui transportent le sang au niveau de notre peau voient leur diamètre diminuer pour limiter la circulation du sang au niveau de la peau.
Ce phénomène est bénéfique puisque le sang est une source de perte de chaleur. En limitant l’apport du sang dans la peau, vous limitez les pertes de chaleur !
Pour preuve, observez vos mains dans le froid, elles deviennent toutes blanches ! Il fallait y penser, et Lui y a pensé !
Notre Créateur nous a dotés de vaisseaux dont le diamètre est réglable selon Sa volonté et pas par la nôtre ! Il veille sur nous encore et toujours. Quels ingrats nous sommes de ne pas Le remercier !


La glycogénolyse

Dans le foie, le sucre stocké sous forme de glycogène va être découpé puis libéré dans le sang sous forme de glucose. Ce surplus de glucose dans le sang va permettre aux cellules de produire plus d’énergie et donc plus de chaleur. Voilà le fameux bois de cheminée dont je vous ai parlé !
Ainsi 4 mécanismes sont mis en jeu pour nous permettre de survivre dès qu’il commence à faire froid. Quand on découvre cela, on a l’impression d’être un robot, un pantin manipulé par une force supérieure qui gère tout à l’intérieur de notre organisme.


b) En cas d’accroissement de notre température corporelle
http://www.sajidine.com/image/vaisseau-sanguin2.jpgMaintenant sur notre peau, un deuxième type de cellules sensorielles va intervenir. Ce sont des récepteurs sensibles cette fois à la chaleur extérieure. Encore une fois, l’hypothalamus va être renseigné sur une augmentation de la température extérieure via un système de nerfs. Comment va-t-il réagir ?


Une vasodilatation

Les vaisseaux sanguins de notre peau vont augmenter leur diamètre, ce qui va permettre à un flux plus important de sang d’arriver. Observez-vous quand il fait chaud, vous devenez tout rouge ! Votre peau évacue ainsi le supplément de chaleur qui est dans votre sang !


La sudation

Il existe des millions de glandes au niveau de notre peau qui peuvent produire de l’eau sous forme de sueur. Lorsque cette sueur liquide se dépose à la surface de notre peau, elle va s’évaporer. Or le passage de cette sueur depuis l’état liquide à l’état de vapeur nécessite de l’énergie. C’est l’énergie thermique, c’est à dire votre chaleur qui va permettre cette évaporation. Votre peau se refroidit alors ! Incroyable, n’est ce pas ! Nous sommes dotés d’un système de climatisation qui dépasse de loin ceux fabriqués par les hommes.


Une diminution de production de chaleur

L’activité métabolique des cellules qui nous constituent se ralentit. Il y a ainsi moins de chaleur qui se produit. Regardez quand il fait chaud, vous vous sentez faible, « raplapla », vous avez envie de dormir : c’est normal, vos cellules fonctionnent au ralenti.
Des miracles de perfection se produisent donc en nous à chaque seconde de notre vie, mais nous sommes inconscients, nous restons indifférents devant tant de bienveillance dont notre Créateur fait preuve à notre égard.















UN SYSTEME DE DEFENSE INEGALABLE












Une véritable armée

Dans notre corps, nous avons un système de protection contre les attaques d’organismes étrangers ! Ce système est une chose absolument fantastique ! On a affaire à une véritable armée qui est présente dans notre corps. Des millions de soldats sont à notre service pour nous défendre contre d’éventuelles agressions extérieures.
Essayez de comprendre la nécessité de ce système : lorsqu’une personne, un chien ou un insecte vous attaque, soit vous vous défendez, soit vous prenez la fuite pour lui échapper.
Mais quand votre ennemi est quelque chose de tellement petit qu’il vous est impossible de le voir, comme les virus, les bactéries, les protozoaires ou autres microbes, comment pouvez-vous vous défendre ?
Et bien, Celui qui nous a créés a pensé à tout ! Il a doté notre corps d’un incroyable système de défense contre ces ennemis microscopiques : on l’appellele système immunitaire ou plus communément les globules blancs.

