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sindbad001
25/05/2013, 10h34
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En ce qui concerne la maladie : tous les hadiths ont été bien clairs que la maladie efface les fautes commises dans le passé.
1 - Bukhâry et Muslim ont rapporté d'après Abu Hurayra que le Prophètehttp://sajidine.com/image/sws2.jpga dit : « Celui à qui Allah veut faire du bien, Il le prend chez Lui.».
2 - Ils ont de même rapporté d'après le Messager d'Allah http://sajidine.com/image/sws2.jpg: «Tout ce qui atteint le musulman comme la maladie, la fatigue, le malheur, la calamité même une aiguille qui le touche, Allah lui effacera à cause d'elle des péchés».
3 - Bukhâry a rapporté d'après Ibn Mass'ud : «Je suis entré une fois chez le Prophètehttp://sajidine.com/image/sws2.jpgqui était bien malade. J'ai dit : Mais ô Messager d'Allah, tu as une grave fièvre. - C'est que moi, répondit le Prophètehttp://sajidine.com/image/sws2.jpgje reçois une peine que deux personnes ne peuvent supporter. - Est-ce parce que tu reçois une double récompense ? lui demandai-je. - Oui, c'est ça. Tout musulman qui affronte une peine (celle de la piqûre d'une épine et au delà) Allah lui effacera ses fautes tout à fait comme un arbre qui fait tomber ses feuilles.».
http://sajidine.com/images/tree.gif4 - On avait rapporté d'après Abu Hurayra que le Messager d'Allah http://sajidine.com/image/sws2.jpga dit :
« Le croyant ressemble à la plante qui s'incline sous la force du vent, elle se redresse normalement, ils ont la même capacité de force. Le libertin ressemble au cèdre qui fait front contre le vent jusqu'à ce qu'Allah l'arrache s'il le désire.»[Rapporté par Bukhârî]



La patience en cas de maladie
L'homme se doit de patienter en cas de nocivité et de malheur. Il n'a reçu une chose meilleure ni plus vaste que la patience.
1 - Muslim a rapporté d'après Suhayb Bin Sinân que le Prophètehttp://sajidine.com/image/sws2.jpga dit : "Je m'étonne du cas du croyant qui a du bien dans toutes ses situations - ceci n'est valable que pour le croyant - s'il remercie Allah http://sajidine.com/image/azawajal.jpg en cas de joie et de satisfaction il lui accordera du bien, s'il patiente en cas de malheur, Allah lui accordera du bien"
2 - Bukhâry a rapporté d'après Anas : J'ai entendu le Messager d'Allahhttp://sajidine.com/image/sws2.jpgdire : Allah le très haut dit: «Si mon serviteur subit un malheur sur ses deux biens aimés et patiente Je les lui échangerai par le paradis».
3 - Bukhâry et Muslim ont rapporté d'après Ata Bin Rabâh que Ibn ‘Abbâs a dit: est-ce que je te désigne une femme qui ira au paradis ? - Oui, bien sûr, répondis-je. - C'est cette femme noire. Elle est venue une fois chez le Prophète http://sajidine.com/image/sws2.jpglui dire :
- Je souffre de l'épilepsie et je me découvre, demande-moi la protection d'Allah . - Si tu veux, patienter tu iras au paradis si tu veux que je te demande la protection Allah Il te guérira, répondit le Prophète http://sajidine.com/image/sws2.jpg
- Non, je patiente mais demande pour moi à Allah de ne pas me découvrir - répliqua-t-elle.



la Plainte du malade
Il est permis au malade de se plaindre devant le médecin et l'ami ce dont il souffre s'il ne s'agit pas d'exaspération.
On avait cité le propos du Prophète http://sajidine.com/image/sws2.jpg: « Je souffre la peine de deux personnes ».
Ibn Mass'ud a dit : « Si on loue Allah avant de se plaindre ce n'est plus une plainte. Et la plainte à Allah http://sajidine.com/image/azawajal.jpg est légale». Le Messager http://sajidine.com/image/sws2.jpga dit : « ô mon Seigneur je me plains à Toi de ma faiblesse »


Les actes accomplis en bon état de santé s'inscrivent au compte du malade
Bukhâry a rapporté d'après Abu Mussa Ach'ary que le Prophète http://sajidine.com/image/sws2.jpga dit : « Si un croyant tombe malade ou voyage, ses actes en cas de santé lui seront écrites».


















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Il est de l'Islam devisiter les malades et demander à propos de leur santé. Ibn' Abbâs a dit :

« La visite du malade est une Sunna le premier jour puis après ça sera un acte bénévole ».Bukhâry a rapporté d'après Abu Mussa Ach'ary que le Prophète (sur lui la bénédiction et la paix d'Allah) a dit: « Donnez à manger à celui qui n'en a pas, visitez le malade et affranchissez les esclaves ».
Bukhâry et Muslim ont rapporté d'après le Messager d'Allah:
« Le musulman a 6 droits sur son frère coréligionnaire: De le saluer quand il le rencontre, de répondre à son invitation, de donner conseil quand il en a besoin, de répondre à ses louanges d'Allah lorsqu'il éternue, de le visiter lorsqu'il tombe malade et de le suivre son con voie funébre lorsqu'il meurt».


Son mérite1 - Ibn Mâja a rapporté d'après Abu Hurayra que le Messager d'Allah a dit: Celui qui visite un malade, un invocateur du ciel lui dit : « bon comportement tu auras une maison au paradis ».

2 - Muslim a rapporté d'après Abu Hurayra que le Messager d'Allah a dit: Allah à lui l'omnipotence et la majesté dira le jour de la résurrection :



" ô toi fils d'Adam, tu ne m'as pas visité lorsque j'étais malade.Mais comment Te visiter Toi le Seigneur des mondes ? Demandera l'homme.N'as tu pas su que " tel " adorateur était malade et tu ne l'as pas visité, ne sais-tu pas que si tu es allé le visiter tu aurais dû Me trouver là bas ? - [ ... ]



3 - D'après Thawban: le Prophète a dit: « Lorsqu'un musulman visite un frère musulman il récoltera des fruits du paradis jusqu'à ce qu'il retourne chez lui ».

4 - D'après 'Ali j'ai entendu le Messager d'Allah dire : « Chaque musulman qui visite un musulman malade le matin, 70.000 anges prieront pour lui jusqu'à la tombé de la nuit. S'il Ie visite le soir 70.000 anges prieront pour lui jusqu'au lever du jour et il aura une récolte au paradis ». [ Tirmidhy a rapporté ce hadith et dit: II est bon. ]



L'éthique dans cette visite Il est recommandélorsqu'on visite un malade de lui demander la guérison et la bonne santé, de patienter et lui dire de bonnes paroles qui fortifieront son âme. On avait rapporté d'après le Messager d'Allah : « Lorsque vous visitez un malade, insinuez lui une longue vie, ceci ne fera rien pour vous mais appaisera le malade ».
Il disait lorsqu'il entrait chez un malade:«Ceci te purifieras si Allah le désire».
Il est recommandé de raccourcir la visite de crainte que ça ne gêne le malade, excepté si le malade le désir.


La visite des femmes pour les hommes
http://sajidine.com/images/madin.jpgBukhâry a dit dans le chapitre de la visite des femmes pour les hommes. Umm Dardâ' - Qu'Allâh soit satisfait d'elle - a visité un homme des Ansars. ' Aïcha - Qu'Allâh soit satisfait d'elle - a dit: Lorsque le Messager d'Allah arriva à Médine,Abu Bakr et BilaI tombèrent malade, je les visitai et racontai ceci au Prophète qui dit:
«ô Seigneur fait que nous aimerons Médine comme nous aimons la Mecque ou plus. ô Seigneur et que ta bénédiction soit sur elle et éloigne d'elle la maladie, rends la à juhfa».


La visite du musulman à un athée Ce n'estpas mal qu'un musulman visite un athée malade. Bukhâry a rapporté dans son chapitre de la visite pour un athée: On avait rapporté d'après Anas qu'un gamin juif servait le Prophète il tomba malade et le Prophète le visita. Alorsil se convertit à l'Islam.
Saïd Bin Musayyib a rapporté d'après son père que le Prophète avait visité Abu Taleb lorsqu'il agonisait.


La visite pour une ophtalmie Abu Dâwûd a rapporté d'après du Zayd Bin Arqan que le Prophète l'avait visité pour une ophtalmie.


La demande du malade au visiteur Ibn Mâja a rapporté d'après 'Omar que le Prophète a dit : « Lorsque tu visites un malade demande lui de t'invoquer Allah , ses invocations ressemblent à celles des anges ». [ Dans son livre Zawâ'd il dit: sa chaîne est authentique, ses transmetteurs sont dignes de confiance mais il est munqati'.]

















http://sajidine.com/titre/soigner.gifhttp://sajidine.com/images/medicament2.jpg Le Législateur a ordonné plus d'une fois de se soigner en cas de maladie.
1 - Ahmad et les auteurs des Sunans ont rapporté [ Tirmidhy a authentifié d'après Usama Bin Chariq ] : J'ai été chez le Prophète ses compagnons étaient très calmes, les Arabes venaient de çi de là ils demandèrent : ô Prophète: est-ce que nous nous soignons en cas de maladie ? - Contactez les médecins, répondit-il, Allah le très haut a accordé à chaque maladie un médicament, excepté une, la vieillesse.

2 - Nasây, Ibn Mâja et Hakim qui l'a authentifié ont rapporté d'après Ibn Mass'ud que le Prophète a dit : « Allah a accordé à chaque maladie un médicament, alors consultez les médecins et soignez vous ».

3 - Muslim a rapporté d'après Jâbir que le Messager d'Allah a dit : « A chaque maladie son médicament, si on donne à la maladie son médicament exact on guérira si Allah le veut ».


Se soigner par des choses illicites: La plupart des Ulémas ont considéré illicite le fait de se soigner par le vin ou les autres illicites. Ils ont tiré preuve des hadiths suivants:
1 - Muslim, Abu Dâwûd et Tirmidhi ont rapporté d'après Wa'el Bin Hajr el Hudrumy que Tarek Bin Suwayd avait questionné le Prophète à propos du médicament fabriqué par du vin. Il répondit : « Ce n'est pas un médicament, c'est une maladie ». On tire preuve de ce hadith qu'il est illicite de se soigner avec du vin.

2 - Bayhaqy a rapporté ce que Ibn Hibban a authentifié d'après Umm Salama - Qu'Allah soit satisfait d'elle - que le Prophète a dit : « Allah n'a pas fait votre guérison par ce qui vous a été illicite ». [ Bukhâry l'a rapporté d'après Ibn Mass'ud. ]
3 - Abu Dâwûd a rapporté d'arpès Abu Dardâ que le Prophète a dit : « Allah a fait les maladies. Il a accordé à chaque maladie un médicament, ne vous soignez pas par ce qui est illicite ». [ Dans sa chaîne de transmission il y a Ismâ'il Bin 'Ayyach. Il est digne de confiance au pays d'el cham mais faible au hedjaz.]

4 - Ahmad, Muslim, Tirmidhy et Ibn Mâja ont rapporté d'après Abu Hurayra : « Le Messager d'Allah a interdit le médicament maligne : le poison ».
Certes il n'est pas illicite de mélanger quelques gouttes qui n'enivrent pas avec un médicament, comme on peut ajouter des fils de soie dans une robe.



















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1 - D'après 'Aicha, le Prophète invoquait Allah pour sa famille parents.
Il passait sa main droite sur eux et dit :

« Ô Seigneur des gens, éloigne le mal, guéri les, tu es le guérisseur,
il n'y a de guérison que chez Toi. Tu as une guérison totale»

[ Rapporté par Al-Bukhâry et Muslim ]



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2 - 'Uthmân Bin Abu l'As s'est plaint au Prophète d'un mal au corps.
Le Messager d'Allah lui dit :

« Mets ta main sur l'endroit du mal et dit : Au nom d'Allah.
Puis dit : Je me réfugie auprès de la majesté d'Allah et sa puissance
contre le mal que je trouve en moi et contre ce que je fuis, à sept reprises ».
Alors j'ai fait cela, 'Uthmân dit : Et Allah a éloigné le mal,
Et depuis ce jour je n'ai cessé d'apprendre ça à ma famille et les autres.

[ Rapporté par Muslim ]


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3 - D'après Muhammad Bin Salem, Thabet El Banany m'a dit :
Ô Muhammad, si tu as du mal met ta main sur l'endroit et dit :

Au nom d'Allah, je me réfugie auprès de la majesté d'Allah contre le mal que j'ai,
Puis relève la main et répète ceci d'une manière impaire.
Car Anas Bin Mâlek m'avait raconté ceci d'après le Prophète .

[ Rapporté par At-Tirmidhy ]


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4 - D'après Ibn' Abbâs; le Prophète a dit :

«Celui qui visite un malade dont la vie n'est pas encore terminée et lui invoque à sept reprises : Je demande à Allah le Seigneur du trône majestueux de te guérir. Allah le guérira».

[ Abu Dâwûd et At-Tirmidhy ont rapporté ce hadith et dit : c'est un hadith bon.
Hasan a dit : Il est authentique selon les conditions de Al-Bukhâry ].



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5 - D'après Ibn 'Abbâs le Prophète invoquait Allah pour Hasan et Husayn en disant :

«Je vous réfugie auprès des paroles parfaites d'Allah contre chaque démon
chaque animal venimeux et chaque regard désapprobateur.»
Il disait :
« Votre père (il veut dire Ibrahim que la paix soit sur lui) disait ceci à ismâ'ïl et Ishaq.»

[ Rapporté par Al-Bukhâry ]



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6 - D'après Sa'd Bin Waqas, le Messager d'Allah l'a visité étant malade. Il lui dit :

«Ô Seigneur guéri Sa'd, ô Seigneur guéri Sa' d, ô Seigneur guéri Sa'd»

[ Rapporté par Muslim ]



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L'interdiction de porter des amulettes
Le Messager d'Allah a interdit qu'on porte des amulettes sur soi.



1 - D'après 'Uqbata Bin 'Amir , le Messager d'Allah a dit :
« Celui qui porte une amulette, qu'Allah ne le protège jamais ! Et celui qui porte un coquillage de protection, qu'Allah ne le prenne jamais sous Sa protection ! "
[ Rapporté par Ahmad et Hâkim. Hâkim dit que sa chaîne de transmission est authentique ]






2 - D'après Ibn Mass'ûd qu'il est entré une fois chez sa femme, elle avait quelque chose noué au cou, il l'a alors tiré et coupé en disant :
« J'ai entendu le Messager d'Allah dire : « l'exorcisme (qui comporte du shirk), les amulettes, et la "toula" sont du polythéisme, alors j'ai dit :
- Et qu'est ce que c'est ô Messager d'Allah ?
Il a répondu : C'est un sortilège porté par la femme qui la fait aimer à son mari.
[Hâkim et Ibn Hibbân ont rapporté et authentifié ce hadith ]






3 - Imran Ibn Houssein rapporte que lorsque le Prophète a vu qu'un homme portait un bracelet en cuivre sur la partie supérieure de son bras, il lui dit :
"Malheur à toi ! Qu'est-ce que c’est que cela? "
L'homme répondit que c’était pour le protéger contre une maladie appelée al-Wahina[I][Littéralement: faiblesse. Réfère peut-être à l'arthrite.].
Le Prophète dit alors : "Jette cela, car en vérité cela ne pourrait qu’accroître ton mal Et si tu mourais avec cela sur toi, tu ne réussirais jamais. "
[Recueilli par Ahmad, Ibn Majah et Ibn Hibbân.]






4 - Abu Dâwûd a rapporté d'après 'Issâ Bin Hamza : « Je suis entré chez Abdullâh Bin hâkim il avait la rougeole, je lui ai demandé : " ne portes-tu pas une amulette? "
- Nous nous réfugions auprès d'Allah contre ces choses-là, répondit l'homme,

" le Messager d'Allah a dit : « Celui qui porte sur lui une de ces choses, se fait charger au jour de résurrection.»
[Rapporté par Abu Dâwûd ]






Est il valable de porter sur soi les invocations qui se trouvent
dans le livre et dans la Sunna?


'Amru ibnu Chu'ayb a rapporté d'après son père d'après son grand-père 'Abdullâh Bin 'Amru Bin 'As que le Prophète a dit :
« Lorsque l’un d’entre vous se réveille en sursaut [suite à un mauvais rêve], qu’il dise :" Je cherche refuge dans les parfaites paroles de Dieu Son Courroux, Son châtiment, le mal de Ses serviteurs et contre les tentations des démons ainsi que leur présence."
Ainsi, le mauvais rêve ne lui causera aucun ennui. "




Ibn' Abbâs, Ibn Mass'ud, Hudhayfata, les hanafites, quelques chafi'ites et une version chez Ahmad ont dit qu'il n'est pas valable de porter quoi que ce soit car il y a interdiction générale à ce propos.


L'interdiction au malade de vivre parmi les autres Celui qui souffre d'une maladie contagieuse n'a pas la permission de vivre parmi les autres ni les approcher. Il est permis aux autres de l'interdire.



Le Messager d'Allah a dit :
«Que le malade ne rencontre pas le sain.»
Il a dit ordonné de même au patron de chameaux malades de ne pas les faire s'abreuver avec les sains. Il a dit : «Ni contagion ni mauvais augure.»



On avait de même rapporté que lorsqu'un lépreux est venu le rencontrer pour un achat, le Messager d'Allah lui a interdit d'entrer dans la ville.


L'interdiction de sortir d'un pays pestiféré ou d'y entrer

Le Messager d'Allah a dit :
"Lorsque vous apprenez l'apparition de la peste dans un endroit, n’y pénétrez pas et lorsqu’elle survient dans une contrée où vous vous trouvez n’en sortez pas"
[ Rapporté par Al-Bukhârî].






D'après Ibn 'Abbâs :
« Omar bin Khattâb était parti pour les pays d'El cham. A l'endroit «Sir'» il rencontra les princes des armées Abu 'Ubaydata Bin Jarrâh et ses compagnons qui lui dirent que le pays attteint par une épidémie de peste.
Ibn' Abbâs dit : Alors 'Omar envoya consulter les premiers émigrés. Ils se sont mis en désaccord. Quelques uns dirent qu'il ne faut pas abandonner une affaire qu'ils ont déjà commencé.
D'autres dirent : Tu as beaucoup de gens avec toi ainsi que les compagnons du Messager nous ne trouvons pas valable les exposer au danger.
Alors 'Omar demanda l'avis des Ansars. Ils étaient tous du même avis. I
ls dirent : " Revenez et ne vous exposez pas au danger."
Omar appela alors les gens et leur dit : Demain matin nous retournons.
Ainsi fait, Abu 'Ubaydata lui dit : Tu t'enfuis du destin d'Allah? - Mais bien sûr, ô Abu 'Ubaydata,répondit 'Omar, du destin d'Allah vers le destin d'Allah.
Tu vois, si tu as un troupeau de chameaux qui descend une vallée à deux versants l'un fertile et l'autre non fertile. Si tu les mènes brouter le fertile ce sera par le destin d'Allah et si tu les mènes brouter le non fertile ce sera aussi par le destin d'Allah.
'Abdul-Rahmân bin 'Awf arriva alors, il était occupé par une affaire personnelle. II dit : "J'ai une connaissance à ce propos. j'ai entendu le Messager d'Allah dire :
Si vous entendez parler d'elle dans un pays n'y entrez pas, et si elle se propage au pays où vous êtes ne vous enfuyez pas. 'Omar alors loua Allah et quitta l'endroit.
[ Rapporté par Al-Bukhâry ]





















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La recommandation de se rappeler la mort et
de s'y préparer par les bonnes actions

Le Législateur Suprême a incité à se rappeler la mort et à s'y préparer par de bonnes oeuvres.
D'après Ibn 'Omar :

« J'allai voir le Prophète et trouvai avec lui une dizaine de Compagnons. Alors un homme des Ansâr se leva et dit : « Ô Envoyé de Dieu, qui, parmi les gens, est le plus sagace et le plus à poigne ?
Il répondit : - Les plus prompts à se rappeler la mort et à s'y préparer,
ceux-là ont gagné la dignité ici-bas et l'honneur dans l'au-delà. »

D'après lui également, le Messager d’Allah a dit :

« Rappelez-vous constamment de ce qui brise les plaisirs : la mort. ».
[ Tabarâni a rapporté ces deux hadiths selon une chaîne de transmission assez bonne.]

D'après Ibn Mas'ûd, le Messager d’Allah a interprété la parole d’Allah « Si Allah veut guider quelqu'un, Il Iui fait aimer l'Islam » ainsi :
« Si la lumière entre dans le coeur de l'homme, il s'épanouit et se réjouit.»
« Comment peut-on arriver à cette lumière » ? lui demandèrent les hommes.
« Se représenter instamment la vie de l'au-delà, se détourner des plaisirs éphémères d'ici-bas et se préparer à la mort avant son terme », répondit le Prophète .



Il est réprouvable de souhaiter sa mort
Il est détestable que l'homme souhaite sa mort lorsqu'il est pauvre, malade ou éprouve un malheur ou quelque chose de semblable. La plupart des ulémas ont rapporté que, d'après Anas, le Prophète a dit:

« Que l'un de vous ne souhaite pas la mort à cause d'un mal qui l'a frappé. S'il doit absolument le faire,
qu'il dise: «Seigneur Dieu ! Laisse-moi en vie tant que la vie est pour moi un bien et
fais-moi mourir si la mort est meilleure pour moi »
[ Unanimement reconnu authentique ]

On tire la sagesse de cette interdiction du hadith de Umm EI-Fadl :
Un jour, le Prophète est entré chez 'Abbâs alors que ce dernier était très malade, se plaignait et désirait la mort. Le Prophète lui dit :

« 0 'Abbâs, ô oncle de l'Envoyé de Dieu, ne souhaite pas la mort car si tu es un homme de bien, tu auras ainsi l'occasion d'accroître le bien à ton actif ; et si tu es un homme de mal, tu auras l'occasion de te repentir et d'échapper au courroux de Dieu, et c'est également un bien pour toi. Ne souhaite jamais la mort ! »
[ Ahmad et Hâkim ont rapporté ce hadith. Hâkim a dit qu'il est
authentique selon les conditions de Muslim.]

Il est permis à celui qui craint la corruption de sa foi de souhaiter sa mort.
On avait retenu d'après le Prophète l'invocation suivante:

« Seigneur, je Te demande de m'exhorter au bien, de m'éloigner des mauvaises actions, de m'inspirer l'amour des pauvres, de m'absoudre, de m'accorder Miséricorde et si Tu décides de corrompre la foi de mon peuple,
de me rappeler à Toi sans corrompre ma foi. Je Te demande de m'appeler à T'aimer,
à aimer ceux qui T'aiment et à désirer toute action qui rapproche de Ton amour.»
[ Tirmidhy a rapporté ce hadith et l'a considéré comme bon et authentique.]
Dans le livre «Muwatta'» d'après 'Omar, le Prophète avait invoqué ce qui suit:

«O Seigneur, mon âge est avancé, mes forces ont faibli et mon règne s'est étendu.
Rappelle-moi à Toi avant que je faille à mes devoirs.»


Le mérite d'une vie longue pleine de bons actes

Abdul-Rahmân Bin Abu Bab'at rapporte que, d'après son père, un homme a demandé:

-« Ô Messager d’Allah, quel homme est le meilleur? »
-« Celui qui mène une vie longue pleine de bons actes,» répondit le Prophète .
-« Et quel homme est le plus mauvais? », redemandèrent-ils.
- « Celui qui mène une vie longue pleine de mauvais actes », répliqua-t-il.
[ Ahmad et Tirmidhy ont rapporté ce hadith, Tirmidhy l'a considéré comme bon et authentique.]

D'après Abu Hurayra , le Prophète a dit:

« Voulez-vous que je vous informe qui est le meilleur d'entre vous ? - Certes, ô Envoyé Dieu, répondirent-ils. - Les meilleurs parmi vous sont ceux qui, à une longue vie allient de bonnes actions.»
[ Ahmad et d'autres ont rapporté ce hadith selon une chaîne de transmission authentique.]

Les bons actes avant de mourir sont signe de la bonne fin

Ahmad, Tirmidhy, Hâkim et Ibn 'Abbâs ont rapporté d'après Anas que le Prophète a dit:

« Lorsque Dieu décide d'accorder du bien à un homme, Il l'emploie. » Comme on s'enquerrait à quoi II l'emploie, le Prophète répondit : « Il lui inspire d'accomplir une bonne action avant sa mort puis le rappelle à Lui. »

La recommandation d'avoir bonne foi en Allah http://sajidine.com/image/allah01gif.gif
Le malade doit se rappeler toujours la miséricorde d’Allah et avoir bonne foi en Lui, d'après ce que Muslim a rapporté d'après Jâbir :

« J'ai entendu le Prophète dire trois jours avant de décéder :
« Qu'aucun de vous ne meure sans avoir bonne foi en Son Seigneur.»

Le hadith pousse à multiplier l'espérance en Allah ,à souhaiter le pardon d'Allâh , considérer le meilleur chez Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux, c'est lui Le Généreux qui aime le pardon et l'espérance.
Ibn Mâja et Tirmidhy ont rapporté d'après Anas selon une chaîne de transmission bonne que le Prophète avait dit à un homme qui mourait :

« Comment te sens-tu » ?
Il dit : « J'espère la miséricorde d’Allah et je Le crains pour mes fautes », répondit l'homme.
Le messager d'allâh lui dit alors :
« Tout adorateur qui réunit dans son cœur deux choses (l'espoir et la crainte) pendant son agonie,
Allâh lui donnera ce qu'il espère et le rassurera de ce qu'il craint.»
La recommandation d'invoquer Allah pour l'agonisant
Il est recommandé que les pieux assistent à la mort des gens pour invoquer Allah en leur faveur.

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1 - Ahmad, Muslim et les auteurs des livres «Sunan» ont rapporté d'après Umm Salama que le Messager d’Allah avait dit:

« Si vous vous trouvez auprès d'un malade ou d'un mort, dites du bien car les anges confirment vos dires,
(en demandant à Dieu de les exaucer).»
Umm Salama ajoute : « Lorsque Abu Salama décéda, j'allai trouver le Prophète et l'en informai, alors il me recommanda :
« Dis : Seigneur ! pardonne-moi et pardonne-lui, et accorde moi une bonne suite après lui.» Umm Salamacontinua : « J'observai cette invocation et Dieu m'accorda une meilleure issue :Muhammad m'épousa »

2 - Dans «Sahih» Muslim, d'après elle également:
Le Messager d’Allah est entré chez Abu Salama . Il avait les yeux grands ouverts, alors le Messager les lui ferma et dit :

« Lorsque l'âme se sépare du corps, les yeux suivent l'âme.»


Des membres de sa famille se mirent à hurler, alors il leur dit :

« N'invoquez Allâh que par de bonnes invocations car les anges disent " Amine " après vos invocations. »

Il dit ensuite :

« Ô Allah, pardonne à Abu Salama, accorde-lui le degré des pieux, supplée-le auprès de sa progéniture, pardonne-nous et pardonne-lui, ô Seigneur de l'Univers, élargis-lui sa tombe, illumine-lui sa tombe.»












Lors de l'agonie







Ce qui est recommandé au moment de l'agonie

Au moment de l'agonie, il est recommandé de respecter les traditions suivantes:
1 - Faire dire à l'agonisant :

« Lâ ilâha illâ llâh »
[ d'après ce que Muslim, Abu Dâwûd et Tirmidhy ont rapporté d'après Abu Saïd El-khudry (qu’Allah l'agrée).]

Le Prophète a dit:

" Dictez à l'agonisant : « Il n'y a d'autre divinité qu'Allah.»"
Abu Dâwûd a rapporté ce hadith, Hâkim l'a authentifié d'après Mu'âdh Bin Jabal qui a rapporté d'après le Messager d’Allah :

« Celui dont les derniers mots sont « Il n'y a de divinité qu'Allah», entrera au paradis.»
On dicte la formule de l'unicité à celui qui ne la prononce pas, mais celui qui la prononce n'a pas besoin qu'on la lui rappelle. On la rappelle à la personne consciente capable de parler, pas à l'inconscient. Celui qui n'est pas capable de parler la répète dans son cœur.
Les Ulémas ont dit qu'il ne faut pas insister dans ce rappel de l'attestation de foi de crainte que la personne mourante ne se fâche et dise des choses inacceptables. Il faut seulement la lui rappeler pour qu'elle s'en souvienne. Si l'agonisant prononce la formule de l'unicité, on ne doit pas la lui rappeler tant qu'il ne prononce pas d'autres paroles.S'il parle, on la lui rappelle pour qu'elle soit la dernière de ses mots.
La plupart des Ulémas trouvent qu'il suffit à l'agonisant de prononcer « Il n'y a d’autre divinité qu'Allah » d'après ce que le hadith comporte. Mais d'autres trouvent nécessaire qu'on lui rappelle la formule d'unicité toute entière avec sa suite c'est à dire :

« J'atteste qu'il n'y a de dieu qu'Allah et que Muhammad est Son adorateur et Son Messager »
parce que le sens de l'unicité se trouve dans la formule toute entière.

2 - Tourner l'agonisant sur son côté droit vers la direction de la Qibla.
D'après ce que Bayhaqî et Hâkim ont rapporté selon une chaîne de transmission authentifiée par Abu Qatâda, le Prophète avait demandé des nouvelles de Barrâ' bin Ma'rur lorsqu'il est entré à Médine. On lui apprit qu'il est décédé, qu’il a voulu laisser au Prophète le tiers de ses biens et être dirigé vers la direction de la Qibla en agonisant. Le Prophète répondit:
« Son instinct fut bien exact, j'ai rendu le tiers de ses biens à son fils.» Puis il est parti faire la prière pour le décédé dans laquelle il dit : « Ô mon Seigneur, pardonne-lui, accorde-lui Ta miséricorde et fais-le entrer dans Ton paradis. Tu l'as déjà fait.» [ El Hâkim a dit: Je ne connais aucun autre hadith concernant le fait de tourner les agonisants vers la Qibla.]
De même, Ahmad a rapporté que Fatima , la fille du Prophète avait fait face à la Qibla et s'est allongée sur son côté droit.
C'est de cette façon que le Messager d’Allah avait donné l'ordre de dormir et de placer le mort dans sa tombe.

3 - Fermer les yeux lorsqu'on meurt:
D'après ce que Muslim a rapporté, le Prophète est entré chez Abu Salama qui avait les yeux grand ouvert. Il les lui ferma et dit : « Lorsque l'âme se sépare du corps, les yeux suivent l'âme.»

4 - Couvrir le mort pour cacher son image qui a changé aux yeux des gens :
D'après' Aïcha , on avait couvert le Prophète lors de sa mort par une étoffe.
[ Bukhârî et Muslim ont rapporté ce hadith ]
II est permis d'embrasser le décédé. Ceci est approuvé par l'unanimité.
Le Messager d’Allah avait embrassé 'Uthmân bin Maz'ûn étant mort, Abu Bakr également a embrassé le Messager d’Allah entre les yeux étant mort et lui dit :" Ô Prophète ! Ô ami bien sincère !"

5 - Se hâter d’enterrer une personne quand on est sûr de sa mort.
(Il est nécessaire que des médecins ou des connaisseurs certifient la mort, surtout chez celui qui s'était évanoui.) Le tuteur se hâte de lui faire la lotion et de l'enterrer par crainte qu'il ne se détériore, puis prie pour lui. D'après ce que Abu Dâwûd a rapporté.
D'après Husayn bin Wahwah, lorsque Talha Bin Barra' est tombé malade, le Prophète est venu lui rendre visite. Il dit:

« Je ne vois que la mort chez Talha ; lorsqu'il décède, faites-le-moi savoir et hâtez-vous de l’enterrer, parce qu'il ne convient pas au cadavre d'un musulman de rester longtemps sans enterrement.»
On ne retarde pas l'enterrement en vue de l'arrivée de quelqu'un, à l'exception du tuteur qu'on attend si on ne craint pas la détérioration du corps.
Ahmad et Tirmidhy ont rapporté d'après 'Ali que le Prophète a dit :
« Ô 'Ali, il y a trois choses qu'il ne faut pas retarder : le moment de la prière, le moment de l'enterrement et le mariage de la veuve si elle trouve un mari compétent.»

6 – S’acquitter de ses dettes:
D'après ce que Ahmad, Ibn Mâja et Tirmidhy , qui l'a considéré comme bon, ont rapporté d'après Abu Hurayra , le Prophète a dit:

« L'âme du croyant est attachée à ses dettes jusqu'à leur acquittement.»
C'est à dire que cette âme ne peut être condamnée ou déclarée innocente ou qu'elle reste privée du paradis jusqu'à ce que ses dettes soient acquittées. Ceci concerne celui qui meurt en laissant de quoi acquitter ses dettes.
Alors que celui qui n'a pas de quoi s’acquitter de ses dettes et qui meurt en ayant eu l'intention de s'en acquitter, Allah les lui effacera. Il en est de même pour celui qui a de quoi s’acquitter de ses dettes et qui meurt ayant cette intention, mais dont les héritiers ne s'en acquitte pas.
Chez Bukhâry d'après Abu Hurayra , le Prophète a dit :

« Celui qui prend l'argent des autres avec l'intention de le détruire, Allah le détruira.»
Ahmad, Abu Na'im, Bazzâr et Tabarâni ont rapporté que le Prophète a dit :
"Allah, à Lui l'omnipotence et la majesté, appelle l'endetté le jour de la résurrection et lui demande :

-« ô fils d'Adam, pourquoi as-tu pris cette dette, et qu'est-ce que tu en as fait? »-« Ô mon Seigneur, Lui répondra l'endetté, tu sais bien que je ne l'ai pas prise pour manger ni pour la perdre, mais j'ai eu un incendie ou j'ai subi un vol (ou une perte ou un dommage) ».Allah dira alors :« Mon adorateur dit la vérité, et moi Je suis le Meilleur pour acquitter tes dettes ».Alors Il demande une action qu'Il mettra dans la balance. Le plateau des bons actes pèsera plus lourd que celui des mauvais actes et il entrera au paradis grâce à la Miséricorde d’Allah ."
Le Prophète ne priait pas pour les endettés auparavant, puis lorsqu’Allah lui a ouvert les portes des pays et que les biens se sont multipliés, il a prié pour les endettés et s'est acquitté de leurs dettes.
Il a dit selon le hadith de Bukhârî:
« J'assume plus de responsabilités envers les croyants qu'ils n'assument eux-mêmes; celui qui meurt avec une dette, nous devons l'acquitter s'il n'a pas de quoi rendre sa dette ; s'il en a, c'est à ses héritiers de le faire »
Ce hadith est une preuve qu'on doit payer les dettes d'un décédé (qui avait droit à la zakat) avec l'argent du trésor public des musulmans. La dette ne s'annule pas par la mort.

7 - Il est recommandé d'invoquer Allah au moment de la mort et de dire la formule :

« A Allah nous appartenons et à Lui nous retournerons »" Innâ lillâhi wa innâ ilayhi râji'oune "
Il est préférable pour le croyant lors de la mort d'un proche de prononcer la formule : « Nous appartenons à Allah et à Lui nous retournerons » et d'invoquer Allah selon ce qui suit :

- Ahmad et Muslim ont rapporté d'après Umm Salama qu'elle avait entendu le Messager d’Allah (sur lui la bénédiction et la paix d’Allah) dire:
« Si un croyant, à qui il arrive un malheur, dit :
« Nous sommes tous à Allah et à Lui nous retournerons, ô Allah, accorde-moi une rétribution dans mon malheur et remplace-moi (ce que j'ai perdu) par quelque chose de meilleur », Allah le récompensera eu égard à son malheur et donnera une vie meilleure ».
Alors lorsque Abu Salama fut décédé, j'ai prononcé ce que le Messager d’Allah m'avait ordonné de dire et Allah m'a remplacé le défunt par un meilleur : le Messager d’Allah.

- Dans le livre de Tirmidhy, d'après Abu Mussa-AI-Ach'ary, le Messager d’Allah a dit : « Lorsque l'enfant d'un croyant meurt, Allah demande à ses anges:

« Vous avez pris l'enfant de Mon adorateur? » - « Oui », répondront-ils.– « Vous avez pris son bien aimé? » -« Oui », répondront-ils.– « Et qu'est ce qu'il a dit ? » - « Il T'a loué et a dit : "Nous appartenons à Allah et à Lui nous retournerons". »Alors Allah dit :« Construisez-lui une maison au Paradis et donnez-lui le nom de «Maison de louanges ». [ Hadith jugé bon.]

- D'après Ibn 'Abbâs , Allah dit:

" [...] Et fais la bonne annonce aux endurants, qui disent, quand un malheur les atteint :
« Certes nous sommes à Allah, et c’est à Lui que nous retournerons.
Ceux-là reçoivent des bénédictions de leur Seigneur,
ainsi que la miséricorde; et ceux-là sont les biens guidés.[ Sourate 2 – Versets 155-156-157 ]
Le prophète a dit :
Allah a signalé que si le croyant s'en remet à Allah au moment d’un malheur et qu’il dit
« Nous appartenons à Allah et c'est à Lui que nous retournerons », trois mérites lui seront décernés : la bénédiction d’Allah, Sa miséricorde et la bonne voie.








L'annonce de la mort




La recommandation d'annoncer la mort aux proches et aux amis
Les Ulémas ont recommandé qu'on annonce la mort des croyants aux proches, aux amis et aux pieux pour qu'ils aient la récompense de la participation à l'enterrement.
D'après El Jama'a, Abu Hurayra a rapporté ceci:

Le Prophète avait annoncé aux musulmans le décès du Négus le jour même de la mort de ce dernier. Il sortit vers le lieu de la prière, mit les fidèles en rangs et fit la prière sur le défunt en
commençant par quatre takbir.

Ahmad et Bukhâry ont rapporté d'après Anas que le Prophète avait annoncé la mort de Zayd, Ja'far et Ibn Ruwâha avant que personne ne le sut.
Tirmidhî a dit:

« Il n'est pas mauvais qu'on annonce la mort des autres à nos proches et nos familles. »

Bayhaqî a dit :

« On m'a rapporté d'après Mâlik Bin Anas : Je n'aime pas qu'on annonce la mort des gens sur les portes des mosquées, mais si on l'annonce aux cercles des croyants regroupés aux mosquées, cela ne fait rien.»

Quant à ce que Ahmad et Tirmidhy ont rapporté et que Tirmidhy a considéré comme bon, d'après Hudhayfa :

« N'annonce ma mort à personne parce que j'ai entendu le Messager d’Allah interdire qu'on annonce la mort à la façon de l'époque antéislamique. Ils avaient alors l'habitude, lorsque quelqu'un
d’important mourrait, d'envoyer un messager aux autres tribus afin de leur dire que les arabes
étaient anéantis par la mort d’un tel, et du vacarme et des cris s’en suivaient.


Les pleurs sur les morts

Tous les Ulémas se sont mis d'accord sur le fait qu'il est permis de pleurer la mort des gens à condition de ne pas gémir et crier.
Dans le livre Sahih, le Messager d’Allah a dit:

« Allah ne punit pas pour les larmes et la peine du cœur mais il punit ou accorde Sa miséricorde
pour celle-là," et il montra sa langue."

Il a pleuré son fils Ibrahim et dit :

« L'œil pleure, le cœur ressent du chagrin, mais nous ne disons que ce qui satisfait notre Seigneur.
Ô Ibrahim ! Ta séparation nous remplit certainement de chagrin ».
[ Rapporté par Al Boukhâri ]
Il a de même pleuré la mort de Umayma sa nièce, la fille de Zaynab . Sa'd bin 'Ubâda lui dit alors:

« Mais ô Messager d’Allah, tu pleures ? Tu as pourtant interdit à Zaynab de le faire. »
- « C'est une miséricorde qu’Allah nous a mise dans le cœur, lui répondit-il,
Allah accorde Sa miséricorde aux adorateurs compatissants. »

Tabarâny a également rapporté d'après 'Abdullâh bin Zayd :

« Il est permis de pleurer à condition de ne pas gémir ».

...car gémir afflige le décédé.
Ibn 'Omar rapporta qu’un jour, lorsque Omar était devenu très vieux, il s'est évanoui et l'on a cru qu'il était mort. Les gens commencèrent alors à gémir et à crier.
Quand il reprit connaissance, il dit : « Ne savez vous pas que le Prophète a dit : « Le décédé est affligé par les gémissements des vivants ? »

D'après Abu Mussa , lorsque 'Omar fut blessé, Suhayb commençait à gémir:

« O mon frère… ». Alors 'Omar lui dit :" Ne sais-tu pas, Suhayb, que le Messager d’Allah a dit :
« Le mort est affligé par les gémissements des vivants ».

D'après Mughira bin Chu'ba : J'ai entendu le Messager d’Allah dire:

« Celui sur qui l’on gémit s’afflige pour les gémissements ».

Ces hadiths sont rapportés par Bukhâry et Muslim .
Ceci veut dire que le défunt est peiné parce qu'il entend les pleurs de ses parents, du fait que leurs actes lui seront exposés ; il ne sera pas puni parce qu'ils ont pleuré sur lui. Car aucune âme n’aura à supporter les péchés d'une autre.
Ibn Jarir a rapporté d'après Abu Hurayra :

« Vos actes sont exposés à vos morts proches. S'ils y trouvent du mal, ils seront mécontents ».

Ahmad et Tirmidhy ont rapporté d'après Anas que le Messager d’Allah a dit :

« Vos actes sont exposés à vos proches et à vos peuplades morts. S’il s’agit de bonnes choses, ils se réjouissent. Dans le cas contraire, ils disent: « Ô Seigneur, ne leur ôte pas la vie avant
que Tu ne les guides comme Tu nous as guidés ».

D'après Nu'mân bin Bachir :

« Abdullah bin Rawâha s'est évanoui ; sa sœur s’est alors mise à pleurer et a dit: " Ô ma montagne, Ô tel, Ô tel …». Quand il reprit conscience, il lui demanda : « On m'a interrogé à propos des qualifications que
tu as citées : Est-ce que tu es vraiment ainsi ? » [ Bukhâry a rapporté ce hadith.]

Les Gémissements

Gémir, c'est faire entendre ses cris. Tous les hadiths ont été bien clairs à propos de son interdiction.
D'après Abu Mâlik Al Ach'ary , le Prophète a dit:

« Il y a 4 mauvais actes antéislamiques que ma nation ne peut quitter : Se vanter de sa noblesse, attaquer le lignage de parenté, demander la pluie aux étoiles et gémir sur les morts ». Il a dit également : « Si la femme qui gémit ne se repent pas avant de décéder, elle sera ressuscitée le Jour de la Résurrection avec une chemise de goudron et une peau croûteuse » [ Ahmad et Muslim ont rapporté ce hadith.]

D'après Umm 'Atiya :

« Le Prophète nous a fait promettre au moment où nous étions en train de lui prêter serment d'allégeance de ne pas hurler ou pousser des gémissements (lors d'une affliction ou sur les morts).»
[ Muslim et Bukhâry ont rapporté ce hadith.]

Bazzâr , d'après une chaîne dont les transmetteurs sont dignes de confiance, a rapporté que le Prophète a dit:

« Deux voix sont très maudites dans la vie d'ici-bas aussi bien que dans l'au-delà : le son de la corne pour annoncer la prospérité et la voix retentissante au moment du malheur ».

Dans les deux livres «Sahih» d'après Abu Mussa : « Je désavoue celles que le Prophète a désavoué. Or le Prophète a désavoué la femme qui en signe de deuil crie (gémit), se rase la tête ou déchire ses vêtements».

Chez Ahmad , d'après Anas :
Le Prophète a fait promettre aux femmes qui se sont converties à l'Islam de ne pas gémir. Alors ces femmes ont demandé :

« Mais ô Prophète, des femmes nous ont soutenues dans nos gémissements à l'époque antéislamique, ne pouvons-nous pas les assister en Islam ? »« Il n'y a pas d’assistance de cette façon en Islam, répondit-il »

safir97
25/05/2013, 13h45
Modèle de testament - وصية (dossier)


http://img.over-blog.com/360x300/2/22/33/01/nature8/Sans-titre-1-copie-13.gif


Question :

Quel est l'avis religieux concernant le testament, c'est-à-dire l'acte par lequel l'auteur dispose de ses biens qu'il laissera en mourant, jusqu'à son décès.
Quelle est la modalité de sa rédaction ?
Qu'est-ce que doit faire l'objet d'un testament ?

Réponse :

Celui qui souhaite la gestion posthume de ses biens, en faisant une contribution pécuniaire au profit d'autrui, doit se hâter de rédiger son testament avant qu'il ne soit surpris par la mort.

Il doit également prendre la peine de l'authentifier et de prendre des témoins qui attestent de sa véracité.

Il est deux types de testament :

http://idata.over-blog.com/2/22/33/01/repertoire-3/BUL014.gif Premièrement : Le testament obligatoire

Comme le fait de mettre par écrit tous les droits qu'il a envers autrui ainsi que ceux qui lui sont dus, comme par exemple : une dette, un emprunt, des capitaux des ventes, des dépôts laissés chez lui, ou bien l'inventaire de ses dus auprès des gens.

Le testament en ce cas, s'avère obligatoire, pour garder ses biens et prouver son honnêteté et pour éviter toute dispute, après son décès, entre ses héritiers et les ayants droit, conformément à ce qu'a dit le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) :

"Une personne musulmane qui possède un bien dont elle veut disposer par testament n'a pas le droit d'attendre plus de deux jours pour que ses dispositions soient mises par écrit par-devers elle."
Rapporté par Al-Boukhârî et Mouslim. Telle est la version d'Al-Boukhârî, tome 3, page 186.

http://idata.over-blog.com/2/22/33/01/repertoire-3/BUL014.gif Deuxièmement : Le testament recommandé

Il s'agit de faire un legs de son propre gré, comme le fait de désigner le tiers de sa fortune après sa mort à un parent qui ne soit pas du nombre des héritiers légitimes ou à quelqu'un d'autre ; ainsi que le fait de destiner une part de son patrimoine aux œuvres de bienfaisance, comme la charité envers les pauvres et les besogneux ou dans les diverses voies du bien, comme : la construction des mosquées et les œuvres de charité, comme l'a rapporté Khâlid ibn `Obayd As-Salmî, que le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) a dit :

"En vérité, Allah vous a laissé disposer du tiers de votre patrimoine, avant de rendre l'âme pour faire augmenter vos oeuvres pies"
Al-Haythamî dit dans son ouvrage intitulé "Modjama` Az-Zawâ'id" : Rapporté par At-Tabarânî avec une bonne chaîne de transmission et rapporté par l'imam Ahmad dans son "Mousnad" avec une variante d'après Abou Ad-Dardâ'.

Citons également le hadith de Sa`d ibn Abî Waqqâs (qu'Allah soit satisfait de lui), rapporté dans les deux recueils authentiques de Hadith (les deux Sahîhs). Il a dit :

"Le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) vint me visiter tandis que j'étais malade à la Mecque.
- La pensée de mourir dans le pays duquel il s'était émigré lui faisait horreur-.
Il me dit : « Qu'Allah fasse miséricorde au fils de `Afrâ'! ».
- Je dis : « O Envoyé d'Allah, pourrais-je disposer par testament de toute ma fortune?».
- « Non,», dit-il. - « De la moitié ? », repris-je.
-« Non ».
— « Du tiers?».
- « Du tiers, soit; et le tiers, c'est beaucoup.
Certes, si tu laisses tes héritiers riches, cela vaut mieux que si tu les laisses misérables, tendant la main aux gens."
Telle est la version d'Al-Boukhârî.

Selon une variante d'Al-Boukhârî également :

"Je dis : « O Envoyé d'Allah, je veux disposer par testament de toute ma fortune, mais j'ai une fille. Pourrais-je donc faire don de la moitié de ma fortune ? », repris-je.
- « La moitié, c'est beaucoup ».
- « Du tiers, donc?».
- « Du tiers, soit ; et le tiers, c'est beaucoup (ou c'est énorme)."

Le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) recommanda aux gens et les autorisa à octroyer sur testament le tiers de leur fortune.

Qu'Allah vous accorde le succès et prière et salut sur notre Prophète Mohammad, ainsi que sur sa famille et ses compagnons.

La Fatwa numéro ( 18958 )
(Numéro de la partie: 16, Numéro de la page: 264/265/266)



Comité permanent [des savants] de l'Ifta

http://idata.over-blog.com/2/22/33/01/repertoire-3/mmm.gif http://idata.over-blog.com/2/22/33/01/icone_texte.gif Modèle de testament à télécharger (http://www.box.com/s/e42069f0919dd23c3265)

sindbad001
26/05/2013, 17h48
http://sajidine.com/titre/endeuiller-morts.jpg


La femme a le droit de s'endeuiller trois jours pour ses parents ou ses proches décédés si son mari le lui permet. Il lui est illicite de dépasser trois jours sauf si le décédé est son mari. Dans ce cas, elle doit porter le deuil durant le délai de viduité qui est de quatre mois et dix jours, d'après ce que tous les ulémas à l'exception de Tirmidhy ont rapporté.

D'après Umm 'Atiya , le Prophète a dit:
« Une femme ne doit pas s'endeuiller pour un défunt plus de trois jours si ce n'est son mari ; dans ce cas, elle doit porter le deuil pour quatre mois et dix jours. Il ne lui est pas permis de porter une robe teinte, mais seulement des robes longues yamanites appelées «asb». Elle ne se farde pas les yeux non plus ni ne se parfume. Elle ne se teint pas les cheveux et ne se coiffe qu'après sa lotion de pureté. Elle peut alors se parfumer pour chasser la mauvaise odeur.»
Le deuil de l'épouse consiste à s'abstenir de s'orner, se parer, se farder, porter de la soie, se parfumer et se teindre les cheveux. Ceci est un devoir de l'épouse durant le délai de viduité comme signe de fidélité au défunt et respect de ses droits.


La recommandation de préparer à manger pour la famille du défuntD'après 'Abdullah bin Ja'far, le Messager d’Allah a dit: « Préparez à manger pour la famille Ja'far car une chose qui les afflige leur est arivée.»
[ Ibn Mâja, Abu Dâwûd et Tirmidhy ont rapporté ce hadith. Tirmidhy l'a considéré comme bon et authentique.]
Le législateur a jugé cet acte bon du fait que c'est de la charité, de la générosité et un rapprochement entre les parents et les voisins. Châfi'y a dit :
" Il est préférable que les voisins du défunt ou ses proches préparent pour la famille du défunt un plat qui els rassasiera le jour et la nuit de sa mort. Cela est une tradition prophétique et un rappel bienfaisant ainsi qu'un acte des gens de bien, avant nous et après nous."
Tous les Ulémas ont recommandé d'insister auprès de la famille du défunt pour qu'elle mange, de crainte qu'elle ne s'affaiblisse en s'abstenant soit par timidité soit par tristesse. Mais ils ont dit : « Il est défendu de donner à manger aux femmes gémissantes parce que cela les fortifiera dans leur désobéissance ».
Ils se sont aussi mis d'accord sur le fait qu'il est détestable que la famille du défunt prépare à manger elle-même et invite les autres parce que cela accroît leur malheur et est comparable aux actes antéislamiques. Ce fait est considéré commeéquivalent aux gémissements (lamentations). Quelques Ulémas l'ont déclaré illicite.
Ibn Qudâma a dit :
« Ceci est permis selon nécessité. Il y a des cas où des gens amènent le défunt d'un endroit très éloigné. Ils ont alors besoin de passer la nuit chez sa famille et manger chez elle ».


La Permission de préparer le linceul et la tombe avant de mourir
Dans le livre de Bukhâry :
A l'époque du Prophète , le fait de préparer son linceul avant de mourir n’était pas désapprouvé.
On a rapporté d'après Sahl qu’une femme offrit au Prophète une étoffe brodée aux bordures. Elle dit : « Savez-vous ce qu'est cette étoffe? » - Ils dirent: « C'est une cape ». - « Oui, répliqua t-elle, je l'ai tissée moi-même et je suis venu te le donner ô Prophète afin que tu la portes ».
Le prophète l'accepta et il en avait besoin. Il sortit nous rencontrer en le portant. Elle plut à un tel qui dit : « Comme elle est belle ! Offre-la moi.» Les gens lui dirent : « Tu n'as pas bien agi. Le Prophète l'a portée alors qu'il en avait besoin, et toi tu la lui demandes en sachant qu'il ne refusera pas ».
« Mais par Allah, dit-il, je ne la lui ai pas demandé pour la porter mais pour qu'elle soit mon linceul ».
Sahl dit: « Et ce fut effectivement son linceul ».
Hafez commente ce hadith en disant :
Bukhâry donna l'explication suivante : les compagnons ont désapprouvé le fait de demander l’étoffe. Mais quand ils ont su la cause, ils ne l'ont pas désapprouvé. Il est donc permis de préparer ce qui est nécessaire pour le mort, comme le linceul, pendant sa vie. Ceci concerne-t-il également le creusement de la tombe? Il répliqua : Ibn Batâl a dit : « Il est permis de préparer les choses avant qu'elles soient nécessaires ».
Il dit : « Plusieurs pieux ont creusé leurs tombes avant de mourir ».
Zayn bin Munir n’était pas de cet avis : « Aucun des compagnons n'a fait cela. Ils l'auraient appliqué si c'était recommandé ».
Ayny répliqua : « Cette abstention chez les compagnons ne signifie pas que ce n'est pas permis. Mais ce qui est apprécié chez les musulmans l’est encore plus chez Allah , surtout s'il est appliqué par l' élite des savants.
Ahmad a dit: « Il n'y a aucun mal à acheter l'endroit de la tombe et qu'on charge de s'y enterrer. Il est rapporté d'après 'Othman, 'Aïcha et 'Omar bin Abdel 'Aziz (qu’Allah les agrée) qu'ils ont fait cela.


Il est recommandé de souhaiter de mourir dans l'une des deux Mosquées sacrées.
Il est recommandé de souhaiter la mort à l'une des deux mosquées sacrées, celle de la Mecque et celle de Médine. En effet, selon ce que Bukhâry a rapporté d'après Hafsa que 'Omar a dit:

« Seigneur ! Offre-moi le martyre pour Ta cause et que ma mort soit dans le pays de Ton Messager ».
Je dis : « Comment cela? ». « Allah me le donne s'Il veut, répliqua-t-il ».Tabarâny a rapporté d'après Jabir que le Prophète a dit:« Celui qui meurt dans l'une des deux Mosquées sacrées sera en paix le jour de la Résurrection.»[ Mussa bin Abdul Rahman bin Hibbân l'a considéré parmi les transmetteurs dignes de confiance ainsi que Abdullah bin Bu'ammal. Ahmad l'a considéré comme faible et Ibn Hibban comme digne de confiance.]

La récompense de celui qui perd un de ses enfants http://sajidine.com/image/bebe1.jpg1 - Bukhâry a rapporté d'après Anas , d'après le Prophète :« Tout musulman dont trois des enfants meurent avant l'âge de la puberté gagnera le paradis grâce à la clémence d’Allah. »2 - Bukhâry et Muslim ont rapporté d'après Abu sa'ïd Khudry :
Les femmes dirent au Prophète : « Accorde-nous un jour pour nous enseigner la science ». Il les exhorta et dit : « Si une femme perd trois de ses enfants, ils seront pour elle un paravent contre l’enfer ». Une autre femme continua : « Et deux enfants ? » «Et deux aussi, répondit-il ».


La durée de vie de la nation musulmane http://sajidine.com/images/sablier.jpgTirmidhy a rapporté d'après Abu Hurayra que le Prophète a dit : « La durée de vie des gens de ma nation se situe entre soixante et soixante dix ans;
rares sont ceux qui dépassent cet âge ».

La mort est un reposBukhâry et Muslim ont rapporté d'après Abu Qatada :« Un convoi funèbre passant près de l'Envoyé d'Allah , celui-ci dit :" Il y en a qui sont délivrés, et il y en a dont on est délivré ".- " Qui est le délivré et qui est celui dont on est délivré, ô Envoyé d'Allah ? ", lui demanda-t-on.- " Le Serviteur Croyant, répondit-il, est délivré des peines de ce monde;
quant au Serviteur pervers, tout le monde en sera délivré: hommes, pays, arbres et animaux".



















http://sajidine.com/titre/lavage.jpg Les caractéristiques du lavagehttp://sajidine.com/image/gouttedo.jpg
Pour le lavage du mort, il faut baigner tout son corps dans l'eau une seule fois et ce, même s'il est en état d'impuretéou si la femme a ses règles.

Il est recommandé de mettre le mort sur un endroit élevé,de le dévêtir ( Chafi'y trouve meilleur qu'on lave le mort dans sa chemise si elle est très mince et n'empêche pas l'eau d'arriver au corps, parce que le prophète fut lavé dans sa chemise. Mais ce qui est évident c’est que ce fait était spécifique au cas du prophète car il était usuel et connu de dévêtir les morts en couvrant leurs parties génitales) de lui couvrir les parties génitales si ce n'est pas un jeune enfant.

Personne ne se présente au lavage sauf celui dont en a besoin, et le laveur doit être digne de confiance et pieuxpour qu'il annonce le bien et cache le mal qu'il voit. Chez Ibn Mâja : Le Messager de Dieu a dit : « Que vos morts soient lavés par des gens de confiance ».

Il faut préciser le nom du mort en ayant l'intention de le laver parce que c'est lui qui est concerné par le lavage.

On commence à presser le ventre du mort légèrement pour extraire ce qui est dedans puis on élimine la souillure de son corps en enroulant une serviette autour de la main et on essuie les parties génitales ; cela parce qu'il est défendu de les toucher.