Ces globules blancs sont des cellules qui ont la particularité de pouvoir reconnaître et de détruire les organismes étrangers à notre corps. Ce sont de véritables militaires qui travaillent pour notre cause au risque de perdre leur vie. Ces cellules prennent naissance dans la moelle osseuse puis elles vont subir une maturation pour être aptes à se battre.
Dès qu’elles ont atteint leur maturité, elles vont circuler dans notre corps à la recherche d’intrus. Par moment, ces globules se concentrent dans des « casernes », les ganglions lymphatiques que l’on trouve par exemple dans les aisselles ou dans la gorge. Le premier phénomène qui intrigue ici les biologistes est : qui leur a appris à reconnaître le soi du non-soi ? C’est à dire que ces cellules militaires sont capables de distinguer une cellule qui nous appartient d’une autre qui ne nous appartient pas !


Comment s’organise le travail de cette armée ?

Dans un premier temps, des globules blancs particuliers, les macrophages,font un travail de sentinelles : ilscontrôlent l’identité de toutes les cellules qu’ils rencontrent sur leur passage jusqu’à tomber sur un clandestin.
Dès qu'un organisme étranger est détecté, l’alerte est donnée et ce sont maintenant des cellules « gradées » qui vont intervenir : les lymphocytes. Il en existe 2 sections qui vont travailler de manière différente :

Les lymphocytes B qui tels des aviateurs vont bombarder l’organisme étranger avec des missiles : les anticorps. Dès que ces anticorps atteignent l’ennemi, un système de protéines plasmatiques, le complément, est alerté. Ces protéines vont assiéger l’intrus pour le faire littéralement exploser !
La 2ème section militaire est composée des lymphocytes T. Ce sont de véritables commandos qui travaillent en coopération avec les macrophages. Comment ? Prenons le cas d’une personne qui s’est blessée et qui a subi une infection par un virus. Que se passe-t-il dans son corps ? Vous allez voir, c’est prodigieux !

http://www.sajidine.com/image/lymphocytes2.jpgDès que le virus s’est introduit par la blessure, le macrophage alerté par une présence étrangère va immédiatement se diriger vers lui pour lephagocyter, c’est à dire l’avaler et le digérer. Ce macrophage va se trouver alors modifié en CPA(cellule présentatrice d’antigènes).
Le lymphocyte T reconnaît ce macrophage modifié et va le détruire en produisant des molécules, les perforines, qui vont perforer ce macrophage infecté.
Une cellule du soi est sacrifiée mais l’avancée du virus est stoppée.
Tout ce mécanisme se met en place dès que vous êtes malade ou à la moindre blessure. Quand vous avez de la fièvre, c'est signe que le combat fait rage en vous. Si cette fièvre tombe, c’est signe que votre armée a gagné et vous êtes guéri. Mais il arrive malheureusement que c’est l’inverse qui se produit dans certaines infections et à ce moment, le médecin vous prescrit des antibiotiques qui viennent porter secours à vos globules blancs.
Absolument prodigieux, n’est ce pas ! Qui a créé ce système de défense ?
De jour comme de nuit, cette armée intérieure travaille sans arrêt, de manière parfaitement coordonnée à en faire pâlir de jalousie les meilleures organisations militaires humaines. Des millions de cellules-soldats qui travaillent en vous, sous l’ordre de qui ? Pas sous le vôtre en tout cas !








L'ADAPTATION DU CORPS EN ALTITUDE













Réponse en deux minutes

L’oxygène est le gaz de la vie. Comme nous l’avons vu, son origine est biologique et il est présent dans l’atmosphère à un taux avoisinant les 21 %. Ceci est vrai au niveau de la mer mais plus on monte en altitude et plus ce taux va diminuerjusqu’à atteindre les 7 % à 8000 mètres. Comment va réagir l’organisme d’un alpiniste face à ce manque d’oxygène ?
J’ai choisi cet exemple car il nous montre combien le corps humain est capable de s’adapter à des conditions hors de la normale. Effectivement, notre corps a été conçu pour vivre dans des conditions optimales mais dès qu’un facteur de notre environnement vient à changer, notre organisme est doté du pouvoir d’adaptation ! Il existe en nous des mécanismes qui se déclenchent uniquement en cas d’urgence. C’est stupéfiant ! Dès que ça va mal, il faut réagir sinon c’est la mort assurée mais heureusement, nous sommes créés de manière parfaite et notre corps est équipé de stratégies de survie dans des cas extrêmes.
Reprenons. En montagne, dès qu’on dépasse les 2000 mètres, le taux d’oxygène commence à baisser. Comment va réagir notre corps ?
Tout d’abord, il faut savoir qu’il existe des chémorécepteurs dans nos artères carotides au niveau de la gorge qui sont sensibles au taux d’oxygène du sang. Dès que la valeur normale d’oxygène diminue, ces cellules émettent un message électrique qui va circuler jusqu’au bulbe rachidien situé dans la nuque.
Ce bulbe réagit en commandant 2 phénomènes :


Tout d’abord, une hyperventilation qui correspond à une accélération du rythme respiratoire.
Elle est suivie d’une accélération des battements cardiaques (tachycardie).