Ensuite, on lui fait ses ablutions comme pour la prière, suivant ce que le Messager de Dieu a dit : « Commencez par les parties droites et les endroits des ablutions ». Ceci dans le but de renouveler les traces de lueur qui vont briller le Jour de la Résurrection à cause des ablutions répétées.

On le lave trois fois avec de l'eau et du savon ou avec de l'eau pure, en commençant par les parties droites. S'il apparaît que ceci ne suffit pas, on le lave cinq fois ou sept fois, car dans le livre « Sahih » il est rapporté :
Le Messager de Dieu dit : « lavez-le d'un nombre impair ... trois fois, cinq fois, sept fois ou plus si cela vous parait nécessaire ».[ Ibn 'Abdul barr a dit : « Je ne connais personne qui a dit de laver le mort plus de sept fois. Ahmad et Ibn Mundhir ont considéré cela haïssable.] Ibn Mundhir a dit : « Il a donné la permission à condition de toujours faire le witr (nombre impair).»

Si le mort est une femme, on lui dénoue les cheveux, on les lave, puis on les tresse à nouveau en arrière.
Dans le hadith d'Umm 'Atiya il est dit : « On a fait des cheveux de la fille du prophète trois tresses. Je dis : " Vous les avez dénoués et vous avez refait trois tresses ? " Elle dit : Oui ».
Chez Muslim : « On lui a fait des cheveux trois tresses : sur les deux côtés et le front.
Dans le livre « Sahih » d'Ibn Hibban : l'ordre de les tresser était du Messager de Dieu : « Faites de ses cheveux trois tresses ».

Après le lavage, on lui essuie le corps par une serviette propre pour que son linceul ne s'humidifie pas et on le parfume; le Messager de Dieu a dit : « Quand vous encensez le mort faites-le d'une façon impaire ».[ Rapporté par Bayhaqi, Hakim et Ibn Hibbân qui l'ont authentifié.]
'Abu Wâ'ïl a dit : « Ali avait du musc, il a demandé à en être embaumé et il dit : c'est le parfum préféré du Messager de Dieu ».

La plupart des Ulémas ont trouvé haïssable de rogner les ongles du mort, de couper une mèche de sa moustache, de ses aisselles ou de son pubis. Ibn Hazm l'a considéré comme permis.

Ils se sont mis d'accord sur le fait que si le mort fait sortir quelques souillures après le lavage et avant l'ensevelissement, il faut laver l'impureté.
Ils se sont mis en désaccord sur le fait de devoir recommencer sa purification :


Les hanafites les chafiïtes et les Malikites trouvent que ce n'est pas nécessaire.
D'autres ont dit : il faut répéter les ablutions;
Et d'autres encore ont dit : Il faut le relaver.

Et l'origine de la doctrine de la plupart des savants en ce qui concerne le lavage est ce que la «Jama'a» a rapporté d'après Umm 'Atya : « Quand sa fille est morte, le Messager de Dieu entra nous dire : « Lavez-la trois fois, cinq fois ou plus s'il est nécessaire avec de l'eau et du lotus et que le dernier lavage soit avec du camphre et quand vous terminez, appelez-moi ». Quand nous avons terminé, nous l'avons appelé, alors il nous a donnée une étoffe et dit : « Enveloppez-la ».
Les savants trouvent que la raison de l’utilisation du camphre est qu'il est parfumé et que c'est un moment où les anges se présentent. Le camphre apaise le corps et s'y infiltre, il chasse les vermines et empêche la décomposition rapide. Au cas où on n’en dispose pas, on utilise une autre matière qui a les mêmes caractéristiques.


Les ablutions par le sable au cas où il n’y a pas d’eauAt-tayammoum http://sajidine.com/image/sable6.jpg
Au cas où il n’y a pas d’eau, on fait au mort les ablutions par le sable.
Allâh a dit :

http://sajidine.com/versets/5_6.jpg« …et que vous ne trouviez pas d’eau, alors recourez à la terre pure… »
[ Sourate 5 – Verset 6 ]
Le Messager de Dieu a dit :

« Toute la terre m’a été donnée comme mosquée et son sable un moyen de purification pour ma nation et moi, tout homme de ma nation peut prier partout où l’heure de la prière lui survient, il a le moyen de purification. »[ Rapporté par Ahmad ]

Il en est de même dans le cas où l'on craint la détérioration du corps si on le lave.
Également dans le cas où la femme meurt parmi des hommes étrangers ou l'homme parmi des femmes étrangères.
Abu Dâwûd a rapporté dans son livre «Marâsil» ainsi que al-Bayhaqî que le prophète (sur lui la bénédiction et la paix de Dieu) a dit :
« Si une femme solitaire décède parmi des hommes ou un homme solitaire décède parmi des femmes, on leur fait les ablutions par le sable et on les enterre. Le cas est considéré comme celui où l'eau est inexistante ».
Un proche avec qui le mariage est illicite (mahram) fait les ablutions par le sable par ses propres mains à la femme décédée. S'il n'y a pas parmi eux un proche, un homme étranger le fait à l'aide d'une étoffe avec laquelle il entoure sa main pour ne pas la toucher.
C'est la doctrine de Abu Hanifa et Ahmad .
Chez Mâlik et Châfi'y : « S'il y a parmi les hommes un proche mahram, il peut la laver car elle est considérée pour lui comme les autres hommes ».
L' Imâm Malik a entendu les savants dire : « Si la femme qui décède n'a pas avec elle d'autres femmes pour la laver ni des hommes proches avec qui le mariage est illicite, ni un mari, on lui fait les ablutions avec le sable. On lui lave le visage et les mains grâce à du sable propre ».
Il a dit : « Si l'homme décède parmi des femmes seulement, elles lui font les ablutions avec le sable ».















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Le statut légal du linceul

L'ensevelissement d'un mort est une obligation collective qui, lorsqu'elle est remplie par un musulman, en dispense les autres.
Al-Bukhârî rapporte que Khabbâb a dit :
« Nous avions émigré avec le Prophète pour l'amour de Dieu et comptant sur Lui pour nous octroyer subsistance. Certains parmi nous moururent avant même d'en avoir mangé, tel Musâ'ab Ibn 'Umayr, qui fut tué lors de la Bataille de Uhud. Nous ne trouvâmes pour l'ensevelir qu'une étoffe en guise de manteau court, de sorte que si on lui en couvrait la tête, les pieds restaient découverts et si on lui enveloppait les pieds, la tête restait nue, alors le Prophète nous ordonna de lui en couvrir la tête et de mettre sur ses pieds des feuilles d'une herbe appelée: al-idhkhir (jonc aromatique). »


Ce qui est louable en matière de linceul

Qu'il soit neuf, propre, couvrant toute la dépouille, conformément à ce que rapporte Ibn Mâja et At-Tirmidhî, lequel le considère hasan (bon), d'après Qatâda , comme quoi le Prophète a dit :

« Lorsque l'un de vous se charge des funérailles de son frère musulman, qu'il lui procure un linceul convenable».
Qu'il soit blanc, conformément à ce que rapporte Ahmad, Abû Dâwûd et At-Tirmidhi qui l'a authentifié, d'après Ibn 'Abbâs :

« Le Prophète a dit :
" Choisissez des vêtements blancs, car ce sont les meilleurs vêtements, et faites-en un linceul pour vos morts ". »
Qu'il soit encensé et parfumé, conformément à ce que rapporte Ahmad et Al-Hâkim qui l'a authentifié, d'après Jâbir , comme quoi le Prophète a dit :

« Si vous encensez le linceul du mort, faites-le trois fois de suite. »
Abû Sa'id Ibn 'Umar et Ibn 'Abbâs ont recommandé aux leurs d'encenser leurs linceuls.
Qu'il soit constitué de trois pièces enveloppantes pour l'homme, et de cinq pour la femme, conformément à ce que rapportent Al-Bukhârî, Muslim, Abû Dawud, At-Tirmidhî, An-Nasâ'î, Ibn Mâja et Ahmad , d'après 'Âisha , laquelle déclare que le Prophète fut enseveli dans trois pièces de tissu blanc en coton neuf, sans chemise ni turban.
At-Tirmidhî a dit : « C'est ce que la majorité des érudits parmi les Compagnons du Prophète et autres soutient.» De son côté, Sufyân Ath-thawrî a dit : « L'homme sera enseveli dans trois pièces de tissu, dont l'une sous forme de chemise, ou toutes les trois simplement enveloppantes. »
Au cas où il serait impossible de se procurer deux pièces de tissu, une seule suffira, mais il est préférable d'en utiliser trois comme l'affirment Ash-Shâfi'î, Ahmad et Ishâq . Ils déclarent également que la femme sera ensevelie dans cinq pièces de tissu enveloppantes.
Umm 'Atiyya rapporte que pour ensevelir sa fille, le Prophète lui donna un drap, un chemisier, un voile et deux pièces d'étoffe pour l'en envelopper.
Ibn Al-Mundhir conclut : « La majorité des savants auxquels nous nous référons soutiennent qu'on ensevelit la femme dans cinq pièces de tissus. »


Le linceul de celui qui est en ihram (en état de sacralisation)

Lorsque celui qui est en état d' ihrâm vient à décéder, on le lave tel qu'on lave d'habitude les autres morts, mais on l'ensevelit dans son pagne, la tête découverte et sans le parfumer, car les conditions de l'ihrâm demeurent effectives, conformément à ce que rapportent Al-Bukhârî, Muslim, Abû Dawûd, At-tirmidhî, An-Nasa'i, Ibn Mâja et Ahmad, d'après Ibn 'Abbâs qui déclare :

« Un homme était avec le Prophète au Mont ' Arafa,
lorsqu'il tomba de sa monture et se brisa le cou. On en informa le Prophète qui ordonna :« Lavez-le avec de l'eau et du lotus et ensevelissez-le dans les deux pièces de son pagne,
sans le parfumer ni couvrir sa tête, car il sera ressuscité le Jour de la résurrection proclamant
la talbiyya (formule que les pèlerins répètent durant le pèlerinage) ».[...]
Il est réprouvable d'exagérer le prix du linceul

Le linceul devra être convenable sans qu'il soit d'un prix exagéré. Ash-sha'bi rapporte que 'Alî a dit :

« N'exagérez pas le prix du linceul, car j'ai entendu le Prophète dire :
« N'exagérez pas le prix du linceul, car il se détériore rapidement ».
[ Rapporté par Abû Dâwûd ; dans sa chaîne de transmission figure Abû Mâlik, lequel suscite des commentaires.]
Par ailleurs, Hudhayfa a dit : « N'exagérez pas le prix du linceul et achetez-moi deux pièces de tissu propres. »
De son côté, Abû Bakr recommanda : « Lavez mon vêtement que voici, ajoutez-y deux autres pièces de tissu et utilisez-les pour m'ensevelir. »
'Â' isha lui dit : « Celui-là est vétuste. Alors il lui répondit : « Le vivant est plus en droit de porter du neuf; le linceul est destiné à contenir le pus. »


Le linceul en soie

Il est interdit à l'homme d'être enseveli dans un tissu en soie, alors que c'est permis pour la femme et ce, conformément au propos du Prophète concernant l'or et la soie :

« Ils sont illicites aux hommes de ma Communauté, licites aux femrnes.»
Toutefois, un grand nombre d'érudits estime réprouvable d'ensevelir la femme dans un linceul de soie, en raison du gaspillage que son prix implique, d'autant qu'il est réprouvable d'exagérer le prix du linceul. Ils établissent une différence entre l'utilisation de la soie comme parure de la femme de son vivant et le fait de le prendre comme linceul pour couvrir sa dépouille.
Ahmad a dit : « Je n'aime pas qu'une femme soit ensevelie dans un linceul de soie. »
Al-Hasan, Ibn Al-Mubârak et Ishâq l'ont eux-même réprouvé.
Ibn AI-Mundhir ajoute: « Je n'ai point entendu d'opinion contraire à la leur. »


Les frais du linceul sont prélevés sur le capital légué

Lorsque le mort a légué un capital, les frais de son linceul sont prélevés dessus. Mais quand il n'a rien légué, ces frais incombent à celui qui assumait son entretien; sinon, les frais seront assumés par la trésorerie de l'Etat; sinon, ces frais incombent aux musulmans eux-mêmes, le cas de l'homme et celui de la femme étant en cela similaire.
Ibn Hazm a dit : « Les frais du linceul et de l'enterrement de la femme seront prélevés sur son propre capital et n'incomberont en rien à son mari, car les biens des musulmans sont préservés, à moins d'une prescription coranique ou prophétique contraire. Le prophète a dit : « Le sang d'autrui et ses biens vous sont illicites. »
Allâh a prescrit à l'époux de s'acquitter des frais d'entretien de sa femme, de ses vêtements et de son habitation. Or ni le linceul ni les frais de préparations de la tombe ne figurent dans lesdites prescriptions divines incombant à l'époux.»



























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I - Son statut
Il est convenu entre les Docteurs de la Loi que la prière pour le défunt est un devoir parce que le Messager de Dieu a ordonné aux musulmans de la faire et ceux-ci ont continué depuis son époque à l'exécuter. C’estune obligation dont le reste de la Communauté est exemptée dès lors qu'un groupe de musulmans s'en acquitte.
Al-boukhâri et Muslim rapportent d'après Abu Hurayra que lorsqu'on apportait devant le prophète un mort endetté, il demandait s'il avait légué de quoi honorer sa dette. Si tel était le cas, il lui accordait lui-même la prière mortuaire; sinon, il ordonnait aux musulmans : « Accordez la prière mortuaire à votre compagnon ».


II - L'avantage de faire la prière pour le défunt: http://sajidine.com/image/tombe-terre.jpg




El Jamâ'a a raconté, d'après Abu Hurayra , que le prophète a dit:



« Quiconque suit un convoi funèbre et accomplit la prière du mort, bénéficiera d'un qîrât ; quiconque y participe jusqu'à la fin des funérailles bénéficiera de deux qîrât, dont le plus petit est de la dimension de Uhud - ou dont l'un est de la dimension de Uhud ».




Muslim a rapporté Khabbab a dit:


« Ô 'Abdallah Ibn 'Umar, n'entends-tu pas ce que dit Abu Hurayra? Il déclare avoir entendu le prophète dire :
« Quiconque suit un convoi funèbre depuis le lieu du décès, participe à la prière accordée à la dépouille et la suit jusqu'à ce qu'elle ait été enterrée, bénéficiera en récompense de deux qîrât dont chacun est de la dimension de Uhud. Et quiconque participe à la prière accordée à la dépouille puis revient, bénéficiera d'une récompense de la dimension de Uhud. »
Ibn 'Omar envoya chez 'Aïcha pour la questionner au sujet des paroles d'Abu Hurayra . A son retour Khâbbab lui rapporta la réponse d'Aïcha. Il dit : « Aïcha dit : "Abu Hurayra a dit la vérité ".» Alors Ibn 'Omar dit: « Nous avons manqué par négligence trop de qîrâts."»


III - Les conditions de la prière sur le mort :
Comme la prière pour le défunt est une prière ordinaire donc ses conditions seront les mêmes que celles de la prière obligatoire: c'est-à-dire la purification de l'impureté majeure et mineure, l'orientation vers la Ka'ba et la dissimulation des parties intimes. Mâlik raconte d'après Nâfi'y que 'Abdullah bin 'Omar disait : « personne ne fait la prière pour le défunt que s'il est purifié. »
La prière pour le défunt diffère des autres prières obligatoires parce qu'elle n'a pas un moment précis, on la fait à n'importe quelle heure quand elle se présente, même aux moments interdits pour la prière selon les hanafites et les chafi’ites.
Ahmad, Ibn El Mubârak et Ibn al-ishaq ont considéré comme réprouvable qu'on fasse la prière pour le défunt au lever du soleil, à midi précis et au coucher du soleil, sauf si l'on craint la détérioration du corps.


IV - Les éléments obligatoires de la prière du mort:

La prière pour le défunt est composée d'actes obligatoires sans lesquels elle ne serait pas valide. Si on laisse tomber un de ces éléments alors la prière sera annulée et ne sera plus légale.
Voici ces éléments :
1 - L'intention:
Dieu dit :

http://sajidine.com/versets/98_5.jpg« On ne leur a ordonné que d'adorer Dieu en Lui vouant un culte exclusif »
[Sourate 98 - Verset 5 ]
Et le prophète a dit :

« Les actes ne valent que par les intentions et à tout un chacun ce dont il a nourri l'intention ».
L'intention se fait au fond du coeur, on ne doit pas exprimer son intention à voix haute.

2 - Se tenir debout pour celui qui en est capable :
Chez la plupart des ulémas c'est un élément essentiel. La prière pour le défunt ne sera pas acceptée si celui qui prie se trouve sur le dos d'un animal ou assis sans excuse valable. L'auteur du « Mughni » dit : " On ne doit pas faire la prière pour le défunt quand on se trouve sur le dos d'un animal parce que la station debout est un acte obligatoire."Abu Hanifa, Al Chafi'y et Abu Thawr admettent cet avis et je ne connais personne qui le conteste.
Il est préférable pour celui qui fait la prière de mettre la main droite sur la main gauche en se tenant debout, comme il le fait durant la prière obligatoire, quelques-uns ont dit que ce n'est pas nécessaire, mais le premier avis est plus valable.

3 - Les quatre formule de « Takbir » (dire : « Dieu est le plus grand » quatre fois):
Bukhâry et Muslim ont rapporté d'après Jâbir :
Le prophète fit la prière pour le Négus, il prononça quatre fois : « Dieu est le plus grand.»
Tirmidhy dit : « Les Ulémas et les compagnons du prophète et d'autres firent ceci.Sufyân, Mâlik, Ibn Mubârak, Châfi'y, Ahmad et Ishâk dirent de même.

4 - Lever les mains au moment du takbir:
Il est de la Sunna de ne lever les mains quand on fait la prière pour le défunt que quand on dit : « Dieu est le plus grand » la première fois, parce que le prophète n'a levé les mains que la première fois seulement.
Chawkâni dit : Après avoir mentionné les divergences et commenté les divers arguments et preuves, Ash-shawkani dit : « à part la première takbîra, rien de plausible n'est confirmé prouvant que le prophète levait les mains dans les autres takbîra. De même que nulle preuve n'est attestée dans les actes et les propos des Compagnons à ce sujet. Aussi sied-t-il de ne lever les mains que lors de la première takbîra,du moment que le passage d'une rak'a à une autre - acte nécessitant de lever à nouveau les mains avec la takbîra - est un principe qui, à l'opposé des prières prescrites, n'existe pas dans la prière mortuaire. »

5 - Réciter la Sourate «Al Fatiha» à voix basse et demander la bénédiction et paix de Dieu pour le Messager de Dieu.
Ash-shafé’i rapporte dans son Musnad que d’après Abu Umâma bin Sahl , que l'un des compagnons du prophète l’a informé qu'il est de la Sunna que l'imam qui dirige la prière pour le défunt dise :
« Dieu est le plus Grand » puis récite la «Fatiha» à voix basse, directement après la formule de takbir ensuite il demande la bénédiction et la paix de Dieu pour le prophète et il invoque Dieu sincèrement pour le mort, sans rien réciter du Coran lors des autres takbîra, et enfin achève la prière en prononçant en lui-même le salut final. (La majorité des doctes soutient que l'imâm prononce haut la takbîra et le salut final pour en informer les gens qui sont derrière lui).
L'auteur de «Al-Fath» ( Ibn Hajar Al-'Asqalânî), dit : La chaîne de transmission est authentique.
Bukhâry a rapporté d'après Talha ibn 'Abdullah : J'ai fait la prière avec Ibn 'Abbas pour un défunt, il y récita la «Fatiha» et dit : C'est une Sunna.
Tirmidhy l'a rapporté aussi et dit : Certains des Ulémas firent ceci, comme les compagnons et d'autres, ils récitèrent la « Fatiha » après avoir dit : « Dieu est le plus grand » pour la première fois.
C'est l'avis de Chafi'y, Ahmad et Ishâq également.
Ceux qui disent qu'il faut réciter la Sourate «Al-Fatiha» présentent des preuves telles : que le prophète l'a appelé «prière» (salât), il a dit : « Faites la prière (la salât) pour votre compagnon » et il a dit encore « Celui qui ne récite pas « la mère du Coran » (al-fatiha), sa prière n'est pas acceptée.»

La forme et la position de la demande de la bénédiction et la paix de Dieu sur son Messager.
On demande la bénédiction et la paix de Dieu sur son Messager sous n'importe quelle forme. On peut dire :

« Ô, notre Dieu bénis Muhammad »et ce serait suffisant, mais il vaut mieux continuer:« Ô, notre Dieu bénis Muhammad et la famille de Muhammad comme tu as béni Ibrâhim et la famille d'Ibrâhim, et prends Muhammad et la famille de Muhammad dans Ta grâce comme tu as pris Ibrâhim et la famille d'Ibrâhim dans Ta grâce, tu es loué et glorifié dans tous les mondes.»
Et l'on prononce ceci après la deuxième formule de takbir comme il est connu, même si rien n'a été cité à propos de sa position.

6 - L'invocation:
Les Ulémas se sont mis d'accord pour affirmer que c'est un élément essentiel, d'après ce que le prophète a dit :

« Quand vous priez pour le défunt, citez une invocation.»
[ Rapporté par Abu Dâwûd, Al Bâyhaqi et Ibn Hibbân, Ibn Hibbân l'a authentifié.]
N'importe quelle invocation, même courte, serait bonne, et il est préférable de prononcer une de ces invocations :


Abu Hurayra rapporte que le prophète invoqua Dieu lors d'une prière mortuaire et dit :


« Seigneur, Tu es son Dieu ; c'est Toi Qui l'as créé ; c'est Toi Qui as pourvu à sa subsistance ; c'est Toi Qui l'as guidé sur la voie de l'Islam ; c'est Toi Qui as repris son âme et c'est Toi qui connais ce qu'il cachait et ce qu'il publiait. Nous sommes venus intercéder en sa faveur. Pardonne-lui ses péchés. »
[ Rapportés par Ahmad et Abû Dâwûd.]


Wathîla bint AI-Asqa' a dit: Le prophète a dirigé la prière pour un défunt musulman, je l'ai entendu dire :


« Le prophète accorda la prière mortuaire à un musulman décédé et je l'entendis dire :
« Seigneur, untel, fils d'untel, est auprès de Toi et en Ta protection. Préserve-le des tourments de la tombe et du supplice de l'Enfer. Tu es digne de Toute Promesse et de Toute Equité. Seigneur, pardonne-lui et accorde-lui Ta Miséricorde. Tu es digne de Pardon et de Miséricorde ».
[ Rapportés par Ahmad et Abû Dâwûd.]


'Awf bin Mâlik dit : j'ai entendu le prophète dire dans une prière pour un défunt :


« Seigneur, pardonne-lui. Accorde lui Ta Miséricorde. Fais-lui grâce. Elargis la porte par laquelle il entrera. Lave-le avec l'eau, la neige et la grêle. Purifie-le des péchés comme on purifie le vêtement blanc de toute souillure. Accorde-lui une demeure qui soit meilleure que la sienne, une famille meilleure que la sienne, une épouse meilleure que la sienne et préserve-le des tourments de la tombe ainsi que du supplice de l'Enfer.»
[ Rapporté par Muslim ]


Abu Hurayra a dit : Le prophète a fait la prière pour un défunt et dit :


« Seigneur, pardonne-nous tous, vivants et défunts, petits et grands, hommes et femmes, présents et absents. Seigneur, fais en sorte que celui que Tu gardes vivant observe la voie de l'Islam, et que celui que Tu rappelles à Toi meurt en ayant la foi. Seigneur, ne nous prive pas de sa récompense et ne nous égare pas après lui. » [ Rapporté par Ahmad, Abu Dâwûd, At-Tirmidhî, An-Nasâ'î et Ibn Mâja ]
Si le défunt était encore un enfant, il est préférable de dire:

« Notre Dieu fait qu'il nous précède au Paradis et qu'il intercède en notre faveur »
[ Rapporté par al-Bukhâry et al-Bayhâqy d'après la version d'El Hasan.]
AI Nawawy dit : Si le défunt est un petit garçon ou une petite fille on se limite à dire:
« Notre Dieu, pardonne les péchés de nos vivants et de nos morts, etc.»
et on y ajoute: « Seigneur, fais de lui le précurseur de ses parents au Paradis, leur trésor dans la balance des bonnes oeuvres, un bon exemple pour eux, une leçon qui les exhorte au bien et un intercesseur en leur faveur. Seigneur, inspire-leur patience et endurance, ne les abandonne pas après lui à la tentation et ne les prive pas de sa récompense. »
Quand faut-il prononcer ces invocations ?
AI Shawkâny dit :
"On n'a pas d’éléments pour savoir quand prononcer ces invocations. Celui qui prie pourra donc les prononcer toutes à la suite après la première, la deuxième ou la troisième takbira, ou bien aussi en réciter une après chaque takbira ou chaque couple de takbira, de manière à faire toutes les invocations rapportées d'après le prophète »
De plus, ash-shawkani ajoute qu'il semble plus plausible de proclamer ces invocations au masculin, que le défunt soit du sexe masculin ou féminin, car le réfèrent est toujours un : le mort.

7 - Invoquer Dieu après la quatrième formule du takbir :
Il est louable d'invoquer Dieu après la quatrième formule du takbir, même si celui qui fait la prière avait déjà invoqué Dieu après la troisième formule du takbir.
Ahmad rapporte d'après Abdullah ibn Abu 'Awfa que, quand la fille de ce dernier fut morte, il a prononcé quatre fois de suite la takbîra, puis se mit à invoquer Dieu un moment. Il expliqua ensuite son geste en ces termes : « C'est ainsi que le prophète procédait lors de la prière du mort ».
Ash-Shâfi'î ajoute : « Après cela, il dira : « Seigneur, ne nous prive pas de sa récompense et ne nous abandonne pas après lui à la tentation.»
Abu Hurayra rapporte que les Prédécesseurs disaient après la quatrième takbîra :
« Seigneur, accorde-nous une bonne œuvre ici-bas et une bonne œuvre dans l'au-delà, et préserve-nous des supplices de l'Enfer. »

8 – La salutation :
Les Ulémas se sont mis d'accord que c'est une obligation, sauf Abu Hanifa qui a dit que les deux salutations sont recommandées mais pas obligatoires.
Ils sont de l'avis que la salutation est obligatoire car la prière pour le défunt est une prière comme les autres et pour qu'une prière soit correcte on doit faire les salutations.


Ibn Mas'ud dit : " les salutations dans la prière pour le défunt sont comme les salutations dans la prière obligatoire."

On doit dire au moins : « Que la paix soit sur vous.»


Ahmad fut de l'avis qu'une seule salutation est de la Sunna, on la fait en tournant la tête vers l'épaule droite, et il n'y a aucun inconvénient à ce que celui qui fait la prière ne tourne pas son visage vers le côté droit quand il fait la salutation (il peut regarder devant lui) puisque le prophète faisait ainsi, ses compagnons aussi faisaient une seule salutation, et du temps des compagnons personne ne fit autrement.



Ash-shafi'y a trouvé préférable qu'on fasse deux salutations, la première en tournant la tête vers l'épaule droite et la deuxième en la tournant vers l'épaule gauche.



Ibn Hazm dit : "la deuxième salutation est un acte d’adoration et une bonne action."



Comment on effectue la prière pour le défunt http://sajidine.com/images/allahakbar1.jpg
Après avoir rempli les conditions de la prière, celui qui fait la prière nourrit son intention de prier pour les défunts présents, se tient debout en levant les mains et dit :« Dieu est le plus grand »,puis il met sa main droite sur sa main gauche et se met à réciter la «Fatiha», ensuite il dit : « Dieu est le plus grand » et prie pour le prophète , puis il dit : « Dieu est le plus grand » et fait l'invocation pour le défunt, ensuite il dit: « Dieu est le plus grand» et invoque encore Dieu, enfin il fait la salutation dernière.

La position de l'Imam par rapport à l'homme et à la femme
Il est de la Sunna que l'Imam se tienne auprès de la tête de l'homme mort et auprès de la taille de la femme morte.

On a rapporté que Anas a fait la prière pour un homme mort en se tenant à hauteur de sa tête, puis une fois la prière terminée, on lui apporta une femme morte, il fit la prière pour elle en se tenant à hauteur de sa taille. On le questionna à ce propos et on lui dit : « Le prophète faisait de même ? » Il dit : « Oui.»[ Rapporté par Ahmad, Abu Dâwûd, Ibn Maja et Tirmidhi qui l'a considéré comme bon.]
Al Tahâwi dit : "Ceci est préférable pour nous, les actes qu'on a rapportés d'après le prophète le confirment."

La prière pour plus d'un défunt
S'il y a plus d'un défunt, hommes ou femmes, ils seront disposés en rang devant l'imâm et en direction de la Ka'ba, le plus pieux en première position par rapport à la Ka'ba. L’Imam fait une seule prière pour tous les défunts ensemble.
Si les morts étaient des hommes et des femmes, l'Imam peut faire la prière pour les hommes à part et les femmes à part, et il peut faire la prière pour les hommes et les femmes réunis. On allonge les hommes du côté de l'Imam et les femmes du côté de la Qibla.
D'après Nafi'y, Ibn 'Omar fit la prière pour neuf hommes et femmes défunts, les hommes furent allongés du côté de l'Imam et les femmes du côté de la Qibla, en un seul rang.
Dans la prière pour Um Kultum (la fille de 'Ali et la femme de 'Omar) et pour son fils, Zayd, Ibn 'Abbas, Abu Hurayra, Abu Saïd et Abu Qatada étaient présent on allongea le garçon du côté de l'Imam qui était Sa'îd Ibn Al-'As. Un homme, trouvant indigne qu’on allonge l’enfant du côté de l’imam dit : Qu'est ce que c'est que cela? Ils répondirent : « C'est de la Sunna.» [ Rapporté par Al Nasâ'y et AI-Bayhaqi l'ont rapporté. Al Hafez dit : "sa chaîne de transmission est authentique."]
Selon un hadith: si l'on fait la prière réunie pour un garçon et une femme morts, on allonge le garçon du côté de l'Imam et la femme du côté de la Kaaba.
S'il y avait des hommes, des femmes et des garçons, on disposera du côté de l'imâm les hommes, suivis des enfants,et les femmes du côté de la Ka'ba.

La recommandation de se tenir droit en trois rangs
Il est préférable que ceux qui font la prière se tiennent droits en trois rangs égalisés.
Mâlik bin Hubayra a rapporté que le prophète a dit :
« Si le nombre de musulmans qui font la prière pour un défunt croyant arrive à être trois rangs, Dieu pardonnera à ce défunt.» [ Ahmad, Abu Dâwûd, Ibn Mâja, Tirmidhy l'ont considéré comme bon et AI-Hâkim l'a considéré comme authentique.]
C'est pour cette raison que Mâlik Ibn Hubayra s'arrangeait-il, lorsque ceux qui assistaient à la prière mortuaire étaient peu nombreux, de les disposer en trois rangs.
Ahmad a dit : Il a considéré comme préférable, quand le nombre de ceux qui font la prière fut petit,d'augmenter le nombre des rangs pour qu'il soit trois.
Ils ont dit : " et si les gens qui faisaient la prière n’étaient que quatre ? " Il répondit : il les divisait en deux rangs, deux par rang, et il a considéré comme haïssable de les disposer en trois rangs d’un homme chacun.

La recommandation d’être nombreux à la prière mortuaire
Il est recommandé que les gens qui font la prière pour un défunt soient nombreux, car 'Aïcha a rapporté que le prophète a dit :

«Tout croyant à la prière mortuaire duquel assiste un groupe de musulmans formant une centaine de personnes qui intercèdent tous en sa faveur, bénéficiera, auprès de Dieu, de leur intercession ».
[ Rapporté par Ahmad, Muslim et Tirmidhy ]
D'après Ibn 'Abbas : j'ai entendu le prophète dire :
« Tout homme musulman à la prière mortuaire duquel assistent quarante hommes qui n'associent rien à Dieu, bénéficiera auprès de Dieu de leur intercession. »[ Rapporté par Ahmad, Muslim et Abu Dâwûd ]

Celui qui manque une partie de la prière mortuaire
Celui qui a manqué de dire « Dieu est le plus grand » dès le début, il est préférable qu'il répète ce qu'il a manqué. S'il ne le fait pas, il n'y a pas de mal à cela.
Ibn 'Omar, Hassan, Ayub Al-Sakhtiyyanî et Al-Awzâ'î ont dit : " on n'a pas à répéter ce qu'on a manqué des formules du takbir, et on fait les salutations avec l'Imam."
Ahmad dit : " si on ne répète pas ce qu'on a manqué, ceci ne fait rien."
L'auteur du Al-Mughni (ibn Qudama) fut pour cet avis. Il dit : " nous agissons conformément aux paroles de Ibn 'Omar ."
Aucun des compagnons ne fit autre que ceci. Et l'on a rapporté d'après Aïcha qu'elle a dit une fois : « Ô Envoyé de Dieu, il m'arrive, en prenant part à la prière du mort, de ne pas entendre certaines takbîra. Alors il lui répondit : « Tu répéteras celles que tu auras entendues, sans te soucier de celles que tu auras manquées ».
C'est là une réponse explicite. par ailleurs, les takbîra se formulant à la suite, il n'est pas indispensable de formuler celles que l'on aura manquées, et ce, à l'instar des takbîra des deux fêtes. »


Ceux à qui on accorde la prière mortuaire et ceux à qui on ne l'accorde pas

Les Ulémas se sont mis d'accord sur le fait qu'on doit prier pour tout musulman décédé homme ou femme, jeune ou âgé. Ibn Mundhir a dit : « Les savants ont admis à l'unanimité l'idée qu'on prie pour le bébé décédé s'il nait vivant. C'est à dire si l'on s'assure qu'il est vivant par des cris, des éternuements ou des gestes. »
D'après Mughira bin Chu'ba le prophète a dit :
« Celui qui est à dos de monture marchera derrière le convoi funèbre, le piéton devant, près de la dépouille, à sa droite ou à sa gauche ; l'avorton bénéficiera de la prière mortuaire, et pour ses parents, on invoquera le pardon et la miséricorde divines ».[ Rapporté par Ahmad et Abu Dâwûd]
Abû Daoud ajoute :

« Le piéton marche derrière la dépouille, devant elle, à sa droite ou à sa gauche, tout près d'elle. »
Dans une autre version : « Celui qui est à dos de monture se placera derrière le convoi funèbre, et le piéton là où il veut ; le petit enfant bénéficiera de la prière mortuaire. »[ Version rapportée par Ahmad, An-Nasâ'î et At-Tirmidhî, qui l'a authentifiée.]

Le cas de l’embryon ou du fœtus issu d’une fausse couche


L’embryon qui a moins de quatre mois ne nécessite ni lavage ni prière. On l'enveloppe dans une étoffe et on l'enterre et ceci à l'unanimité des savants.



S'il a plus de quatre mois et qu'il naît vivant, on le lave et on prie pour lui selon l'accord des ulémas.



S'il est mort-né, il ne bénéficiera pas de la prière, selon les hanafites, Mâlik, Al-Awzâ'î et Al-Hasan .

A ce propos, At-Tirmidhî, An-Nasâ'î Ibn Mâja et Al-Bayhaqî rapportent, citant Jâbir , que le prophète a dit :
« Si l'avorton est né vivant, il bénéficiera de la prière mortuaire et de la succession ».
Dans le hadith il y a condition qu'il naisse vivant.
Ahmad, Sa'îd, Ibn Sîrîn et Ishâq soutiennent qu'il faut laver l'avorton mort-né et lui accorder la prière mortuaire, conformément à ce qui a été rapporté dans un autre hadîth stipulant que le fœtus, dès quatre mois, est pourvu du souffle de la vie et mérite dès lors la prière mortuaire
Ils s'appuient sur le hadith précédent et le hadith suivant :

« On prie pour l'avorton mort-né par c’est un souffle de vie exactement comme le fœtus qui naît vivant ».
Le prophète a dit qu'à partir de quatre mois il aura une âme et ceci fait preuve contre tout avis contraire.

















http://sajidine.com/titre/enterrement.jpg


Son statutTous les musulmans se sont mis d'accord sur le fait que l'enterrement d'un mort est une obligation qui une fois accomplie par les uns, ne constitue plus un devoir pour les autres.
Allâh dit :

http://sajidine.com/versets/77_25-26.jpg« N’avons-Nous pas fait de la terre un endroit les contenant tous, les vivants ainsi que les morts? »
[ Sourate 77 – Verset 25 et 26 ]

L'enterrement pendant la nuit
La plupart des ulémas trouvent qu'il est permis d'enterrer un mort le jour ou la nuit.Le Messager de Dieu a enterré de nuit l'homme qui récitait à haute voix les formules d'adoration et d'invocation la nuit. De même que 'Alî a enterré de nuit Fâtima . On a également été enterrés de nuit, Abû Bakr, 'Uthmân, 'Â'isha et Ibn Mas'ûd .
Par ailleurs, Ibn 'Abbas rapporte :
Le Prophète descendit dans une tombe la nuit et on lui alluma une lampe. Il prit la dépouille du côté de la Ka'ba et lui dit : « Que Dieu t'accorde Sa Miséricorde, Tu craignais Dieu et récitait mélodieusement le Coran », puis il formula quatre fois la takbîra. [ Rapporté par at-tirmidhi et dit : Il est bon.]
Il ajoute que la plupart des savants ont permis d'enterrer les morts pendant la nuit mais à condition qu'on ne néglige aucun des droits du défunt et surtout la prière pour lui; sinon, elle devient déconseillée et réprouvable .
Muslim a rapporté :
Le Prophète prononçait son sermon, il rappela le cas d'un homme parmi ses compagnons qu'on avait enseveli dans un linceul médiocre et enterré la nuit. Alors il a déconseillé d'enterrer les morts pendant la nuit sauf en cas de nécessité.
Ibn Maja a rapporté d'après Jâbir :
Le Messager de Dieu a dit : « N'enterrez pas vos morts la nuit si vous n'y êtes pas obligés.»


L'enterrement au moment du lever du soleil, du midi, et du coucher du soleil Tous les Ulémas se sont mis d'accord sur le fait que si l'on craint que la dépouille du défunt se détériore il est permis d'enterrer les morts à ces trois moments, sans que ce soit considéré comme haïssable.
Si on ne craint pas sa détérioration il est permis de l'enterrer à ces trois moments chez la plupart des ulémas à condition de ne pas avoir l'intention de le faire exprès, à ce moment là l'enterrement est réprouvable, selon ce que Ahmad, Muslim et les auteurs des livres «Sunan» ont rapporté d'après 'Uqba :

« Le Prophète nous déconseillait de procéder à la prière ou à l'enterrement de nos morts à trois moments de la journée : au lever du soleil, à midi, et au coucher du soleil. »Les hanbalites affirment qu'il est réprouvable d'enterrer un mort à ces moments de la journée, conformément aux termes du hadith cité.


La recommandation d’augmenter la profondeur de la tombe Ce qui est désigné par l'enterrement c'est cacher le défunt dans une fosse dans la terre qui empêche l'odeur de se répandre et les bêtes féroces et les oiseaux de l'atteindre. Une fois que cet objectif est réalisé le devoir est alors accompli. Mais, il faut que la profondeur de la tombe soit de la taille d'un homme. C’est ce que Nasâï et Tirmidhy ont rapporté, et Tirmidhy a considéré comme authentique d'après Hichâm bin 'Amir :

« Nous nous plaignîmes auprès du Prophète le jour de Uhud et dîmes:
Ô Envoyé de Dieu, il nous est pénible de creuser une tombe pour chaque mort".Le Prophète nous répondit : « Creusez et approfondissez en ayant soin de bien faire, puis inhumez deux ou trois personnes dans la même fosse.- Qui mettrons nous en premier, ô Envoyé de Dieu? demandèrent-ils.- Commencez par celui qui est le plus versé dans le Coran » répondit le Prophète.Le rapporteur ajouta : « Mon père était, ce jour-là, le troisième enterré dans la même tombe »
Ibn Abu Chayba et Ibn Mundhir ont rapporté d'après 'Omar :

« Approfondissez les tombes de la hauteur d'une taille d'homme et davantage. »Chez Abu Hanifa et Ahmad on approfondit à la moitié de la taille d'une personne, si on dépasse ceci cela est mieux.


La préférence de faire un lahed et non un choq Le "lahd" consiste à pratiquer une excavation latérale dans la tombe, du côté de la Ka'ba, sur laquelle sont posées des briques de sorte qu'elle constituent une sorte de toit.
Le " choq" est une fosse au milieu de la tombe dont les côtés sont construits en briques et sur laquelle on pratique une couverture en guise de de toit.
Tous les deux sont légaux mais le premier est préféré.
D'après ce que Ahmad et Ibn Mâja ont rapporté d'après Anas :
« Lorsque le Prophète décéda, il y avait deux hommes qui creusaient les tombes, l'un pratiquait la technique du lahd l'autre celle du shoq. Les musulmans hésitèrent et ne surent lequel des deux appeler. Alors ils décidèrent de s'en rendre à Dieu et de les avertir tous les deux, de sorte que celui qui arriverait le premier serait chargé de creuser la tombe du Prophète . Celui qui pratiquait le lahd se présenta avant l'autre et sa technique fut adoptée. »
Ce qui prouve que les deux pratiques sont aussi bien permises l'une que l'autre. Le lahd est toutefois privilégié,conformément au hadith que rapportent Ahmad, Abû Dâwûd, At- Tirmidhî - lequel le considère bon (hasan) - et Ibn Mâja d'après Ibn 'Abbâs , disant que le Prophète a dit :

« A nous le lahd, aux autres le shoq ».

Comment déposer le mort dans la tombeConformément à la tradition, il faut si possible introduire la dépouille dans sa tombe par les pieds. A ce propos, Abû Dâwûd, Ibn Abî Shayba et Al-Bayhaqî rapportent d'après 'Abdallâh Ibn Zayd , que celui-ci introduisit la dépouille d'un mort dans sa tombe du côté des pieds et dit : « Telle est la tradition ». Toutefois s'il n'est pas possible de l'introduire ainsi, on procèdera de la façon qu'on veut.
Ibn Hazm soutient quant à lui qu l'on introduit le défunt dans la tombe de n'importe quelle manière, ça peut être en orientant le visage vers la Qibla ou en tournant le dos à la Qibla ou par la tête du défunt ou par ses pieds car il n'y a pas de texte spécifique à ce propos.


La préférence de diriger la tête du défunt dans sa tombe vers la direction de la Qibla, d'invoquer Dieu pour lui et de délier son linceul La tradition adoptée par les érudits est de déposer la dépouille dans sa tombe sur le côté droit, face à la Ka'ba, et que celui qui la dépose dise :« Au nom de Dieu et selon la tradition du Messager de Dieu », et délie le linceul.
D'après Ibn 'Omar :
« Le Prophète disait en déposant un défunt : « Au nom de Dieu et selon la tradition de son Messager ». [ Rapporté par Ahmad, Abu Dâwûd, Tirmidhy et Ibn Mâja. Nasâï l'a rapporté selon une chaîne de transmission accordée au Prophète et une autre accordée à l'un de ses compagnons.]


Il est réprouvable de déposer des effets (vêtement, oreiller ... ) dans la tombeLes ulémas ont considéré comme réprouvable le fait que l'on fasse porter au défunt une robe ou qu'on lui mette un coussin sous sa tête dans la tombe.
Ibn Hazm ne trouve pas de mal à mettre une étoffe de tissu dans la tombe sous le flanc du défunt, selon ce que Muslim a rapporté d'après Ibn 'Abbâs :

« On étendit dans la tombe du Prophète une couverture rouge.»Ainsi, Dieu Tout Puissant ne réprouva point une tel pratique.
Ceux qui ont fait cet acte étaient les meilleures des personnes de la terre à ce moment là et ils l'ont fait à l'unanimité. Personne parmi eux ne l'a dénié.
Les Ulémas ont recommandé de mettre dans la tombe sous la tête du défunt une quantité de terre argileuse pétrie, une pierre ou de la terre sèche, on tourne le défunt sur son côté droit, sa joue posée sur cette terre après avoir éloigné le linceul de sa joue.

'Omar a dit : « Lorsque vous me déposez, appliquer ma joue sur la terre. »Dahhâk a recommandé qu'on délie son linceul et qu'on découvre sa joue.
Les savants trouvent également louable de soutenir la dépouille avec de la terre, avec une brique ou autre, derrière le dos, afin qu'elle ne se renverse pas sur la nuque.
Abû Hanîfa, Mâlik et Ahmad estiment louable d'étendre une pièce d'étoffe sur la dépouille de la femme lors de son introduction dans la tombe (sans procéder de même pour l'homme). Les shâfi'ites le considèrent également louable pour l'homme.


La recommandation de lancer trois poignées de sable sur la tombe http://sajidine.com/image/sable6.jpgIl est recommandé pour ceux qui sont présents de lancer chacun trois poignées de terre dans la tombe du côté de la tête du défunt selon ce que Ibn Mâja a rapporté :

« Le Prophète a fait la prière pour un mort
puis il s'approcha de la tombe et lança trois poignées du côté de sa tête ».

La recommandation d'invoquer Dieu pour le défunt après l'enterrementIl est louable d'invoquer le pardon divin pour le mort après son inhumation,tout comme il est louable d'invoquer Dieu pour qu'Il lui accorde de l'assurance, car c'est à ce moment qu'il subit l'interrogatoire.
'Uthmân rapporte que lorsque le Prophète achevait d'inhumer le mort, il se tenait près de la tombe et disait :
« Invoquez Dieu pour qu'Il accorde le pardon et de l'assurance à votre frère, car il est en train de subir l'interrogatoire. » [ Rapporté par Abu Dâwûd, Hâkim et Bazzâr ont rapporté ce hadith, Hâkim l'a authentifié. Bazzâr a dit: il n'est rapporté d'après le Prophète que sous cette forme ]

Ruzayn rapporte que lorsque 'Ali achevait d'inhumer un mort, il disait :

« Seigneur, voici Ton serviteur venu résider auprès de Toi
- sachant que Tu es le plus digne des hôtes - pardonne-lui et élargis son entrée. »
Ibn Abbas a recommandé de réciter le début et la fin de la Sourate «La vache» sur la tombe et après l'inhumation. Bayhaqî l'a rapporté selon une chaîne de transmission bonne.






















http://sajidine.com/titre/tombes.jpg http://sajidine.com/image/tombe001.jpgIl est de tradition que la tombe soit élevée d'un empan, afin qu'on reconnaisse que c'est une tombe. Il est par suite illicite de l'élever plus que ça. D'après ce que Muslim et d'autre ont rapporté d'après Harûn que Thumama ibn Shufayy a raconté:
« Nous étions avec Fadâla Ibn 'Ubayd au pays des Byzantins, à Rhodes, quand l'un de nos compagnons décéda. Alors Fadâla Ibn 'Ubayd ordonna de niveler sa tombe, puis il dit: J'ai entendu le prophète ordonner de niveler les tombes.
Abu Al-Hayyâj Al-Asadî a raconté:
'Ali bin Abu Tâlib m'a dit : Veux-tu que je t'apprennes ce que le prophète m'avait appris ? Ne laisse aucune statue sans que tu ne la détruises ni une tombe élevée sans que tu ne la nivelles.
Tirmidhî a dit : « Les ulémas admettent cet avis. Ils considèrent haïssable d'élever la tombe au dessus du niveau de la terre de plus que ce qu'il faut pour savoir que c'est une tombe afin d'éviter de marcher dessus ou de s'y asseoir. » Les gouverneurs détruisaient les constructions qui, dans les cimetières, dépassaient le niveau légal, conformément à la tradition authentique. »
Châfi'y a dit : "Je n'aime pas qu'on ajoute à la tombe de la terre autre que celle creusée de la tombe elle-même,je n'aime pas non plus qu'on l'élève de plus qu'un empan, ni qu'on bâtisse ou qu'on plâtre sur elle car ceci ressemble à del'ostentation, et l'ostentation n'a pas sa place sur les tombes. De même que je n'ai pas vu les tombes des émigrants ou des Ansars plâtrées, et les gouverneurs ont détruit ce qui a été bâti sur les tombes, dans les cimetières, sans que personne parmi les jurisconsultes ne réprouve leur conduite.» [...]
Ce hadith s'applique également aux tombeaux et à toutes les constructions élevées en voûtes et aux décorations somptueuses sur les tombes, de façon à ce que ces lieux soient considérés comme des mosquées et le Messager de Dieu avait maudit ceux qui prennent les tombes pour des mosquées.
Notons bien que les musulmans ont bâti par la suite des mosquées en les élevant.
Les ignorants les ont pris comme les incroyants prenaient les statues et puis ils les ont glorifié croyant qu'elles pouvaient apporter le bien et chasser le mal. Ils les ont alors considéré comme un lieu de demandes et un refuge pour la réussite des choses. Ils les implorent tel qu'on implore Dieu, recherchent refuge auprès d'eux et invoquent leur secours. Enfin, ils ont fait des choses à faire "pleurer" l'Islam sur eux. Nous sommes tous à Dieu, et c'est à Lui que nous retournons, par suite nous signalons que ces ignorants ont osé juré par Dieu incorrectement.
Or, ces adorateurs de tombeaux et de saints restent à court de réponses lorsqu'on leur rappelle la vérité éclatante, comme, par exemple, de jurer au nom de leur cheikh ou de leur saint plutôt que de jurer au nom de Dieu. Preuve, s'il en faut, que leur polythéisme est encore pire que celui des partisans du dualisme et de la trinité parce qu'ils ont accordé à Dieu un second associé qui a plus de valeur que lui.
Les Ulémas ont permis de détruire les mosquées et les voûtes qui ont été bâties sur les tombes.
Ibn Hajar dans son livre « Az-zawâjir » a dit : « Il faut détruire les mosquées et les voutes qui se trouvent sur les tombes parce qu'elles ont été construites dans la désobéissance au Messager de Dieu puisqu'il a ordonné de les détruire. De même qu'il est interdit d'allumer un cierge sur une tombe, d'y consacrer un vœux ou un legs pieux. »


Les Tombes convexes ou platesLes Ulémas se sont mis d'accord sur le fait qu'il est permis d'aplanir une tombe au ras du sol ou bien de l'élever d'un empan.
At-tabarî a dit : « Je désapprouve que les tombes soient construites autrement qu'au ras du sol ou surélevées d'un empan, conformément à la norme en vigueur chez les musulmans.Toutefois, les jurisconsultes divergent concernant la meilleure des deux solutions.
Alors le juge 'Iyad a rapporté d'après la plupart des savants qu'il est meilleur de les élever d'un empan en forme de bosse parce que Sufyân An-Nammâr lui a raconté qu'il avait vu la tombe du prophète ainsi faite. Al-boukhârî a rapporté ce hadith.
Abu Hanifa, Mâlek, Ahmad, Al-muzanî et beaucoup de chafi'ites admettent cet avis.
Quant au Châfi'y lui même il trouve que la manière plate, au ras du sol est meilleure du fait que le prophète avait ordonné de les aplanir.


Indiquer l'endroit de la tombe
Il est permis de mettre une indication sur la tombe comme une pierre ou un bâton pour connaître l'endroit, d'après ce que Ibn Mâja a rapporté d'après Anas selon qui le prophète avait marqué d'une pierre sur la tombe de 'Uthmân 'Bin Madh'ûn . C'est à dire qu'il avait mis une pierre pour indiquer et préciser l'endroit.
Dans le livre « Zawâïd », l'auteur indique que sa chaîne de transmission est bonne.
Abu Dâwûd a rapporté d'après AI-Muttalib ibn Abu Wadâ'a :

" Le prophète avait transporté une pierre qu'il déposa sur la tombe, au niveau de la tête et dit: « Je reconnaîtrai grâce à elle la tombe de mon frère, auprès de laquelle j'enterrerai ceux des miens qui décéderont.»"Le hadith montre qu'il est recommandé de rassembler les morts d'une même famille dans un même cimetière afin qu'on puisse les visiter facilement.


Se déchausser en entrant dans un cimetièreLa plupart des ulémas ne trouvent pas de mal à marcher chaussé entre les tombes.
Jarir ibn Hâzim a dit : J'ai vu El-Hasan et Ibn Sirine marcher chaussés entre les tombes.
Bukhâry, Muslim, Abu Dâwûd et Nasâ'y ont rapporté d'après Anas que le prophète a dit : « Lorsque le mort est déposé dans sa tombe et que les vivants le quittent, il entend le bruit de leurs chaussures. »
Toutefois, l'Imam Ahmad a considéré comme haïssable le fait de marcher entre les tombes avec des souliers du type sabtiyya (dont le cuir est tanné aux feuilles d'acacia blond),d'après ce que Abu Dâwûd, Nasâ'y et Ibn Mâja ont rapporté.
Bachir , l'esclave affranchi du Messager de Dieu a rapporté :
Le Messager de Dieu avait adressé un regard à un homme qui marchait entre les tombes avec des sandales et l'interpella en ces termes : « Ô porteur de sabtiyya ! Malheur à toi ! Enlève tes sabtiyya. » L'homme regarda son interlocuteur et dès qu'il reconnut le prophète , il enleva ses deux sandales et les jeta au loin.
Khatâby a dit : Il se peut que le prophète a considéré ceci comme haïssable parce que ces souliers ne sont portés que par des gens riches et opulents et qu'il voulait que l'entrée au cimetière se fasse dans un esprit d'humanité et de recueillement..
Ahmad considère ceci haïssable seulement s'il n'y a pas d'excuse mais s'il y a une excuse qui empêche l'homme de se déchausser comme des épines ou des souillures par terre, alors il est permis de rester chaussé.


L'interdiction de couvrir les tombesIl n'est pas licite de couvrir les tombes du fait que c'est une dépense d'argent pour un acte illicite et qui provoque l'égarement des gens.
Al-boukhârî et Muslim ont rapporté d'après 'Aïcha :
Le prophète était sorti dans une expédition alors elle prit une couverture et en dissimula la porte de la maison. Lorsqu'il revint il le tira si fort qu'il le déchira et dit : « Dieu ne nous a pas ordonné de vêtir les pierres et l'argile ».


L'interdiction de bâtir des Mosquées et faire des constructions sur les tombesTous les hadiths authentiques ont été bien clairs sur le fait qu'il est illicite de bâtir des Mosquées sur les tombes et de faire des constructions.
1 - Bukhâry et Muslim ont rapporté d'après Abu Hurayra que le prohpète a dit :

« Que Dieu maudisse les juifs, ils ont pris les tombes de leurs prophètes pour des lieux de culte. »2 - Ahmad et les auteurs des livres «Sunna» à l'exception de Ibn Mâja ont rapporté, Tirmidhy l'a considéré comme bon d'après Ibn 'Abbas :
« Le prophète a maudit celles qui visitent les tombes et ceux qui y construisent des mosquées et des édifices ».
3 - Dans le livre «Sahih» de Muslim, d'après 'Abdullâh Al-bujalî :
J'ai entendu le prophète dire, cinq jours avant sa mort : « Je nie devant Dieu avoir pris parmi vous un ami intime, car Dieu - Gloire et Puissance à Lui - a agréé mon amitié, tel qu'Il agréa l'amitié d'Ibrâhîm ; si j'avais eu à prendre un ami intime parmi vous, j'aurais choisi Abû Bakr ; par ailleurs, ceux qui étaient avant vous prenaient les tombes de leurs prophètes et de leurs saints pour des lieux de culte. Ne prenez pas les tombes pour des lieux de prière, je vous l'interdis.»
4 - Dans le livre «Sahih» de Mulsim également d'après Abu Hurayra :
Le Messager de Dieu a dit : « Que Dieu maudisse les juifs et les chrétiens : Ils ont pris les tombes de leurs prophètes pour des lieux de culte. »
Bukhâry et Muslim ont rapporté d'après 'Aïcha que Umm Habiba et Umm Salama évoquèrent devant le prophète le cas d'une église qu'elles avaient vue en Ethiopie, et qui contenait des statues.
Alors prophète leur dit :
« Quand un homme pieux parmi eux vient à mourir, ils construisent un lieu de culte sur sa tombe et le décorent de telles statues. Ceux-là sont les pires êtres qui soient auprès de Dieu le Jour de la résurrection. »
L'auteur du livre « Mughnî » a dit : « Il n'est pas permis de construire une mosquée sur des tombes, car le prophète a dit :

« Dieu a maudit celles qui visitent les tombes et celles qui construisent dessus des mosquées et des édifices ». [ Abu Dâwûd et Nasâ'y ont rapporté ce hadith.]La version de Nasâ'y : « Le prophète a maudit... ». Si une telle pratique était permise, le prophète n'aurait pas maudit celui qui l'adopte, d'autant plus que de telles constructions engendrent des dépenses inutiles, incitent à vénérer les tombes, comme étaient glorifiées les statues. Aussi, est-il interdit d'édifier des mosquées sur les tombes, d'autant que le prophète a dit « Que Dieu maudisse les juifs: ils ont pris les tombes de leurs prophètes pour des lieux de culte. » Ce hadith fait l'objet d'un accord.
'Aïcha a ajouté : On n'a pas élevé la tombe du Messager de Dieu de crainte qu'on ne la considère comme un lieu de culte."


L'abomination de faire des sacrifices sur les tombes.Le Législateur a interdit que l'on sacrifie une bête sur les tombes comme on le faisait à l'époque antéislamique, afin de s'éloigner de la vantardise et de l'ostentation. Abu Dâwûd a rapporté d'après Anas que le Messager de Dieu a dit : « Pas d'immolation en Islam »
'Abdul-Razzâq a dit : Les arabes avaient pour habitude de sacrifier une vache ou une chèvre à la mort des gens.