Tout ceci se déroule en 2 minutes ! On comprend la rapidité de telles réactions d’urgence quand on sait que le cerveau ne supporte pas plus de 3 minutes une interruption de l’apport en oxygène ! En respirant plus vite, vous introduisez plus d’oxygène dans votre sang et en ayant un rythme cardiaque plus rapide, vous augmentez l’apport de sang dans les organes.Conséquence : la baisse d’oxygène n’est pas ressentie au niveau des cellules puisqu’elle est compensée par ces 2 phénomènes !


L’alpiniste et le fœtus

Mais si vous restez plusieurs heures à plus de 2000 mètres, votre organisme va trouver une solution plus économique pour vous éviter de manquer d’oxygène. Pourquoi ? Si vos poumons et votre coeur travaillent trop longtemps à ce rythme, ils vont se fatiguer et cela peut être dangereux. Alors comme notre corps a été conçu de manière parfaite, un autre phénomène va prendre le relais : c’est la polyglobulie !
Qu’est ce que c’est ?
Encore une fois, des cellules sensibles à l’oxygène du sang vont détecter cette baisse d’oxygène mais dans ce cas, elles sont situées dans le rein. Le rein va alors fabriquer une hormone, l’érythropoïétine, qu’il va libérer dans le sang. Elle va alors agir dans la moelle des os en stimulant la production de globules rouges !
S’il y a plus de globules rouges dans le sang, alors la capacité de transport de l’oxygène augmente et le taux d’oxygène sanguin remonte.
Il fallait y penser à tout cela ! Que de perfection, et tout cela sans que l’on intervienne avec notre volonté !

Donc si on résume, pour palier à une baisse d’oxygène, l’alpiniste voit son corps lui proposer 3 solutions :
L’hyperventilation, la tachycardie et la polyglobulie.
Cela paraît parfait mais sachez que le fœtus a trouvé mieux.
Effectivement, lorsque le fœtus est dans l’utérus maternel, son sang ne contient que très peu d’oxygène. Pour lui éviter de mourir étouffé, il a été doté d’une hémoglobine différente de la nôtre : elle présente une très grande affinité pour l’oxygène.
Je m’explique : l’hémoglobine est une molécule présente à l’intérieur des globules rouges.Son rôle est d’attirer l’oxygène. L’hémoglobine du fœtus est donc un aimant très puissant et le peu d’oxygène qu’il puisse y avoir, va être immédiatement capté puis transporté jusqu’aux cellules. Malheureusement pour les alpinistes, cette hémoglobine particulièren’est fabriquée que pendant la vie fœtale. Pendant 9 mois, lors de notre conception, le Créateur a donc pensé à tout !
Par contre, certains oiseaux, comme les oies cendrées de l’Himalaya, possèdent cette hémoglobine particulière et cela leur permet de voler à des altitudes de plus de 8000 mètres !

Dieu donne des facultés à certains et pas à d’autres ! Alors ne soyez pas jaloux, les alpinistes !









CONCLUSION








​Les quelques exemples traités dans cet ouvrage ne sont cités que pour nous inciter
à une réflexion sur nous-mêmes et sur le monde qui nous entoure.Quel que soit le domaine où nous allons porter le regard :les végétaux, les animaux, l’univers …
la première chose qui nous intrigue est la perfection et la minutieuse organisation dans toute chose.En adoptant un raisonnement cartésien du type 1 + 1 = 2 on ne peut que se plier à l’évidence :L’univers et ce qu’il contient sont l’oeuvre d’un Créateur doté d’une grandeur, d’une intelligence,
d’un talent, d’une générosité sans pareil.En tant que fruit de Sa création, à nous d’ouvrir les yeux de la raison, de la logique,
pour L’honorer et Lui rendre hommage pour tous les bienfaits dont Il nous a comblés.