L'interdiction de s'asseoir sur une tombe,
de s'appuyer contre elle et de marcher dessusIl est interdit de s'asseoir, de s'accouder, de s'adosser ou de marcher sur la tombe. Ceci est illicite selon ce que 'Amr ibn Hazm a rapporté :
« Le prophète , me voyant appuyé contre une tombe, me dit: « Ne nuis pas à celui qui repose dans cette tombe - ou, ne lui nuis pas » [ Rapporté par Ahmad, assorti d'une chaîne de transmission authentique.]
D'après Abu Hurayra le Messager de Dieu a dit :
« Il vaut mieux, que l'un de vous s'assoye sur une braise ardente qui brûle ses vêtements jusqu'à atteindre la peau plutôt que de s'asseoir sur une tombe. » [ Rapporté par Ahmad, Muslim, Abû Dâwûd, An-Nasâ'î et Ibn Mâja.]
Ibn Hazm considère cela illicite au vu des hadiths sur le sujet comportant des menaces de châtiments. Il dit : c'est la doctrine de plusieurs prédécesseurs, parmi eux Abu Hurayra .
La plupart des Ulémas considère cela comme réprouvable.
Nawawî a dit : « Ash-Shafi'i dans son ouvrage « Al-Umm », ainsi que la majorité des doctes shâfi 'ites, estiment que s'asseoir sur une tombe est une conduite réprouvable. C'est aussi l'opinion de la majorité des doctes dont An-Nakha'î, AI-Layth, Ahmad et Dâwûd . Est également réprouvable, ajoute-t-il, le fait de s'appuyer contre une tombe ou de s'y adosser. [...] »
Les ulamas sont unanimes à déclarer illicite le fait d'y satisfaire un besoin pressant.
Ils sont aussi unanimes à considérer qu'il est permis de marcher sur les tombes par nécessité, tel que de traverser le cimetière pour atteindre une tombe déterminée lorsqu'il est impossible d'y parvenir autrement


L'interdiction de plâtrer les tombes et d'écrire dessusD'après Jâbir :

« Le Messager de Dieu a interdit de plâtrer les tombes, de s'y asseoir et de bâtir sur elles.»
[ Ahmad, Muslim, Abu Dâwûd et Thirmidhy ont rapporté ce hadith, Tirmidhy l'a authentifié ]Plâtrer veut dire enduire de plâtre. La plupart des ulémas ont trouvé cela réprouvable plutôt que considéré comme illicite. Ibn Hazm l'a considéré illicite.
La sagesse de cet interdiction:
Quelques uns disent que la tombe est destinée à se détériorer et le plâtre est un procédé de décoration dont l'usage est destiné à la vie d'ici-bas et dont le mort n'a pas d'utilité.
D'autres disent qu'il est interdit parce que le plâtre est une matière chauffée au feu, ce qui fait preuve le hadith de Zayd Bin Arqam qui a dit à celui qui a voulu bâtir et plâtrer la tombe de son fils : « Tu t'es trompé, rien de ce qui a été chauffé au feu ne doit en être approché. »
Mais, il n'y a pas de mal à enduire la tombe de boue.
Tirmidhy a dit : Quelques ulémas ont même permis d'enduire les tombes de boue parmi eux Al-Hassan al-Basrî, Châfi'y de même.

Ja'far Ibn Muhammad rapporte d'après son père que la tombe du prophète était élevée d'un empan, qu'on l'avait enduite de boue rouge apportée d'Al-'Asra et recouverte de gravier.
[ Rapporté par Abû Bakr An-Najjâd. Cependant, Al-Hakiim ne l'a pas commenté dans son « At-Talkhîs »]Comme les ulémas ont réprouvé de plâtrer les tombes, ils ont de même réprouvé de les bâtir avec de la brique, du bois ou d'enterrer le défunt dans un cercueil et ce, si la terre n'est pas molle ou humide. Si la terre est molle ou humide il est permis de bâtir avec la brique ou autre et d'enterrer le défunt dans un cercueil sans que ce soit réprouvé.
Al-mughîra a rapporté d'après Ibrâhîm : « Ils préféraient le torchis et les roseaux et réprouvaient la brique cuite et le bois. »
Le hadith concerne aussi l'interdiction d'écrire sur les tombes ce qui veut dire même le nom du défunt. El-Hâkim après avoir étudié la chaîne de transmission de ce hadith a dit : La chaîne est authentique mais on ne pratique pas ceci car les ulémas musulmans à travers le monde ont autorisé d'écrire le nom du défunt sur les tombes , et c'est une pratique qui a continué jusqu'à maintenant.
Pour sa part, Ad-dhahabî estime que c'est une innovation adoptée par ceux qui ignoraient l'existence d'une interdiction à ce sujet.


La doctrine des hanbalites c'est que l'interdiction est à interpréter dans le sens de la réprobation, que l'inscription porte sur un verset coranique ou sur le nom du défunt.
Les Chafi'ites ont dit : Si c'est une tombe d'un savant ou pieux il est préférable d'écrire son nom pour qu'on le connaisse.
Les Malékites disent : Si c'est du Coran, ceci est illicite, si c'est le nom du défunt ou la date de sa mort ceci est réprouvable.
Les Hanafites disent : il est illicite d'écrire sur les tombes, mais si on craint de perdre leur trace alors cela est permis.

Ibn Hazm dit : Si on grave le nom sur une pierre, ceci est permis.
Par ailleurs, il est déconseillé d'ajouter à la quantité de terre creusée à l'emplacement de la tombe une quantité de terre prise ailleurs.
Al-Bayhaqî a rédigé ceci dans un chapitre spécial : « On n'ajoute pas à la quantité de terre creusée dans l'emplacement de la tombe, afin qu'elle ne soit pas surélevée. »
Ash-Shawkânî : « ajouter une quantité de terre autre que celle retirée en creusant.» Cependant, d'autres commentateurs estiment qu'ajouter devrait être interprété dans le sens « d' enterrer une deuxième dépouille dans la même tombe » .
Ash-Shâfi 'î fait valoir la première interprétation et dit : « Il est préférable de ne pas ajouter à la quantité de terre retirée de la tombe, afin que celle-ci ne soit pas surélevée. » Toutefois, il ajoute: « Il n'y a pas de mal à le faire. »


Enterrer plus d'un défunt dans une même tombeLa tradition des prédécesseurs c'est d'enterrer chaque défunt dans une tombe spéciale. Si on enterre plus d'un défunt dans une même tombe, ils considéraient ceci comme réprouvable, à moins que ce ne soit par nécessité à cause d'un nombre important de morts et que ceux qui œuvrent à leur inhumation sont peu nombreux ou accablés par l'ampleur de l'ouvrage.. A cet instant il est permis d'enterrer plus d'un défunt dans une même tombe.
D'après ce que Ahmad et Tirmidhy ont rapporté et Tirmidhy a authentifié:
Les Ansars sont venus se plaindre le jour de Uhud chez le prophète , ils disent: Ô Envoyé de Dieu! nous souffrons de blessuresnous sommes accablés (par les travaux d'enterrement), que nous ordonnes-tu ? - Creusez, répondit le Prophète, élargissez et approfondissez, puis inhumez deux ou trois dépouilles dans la même fosse. - Qui mettrons-nous en premier, ô Envoyé de Dieu? », lui demandèrent-ils. - Commencez par ¬celui qui est le plus versé dans le Coran ». 'Abd Ar-Razzâq rapporte - assorti d'une chaîne de transmission jugée bonne - d'après Wâthila Ibn AI-Asqa', qu'on enterrait un homme et une femme dans la même tombe, en les disposant de sorte que 1 'homme était devant et la femme derrière lui.


Celui qui meurt en mer
Dans son livre « Mughni » il dit : « Si quelqu'un meurt dans un navire en pleine mer, Ahmad dit : « A moins de craindre que la dépouille ne se détériore, on devra attendre un jour ou deux, dans l'espoir de trouver un lieu terrestre où l'inhumer. Au cas où on ne trouverait pas de lieu pour l'enterrer, on lui accordera la grande ablution, on le mettra dans un linceul, on le parfumera, on procèdera à la prière du mort à l'intention de sa dépouille, puis on y attachera un objet lourd et on le jettera à la mer.»
C'est l'avis de 'Ata' et d'Al-Hassan également. Al-Hassan a dit : « On le laissera dans un couffin et on le jettera à l'eau .»
Pour sa part, Ash-Shâfi'î soutient qu'il faut l'attacher entre deux planches afin que l'eau le transporte vers le rivage, peut-être l'inhumera-t-on après l'avoir découvert ; toutefois, si on le jette à la mer, celui qui y procède ne se chargera pas d'un péché. Cependant, la première solution s'avère plus commode car l'inhumation visée par l'enterrement en est réalisée. En outre, l'attacher entre deux planches expose la dépouille à la détérioration ou à parvenir au rivage dénudée ou à tomber entre les mains d'impies.


Mettre des feuilles de palmier sur les tombesIl n'est pas permis de déposer des feuilles de palmier ou des fleurs sur les tombes.
Toutefois, Al-Bukhârî et autres traditionnistes rapportent d'après Ibn 'Abbas que le prophète passa devant deux tombes et dit :

« Ces deux-là sont en train de subir le châtiment pour peu de choses : celui-ci ne se nettoyait pas après avoir uriné, et celui-là était un délateur. Puis il se fit apporter une palme encore fraîche qu'il fendit en deux, planta l'une dans la première tombe et l'autre dans la deuxième et dit :
« Puissent-elles alléger leur souffrance tant qu'elles n'ont pas séché.»Toutefois Al-Khattâbi commente ce hadith ainsi: « Le fait de planter une palme dans chaque tombe et de dire : « Puissent-elles alléger leur souffrance tant qu'elles n'ont pas séché », n'a d'effet que parce que c'est le prophète qui en est l'auteur et sa bénédiction profite donc aux deux morts tant que les deux palmes sont encore vertes, comme le prophète l'a demandé.
Ce qui ne signifie nullement que les palmes vertes seraient dotées d'un quelconque pouvoir que les palmes sèches ne possèderaient pas. Or, dans plusieurs pays, on a pris l'habitude de disposer des palmes fraîches dans les tombes des morts:pratique qui n'est nullement justifiée.»
De fait, le commentaire d'Al-Khattâbî est pertinent, car les compagnons du prophète n'ont jamais déposé de palmes ne de fleurs sur une quelconque tombe, hormis Burayda Al-Aslamî qui recommanda qu'on mît dans sa tombe deux palmes. Ce fait est rapporté par Al-Bukhari.
Il est toutefois difficile d'admettre que le fait de poser des palmes dans la tombe soit légitime et que tous les Compagnons, hormis Burayda l'auraient ignoré. Dans son ouvrage « Al-Fath », Al-Hâfidh a dit : « Il semble que Burayda ait attribué au hadith une interprétation globale, alors qu'il est spécifique au cas de deux défunts bien déterminés, » Ibn Rashîd a dit : « Il semble, compte tenu de l'avis d'al-Bukhari, que le cas soit spécifique aux deux défunts précités.
C'est pourquoi celui-ci le fait suivre du propos d'Ibn 'Umar qui, lorsqu'il vit une tente dressée sur la tombe de 'Abd Ar-Rahrnân , ordonna à un serviteur : « Enlève-la, ce sont ses oeuvres qui sont susceptibles de l'ombrager ». Des propos d'Ibn 'Umar , on déduit que ce qui est déposé sur une tombe n'a nul effet, et que ce sont plutôt les bonnes oeuvres qui exercent leur effet.















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Présenter ses condoléances c'est exprimer sa sympathie à l'occasion d'un deuil pour apaiser le chagrin et alléger le malheur d'une personne affligée. Dans la langue arabe, at-ta'ziya a le sens de l'endurance et l'exhortation à endurer, en adressant des propos réconfortants qui atténuent la douleur de la personne affligée par la mort d'un proche.


Leur statut légalLes condoléances sont recommandées même pour les gens du Livre, non musulmans, résidents dans les pays de l'Islam, (les dhimmis), selon ce que Ibn Mâja et Bayhaqi ont rapporté d'une chaîne de transmission bonne d'après 'Amr Bin Hazm que le prophète a dit :

« Le Jour de la résurection, Dieu couvrira d'une parure de dignité tout croyant
qui présente ses condoléances à son frère frappé d'une calamité. »Cependant, il est recommandé de n'y procéder qu'une seule fois.
Il est louable que les condoléances soient présentées à toute la famille du défunt, jeunes et vieux, hommes et femmes, mais les savants ont fait une exception pour la jeune fille. Ils ont dit : " seuls ceux qui lui sont illicites au mariage peuvent lui présenter leurs condoléances."
On peut les présenter avant ou après l'enterrement, mais que ça ne dépasse pas les trois jours sauf si la personne qui vient présenter ses condoléances était en voyage ou que la personne parente au défunt était en voyage, alors à ce moment-là on peut dépasser les trois jours.


Leur formuleOn présente ses condoléances par n'importe quelle formule pouvant alléger le malheur, inciter à la patience, apporter du réconfort.
Bukhâry a rapporté d'après Usama Bin Zayd que la fille du prophète lui avait envoyé dire qu'un de ses enfants est décédé et lui demandait de venir chez elle. Il envoya alors quelqu’un lui dire :

« Ce que Dieu a repris Lui appartient, ce qu'Il avait donné Lui appartient aussi,
chaque chose a chez Lui un terme déterminé,
qu'elle patiente et espère avoir une récompense auprès d'allâh pour ceci.».

Les Ulémas ont dit :
Lorsqu'un musulman présente ses condoléances à un autre musulman au sujet d'un défunt musulman, il lui dit :« Que Dieu magnifie ta récompense, t'accorde bonne endurance et pardonne à ton défunt. »Si un musulman présente ses condoléances à un musulman au sujet d'un défunt impie :« Que Dieu magnifie ta récompense et t'accorde bonne endurance. »Si un musulman présente ses condoléances à un impie au sujet d'un défunt musulman, il lui dit :« Que Dieu t'accorde bonne endurance et pardonne à ton défunt. »Si un musulman présente ses condoléances à un impie au sujet d'un défunt impie, il lui dit :« Que Dieu t'accorde une bonne suite ».Quant à la réponse on dit:« Amine. Que Dieu t'accorde une récompense. »Pour Ahmad on est libre de serrer la main ou de ne pas la serrer.
Si on voit quelqu'un qui déchire ses habits sous l'effet de l'emportement, on lui présente quand même ses condoléances parce qu'on ne délaisse pas un bienfait pour un méfait. Mais réprouver ce genre d'actes abherrants est un bien.


Comment présente t-on ses condoléancesIl est de la Sunna de présenter ses condoléances et de quitter l'endroit pour continuer ses affaires sans s'asseoir. C'est ce que faisaient les pieux auparavant.
Chafi'y dans son livre «AI Umm» a dit : « « Je réprouve les ras*semblement funèbre, même sans pleurs, car ils constituent une occasion de raviver la tristesse et impliquent des dépenses, or la tradition déconseille de telles pra*tiques. »
Nawawy a dit : « Chafi'y et ses compagnons ont dit : Il est réprouvable de s'asseoir lorsqu'on présente ses condoléances. »
Ce qu'on désigne par s'asseoir c'est le fait de se rassembler dans la maison pour que les gens viennent rendre visite et présenter leurs condoléances.
Il n'y a pas de différence entre homme et femme.
Al-Mahâmilî a rapporté ceci d'après Chafi'y : C'est là un acte réprouvable si cette pratique n'est pas accompagnée d'une autre innovation blâmable. Si tel est le cas alors cette pratique devient illicite. Dans un hadith authentique, le prophète dit :

« Toute innovation - en matière de pratique cultuelle - est une pratique blâmable, et toute pratique blâmable est égarement ».Ahmad et beaucoup des Ulémas hanafites sont d'accord avec cet avis.
Parmi les hanafites il y en a qui ne voient pas de mal dans le fait de se rassembler pour recevoir les condoléances pour trois jours seulement mais dans un endroit autre que la Mosquée et sans commettre des interdits.
Ce que font les gens de nos jours dans les assemblées funèbres, qui dépensent l'argent sans besoin et surenchérissent les uns devant les autres dans des choses inventées et innovées est totalement illicite, contredit la Sunna et fait partie des traditions antéislamiques.
Beaucoup sont allés plus loin encore en faisant du quarantième jour, un jour de souvenir du deuil et d'autres font un anniversaire du jour du deuil chaque année, ce qui est en désaccord avec la sounnah et laisse libre court à des pratiques absurdes et innovées.














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La visite des tombes est recommandée pour les hommes.
En effet, Ahmad, Muslim et les auteurs des Sunans ont rapporté d'après 'Abdallâh Ibn Burayda :
Le Messager de Dieu a dit :
"Je vous avais déconseillé de visiter les tombes, visitez-les désormais, car elles vous rappelleront l'Au-delà."
L'interdiction était due au fait que la période antéislamqie était encore proche et les habitudes de cette époque toujours présentes chez les gens. A ce moment-là les gens ne s'abstenaient pas du langage inconvenant et grossier; cependant quand il se sont convertis à l'Islam et ils ont connu ses principes, le Législateur leur a permis de les visiter.
On rapporte d'après Abu Hurayra :
"Le Prophète visita la tombe de sa mère et pleura tant que les présents se mirent à pleurer avec lui. Puis il dit : « J'ai demandé à mon Seigneur qu'Il m'autorise à invoquer pour elle le Pardon, mais Il me l'a refusé; je Lui ai demandé de m'autoriser à visiter sa tombe et Il me l'a accordé; visitez donc les tombes, car elles vous rappelleront la mort.»" [ Rapporté par Ahmad, Muslim, Abû Dâwûd, An-Nasa'i et ibn Mâja.]
Puisque le but de la visite est le rappel de la mort et de l'au-delà, la visite des tombes des incroyants est permise pour la même raison. Si ces derniers étaient des injustes et que Dieu les a puni pour leur injustice, pleurer et montrer sa faiblesse et son besoin absolus de la grâce de Dieu sont des actions louables quand on passe près de leurs tombes.
Al-Bukhâri a rapporté d'après Ibn Omar :
Le Prophète et ses Compagnons arrivèrent à al-Hijr, la contrée de Thamûd, il dit : « N'entrez au pays de ces gens voués aux châtiments de l'Enfer qu'en pleurs; si vous ne pouvez pleurer, n'y entrez pas car vous risqueriez de subir leur sort. »


La qualité de la visite
Lorsque le visiteur arrive à la tombe, il se dirige vers le défunt, il le salue, il invoque Dieu pour lui, et on rapporte à ce propos :
D'après Burayda : Le Messager de Dieu a appris aux gens lorsqu'ils visitaient les tombes, de dire :
« Que la paix soit sur vous, croyants et musulmans qui résidez dans ces demeures, nous vous rejoindrons lorsque Dieu le décidera. Vous êtes nos devanciers et nous sommes les suivants. Nous implorons Dieu qu'Il vous accorde la paix et la bénédiction, ainsi qu'à nous. » [ Rapporté par Ahmad, Muslim et autres traditionnistes ]
D'après Ibn Abbas :
Le Prophète passant près d'un cimetière à Médine, se mit face à lui et dit : « Que la paix soit sur vous, ô résidents des tombes ; que Dieu vous accorde Son Pardon, ainsi qu'à nous. Vous êtres nos devanciers et nous vous emboîtons le pas ». [ Rapporté par At-Tirmidhi ]
'Aisha rapporte
Chaque fois que le Prophète passait la nuit auprès d'elle, il sortait avant l'aube au Baqî' et disait: « Que la paix soit sur vous, croyants qui résidez dans ces demeures, bientôt ce qui vous a été promis sera réalité ; nous vous rejoindrons quand Dieu le décidera; Seigneur, pardonne aux résidents du Baqî' Al-Gharqad. » [ Rapporté par Muslim ]
On a rapporté d'après elle aussi qu'elle s'enquit auprès du Prophète :
« Comment m'adresserai-je à eux, ô Envoyé de Dieu? - Dis: Que la paix soit sur vous, croyants et musulmans qui résidez dans ces demeures que Dieu accorde Sa Miséricorde aux devanciers parmi nous et aux suivants ; nous vous rejoindrons quand Dieu le décidera. »

Alors ce que certains ignorants font comme passer la main sur le tombeau, les embrasser, et tourner autour d'eux sont des innovations illicites qu'il faut éviter et qu'il est interdit de faire. Il n'y a que la Ka'ba qui est digne de tels actes et rien ne lui est comparable, ni la tombe d'un prophète, ni le mausolée d'un Saint. Tout le bien consiste à suivre l'exemple des Pieux Ancêtres, toute innovation n'étant que mal et égarement.
Ibn Qayim a dit : Le Messager de Dieu visitait les tombes pour invoquer Dieu pour les morts, alors que ceux qui donnent à Dieu des associés invoquent le mort pour le prendre comme intercesseur et lui demandent d'exaucer leurs vœux. Cette conduite des polythéistes est à l'opposé de la tradition du Messager qui s'inscrit dans le cadre de l'Unicité et des bienfaits en faveur du défunt, alors que celle des polythéiste n'est qu'idolatrie et une offense pour leurs âmes et pour le mort.
Ces personnes se divisent en trois groupes:


Ceux qui invoquent le mort
Ceux qui font intercéder le mort
Ceux qui invoquent Dieu auprès de lui, soutenant que l'invocation en la présence du mort est plus à même d'être exaucée que dans les mosquées.

Or celui qui observe la conduite du messager de Dieu et ses compagnons remarquera la différence évidente entre ces deux voies.


La visite des tombes pour les femmes
Malek, certains hanafites et d'après Ahmad et la majorité des ulémas ont permis aux femmes de visiter les tombes et ceci d'après Aicha : « Comment m'adresserai-je à eux, ô Envoyé de Dieu ? .. »
'Abdallâh Ibn Abi Mulayka rapporte :
« 'Â'isha revint un jour du cimetière et je lui demandai: « Ô Mère des croyants, d'où viens-tu? - De la tombe de mon frère, 'Abd Ar-Rahmân », me répondit-elle. - Le Prophète n'a-t-il pas interdit de visiter les tombes? » m'enquis-je auprès d'elle. - Si, il l'avait interdit, mais il ordonna ensuite de les visiter.» répliqua t-elle. [ Rapporté par Hakem et Bayhaqî; ce dernier déclare que ce hadîth a été rapporté exclusivement par Basjâm Ibn Muslim Al-Basri ; Adh-Dhahabî le juge authentique ]
Dans les deux sahih, d'après Anas :

" Le Prophète passant près d'une femme qui pleurait sur la tombe de son enfant, lui dit :
« Crains Dieu et endure !»- Que peux-tu comprendre à mon malheur! », répondit-elle.Lorsqu'il fut parti, on apprit à la femme que son interlocuteur était le Prophète .

Elle fut atterrée et alla le trouver. Arrivée chez lui, elle ne trouva aucun gardien à sa porte, alors elle lui dit :
« Ô Envoyé de Dieu, je ne t'avais pas reconnu.»- « C'est lors du premier choc que l'on doit faire preuve d'endurance », lui répondit-il.
On voit d'après ce hadith que le Messager de Dieu a vu la femme sur la tombe et il n'a pas empêché cela. Et puisque la visite est pour se rappeler l'au delà, et puisque les hommes ainsi que les femmes ont besoin de ce rappel, alors, les femmes peuvent visiter les tombes.
Certains ont considéré comme réprouvable la visite des tombes par les femmes à cause du hadith du Messager de Dieu : « Que Dieu maudisse les visiteuses des tombes ». [ Rapporté par Ahmad, Ibn Majâ et Tirmidhy qui l'a authentifié ]
Qurtubi a dit au sujet de ce hadith :
« La malédiction précitée dans le hadith est attribuée à celles qui visitent les tombes très souvent. De fait, l'expression arabe « zawwârât » employée par le Prophète exprime l'excès. En effet, ces femmesfaillissent aux droits de leur époux et sont constamment exposées aux regards des autres hommes ... Toutefois, d'aucuns diront que si tous ces inconvénients sont évités, il n'y a pas de mal à leur autoriser de visiter les tombes, du moment que le rappel de la mort profite aussi bien à l'homme qu'à la femme. »
Ash-Shawkani commente les propos d'AI-Qurtubî et dit : « C'est le raisonnement qu'il convient d'adopter pour concilier les hadith qui semblent apparemment contradictoires dans le chapitre. »


















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Les doctes sont unanimes à déclarer que le mort bénéficie des actes de piété qu'il aura accomplis dans sa vie.A ce propos, Muslim, Abû Dâwûd, At- Tirmidhî, An-Nasa'i et Ibn Mâja rapportent d'après Abû Hurayra que le Prophète a dit :

« Lorsque le fils d'Adam vient à mourir, tous ses actes sont interrompus, hormis trois choses : une aumône toujours en cours, une science dont les autres bénéficient et une progéniture pieuse qui invoque Dieu pour lui.»
Par ailleurs ibn Mâja rapporte que le Prophète a dit :
« Parmi les actes et les bonnes œuvres qui suivent le croyant après sa mort, il y a une science qu'il aura enseignée et divulguée, un enfant pieux qu'il aura laissé après lui, Un Coran qu'il aura légué en héritage, une mosquée qu'il aura édifiée, une maison qu'il aura construite pour le voyageur démuni, une rivière qu'il aura aménagé au profit des autres et une aumône qu'il aura prélevée de ses biens étant encore vivant et en bonne santé. Toutes ces œuvres lui parviendront après sa mort. »

Muslim rapporte d'après Jarîr Ibn 'Abdallâh que le Prophète a dit :
« Quiconque aura institué en Islam un bon usage, bénéficiera de sa récompense et de celle de tous ceux qui l'auront adopté après lui, sans que cela diminue en rien leur récompense; et quiconque aura institué en Islam, un usage blâmable, se chargera d'un péché et du péché de tous ceux qui l'auront adopté après lui, sans que cela diminue en rien leurs péchés. »

Quant aux actes d'autrui dont bénéficie le défunt, nous les exposerons comme suit :

http://sajidine.com/image/coche2.jpg Invoquer Dieu et implorer Son Pardon pour le défunt
C’est un acte qui fait l'unanimité des légistes, conformément au propos de Dieu Tout Puissant :

« Ceux qui sont venus après eux disent: Seigneur, pardonne-nous ainsi qu'à nos frères qui nous ont précédés dans la foi et fais que nos cœurs n'aient jamais de haine envers les croyants. Seigneur, Tu es Tout Compatissant et Tout Miséricordieux »
[ Sourate 59 - Verset 10 ]A ce sujet, nous avons déjà évoqué le propos du Prophète :

« Si vous procédez à la prière mortuaire, invoquez sincèrement Dieu pour le défunt ».De même que, parmi les invocations du Prophète , on retient :

« Seigneur, pardonne-nous tous, les vivants comme les morts ». Tout comme les Pieux Anciens, les Successeurs n'ont eu de cesse d'invoquer Dieu pour les morts, L'implorant de leur accorder Miséricorde et Pardon, sans que personne ait jamais dénoncé cette pratique.

Faire l'aumône
An-Nawawî rapporte que les doctes sont unanimes à déclarer qu'une aumône peut être donnée à l'intention du défunt et que la récompense qui en découle lui parvient, qu'elle soit donnée par un enfant du défunt ou par quelqu'un d'autre. A ce propos, Ahmad, Muslim et d'autres traditionalistes, rapportent d'après Abû Hurayra qu'un homme dit au Prophète :

« Mon père est mort en ayant légué des biens mais sans testament, sera t-il expié si je donne une aumône à son intention? » et le Prophète , de lui répondre par la positive.Al-Hasan rapporte que Sa'd Ibn 'Ubâda a dit :
« Lorsque ma mère décéda, je dis au Prophète :
"Ô Envoyé de Dieu ma mère est décédée, puis-je faire l'aumône à son intention ?"
- "Oui" répondit le Prophète.
- "Quelle aumône est la meilleure?" , m'enquis-je auprès de lui.
- "Offrir de l'eau à boire", me répondit-il.
Al-Hasan ajoute : « C'est ainsi que la famille de Sa'd s'occupa de la siqâya (d'offrir de l'eau à boire) à Médine. »
[ Rapporté par Ahmad, An-Nasâ'î et par d'autres traditionnistes. Cependant il est déconseillé de commencer à donner ladite aumône dans le cimetière, tout comme il est réprouvé de la donner pendant les funérailles.]

Jeûner
A ce sujet, Al-Bukhârî et Muslim rapportent d'après Ibn 'Abbas qu'un homme vint trouver le Prophète et lui dit :
« Ô Envoyé de Dieu, ma mère est morte ayant à charge le jeûne (obligatoire) d'un mois, puis-je l'accomplir pour elle ?
-"Si ta mère avait contracté une dette, aurais-tu remboursé cette dette", lui demanda le prophète ?
-"Certes", répondit l'homme.
-"Et bien ! Sache que la dette qu'elle a envers Dieu est plus digne d'être remboursée", lui dit le Prophète.»

Accomplir le pèlerinage
AI-Bukhârî rapporte d'après Ibn 'Abbâs qu'une femme de Juhayna vint trouver le Prophète et lui dit :
« Ma mère avait conçu le vœu d'accomplir son pèlerinage à La Mecque, mais elle est morte avant de s'en acquitter, puis-je le faire pour elle ?
-"Oui, fais-le pour elle", répondit le Prophète. " Vois-tu, si ta mère avait contracté une dette, l'aurais-tu remboursée pour elle ? Honorez vos dettes, car les dettes à l'égard de Dieu sont plus dignes d'être honorées".»

La prière
Ad-Dâraqutnî rapporte qu'un homme dit au Prophète : « Ô Envoyé de Dieu, j'avais un père et une mère envers lesquels j'étais bon de leur vivant; comment être bon envers eux après leur mort ?
" C'est être bon envers eux après leur mort que de prier à leur intention, et jeûner à leur intention ",
lui répondit le Prophète .»

La récitation du Coran
C'est le point de vue de la majorité des Sunnites. An-Nawawi dit : « La doctrine d’Ash-Shâfi 'î est que la récitation du Coran ne parvient pas au mort.
Cependant, Ahmad Ibn Hanbal et un groupe de partisans d'Ash-Shafi'i affirment le contraire. Il suffira seulement, disent-ils, que celui qui récite le Coran dise après avoir achevé sa récitation : « Seigneur, fais que la récompense qui découle de ma récitation aille à Untel.»
Dans « Al-Mughni », Ibn Qudama rapporte : « Ahmad Ibn Hanbal a dit : « Toute bonne œuvre parvient au défunt. Conformément aux textes rapportés à ce sujet.»
Ceux qui soutiennent que la condition de la récompense découlant de la récitation du Coran parvient au défunt posent la condition que celui qui le récite ne soit pas payé. S'il perçoit une quelconque rémunération pour sa récitation, lui et celui qui paye commettent un acte illicite et nulle récompense ne parvient alors au défunt.
A ce propos, Ahmad, At-Timidhi et Al-Bayhaqî rapportent d'après 'Abd Ar-Rahmân Ibn Shibl, que le Prophète a dit :

« Récitez le Coran et appliquez ses règles.
Ne vous en éloignez pas, n'exagérez pas et ne le prenez pas pour source de subsistance ou de richesse. »Ibn AI-Qayyim a dit : « Les pratiques cultuelles sont de deux sortes : matérielles et physiques : or, en faisant parvenir au mort le bénéfice d'une aumône, le Législateur témoigne que le bénéfice de toutes les autres pratiques cultuelles matérielles parvient au défunt. De même, en lui faisant parvenir le bénéfice qui découle d'un jeûne, le Législateur témoigne que la récompense relative aux autres pratiques cultuelles physiques parvient au défunt. Mieux encore, si la récompense découlant des pratiques cultuelles du pèlerinage - lesquelles sont soit matérielles soit physiques - parvient au défunt, cela implique le bénéfice de toutes les autres pratiques cultuelles composées de physique et de matériel, parvient au mort. En somme, l'efficience des trois types de récompense est prouvée par les énoncés scripturaires et l'analogie. »


L'intention est nécessaire
Il est nécessaire de concevoir l'intention d'agir pour le défunt.
Ibn 'Aqil a dit: « Lorsque quelqu'un accomplit un acte d'adoration tels la prière, le jeûne, la récitation du Coran, et en offre la récompense à un défunt musulman, elle lui parvient et lui profite, à condition d'avoir, auparavant et pendant l'acte même, conçu l'intention d'offrir au défunt la récompense qui en découle.


Les meilleures actions à offrir au défunt
Ibn Al-Qayyim a dit : « Les meilleurs actions sont celles qui lui sont les plus utiles. De fait, affranchir un esclave et faire l'aumône sont par exemple meilleurs que de jeûner pour lui. Cela étant, la meilleure aumône est celle qui répond à un besoin constant chez celui à qui on l'offre. C'est dans ce sens que le Prophète a dit :

« La meilleure aumône consiste à offrir de l'eau à boire »,
et ce dans un lieu où l'eau est rare de sorte que les gens souffrent de la soif.Quant à offrir à boire là où les sources et les rivières sont abondantes, cela n'est point meilleur que d'offrir à manger à ceux qui en ont besoin. De même que l'invocation sincère de Dieu et l'imploration de Son pardon avec humilité lors de la prière mortuaire sont des pratiques qui surpassent l'aumône offerte à l'intention du mort. Somme toute, l'affranchissement d'un esclave, l'aumône, l'invocation, l'imploration du pardon et l'accomplissement du pèlerinage pour le mort sont les meilleurs actes à offrir à l'intention du défunt. »


Offrir la récompense de son acte au Prophète
Ibn Al-Qayyim http://sajidine.com/image/rahimouh_allah.gif a dit : « Certains jurisconsultes parmi les Successeurs le considèrent louable; d'autres ne le voient pas ainsi et le prennent pour une innovation, car les Compagnons n'y procédèrent pas. Par ailleurs, le Prophète bénéficie de la récompense découlant de toute bonne oeuvre accomplie par les membres de sa Communauté, sans que cela diminue en rien leur part ladite récompense, car c'est lui qui les a guidés à toutes les bonnes oeuvres et les y a exhortés.
Or, quiconque incite à une bonne voie bénéficie d'une récompense égale à celle de tous ceux qui, après lui, l'emprunteront, sachant que cela ne diminue en rien leur récompense. En somme, étant le précurseur et le guide de la communauté en toute bonne voie et en toute science utile, le Prophète bénéficie de la même récompense que celle de quiconque l'aura suivi en cela, qu'on la lui ait offerte ou non. »


Les enfants des musulmans et ceux des impies
Quiconque parmi les enfants des musulmans meurt avant d'atteindre la puberté entrera au Paradis. A ce propos, Al-Bukhârî rapporte d'après 'Adî Ibn Thabit qu'il entendit AI-Barâ' dire :

« Lorsque Ibrâhîm décéda, le Prophète dit : « Il a une nourrice au Paradis ».En rapportant ce hadîth dans ce chapitre, Al-Bukhârî vise à mettre en évidence qu'ils sont au Paradis.

Par ailleurs, Anas Ibn Mâlik rapporte que le Prophète a dit :

« Dieu fera entrer au paradis tout musulman qui aura perdu trois enfants non encore pubères,
grâce à Sa Miséricorde pour eux. »Alléguer ce hadith, signifie que celui grâce auquel on entre au paradis en est bien plus digne, car étant la raison et la source de la miséricorde Divine.
Quant aux enfants des impies, ils entreront au Paradis, au même titre que les enfants des musulmans.
An-Nawawî souligne que c'est l'opinion authentique approuvée par tous les critiques, conformément au propos de Dieu:

« Nous n'avons jamais sévi avant d'avoir envoyé un messager. »
[ Sourate 17 – Verset 15 ]En effet, si l'homme ayant atteint l'âge de la raison ne subit le châtiment divin que s'il a été averti, à fortiori celui qui n'a pas encore atteint cet âge ne saurait le subir.
A ce sujet, Ahmad rapporte d'après Khansâ' Ibn Mu'âwiya Ibn Sarîm, que sa tante déclare avoir demandé au Prophète :
- « Ô Envoyé de Dieu, qui est au Paradis ? »
- « Le Prophète est au Paradis, le martyr est au Paradis et le bébé est au Paradis », lui répondit-il.
Al-Hâfidh a dit que sa chaîne de transmission était bonne.

safir97
28/05/2013, 11h01
Le testament - الوصية
http://idata.over-blog.com/2/22/33/01/nature15/dg.gifD'après Ibn Omar (qu'Allah les agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) a dit :

« Il n'appartient pas à un musulman qui a des choses à recommander de passer deux nuits sans que son testament soit auprès de lui ».

Ibn Omar (qu'Allah les agrée) a dit :

«Depuis que j'ai entendu le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) dire cela, je n'ai pas passé une nuit sans avoir mon testament auprès de moi.»
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2738 et Mouslim dans son Sahih n°1627)


عن بن عمر رضي الله عنهما قال رسول الله صلى الله عليه وسلم: ما حق امرئ مسلم ، له شيء يوصي فيه ، يبيت ليلتين إلا ووصيته مكتوبة عندهقال ابن عمر ما مرت علي ليلة مذ سمعت رسول الله صلى الله عليه وسلم قال ذلك إلا وعندي وصيتي
http://idata.over-blog.com/2/22/33/01/r-pertoire-1/Sans-titre-1.gif Les savants ont dit que le testament (وصية - wasiya) est de trois types
http://img.over-blog.com/16x16/2/22/33/01/repertoire-3/puce-bleue.png La wasiya obligatoire, comme montrée dans le hadith de Ibn Omar (qu'Allah les agrée) ci-dessus

Il s'agit de la wasiya que chaque musulman qui doit de l'argent (ou autre) à quelqu'un ou bien à qui quelqu'un doit de l'argent (ou autre) doit écrire et avoir auprès de lui.

http://img.over-blog.com/16x16/2/22/33/01/repertoire-3/puce-bleue.png La wasiya moustahaba ou surérogatoire

Il s'agit la la wasiya dans laquelle un musulman veut léguer après sa mort une partie de ses biens pour un acte de piété (aumône, construction de mosquées...).

Par contre la valeur de cette wasiya ne peut dépasser le tiers des biens de la personne.

D'après Sa'd Ibn Abi Waqas (qu'Allah l'agrée), j'ai dit au Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) :

«Est-ce que je peux faire une wasiya de l'ensemble de mon argent ?»
Le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Non ».
J'ai dit : «De la moitié alors ?»
Le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Non ».
J'ai dit: «Le tiers ?»
Le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) a dit : « Alors le tiers et le tiers c'est beaucoup. Que tu laisses tes héritiers riches vaut mieux que tu les laisses pauvres et réduits à tendre la main aux gens...».
(Rapporté par l'imam Boukhari dans son Sahih n°2742 et l'imam Mouslim dans son Sahih n°1628)

عن سعد بن أبي وقاص رضي الله عنه قلت : يا رسول الله ، أوصي بمالي كله ؟ قال : - لا - قلت : فالشطر ؟ قال : - لا - قلت : الثلث ؟ قال : فالثلث والثلث كثير ، إنك إن تدع ورثتك أغنياء ، خير من أن تدعهم عالة يتكففون الناس في أيديهم D'après Imran Ibn Husayn (qu'Allah l'agrée) :

un homme a libéré 6 esclaves lui appartenant au moment de sa mort et il n'avait pas d'autres biens que eux.
Lorsque cela est parvenu au Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) il s'est énervé et a dit: « J'ai certes pensé à ne pas prier sur lui ».
Puis il a appelé les esclaves, il les a divisé en trois groupes puis a tiré au sort entre eux. Il a alors libéré deux esclaves et en a gardé quatre en tant que tel.
(Rapporté par Nasai dans ses Sounan n°1958 et authentifié par Cheikh Albani dans sa correction de Sounan Nasai)


عن عمران بن حصين رضي الله عنه: أن رجلا أعتق ستة مملوكين له عند موته ، ولم يكن له مال غيرهم ، فبلغ ذلك النبي صلى الله عليه وسلم ، فغضب من ذلك ! وقال : لقد هممت أن لا أصلي عليه ثم دعا مملوكيه ، فجزأهم ثلاثة أجزاء ، ثم أقرع بينهم ، فأعتق اثنين ، وأرق أربعة
http://img.over-blog.com/16x16/2/22/33/01/repertoire-3/puce-bleue.png La wasiya interdite

Elle peut prendre diverses formes comme par exemple faire une wasiya pour une personne qui a déjà un droit dans l'héritage, faire une wasiya pour déshériter une personne ayant un droit dans l'héritage, faire une wasiya en disant qu'on doit de l'argent à quelqu'un avec qui on s'est arrangé pour qu'il redonne la somme à un des enfants ou à une des épouses...

D'après Abou Oumama Al Bahili (qu'Allah l'agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) a dit :

« Certes Allah a donné à chacun son droit ainsi il n'y a pas de wasiya en faveur d'un héritier».
(Rapporté par Ibn Maja dans ses Sounan n° 2713 et authentifié par Cheikh Albani dans sa correction de Sounan Ibn Maja)


عن أبي أمامة رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه وسلم: إن الله قد أعطىكل ذي حق حقه فلا وصية لوارث

safir97
30/05/2013, 08h02
L’écriture d’un testament et son style


http://img.over-blog.com/292x237/2/22/33/01/nature15/testament3_292x237.jpg

Question :

Est-ce que l'écriture d'un testament est obligatoire ?
Des témoins sont-ils nécessaires ?
Je ne connais pas le style dans lequel on l'écrit, et je souhaite de votre part une orientation.



Réponse :



Le testament doit être écrit de la façon suivante : « Je suis untel fils d'untel, ou fille d'untel, j'informe que j'atteste qu'il n'y a point de divinité en dehors d'Allah, Seul, sans associé, et que Muhammad est Son serviteur et Messager, qu'Eissâ (Jésus) est le serviteur d'Allah et Son Messager et Sa parole transmise à Maryam (Marie), que le Paradis existe, que l'Enfer existe, que l'Heure arrivera sans nul doute, et qu'Allah ressuscitera les morts.

Je recommande à ma famille et à mes proches de craindre Allah, d'avoir un bon comportement les uns envers les autres, d'obéir à Allah et Son Messager, de se recommander mutuellement la vérité et la patience.

Je leur recommande à l'instar d'Ibrâhîm (Abraham) et Yacqûb (Jacob), quand ils s'adressèrent à leurs fils (traduction rapprochée) :

« Ô mes fils, certes Allah vous a choisi la religion : ne mourrez point, donc, autrement qu'en Soumis ! (à Allah). »
[la vache verset 132]



Puis, il rappelle ce qu'il donne de son argent (à une tierce personne n'ayant pas droit à la succession), ne dépassant pas un tiers de sa fortune, clarifie ses dépenses légitimes, et nomme la personne qui se chargera de tout.


En effet, le testament n'est pas obligatoire, mais il est recommandé, conformément à ce qui a été rapporté dans les Sahîh d'al-Bukhârî et de Muslim, selon Ibn Umar, qu'Allah les agrée, le Prophète, prière et salut d'Allah sur lui, a dit :


« Un musulman qui possède une chose dont on peut disposer après sa mort, n'a pas le droit de rester deux nuits sans que son testament ne soit écrit devant lui. »
[Al Boukhari, Muslim]



Par contre, s'il a des dettes ou des droits sans preuve écrite, il doit les signaler afin que les droits des gens ne soient pas lésés.

De même, il est préférable d'avoir deux témoins et de faire certifier son testament par une personne de science ; il ne doit pas se contenter de l'écrire, pour éviter toute falsification. Et c'est Allah Qui accorde le succès.




Revue des Recherches Islamiques, n° 33, page 111.


(http://www.salat-janaza.com/ecrits/fatwas/61-lecriture-dun-testament-et-son-style)

Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz

safir97
03/06/2013, 17h30
Le foetus mort-né mènera sa mère au paradis par le cordon ombilical


http://idata.over-blog.com/2/22/33/01/islam-6/bfdw.gif

L'Imam Ibn Majah rapporte un formidable hadith dans ses Sunan, d'après Mu’adh ibn Jabal رضي الله عنه qui relate que le Prophète صلى الله عليه و سلم a dit :


وَالَّذِي نَفْسِي بِيَدِهِ إِنَّ السِّقْطَ لَيَجُرُّ أُمَّهَ بِسَرَرِهِ إِلَى الجَنَّةِ إِذَا احْتَسَبَتْهُ

" Par Celui qui tient mon âme dans Ses mains, il ne fait aucun doute que le foetus mort-né fera rentrer sa mère au Paradis par le cordon ombilicale si elle l'accepte (c'est -à-dire si elle patiente dans cette épreuve en espérant la récompense divine)."

Source : Sunan Ibn Majah, Kitab al-Jana’iz, Chapitre : À propos de ceux qui sont éprouvés par un foetus mort-né (#1609). Al-’Allamah al-Albani le déclare “sahih” (authentique) dans sa vérification du livre.
http://idata.over-blog.com/2/22/33/01/repertoire-3/111.gif
Le shaykh Dr. Muhammad ibn ‘Umar Bazmul explique :

Lorsque une femme accouche prématurément ou fait une fausse couche, si ce qui en sort a une forme humaine alors il sera considéré comme mort-né [سقط - siqt].

Le sang qui l'accompagne est considéré comme lochies [نفاس - nifaas] et il faut donc appliquer les règles qu'il convient (c'est-à -dire ne pas prier durant 40 jours ou jusqu'à la cessation de l'écoulement du sang).




Cheikh Mouhammad Ibn 'Omar Bâzmoul

safir97
07/06/2013, 21h04
La mort est un honneur pour tout musulman qui répond à Allah tout en étant sur la sunna


http://img.over-blog.com/330x331/2/22/33/01/islam-6/ctu.jpg

L'imam Ibn Al Moubarak rahimouhou Allah a dit :

Sache ô mon frère qu'en effet, la mort est un honneur pour tout musulman qui répond à Allah tout en étant sur la Sunna, et véritablement à Allah nous appartenons et vraiment à Lui, nous retournerons.

Et à Allah nous nous plaignons de notre solitude, de la disparition des frères, de la rareté des aides et de l'émergence de bid'ah.

Et à Allah nous nous plaignons de l'ampleur de ce qui s'est produit sur cette communauté en raison de la disparition des savants d'Ahlus Sunna, et ainsi que l'émergence de la bid'ah.

Et je dis qu'Ibrahim At-Taymi a dit:

"Ô Allah !
Protége-moi par ta religion et la Sunna de votre Prophète de ce qui diffère de la vérité et de suivre les désirs et les chemins de l'égarement et des affaires ambigues et de la déviation et de l'argumentation (polémique)"

وعن ابن المبارك قالاعلم أي اخي ان الموت كرامة لكل مسلم لقى الله على السنة فإنا لله وانا اليه راجعون فالى الله نشكو وحشتنا وذهاب الإخوان وقلة الأعوان وظهور البدع والى الله نشكو عظيم ما حل بهذه الامه من ذهاب العلماء واهل السنه وظهور البدع وأقول كما إبراهيم التيمي يقولاللهم اعصمني بدينك وبسنة نبيك من الاختلاف في الحق ومن اتباع الهوى ومن سبل الضلالة ومن شبهات الامور ومن الزيغ والخصوماتالمصدر :كتاب الاعتصام للشاطبي ص 57







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Mourir un vendredi


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Question :

Y a t il une récompense pour celui qui meurt le vendredi ou la nuit du vendredi ?

Et est il protégé des épreuves de la tombe ?

Réponse de Cheikh Outheymine :

Non , je ne crois pas que ce hadith soit authentique, car une personne n'a pas le choix dans sa mort, si il meurt un vendredi ou un lundi, ce n'est pas selon sa volonté.

Allah tabaraka wa ta'ala (traduction rapprochée) :

"La connaissance de l'Heure est auprès d'Allah; et c'est Lui qui fait tomber la pluie salvatrice; et Il sait ce qu'il y a dans les matrices. Et personne ne sait ce qu'il acquerra demain, et personne ne sait dans quelle terre il mourra." (31-34)

Une personne ignore dans quelle terre il mourra, va t il mourir dans son pays ou dans un autre, sera t il à l'intérieur ou à l'extérieur de son royaume?

Aussi ,il ne sait pas quand il mourra, car la connaissance de la mort d'une personne est semblable à la connaissance de l'heure, cela est inconnu, elle est avec Allah seulement.

Par conséquent, si c'est le cas et qu'une personne meurt n'importe quel jour, soit un vendredi, un lundi, un mardi ou un autre qu'eux, ce n'est pas selon sa volonté qu'il a été récompensé pour cela.

Si ce hadith est authentique du prophète salallahou aleyhi wa salaam alors il est obligatoire d'y croire et de s'y soumettre.
http://idata.over-blog.com/2/22/33/01/repertoire-3/hgh.gif
Question :

Est ce que celui qui meurt un vendredi est protégé des châtiments de la tombe, et est ce que la récompense s'applique le jour où il est mort ou le jour où il est enterré ?

Réponse de Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz :

Les hadiths qui mentionnent cela sont faibles, les hadiths mentionnant que mourir le vendredi ou celui qui meurt un vendredi entrera au paradis et sera protégé de l'enfer, tous sont faibles et non authentiques.

Celui qui meurt sur le bien et la fermeté entrera au paradis qu'il meurt un vendredi ou autre que le vendredi.

Quiconque meurt sur la religion d'Allah, sur son unicité, le faisant sincèrement pour Lui, alors il fait parti des gens du paradis, n'importe quand et quelque soit le jour où il meurt.

Il était ferme sur la religion d'Allah alors il fait parti des gens du paradis et du bonheur.

Et si il meurt donnant un associé à Allah alors il fera parti des gens de l'enfer n'importe quand et n'importe où il meurt et si il meurt sur le péché, alors il risquera le châtiment mais toujours selon la volonté d'Allah.

Sa destination sera éventuellement le paradis si il était un musulman qui unifiait Allah dans son adoration , sa demeure finale est le paradis.

Mais il peut être puni avec un châtiment selon les péchés sur lequel il est mort sans se repentir car Allah عز و جل dit (traduction rapprochée) :

"En vérité, Allah ne pardonne pas qu'on lui associe un partenaire, mais il pardonne à qui il veut excepté cela."

Allah clarifie cela, il ne pardonne pas celui qui meurt lui associant un partenaire mais pour toute chose en dehors de cela parmi les péchés alors il est sous la volonté d'Allah.

Si il meurt et a commis l'adultère et ne s'est jamais repenti, ou saoule ou en désobéissant à ses parents, en pratiquant l'interêt sans repentir alors il est sous la volonté d'Allah.

Si Allah veut, Il le pardonnera à cause de ses bonnes actions et sa taqwa et si il veut il le punira selon le degré de péché alors il sera enlevé de l'enfer après avoir été purifié et entrera au paradis.




http://idata.over-blog.com/2/22/33/01/icone_video.gif Télécharger la vidéo (https://www.box.com/s/6u70u22d129wfbbm3153)


Cheikh Mouhammad Ibn Salih Ibn ’OutheymineCheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz

safir97
18/06/2013, 09h32
Embrasser le mort


http://idata.over-blog.com/2/22/33/01/islam-5/uiomb.gif

Question :

Est-t-il permis d'embrasser une personne morte ?

Réponse :

Il n'y a pas de mal à embrasser une personne décédée, si celui qui l'embrasse fait partie des Mahârim du mort homme ou femme comme l'a fait `Abou Bakr As-Siddîq (Qu'Allah soit satisfait de lui) lorsqu'il a embrassé le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) à sa mort.

Fatwa de cheikh Ben Baz tirée de son recueil de fatwa: Tome 13, page 102.

Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz

safir97
21/06/2013, 08h52
Lire la sourate Ya-Sin sur le mort ?


http://img.over-blog.com/400x267/2/22/33/01/islam2/c8e51e53.jpg


Question :

Comment met-on en pratique le hadith « Lisez la sourate Ya-Sin sur vos morts » ?

Réponse :

http://idata.over-blog.com/2/22/33/01/r-pertoire-2/BUL020.gif Premièrement, la majorité des savants voient que ce hadith est faible et si vous retournez aux livres qui détaillent cela, vous le verrez clairement.

http://idata.over-blog.com/2/22/33/01/r-pertoire-2/BUL020.gif Deuxièmement, ceux qui voient que l’on peut mettre en pratique ce hadith, et ils sont peu parmi les gens de science, disent que cela se fait seulement au moment de l’agonie.

Donc en admettant que le hadith est bon, il s’applique au moment où la personne agonise.

Donc « vos morts » signifie : ceux qui sont proches de la mort.

Mais après la mort, il n’y a aucun savant qui dit que l’on peut lire du Coran sur le mort.




Cheikh Salih Ibn Sa'ad As-Souhaimy









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Se souhaiter la mort (vidéo)


http://idata.over-blog.com/2/22/33/01/islam/igvui.gifQuestion :

Anas, qu'Allah soit satisfait de lui, dit :

"Le Messager d'Allah, que la paix soit sur lui a dit:
« Que l'un de vous ne souhaite pas la mort à cause d'un mal qui l'a frappé.
S'il doit absolument le faire, qu'il dise:
«Seigneur ! Laisse-moi en vie tant que la vie est pour moi un bien et fais-moi mourir si la mort est meilleure pour moi ». "

Réponse :

"Que l'un de vous ne souhaite pas" il s'agit d'une interdiction, une interdiction souligné par le Prophète,salallahou aleyhi wa salam.

Ainsi souhaiter consiste à rechercher, ce qui signifie que nul d'entre vous cherchera la mort "à cause d'un mal" ce qui signifie en raison d'un mal qui l'a frappé, un mal dans son corps, comme la maladie et les choses semblables, ou un préjudice dans sa richesse, ou dans sa famille.

Ainsi souhaiter consiste à rechercher, ce qui signifie que nul d'entre vous cherchera la mort "à cause d'un mal" ce qui signifie en raison d'un mal qui l'a frappé, un mal dans son corps, comme la maladie et les choses semblables, ou un préjudice dans sa richesse, ou dans sa famille.

S'il a des actions pieuses alors il peut augmenter (en faire plus).

Et s'il n'a pas d'actions pieuses alors on espère qu'il va se repentir, il est à espérer qu'il se repente.

Ainsi, sa vie est meilleure pour lui.

Cela en ce qui concerne le croyant.

En ce qui concerne le mécréant et auprès d'Allah le refuge est recherché alors sa vie est à son détriment.

"Si Nous leur accordons un délai, c’est seulement pour qu’ils augmentent leurs péchés." (sourate al-Imran verset 178)

Comme pour le croyant s'il est un pécheur ou un pervers sa vie est meilleure pour lui, car il est à espérer qu'il se repentira répondant ainsi à Allah, l'Exalté, alors qu'il s'est repenti.

C'est parce que sa foi en Allah le conduira à la repentance.

Ainsi ce hadith contient une interdiction de souhaiter la mort, de sorte qu'il est haï, ou il est haram, si elle est due à cause d'un mal qui l'a frappé.

http://img.over-blog.com/16x16/2/22/33/01/repertoire-3/puce-bleue.png Premièrement

C'est parce que c'est rejeter la patience, souhaiter la mort est rejeter la patience.

Et le musulman est invité à faire preuve de patience avec ce sur quoi il a été testé.

http://img.over-blog.com/16x16/2/22/33/01/repertoire-3/puce-bleue.png Deuxièmement

Il préserve sa vie ce qui est meilleure pour lui.

S'il effectue des actions pieuses alors il peut augmenter et faire plus et s'il fait le mal, alors il est à espérer qu'il se repentira.

Et parce qu'il ne sait pas ce qu'il ya après la mort.

Il est possible que ce qui est après la mort, et le refuge auprès d'Allah est recherché-sera plus grave que le préjudice qu'il subit.

Ainsi, il ne sait pas ce qu'il va rencontrer.

Cela se rapporte à la personne qui souhaite mourir du à des affaires mondaines.

Quant à la personne qui souhaite la mort à cause de la religion, il souhaite la mort dans un effort pour préserver sa religion, si c'est pendant les temps d'épreuves et de tribulations, et il craint pour sa religion alors il n'y a pas de mal à vouloir la mort .

Ceci est basé sur l'invocation du Prophète, salallahou aleyhi wa salam:

"Et si tu veux mettre tes esclaves à l'épreuve et les tester, alors prend mon âme vers toi sans me mettre de jugement."

Et Maryam, la paix soit sur elle, a souhaité la mort quand elle avait peur des épreuves et des tribulations.

Elle a dit:

"Malheur à moi ! Que je fusse morte avant cet instant ! Et que je fusse totalement oubliée !" (sourate Maryam verset 23)

C'était parce qu'elle craignait la fitna pour son peuple, qu'ils parlent et l'accusent.

Et c'est ce dont elle avait peur qui s'est produit.

Ainsi, si la mort est souhaité en raison de la religion, et pour être à l'abri de la fitna alors c'est permis.

Mais si la mort est souhaité en raison d'une calamité mondaine alors ce n'est pas permis, mais plutôt le musulman doit etre patient et chercher la récompense, et se repentir à Allah l'Exalté.

(Et si c'est une obligation) qui signifie qu'il n'ya pas d'autre moyen, sauf de souhaiter la mort, ce qui signifie que cette personne a souhaité la mort, alors laissez-le confier l'affaire à Allah. Ainsi, il dira: Ô Allah fais-moi vivre aussi longtemps que la vie est meilleure pour moi, et prends mon âme, quand la mort est meilleure pour moi.

Par conséquent, il retourne l'affaire à Allah, l'Exalté, de choisir pour lui ce qui est bon et béni, que ce soit la mort ou la vie.

Ainsi ce hadith explique un certain nombre de choses :

http://img.over-blog.com/16x16/2/22/33/01/repertoire-3/puce-bleue.png La première affaire

L'interdiction de souhaiter la mort à cause de préjudice ou de catastrophe dans les affaires du bas monde.

http://img.over-blog.com/16x16/2/22/33/01/repertoire-3/puce-bleue.png Deuxièmement

Ce hadith explique le concept de souhaiter la mort pour l'amour de la religion et craignant de la fitna dans la religion, ce qui est permis.

Ceci est basé sur sa parole: "à cause d'un mal qui l'a frappé".

La parole "à cause d'un mal", explique que s'il veut la mort pour une raison autre que le mal, il souhaite la mort, craignant pour sa religion, ceci est permis.

http://img.over-blog.com/16x16/2/22/33/01/repertoire-3/puce-bleue.png Troisièmement

Ce hadith confie l'affaire à Allah l'Exalté, alors il dit:

"prête moi vie aussi longtemps que la vie est meilleure pour moi, et prends mon âme, quand la mort est meilleure pour moi"

Donc, il supplie avec cette invocation plutôt que de souhaiter la mort, il supplie avec cette invocation.









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Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan

safir97
22/06/2013, 20h26
Souhaiter la mort


http://idata.over-blog.com/2/22/33/01/nature15/hjghj.gifQuestion :

Ma mère, gravement malade, était dans le coma à l'hôpital, et à son réveil elle ne pouvait plus bouger, elle était atteinte d'une paralysie partielle, elle a beaucoup pleuré et a dit :
"ô Seigneur je ne veux pas vivre dans cet état", et a demandé la mort à son Seigneur.
Le jour suivant elle est rentrée à la maison et est décédée le matin du jour d'après.
Est-ce que ma mère a péché en disant de tels propos et en demandant la mort à son Seigneur ?
Renseignez-moi sur cette question, qu'Allah vous rétribue.

Réponse :

Souhaiter la mort n'est pas permis, sauf si l'homme craint la tentation pour sa religion, le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) a dit :

"Que l'un de vous ne souhaite pas la mort à cause d'un mal qui l'a frappé.
S'il doit absolument le faire, qu'il dise :
"Seigneur ! Laisse-moi en vie tant que la vie est pour moi un bien et fais-moi mourir si la mort est meilleure pour moi""

D'autres hadiths évoquent cette question.

Ce que votre mère a fait n'est pas permis, mais peut-être sera-t-elle pardonnée en raison de son ignorance.

Qu'Allah vous accorde la réussite et que les prières et le salut soient sur notre Prophète Mohammad, ainsi que sur sa famille et ses compagnons.

La question 2 de la Fatwa numéro ( 18060 )
( Numéro de la partie: 2, Numéro de la page: 324)



Comité permanent [des savants] de l'Ifta



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Souhaiter la mort pour préserver sa religion


http://idata.over-blog.com/2/22/33/01/islam-6/vfdq.gif

Le Messager d'Allah صلى الله عليه وسلم a dit :

"L'Heure ne viendra pas jusqu'à ce qu'un homme passe par une tombe, et dit:
"Malheur à moi !
Est-ce que je serai à sa place !
Il n'aura aucun désir de rencontrer Allah, le Puissant et le Majestueux. ""

Explication du hadith :

La signification du hadith est que la raison pour lui de chercher la mort n'est pas pour l'amour de sa religion ou de se rapprocher d'Allah et de son amour lors de sa rencontre, mais plutôt à cause des épreuves et des afflictions de ce bas monde qui lui sont arrivées.

Dedans, il ya une indication de la validité de souhaiter la mort pour des raisons religieuses.

Et sa parole صلى الله عليه وسلم :

«Que nul d'entre vous ne souhaite la mort en raison d'un préjudice qui lui est arrivé ...»

Ne nie pas cela, car cela est concerne spécifiquement de souhaiter la mort en raison d'une affaire de ce bas monde, comme cela est évidente.

Al-Hafidh ibn hajar رحمه الله a dit:

"Ceci est confirmé par le fait qu'un groupe de Salaf souhaitaient la mort lors de mauvaises conditions pour pratiquer sa religion. (ndt: période de troubles)"

L'imam An-Nawawi رحمه الله a dit:

"Ceci n'est pas détestable (souhaiter la mort pour préserver son dine), un assez grand nombre de Salaf l'ont fait, parmi eux 'Umar ibn al-Khattab رضي الله عنه."

As-Sahiha, 2/121.




Cheikh Mouhammad Nacer-dine Al-Albany

safir97
29/06/2013, 16h54
Lorsque le corps a été déchiqueté suite à un accident



http://idata.over-blog.com/2/22/33/01/islam-5/fdbgfd.gif

Question :
Parfois, il se peut que des parties du corps se perdent dans des accidents, incendies ou destructions et parfois on ne trouve que quelques membres comme la main ou la tête.Peut-on faire la prière sur ses membres et peut-on les laver ?

Réponse :
Les membres du corps comme les mains et les pieds qu'on trouve ne doit pas être sujette de prière et on a déjà fait la prière sur le mort.
Par exemple, si on fait la prière des funérailles sur le mort avant de l'enterrer, puis on découvre plus tard son pied amputé par un accident, il faut alors se contenter d'enterrer ce pied sans faire de prière, car celle-ci a déjà été faite sur le mort.Si, par contre, on ne trouve pas la totalité du corps de la personne décédée, il faut faire la prière sur la partie du corps retrouvée quelque soit la tête, le pied, ou la main.
Cette partie trouvée du corps doit être lavée, enveloppée dans un linceul avant d'être enterrée.


Fatâwas sur les piliers de l'islam question 344

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Ibn ’Outheymine


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Qui est prioritaire pour laver le mort ?


http://idata.over-blog.com/2/22/33/01/islam2/trzrze.gif

Question :

Est-ce meilleur que la famille du défunt se charge de son lavage ?

Réponse :

Il n'est pas nécessaire mais il doit être fait par une personne digne de confiance, bonne, et expérimentée.

Question :

Si avant de mourir, le défunt a désigné celui qui doit le laver, est-il obligatoire d'appliquer sa volonté ?

Réponse :

Oui, sa volonté doit être appliquée.

Fatwa de cheikh Ben Baz tirée de son recueil de fatwa: Tome 13, page 107.


Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz

safir97
05/07/2013, 15h48
Si seulement il était mort dans un autre endroit que son lieu de naissance


http://img.over-blog.com/300x193/2/22/33/01/animation-3/measure.jpg

D'après Abdallah Ibn Amr Ibn Al Ass (qu'Allah les agrée), un homme qui était né à Médine mourrut à Médine.Alors le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) pria sur lui puis a dit:

« Hélas pour lui, si seulement il était mort dans un autre endroit que son lieu de naissance ».Ils ont dit: Pourquoi ô Messager d'Allah?Le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Certes lorsqu'un homme meurt dans un endroit qui n'est pas son lieu de naissance, il aura au paradis un espace équivalent entre son lieu de naissance et l'endroit où il est mort ».(Rapporté par Nasai et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Targhib n°3134)


عن عبد الله بن عمرو بن العاص رضي الله عنهما : مات رجل بالمدينة ممن ولد بها فصلى عليه رسول الله صلى الله عليه وسلم ثم قال : يا ليته مات بغير مولدهقالوا: ولم ذاك يا رسول الله ؟فقال رسول الله صلى الله عليه وسلم : إن الرجل إذا مات بغير مولده قيس بين مولده إلى منقطع أثره في الجنة (رواه النسائي و حسنه الشيخ الألباني في صحيح الترغيب و الترهيب رقم ٣١٣٤)




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Je l'entendais pleurer...


http://idata.over-blog.com/2/22/33/01/nature3/yrtretyr.gif

Ismâ‘îl Ibn Zakariyyâ était le voisin de Habîb Abû Muhammad, et il dit :

« Au soir je l'entendais pleurer, au matin je l'entendais pleurer, je suis donc allé voir sa femme et lui ai dit :

"Pourquoi pleure-t-il matin et soir ?"

Elle dit : « Par Allah !
Il craint lorsqu'il se couche de ne pas voir le matin, et lorsqu'il se lève de ne pas voir le soir. »

(Qasr Al-Amal : 63)


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.


Meurs si tu veux !


http://idata.over-blog.com/2/22/33/01/animation-2/ggsdfg.gif

Yahyâ bnou 'Awn a dit :

"Je suis rentré avec Sahnoun chez Ibn Al-Qisâr alors qu'il était malade.

Il dit alors: "quelle est cette nervosité?"

Il répondit: "La mort et aller vers Allah!"

Sahnoun lui dit alors: "Ne crois-tu pas :

http://idata.over-blog.com/2/22/33/01/repertoire-3/sortbook.gif aux Messagers
http://idata.over-blog.com/2/22/33/01/repertoire-3/sortbook.gif et à la Résurrection
http://idata.over-blog.com/2/22/33/01/repertoire-3/sortbook.gif et au Jugement
http://idata.over-blog.com/2/22/33/01/repertoire-3/sortbook.gif et au Paradis
http://idata.over-blog.com/2/22/33/01/repertoire-3/sortbook.gif et en l'Enfer
http://idata.over-blog.com/2/22/33/01/repertoire-3/sortbook.gif et que le meilleur
http://idata.over-blog.com/2/22/33/01/repertoire-3/sortbook.gif de cette communauté est Abou Bakr puis 'Omar
http://idata.over-blog.com/2/22/33/01/repertoire-3/sortbook.gif et que Le Coran est la Parole d'Allah
http://idata.over-blog.com/2/22/33/01/repertoire-3/sortbook.gif et n'est pas créée
http://idata.over-blog.com/2/22/33/01/repertoire-3/sortbook.gif et qu'Allah sera vu Le Jour du Jugement Dernier
http://idata.over-blog.com/2/22/33/01/repertoire-3/sortbook.gif et qu'Il S'est établi sur Le Trône
http://idata.over-blog.com/2/22/33/01/repertoire-3/sortbook.gif et tu ne te rebelles pas contre le gouverneur au moyen du sabre
http://idata.over-blog.com/2/22/33/01/repertoire-3/sortbook.gif et ce même s'ils sont injustes?"

Il répondit: "Certes oui par Allah!"

Il lui dit alors: "Meurs si tu veux, meurs si tu veux !"


Siyâr A'lâm An-Noubalâ v.12 p.68

safir97
12/07/2013, 17h28
La suggestion insidieuse du démon


http://idata.over-blog.com/2/22/33/01/nature13/ytrye.gif

Quant à la suggestion insidieuse du démon disant :

" Pourquoi Allah te tourmente-t-Il alors qu'Il peut t'être Clément ?"

En voici la réplique en deux points :

http://idata.over-blog.com/2/22/33/01/r-pertoire-1/04-L.gif Primo

Cela constitue une contestation de la volonté du Souverain et Maître qui dispose de tout y compris de l'âme.

Or, les actes d'Allah sont inaccessibles à la raison humaine qui doit simplement s'en remettre a Lui et se soumettre délibérément.

Allah éprouve en effet les corps par les travaux et les efforts pénibles, comme Il impose à la raison des choses inexplicables, qui la dépassent afin de s'en remettre a Lui, notamment des choses telles que la souffrance des animaux, la lapidation de l'adultère etc....

On doit donc considérer la toute puissance de la Providence et la sagesse supreme d'Allah.

Ce qui implique la résignation a son décret et la confiante soumission a Sa volonté.

Partant, on doit estimer juste ce qu'Allah fait en vertu de sa sagesse que nous savons supreme.

L'usage de la raison est une des aptitudes innée de l'homme.

Sa fonction est de saisir la réalité qui s'impose à nous.

Aussi, déterminer ce qui est bien ou mauvais ne relève pas des fonctions qui sont inhérentes a la raison.

De même que les cinq sens ne nous permettent pas de savoir si une nourriture ou une boisson sera bonne ou néfaste.

Se retrouver a contester le décret divin serait une des pires situations devant la mort.

Seuls s'en rendraient coupable ceux qui comparent les attributs divins a ceux des créatures.

C'est l'exemple de quelqu'un qui ayant entendu qu'Allah est le plus Miséricordieux des miséricordieux, considère qu'il s'agit de la même miséricorde que manifestent les créatures humaines.

Puis, il découvre en examinant le monde qu'Allah donne l'emprise a Ses ennemis sur Ses alliés et les rapaces sur leurs proies.

Il croit alors que la misericorde d'Allah n'existe pas.

Ce qui le mène à la mécréance.

Crois donc en Ses attributs comme tu as cru en Lui.

C'est a Lui que tu dois t'en remettre et jamais tu ne dois contester Ses décrets.

Allah accablait d'épreuves les prophètes et les croyants sans que cela n'altérât leur foi ou leur dévouement.

Tantot, Il leur accordait la victoire comme lors de la bataille de Badr ; tantôt Il donnait le dessus a leurs ennemis comme a Uhud.

Mais en toutes circonstances, leur foi demeurait intacte, inébranlable.

Il leur apprenait ainsi a accepter Ses décrets sans contestation.

Quant a la foi, ta foi est sujette aux secousses.

La moindre chose l'ébranle.

C'est un des principes majeurs qui régit la foi de l'homme.

Et celui qui médite ce point et le comprend sera préservé des vicissitudes et de la tristesse

http://idata.over-blog.com/2/22/33/01/r-pertoire-1/04-L.gif Secundo

Par ailleurs, ces affres de la mort nous paraissent comme une torture en soi.

Peut être qu'il n'en sera pas ainsi :

de par Sa clémence pour Ses serviteurs, Allah détourne l'attention du fidèle pour qu'il ne se concentre par sur sa situation.

Pour se faire, Il occupe ses sens : sa vue, par laquelle Il lui permet de voir sa demeure au paradis.

Son ouïe, comme l'a dit ibn Mas'ûd :

" Lorsque l'ange de la mort se présente pour ôter l'âme du croyant il lui dit : " ton seigneur te salue'."

Il occupe son coeur et son esprit de l'attente de Sa rencontre jusqu'à ce que ses sens ne perçoivent plus la lourdeur qui les accable.

A l'image des femmes qui se sont coupés les doigts a la vue du prophète Youssef Aleyhi salam.

Muhammad ibn Ka'b al-Quradhi dit :

" Quand l'âme du fidèle est sur le point d'être recueillie, l'ange vient lui dire : Salut sur toi, O protégé d'Allah. Allah te transmet le salut. Puis il récita ce verset : (Ceux dont les Anges reprennent l'âme, alors qu'ils sont bon, [les Anges leur] disent : "Paix sur vous!...") [Coran Les Abeilles,32]

Zayd ibn Aslam dit :

" Les anges viennent au croyant à son agonie lui dire : " N'aie pas peur de ce qui t'attend".
Et voila que sa peur se dissipe; et de lui ajouter : " Ne sois pas triste de quitter le bas monde et ses habitants. Et réjouis toi car tu es promis au Paradis !"

Il meurt alors en ayant reçu la bonne nouvelle de sa destination.

D'après Abu Hourayra, le Prophète صلى الله عليه وسلم dit :

" Les anges se présentent auprès du mourant et s'il s'agit d'un homme pieux ils disent : Sors, Ô âme pure qui habitait un corps pur.
Sors sous nos louanges et réjouis toi de la miséricorde et des senteurs (du paradis) et d'un Seigneur non courroucé.
Ils le lui répètent incessamment jusqu'à ce qu'elle sort du corps.
Ils la portent et montent avec au ciel devant les portes duquel ils demandent qu'on leur ouvre.
On leur dit : " qui est-ce?"
Untel, répondent-ils.
"Bienvenue à l'âme pure, disent les anges du ciel, qui habitait un corps pur.
Entre digne d'éloge que tu es et réjouis toi de la miséricorde et des senteurs (du paradis) et d'un Seigneur non courroucé."
[hadith rapporté par Ahmad et Ibn Mâja]

D'après Al Barâ' ibn Azib, le Prophète صلى الله عليه وسلم dit :

" Lorsqu'un fidèle est sur le point de quitter l'ici-bas pour passer a l'au-delà, des anges du ciel descendent vers lui, aux visages éclatant comme le soleil et munis d'un linceul et de parfum du Paradis.
Ils s'assoient.
Ensuite, l'ange de la mort arrive et s'installe a sa tete puis dit : " Ô âme pure, sors vers l'absolution et la bienveillance d'Allah."
Elle sort alors fluide telle une goutte coule du col d'une outre.
L'ange de la mort la prend, mais les autres la lui reprennent en un clin d'oeil et l'ensevelissent dans le linceul et l'embaument avec les parfums du paradis.
Elle exhale une odeur plus agréable que le meilleur musc de la terre.
Tous les anges qu'ils rencontrent au cours de leur ascension leur disent: " De qui est cette âme a l'odeur agréable ?
C'est untel fils d'untel, leur répondent-ils en le désignant par le plus beau nom qu'on lui donnait dans sa vie ici-bas.
De chaque ciel, les anges du plus haut rang participent au cortège jusqu'à ce qu'ils arrivent au septième ciel.
Là Allah dit : " Consigner le registre de mon serviteur à Illiyun."
[hadith rapporté par Ahmad et d'autres.]


Méditations sur la mort, Maktaba, p.56à60, Ibn Al Jawzy



Imam Jamal Ad-Din Abu al-Faraj Ibnoul Jawzih

safir97
01/09/2013, 09h50
Si seulement il était mort dans un autre endroit que son lieu de naissance


http://img.over-blog.com/300x193/2/22/33/01/animation-3/measure.jpg

D'après Abdallah Ibn Amr Ibn Al Ass (qu'Allah les agrée), un homme qui était né à Médine mourrut à Médine.

Alors le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) pria sur lui puis a dit:

« Hélas pour lui, si seulement il était mort dans un autre endroit que son lieu de naissance ».

Ils ont dit: Pourquoi ô Messager d'Allah?

Le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Certes lorsqu'un homme meurt dans un endroit qui n'est pas son lieu de naissance, il aura au paradis un espace équivalent entre son lieu de naissance et l'endroit où il est mort ».

(Rapporté par Nasai et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Targhib n°3134)

عن عبد الله بن عمرو بن العاص رضي الله عنهما : مات رجل بالمدينة ممن ولد بها فصلى عليه رسول الله صلى الله عليه وسلم ثم قال :يا ليته مات بغير مولدهقالوا: ولم ذاك يا رسول الله ؟فقال رسول الله صلى الله عليه وسلم : إن الرجل إذا مات بغير مولده قيس بين مولده إلى منقطع أثره في الجنة (رواه النسائي و حسنه الشيخ الألباني في صحيح الترغيب و الترهيب رقم ٣١٣٤)





Je l'entendais pleurer...


http://idata.over-blog.com/2/22/33/01/nature3/yrtretyr.gif

Ismâ‘îl Ibn Zakariyyâ était le voisin de Habîb Abû Muhammad, et il dit :

« Au soir je l'entendais pleurer, au matin je l'entendais pleurer, je suis donc allé voir sa femme et lui ai dit :

"Pourquoi pleure-t-il matin et soir ?"

Elle dit : « Par Allah !
Il craint lorsqu'il se couche de ne pas voir le matin, et lorsqu'il se lève de ne pas voir le soir. »

(Qasr Al-Amal : 63)

safir97
04/09/2013, 17h01
La suggestion insidieuse du démon


http://idata.over-blog.com/2/22/33/01/nature13/ytrye.gif

Quant à la suggestion insidieuse du démon disant :

" Pourquoi Allah te tourmente-t-Il alors qu'Il peut t'être Clément ?"

En voici la réplique en deux points :

http://idata.over-blog.com/2/22/33/01/r-pertoire-1/04-L.gif Primo

Cela constitue une contestation de la volonté du Souverain et Maître qui dispose de tout y compris de l'âme.

Or, les actes d'Allah sont inaccessibles à la raison humaine qui doit simplement s'en remettre a Lui et se soumettre délibérément.

Allah éprouve en effet les corps par les travaux et les efforts pénibles, comme Il impose à la raison des choses inexplicables, qui la dépassent afin de s'en remettre a Lui, notamment des choses telles que la souffrance des animaux, la lapidation de l'adultère etc....

On doit donc considérer la toute puissance de la Providence et la sagesse supreme d'Allah.

Ce qui implique la résignation a son décret et la confiante soumission a Sa volonté.

Partant, on doit estimer juste ce qu'Allah fait en vertu de sa sagesse que nous savons supreme.

L'usage de la raison est une des aptitudes innée de l'homme.

Sa fonction est de saisir la réalité qui s'impose à nous.

Aussi, déterminer ce qui est bien ou mauvais ne relève pas des fonctions qui sont inhérentes a la raison.

De même que les cinq sens ne nous permettent pas de savoir si une nourriture ou une boisson sera bonne ou néfaste.

Se retrouver a contester le décret divin serait une des pires situations devant la mort.

Seuls s'en rendraient coupable ceux qui comparent les attributs divins a ceux des créatures.

C'est l'exemple de quelqu'un qui ayant entendu qu'Allah est le plus Miséricordieux des miséricordieux, considère qu'il s'agit de la même miséricorde que manifestent les créatures humaines.

Puis, il découvre en examinant le monde qu'Allah donne l'emprise a Ses ennemis sur Ses alliés et les rapaces sur leurs proies.

Il croit alors que la misericorde d'Allah n'existe pas.

Ce qui le mène à la mécréance.

Crois donc en Ses attributs comme tu as cru en Lui.

C'est a Lui que tu dois t'en remettre et jamais tu ne dois contester Ses décrets.

Allah accablait d'épreuves les prophètes et les croyants sans que cela n'altérât leur foi ou leur dévouement.

Tantot, Il leur accordait la victoire comme lors de la bataille de Badr ; tantôt Il donnait le dessus a leurs ennemis comme a Uhud.

Mais en toutes circonstances, leur foi demeurait intacte, inébranlable.

Il leur apprenait ainsi a accepter Ses décrets sans contestation.

Quant a la foi, ta foi est sujette aux secousses.

La moindre chose l'ébranle.

C'est un des principes majeurs qui régit la foi de l'homme.

Et celui qui médite ce point et le comprend sera préservé des vicissitudes et de la tristesse

http://idata.over-blog.com/2/22/33/01/r-pertoire-1/04-L.gif Secundo

Par ailleurs, ces affres de la mort nous paraissent comme une torture en soi.

Peut être qu'il n'en sera pas ainsi :

de par Sa clémence pour Ses serviteurs, Allah détourne l'attention du fidèle pour qu'il ne se concentre par sur sa situation.

Pour se faire, Il occupe ses sens : sa vue, par laquelle Il lui permet de voir sa demeure au paradis.

Son ouïe, comme l'a dit ibn Mas'ûd :

" Lorsque l'ange de la mort se présente pour ôter l'âme du croyant il lui dit : " ton seigneur te salue'."

Il occupe son coeur et son esprit de l'attente de Sa rencontre jusqu'à ce que ses sens ne perçoivent plus la lourdeur qui les accable.

A l'image des femmes qui se sont coupés les doigts a la vue du prophète Youssef Aleyhi salam.

Muhammad ibn Ka'b al-Quradhi dit :

" Quand l'âme du fidèle est sur le point d'être recueillie, l'ange vient lui dire : Salut sur toi, O protégé d'Allah. Allah te transmet le salut. Puis il récita ce verset : (Ceux dont les Anges reprennent l'âme, alors qu'ils sont bon, [les Anges leur] disent : "Paix sur vous!...") [Coran Les Abeilles,32]

Zayd ibn Aslam dit :

" Les anges viennent au croyant à son agonie lui dire : " N'aie pas peur de ce qui t'attend".
Et voila que sa peur se dissipe; et de lui ajouter : " Ne sois pas triste de quitter le bas monde et ses habitants. Et réjouis toi car tu es promis au Paradis !"

Il meurt alors en ayant reçu la bonne nouvelle de sa destination.

D'après Abu Hourayra, le Prophète صلى الله عليه وسلم dit :

" Les anges se présentent auprès du mourant et s'il s'agit d'un homme pieux ils disent : Sors, Ô âme pure qui habitait un corps pur.
Sors sous nos louanges et réjouis toi de la miséricorde et des senteurs (du paradis) et d'un Seigneur non courroucé.
Ils le lui répètent incessamment jusqu'à ce qu'elle sort du corps.
Ils la portent et montent avec au ciel devant les portes duquel ils demandent qu'on leur ouvre.
On leur dit : " qui est-ce?"
Untel, répondent-ils.
"Bienvenue à l'âme pure, disent les anges du ciel, qui habitait un corps pur.
Entre digne d'éloge que tu es et réjouis toi de la miséricorde et des senteurs (du paradis) et d'un Seigneur non courroucé."
[hadith rapporté par Ahmad et Ibn Mâja]

D'après Al Barâ' ibn Azib, le Prophète صلى الله عليه وسلم dit :

" Lorsqu'un fidèle est sur le point de quitter l'ici-bas pour passer a l'au-delà, des anges du ciel descendent vers lui, aux visages éclatant comme le soleil et munis d'un linceul et de parfum du Paradis.
Ils s'assoient.
Ensuite, l'ange de la mort arrive et s'installe a sa tete puis dit : " Ô âme pure, sors vers l'absolution et la bienveillance d'Allah."
Elle sort alors fluide telle une goutte coule du col d'une outre.
L'ange de la mort la prend, mais les autres la lui reprennent en un clin d'oeil et l'ensevelissent dans le linceul et l'embaument avec les parfums du paradis.
Elle exhale une odeur plus agréable que le meilleur musc de la terre.
Tous les anges qu'ils rencontrent au cours de leur ascension leur disent: " De qui est cette âme a l'odeur agréable ?
C'est untel fils d'untel, leur répondent-ils en le désignant par le plus beau nom qu'on lui donnait dans sa vie ici-bas.
De chaque ciel, les anges du plus haut rang participent au cortège jusqu'à ce qu'ils arrivent au septième ciel.
Là Allah dit : " Consigner le registre de mon serviteur à Illiyun."
[hadith rapporté par Ahmad et d'autres.]


Méditations sur la mort, Maktaba, p.56à60, Ibn Al Jawzy



Imam Jamal Ad-Din Abu al-Faraj Ibnoul Jawzih

safir97
08/09/2013, 13h33
Orienter l'agonisant vers la qibla


http://idata.over-blog.com/2/22/33/01/nature/trety-z.gif


Question :

Est-il légiféré d'orienter la face de l'agonisant vers la direction de la Qibla ?

Réponse :

Oui, il est préférable de le faire comme l'ont indiqué les Oulémas, car le Prophète (que la Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) a dit :

"La Ka`ba est votre Qibla mort ou vivant."

(Numéro de la partie: 13, Numéro de la page: 101)
http://idata.over-blog.com/2/22/33/01/repertoire-3/Sans-titre-1-copie-7.gif
Question :

Comment oriente-t-on une personne agonisante vers la Qibla ?

Réponse :

Il doit la faire coucher sur le coté droit, le visage face à la Qibla comme lors de l'inhumation.




Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz



Réplique au démon quant au sort de l'homme dans l'au-delà


http://idata.over-blog.com/2/22/33/01/nature/treyea.gif

http://idata.over-blog.com/2/22/33/01/repertoire-3/BUL014.gif Le démon dit : "Qui sait quel sera ton sort?"

http://idata.over-blog.com/2/22/33/01/repertoire-3/BUL014.gif La réplique : "J'ai la meilleure opinion qu'on puisse avoir de son Seigneur. Je crois en Lui, et je connais le sort réservé aux âmes croyantes."

A ce sujet, il est très important d'avoir cet état d'esprit à l'approche de la mort .

Abu Hourayra rapporte que le Messager d'Allah صلى الله عليه وسلم dit :

" Allah a dit (traduction rapprochée) : "J'adopterai l'attitude que mon serviteur attendra de Moi. Je serai avec lui lorsqu'il m'évoquera; s'il M'évoque Je l'évoquerai. Et s'il M'évoque dans une assistance, Je l'évoquerai dans une assistance meilleure."


Jabir rapporte avoir entendu le Messager d'Allah صلى الله عليه وسلم dire trois jours avant sa mort :

" que personne d'entre vous ne meurt autrement qu'en ayant une bonne opinion de son seigneur."
[hadith rapporté exclusivement par Muslim]

Que l'homme mourant fasse de la bonne opinion qu'il a de son seigneur sa devise, et son mot d'ordre.

Qu'il puise sa force dans l'espoir qu'il a placé en Allah !

En effet, si la peur de son seigneur lui permettait de stimuler son âme et d'aspirer aux bonne actions, ce temps est pour lui révolu.

Il ne lui reste plus qu'à espérer.

D'après Anas, le Prophète صلى الله عليه وسلم en visite chez un jeune homme agonisant, lui dit :

" Comment te sens-tu ?"
"J'espère en Allah et j'ai peur à cause de mes péchés." Répondit-il.
Et le Messager d'Allah صلى الله عليه وسلم de lui annoncer : " Jamais ces deux sentiments ne se réunissent dans le coeur d'un homme en telle situation, sans qu'Allah ne lui accorde l'objet de ses espérances et ne le garantisse contre ses craintes."
[hadith rapporté par al Tirmidhi et ibn Mâja]

Sal-Mu'tamir ibn sulayman rapporte que son pere mourant lui dit :

" Ô Mu'tamir, rappel moi ce qu'Allah nous a facilité dans la pratique de notre religion.
Peut etre ainsi que je Le rencontrerai en ayant une bonne opinion de Lui."

Méditations sur la Mort, Ibn al Jawzy, Maktaba, p.63.64



[B]Imam Jamal Ad-Din Abu al-Faraj Ibnoul Jawzih

safir97
14/09/2013, 10h35
Réplique au démon quant au sort de l'homme dans l'au-delà


http://idata.over-blog.com/2/22/33/01/nature/treyea.gif

http://idata.over-blog.com/2/22/33/01/repertoire-3/BUL014.gif Le démon dit : "Qui sait quel sera ton sort?"

http://idata.over-blog.com/2/22/33/01/repertoire-3/BUL014.gif La réplique : "J'ai la meilleure opinion qu'on puisse avoir de son Seigneur. Je crois en Lui, et je connais le sort réservé aux âmes croyantes."

A ce sujet, il est très important d'avoir cet état d'esprit à l'approche de la mort .

Abu Hourayra rapporte que le Messager d'Allah صلى الله عليه وسلم dit :

" Allah a dit (traduction rapprochée) : "J'adopterai l'attitude que mon serviteur attendra de Moi. Je serai avec lui lorsqu'il m'évoquera; s'il M'évoque Je l'évoquerai. Et s'il M'évoque dans une assistance, Je l'évoquerai dans une assistance meilleure."


Jabir rapporte avoir entendu le Messager d'Allah صلى الله عليه وسلم dire trois jours avant sa mort :

" que personne d'entre vous ne meurt autrement qu'en ayant une bonne opinion de son seigneur."
[hadith rapporté exclusivement par Muslim]

Que l'homme mourant fasse de la bonne opinion qu'il a de son seigneur sa devise, et son mot d'ordre.

Qu'il puise sa force dans l'espoir qu'il a placé en Allah !

En effet, si la peur de son seigneur lui permettait de stimuler son âme et d'aspirer aux bonne actions, ce temps est pour lui révolu.

Il ne lui reste plus qu'à espérer.

D'après Anas, le Prophète صلى الله عليه وسلم en visite chez un jeune homme agonisant, lui dit :

" Comment te sens-tu ?"
"J'espère en Allah et j'ai peur à cause de mes péchés." Répondit-il.
Et le Messager d'Allah صلى الله عليه وسلم de lui annoncer : " Jamais ces deux sentiments ne se réunissent dans le coeur d'un homme en telle situation, sans qu'Allah ne lui accorde l'objet de ses espérances et ne le garantisse contre ses craintes."
[hadith rapporté par al Tirmidhi et ibn Mâja]

Sal-Mu'tamir ibn sulayman rapporte que son pere mourant lui dit :

" Ô Mu'tamir, rappel moi ce qu'Allah nous a facilité dans la pratique de notre religion.
Peut etre ainsi que je Le rencontrerai en ayant une bonne opinion de Lui."

Méditations sur la Mort, Ibn al Jawzy, Maktaba, p.63.64



[B]Imam Jamal Ad-Din Abu al-Faraj Ibnoul Jawzih

safir97
18/09/2013, 14h42
Message au suicidaire ! (L'interdiction du suicide dans la sounna du Prophète صلى الله عليه وسلم)


http://idata.over-blog.com/2/22/33/01/islam-4/dfez.gif

Toutes les louanges reviennent à Allah, le détenteur de la Royauté et des deux pesants (Hommes/Djinns) , le Créateur des serviteur , ceux-à qui Il attribut leurs subsistances, et qu'Il les ressuscitera le jour du jugement.
Celui qui a envoyé les Messagers annonciateurs et avertisseurs.
Que les prières et salutations d'Allah soient sur le plus honorable des Prophètes et les Messagers, notre bien-aimé Mohammed , ainsi que sur sa famille et l'ensemble de ses compagnons.
Ensuite :

Et parmi les usages connus dans la nature saine de l'ensemble de gens, et que l'on trouve sur les langues des musulmans, mais aussi chez un grand nombre de non-musulmans , le fait qu'Allah-gloire et pureté à lui- nous a crées, nous donne notre subsistance et nous gouverne.

Et c'est lui (sa majesté suprême) qui a dit (traduction approximative et rapprochée) :

{Tel est Allah, votre Seigneur : à Lui appartient la royauté, tandis que ceux que vous invoquez, en dehors de Lui, ne sont même pas maîtres de la pellicule d'un noyau de datte. }

Par conséquent si nous avons foi en ce dogme et dans cette vérité, nous saurons sans aucun doute que nous n'avons pas le droit d'agir comme bon nous semble avec nous-même, si ce n'est avec l'autorisation de notre Seigneur.

Et ce qu'Il souhaitait pour nos âmes il nous en a informé dans son noble Livre , Le Coran , et dans la sounnah de son Messager (prière et salut d'Allah sur lui).

Il nous a ordonner de le suivre et ne pas y déroger et nous a averti de façon sévère contre cela, lorsqu'Il (le Très-Haut) dit (traduction approximative et rapprochée) :

{Que prenne garde ceux qui contrevienne à son ordre que ne les atteigne une grande épreuve ou que ne les touche un dur châtiment. }

Et les versets ainsi que les ahadith concernant ce sujet sont nombreux et connus, nous nous ne les énumérerons pas tous.

Apres vous avoir donnez ces deux exposés, nous allons te montrer, ô toi qui crois en Allah et au jour dernier, le jugement du suicide dans la législation islamique pour que les preuves que l'on t'expose soit une dissuasion pour toi , empechant ta volonté de réaliser ce qui te nuit dans la vie d'ici-bas et de l'au-delà.

Allah le Très_Haut dit (traduction approximative et rapprochée) :

{ (29) Et ne vous tuez pas vous-mêmes. Allah, en vérité, est Miséricordieux envers vous. (30) Et quiconque commet cela, par excès et par iniquité, Nous le jetterons au Feu, voilà qui est facile pour Allah.(31) Si vous évitez les grands péchés qui vous sont interdits, Nous effacerons vos méfaits de votre compte, et Nous vous ferons entrer dans un endroit honorable le Paradis.}

Et Il dit (traduction approximative et rapprochée) :

{(68)ceux qui n'invoquent aucune autre divinité à côté d'Allah , ceux qui n'attentent pas à la vie de leurs semblables qu' Allah a déclaré sacrée, à moins d'un motif légitime , ceux qui ne s'adonnent pas à la fornication, car quiconque commet de tels péchés encourra la sanction de ses forfaits (69). et le Jour du Jugement dernier, son supplice sera doublé et il le subira éternellement, couvert d'ignominie (70). hormis ceux qui se repentent, qui croient sincèrement en Allah et qui font des œuvres salutaires. Ceux-là Allah transformera leurs mauvaises actions en œuvres méritoires, car Allah est toute miséricorde et toute indulgence.(71) Celui qui se repent et fait œuvre pie, Allah agréera son repentir.}

Cela est une interdiction explicite et une menace très sévères pour ceux qui ont un cœur.

Et Allah est parfaitement connaisseur de ce qu'il dit.

Le Prophète (prière et salut d' Allah sur lui) a dit :

« Il y avait jadis un homme qui a été blessé.
Il s’en affola, prit le couteau et s’en coupa les mains.
Ainsi, son sang ne cessa de couler jusqu’à sa mort.
Allah dit alors : Mon serviteur s’est tué avant Ma décision et c’est pourquoi Je lui interdis le Paradis. »
(Unanimement reconnu)

L'impatience est le contraire de la patience .

Celui-ci n'a pas patienter face à la douleur alors que c'est une obligation qui lui incombe.

Le Messager d'Allah (prière et salut d' Allah sur lui) a dit :

« Quiconque se tue à l’aide d’une lame, celle-ci restera dans sa main et plongée dans son ventre en enfer où il restera éternellement, Quiconque se tue à l’aide d’un poison gardera ce poison éternellement en enfer, Quiconque se précipite du haut d’une montagne et se tue sera jeté dans la géhenne où il ne cessera de dégringoler éternellement »
(unanimement reconnu).

Plongée dans son ventre : c'est a dire qu'il a poignardé avec son ventre

Le Prophète prière et salut d' Allah sur lui) a dit, concernant celui se tue :

« Il est certes parmi les gens de l'enfer » (unanimement reconnu) ; Et il dit également « Celui qui se tue a l'aide d'une chose, sera châtié avec celle-ci le jour du jugement »
(unanimement reconnu).

Et après cela, tous ces textes sont suffisant pour dissuader tout musulman qui croit en Allah et au jour dernier, de faire ce grand péché odieux.

Et ce n'est pas une raison pour une personne de réduire sa vie ici-bas à cause d'un manque dans ce qu'il possède, et d'en arriver à agir ainsi.

Car la pauvreté est un fléau par lequel Allah éprouve ses serviteurs pour tester leur patience.

Et Allah a rendu obligatoire la patience dans cette situation, jusqu'à ce qu'Il (gloire et pureté a Lui) en libère la personne, par l’intermédiaire des causes qui conduiront a l’amélioration de sa situation.

Et parmi ces causes : L'obéissance a Allah , la demande de pardon, le repentir sincère , tout en s'éloignant de la désobéissance et des péchés [car ce sont, certes, les principales causes des épreuves] ainsi que beaucoup de supplications envers Allah.

Car certes, Allah a honte de retourner vides les mains de Son serviteur tendues vers Lui, si le serviteur est obéissant.

Allah le Très-Haut dit(traduction approximative et rapprochée) :

{ Très certainement, Nous vous éprouverons par un peu de peur, de faim et de diminution de biens, de personnes et de fruits. Et fais la bonne annonce aux endurants,(156). qui disent, quand un malheur les atteint: «Certes nous sommes à Allah, et c’est à Lui que nous retournerons.(157) Ceux-là reçoivent des bénédictions de leur Seigneur, ainsi que la miséricorde; et ceux-là sont les biens guidés}

Il dit aussi (traduction approximative et rapprochée):

{Est-ce que les gens pensent qu'on les laissera dire : "Nous croyons ! " sans les éprouver ?}{Certes, Nous avons éprouvé ceux qui ont vécu avant eux; [Ainsi] Allah connaît ceux qui disent la vérité et ceux qui mentent.}

Et Abou Sa'îd Al-Khoudri (qu'Allah l'agrée) rapporte ceci :

"Un groupe d'Ansar demandèrent assistance matérielle au Messager de Dieu (paix et bénédiction d'Allah sur lui) qui la leur donna. Puis ils lui en demandèrent de nouveau et la leur donna.
Jusqu'à l'épuisement de tout ce qu'il avait.
Une fois qu'il avait dépensé tout ce qu'il possédait, il leur dit : "Tant que je détiendrai quelque bien je n'en serai jamais avare avec vous.
Mais celui qui se refuse par fierté d'âme de tendre la main aux autres, Allah lui sauvegarde sa fierté.
Celui qui n'exprime pas son besoin, Allah le met au-dessus du besoin.
Celui qui s'astreint de patienter, Allah lui en donne la force.
Nul n'a reçu de don meilleur et plus abondant que celui de la patience"
(unanimement reconnu)

Et il dit (prière et salut d' Allah sur lui) :

« Que personne de vous ne souhaite la mort quand un malheur le frappe.
S'il ne peut s'en empêcher, qu'il dise alors: "Seigneur! Fais-moi vivre tant que la vie est meilleure (que la mort) pour moi, et fais-moi mourir si la mort est meilleure (que la vie) pour moi »
(unanimement reconnu).

Et il dit aussi :

« Ce que l'affaire du croyant est étonnante !
Son affaire ne comporte (pour lui) que du bien, et cette faveur n'appartient qu'au croyant : s'il est l'objet d'un événement heureux, il remercie Allah et c'est là pour lui une bonne chose.
S'il est victime d'un malheur, il l'endure avec patience et c'est là encore pour lui une bonne chose »
(Mouslim)

Et sache que la subsistance est entre les mains d'Allah, il l'élargie comme il veut et la diminue comme il veut de part Sa sagesse et Sa science (gloire et pureté a Lui).

Et parmi les gens il y en a que seule la pauvreté leur permet de s'améliorer.

Et Allah a garanti sa subsistance , en disant (traduction approximative et rapprochée):

« . En vérité ton Seigneur étend Ses dons largement à qu’Il veut ou les accorde avec parcimonie. Il est, sur Ses serviteurs, Parfaitement Connaisseur et Clairvoyant.(31) Et ne tuez pas vos enfants par crainte de pauvreté; c’est Nous qui attribuons leur subsistance, tout comme à vous. Les tuer, c’est vraiment, un énorme péché. »

Et Il dit :

« Ne tuez pas vos enfants pour cause de pauvreté. Nous pourvoyons à vos besoins et aux leurs. ».

Ici le terme « de pauvreté » signifie la misère dont vous avez peur.

Et après cela tu n'a plus qu'a faire les causes qu'Allah a légiferé et a t'en remettre à Lui, Il est le meilleur Seigneur, le meilleur Gérant, et Celui qui donne la victoire...

Et Allah est le plus savant.

رسالة إلى منتحرتحريم الانتحار في سنة النبي المختارالحمد لله مالك الملك والثقلين ، وخالق العباد ورازقهم وباعثهم يوم الدين ، ومرسل الرسل مبشرين ومنذرين ، وصل اللهم وسلم على أشرف الأنبياء والمرسلين ؛ سيدنا محمد وعلى آله وأصحابه أجمعين ؛ أما بعد ؛فمن المقرر المعلوم في فطر جميع الناس وعلى ألسنة المسلمين بل وكثير من غير المسلمين أن الله سبحانه هو خالقنا ورازقنا ومالكنا ، وهو القائل جل في علاه ذَلِكُمُ اللَّهُ رَبُّكُمْ لَهُ الْمُلْكُ وَالَّذِينَ تَدْعُونَ مِنْ دُونِهِ مَا يَمْلِكُونَ مِنْ قِطْمِيرٍ فإذا كنا نؤمن بهذه العقيدة والحقيقة فسنعلم ولابد أنه لا حق لنا في التصرف في أنفسنا إلا بعد إذن مالكها .والذي يريده منا مالكها أخبرنا به في كتابه الكريم وسنة نبيه صلى الله عليه وسلم وأمرنا باتباعه وعدم مخالفته وحذرنا أشد التحذير من الخروج عنه فقال تعالى { فَلْيَحْذَرِ الَّذِينَ يُخَالِفُونَ عَنْ أَمْرِهِ أَنْ تُصِيبَهُمْ فِتْنَةٌ أَوْ يُصِيبَهُمْ عَذَابٌ أَلِيمٌ } والآيات والأحاديث بما ذكرنا كثيرة معلومة لا نطيل بذكرها .ثم بعد هاتين المقدمتين نبين لك يا مَن تؤمن بالله واليوم الآخر حكم المنتحر في شريعة الله كي تكون الأدلة التي نسوقها رادعة لك مثنية لعزيمتك عن ارتكاب ما يفسد عليك دنياك وآخرتك .قال الله تعالى { وَلَا تَقْتُلُوا أَنْفُسَكُمْ إِنَّ اللَّهَ كَانَ بِكُمْ رَحِيمًا (29) وَمَنْ يَفْعَلْ ذَلِكَ عُدْوَانًا وَظُلْمًا فَسَوْفَ نُصْلِيهِ نَارًا وَكَانَ ذَلِكَ عَلَى اللَّهِ يَسِيرًا (30) إِنْ تَجْتَنِبُوا كَبَائِرَ مَا تُنْهَوْنَ عَنْهُ نُكَفِّرْ عَنْكُمْ سَيِّئَاتِكُمْ وَنُدْخِلْكُمْ مُدْخَلًا كَرِيمًا (31) وَلَا تَتَمَنَّوْا مَا فَضَّلَ اللَّهُ بِهِ بَعْضَكُمْ عَلَى بَعْضٍ لِلرِّجَالِ نَصِيبٌ مِمَّا اكْتَسَبُوا وَلِلنِّسَاءِ نَصِيبٌ مِمَّا اكْتَسَبْنَ وَاسْأَلُوا اللَّهَ مِنْ فَضْلِهِ إِنَّ اللَّهَ كَانَ بِكُلِّ شَيْءٍ عَلِيمًا } وقال : { وَالَّذِينَ لَا يَدْعُونَ مَعَ اللَّهِ إِلَهًا آخَرَ وَلَا يَقْتُلُونَ النَّفْسَ الَّتِي حَرَّمَ اللَّهُ إِلَّا بِالْحَقِّ وَلَا يَزْنُونَ وَمَنْ يَفْعَلْ ذَلِكَ يَلْقَ أَثَامًا (68) يُضَاعَفْ لَهُ الْعَذَابُ يَوْمَ الْقِيَامَةِ وَيَخْلُدْ فِيهِ مُهَانًا (69) إِلَّا مَنْ تَابَ وَآمَنَ وَعَمِلَ عَمَلًا صَالِحًا فَأُولَئِكَ يُبَدِّلُ اللَّهُ سَيِّئَاتِهِمْ حَسَنَاتٍ وَكَانَ اللَّهُ غَفُورًا رَحِيمًا (70) وَمَنْ تَابَ وَعَمِلَ صَالِحًا فَإِنَّهُ يَتُوبُ إِلَى اللَّهِ مَتَابًا (71 )}فهذا نهي صريح ووعيد شديد لمن كان له قلب ويعي ما يقال .وقال صلى الله عليه وسلم : " كَانَ فِيمَنْ كَانَ قَبْلَكُمْ رَجُلٌ بِهِ جُرْحٌ، فَجَزِعَ، فَأَخَذَ سِكِّينًا فَحَزَّ بِهَا يَدَهُ، فَمَا رَقَأَ الدَّمُ حَتَّى مَاتَ، قَالَ اللَّهُ تَعَالَى: بَادَرَنِي عَبْدِي بِنَفْسِهِ، حَرَّمْتُ عَلَيْهِ الجَنَّةَ " . متفق عليهالجزع : ضد الصبر ، أي لم يصبر على الألم ، فهو الواجب في حقه .وقَالَ رَسُولُ اللهِ صَلَّى اللهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ: «مَنْ قَتَلَ نَفْسَهُ بِحَدِيدَةٍ فَحَدِيدَتُهُ فِي يَدِهِ يَتَوَجَّأُ بِهَا فِي بَطْنِهِ فِي نَارِ جَهَنَّمَ خَالِدًا مُخَلَّدًا فِيهَا أَبَدًا، وَمَنْ شَرِبَ سُمًّا فَقَتَلَ نَفْسَهُ فَهُوَ يَتَحَسَّاهُ فِي نَارِ جَهَنَّمَ خَالِدًا مُخَلَّدًا فِيهَا أَبَدًا، وَمَنْ تَرَدَّى مِنْ جَبَلٍ فَقَتَلَ نَفْسَهُ فَهُوَ يَتَرَدَّى فِي نَارِ جَهَنَّمَ خَالِدًا مُخَلَّدًا فِيهَا أَبَدًا» متفق عليه .يتوجأ بها في بطنه : أي يطعن بها بطنه .وقال صلى الله عليه وسلم فيمن قتل نفسه : " إنه من أهل النار " متفق عليه .وقال صلى الله عليه وسلم : " من قتل نفسه بشيء عذب به يوم القيامة " . متفق عليه .وبعد هذا فكل هذه النصوص كافية لردع كل مسلم يؤمن بالله واليوم الآخر عن هذه الكبيرة الشنيعة ، وليس عذرا للإنسان أن تضيق به الدنيا بسبب قلة ذات اليد فيقدم على عمل كهذا .لأن الفقر بلاء يبتلي الله به عباده ليمتحن صبرهم ، وأوجب الله في مثل هذه الحالة الصبر إلى أن يفرج سبحانه، وخذ بالأسباب التي توسع عليك ؛ منها كثرة الطاعة ، والاستغفار ، والتوبة الصادقة ؛ مع البعد عن المعاصي والذنوب - فإنها من الأسباب الأساسية لما نجده من بلاء - وكثرة التضرع إلى الله ؛ فالله يستحيي من العبد أن يمد له يديه يدعوه فيردهما صفرا إذا كان العبد طائعا .قال الله تبارك وتعالى { وَلَنَبْلُوَنَّكُمْ بِشَيْءٍ مِنَ الْخَوْفِ وَالْجُوعِ وَنَقْصٍ مِنَ الْأَمْوَالِ وَالْأَنْفُسِ وَالثَّمَرَاتِ وَبَشِّرِ الصَّابِرِينَ (155) الَّذِينَ إِذَا أَصَابَتْهُمْ مُصِيبَةٌ قَالُوا إِنَّا لِلَّهِ وَإِنَّا إِلَيْهِ رَاجِعُونَ (156) أُولَئِكَ عَلَيْهِمْ صَلَوَاتٌ مِنْ رَبِّهِمْ وَرَحْمَةٌ وَأُولَئِكَ هُمُ الْمُهْتَدُونَ} .وقال { أَحَسِبَ النَّاسُ أَنْ يُتْرَكُوا أَنْ يَقُولُوا آمَنَّا وَهُمْ لَا يُفْتَنُونَ (2) وَلَقَدْ فَتَنَّا الَّذِينَ مِنْ قَبْلِهِمْ فَلَيَعْلَمَنَّ اللَّهُ الَّذِينَ صَدَقُوا وَلَيَعْلَمَنَّ الْكَاذِبِينَ} وعَنْ أَبِي سَعِيدٍ الخُدْرِيِّ رَضِيَ اللَّهُ عَنْهُ: إِنَّ نَاسًا مِنَ الأَنْصَارِ سَأَلُوا رَسُولَ اللَّهِ صَلَّى اللهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ، فَأَعْطَاهُمْ، ثُمَّ سَأَلُوهُ، فَأَعْطَاهُمْ، ثُمَّ سَأَلُوهُ، فَأَعْطَاهُمْ حَتَّى نَفِدَ مَا عِنْدَهُ، فَقَالَ: «مَا يَكُونُ عِنْدِي مِنْ خَيْرٍ فَلَنْ أَدَّخِرَهُ عَنْكُمْ، وَمَنْ يَسْتَعْفِفْ يُعِفَّهُ اللَّهُ، وَمَنْ يَسْتَغْنِ يُغْنِهِ اللَّهُ ، وَمَنْ يَتَصَبَّرْ يُصَبِّرْهُ اللَّهُ، وَمَا أُعْطِيَ أَحَدٌ عَطَاءً خَيْرًا وَأَوْسَعَ مِنَ الصَّبْرِ» متفق عليه .وقال " لاَ يَتَمَنَّيَنَّ أَحَدُكُمُ المَوْتَ مِنْ ضُرٍّ أَصَابَهُ، فَإِنْ كَانَ لاَ بُدَّ فَاعِلًا، فَلْيَقُلْ: اللَّهُمَّ أَحْيِنِي مَا كَانَتِ الحَيَاةُ خَيْرًا لِي، وَتَوَفَّنِي إِذَا كَانَتِ الوَفَاةُ خَيْرًا لِي " متفق عليه.وقال : «عَجَبًا لِأَمْرِ الْمُؤْمِنِ، إِنَّ أَمْرَهُ كُلَّهُ خَيْرٌ، وَلَيْسَ ذَاكَ لِأَحَدٍ إِلَّا لِلْمُؤْمِنِ، إِنْ أَصَابَتْهُ سَرَّاءُ شَكَرَ، فَكَانَ خَيْرًا لَهُ، وَإِنْ أَصَابَتْهُ ضَرَّاءُ، صَبَرَ فَكَانَ خَيْرًا لَهُ» أخرجه مسلم.ثم اعلم أن الرزق بيد الله يوسعه على من يشاء ويضيقه على من يشاء على حسب حكمته وعلمه سبحانه فمن الناس من لا يصلحه إلا الفقر.وقد تكفل الله بالرزق فقال : { إِنَّ رَبَّكَ يَبْسُطُ الرِّزْقَ لِمَنْ يَشَاءُ وَيَقْدِرُ إِنَّهُ كَانَ بِعِبَادِهِ خَبِيرًا بَصِيرًا (30) وَلَا تَقْتُلُوا أَوْلَادَكُمْ خَشْيَةَ إِمْلَاقٍ نَحْنُ نَرْزُقُهُمْ وَإِيَّاكُمْ إِنَّ قَتْلَهُمْ كَانَ خِطْئًا كَبِيرًا (31) }.وقال { وَلَا تَقْتُلُوا أَوْلَادَكُمْ مِنْ إِمْلَاقٍ نَحْنُ نَرْزُقُكُمْ وَإِيَّاهُمْ} من إملاق : من فقر تخافونه .فما عليك بعد ذلك إلا الأخذ بالأسباب التي شرعها الله والتوكل عليه فنعم المولى ونعم الوكيل ونعم النصير . والله أعلم المصدر شبكة الدين القيم
http://img.over-blog.com/44x35/2/22/33/01/clipart_fleches_0198.png (http://www.alifta.net/Fatawa/FatawaChapters.aspx?View=Page&PageID=10124&PageNo=1&BookID=3)Original en arabe (http://www.nour-elislam.net/vb/showthread.php?p=37307)

Traduction de notre Frère AbdoulMalik Abou Haroun qu'Allah le recompense en bien



Cheikh Abou Al-Hassan 'Ali Al-Ramly


Celui qui se suicide est-il éternellement en enfer ?


http://idata.over-blog.com/2/22/33/01/nature16/1679142718.gif


السؤالسائل يقول: هل يخلد في النار من قتل نفسه ؟ الجوابمن قتل نفسه فقد ارتكب كبيرة، وأهل الكبائر متوعدون بالنار، ولا يخلدون في النار عند أهل السنة والجماعة إنما هذا عند الخوارج يخلدون العاصي عاصي إلا إذا استحل إذا استحل قتل نفسه، واستحل قتل غيره، هذا يكون ردة، أما إذا كان قتل نفسه طاعة للهوى والشيطان جزع وعدم الصبر، أو قتل غيره طاعة للهوى والشيطان، ويعلم أن قتل نفسه حرام، ويعلم أن قتل غيره حرام فهذا عاصي، عاصي مرتكب للكبيرة. وما جاء في الآية الكريمة مخلد وَمَنْ يَقْتُلْ مُؤْمِنًا مُتَعَمِّدًا فَجَزَاؤُهُ جَهَنَّمُ خَالِدًا فِيهَا فهذا عند أهل السنة خلود مؤمد له نهاية، له أمد وله نهاية، بخلاف خلود الكفرة فهو خلود مؤبد لا نهاية له نعم. جاء عن ابن عباس أن الكافر أن القاتل لا توبة له، وجاء عنه أن له توبة، ولكن معنى قوله: إنه لا توبة، ليس معنى ذلك أنه يخلد في النار، بل معنى ذلك أنه لا يعفى عنه بل لا بد أن يعذب، ثم يخرج،


Question :

Celui qui se suicide est-il éternellement en enfer ?

Réponse :

Celui qui se suicide a certes commis un grand péché.

Et ceux qui commettent des grands péchés sont sous la menace de l'enfer.

Mais ils ne sont pas éternellement en enfer cela est la croyance des gens de la sunna contrairement aux khawarij qui disent que le pécheur est éternellement en enfer.

Sauf celui qui rend licite le fait de se suicider ou de tuer autrui,٫ celui-là a certes apostasié.

Par contre celui qui se suicide en obéissant à ses passions et au diable et par manque de patience٫ ou qui a tué autre que lui en obéissant à ses passions et au diable et qui sait que le suicide et le meurtre sont interdits٫ celui-là est un pécheur.

C'est un pécheur qui a commis un grand péché.

Quant au noble verset :


( وَمَنْ يَقْتُلْ مُؤْمِنًا مُتَعَمِّدًا فَجَزَاؤُهُ جَهَنَّمُ خَالِدًا فِيهَا)
(Quiconque tue intentionnellement un croyant, sa rétribution alors sera l'Enfer, pour y demeurer éternellement.) [s4v93]

Selon les gens de la sunna c'est un séjour avec un temps déterminer qui a une fin.

Il a un temps déterminé et il a une fin.

Au contraire des mécréants pour qui le séjour est éternel et n'a pas de fin.

Il a été rapporté d'ibn abbas que le meurtrier n'avait pas de repentir et il a été rapporté de lui qu'il a un repentir.

Mais lorsqu'il dit qu'il n'a pas de repentir cela ne veut pas dire qu'il est éternellement en enfer٫ cela veut dire qu'il ne sera pas pardonné٫ qu'il sera forcément châtié puis ensuite il sortira.

http://img.over-blog.com/44x35/2/22/33/01/clipart_fleches_0198.pngLien vers l'original en arabe (http://portal.shrajhi.com/index.php/Fatawa/ID/460)




Cheikh ‘Abdel‘Azîz Bnou ‘Abdillah Ar-Râjihî

safir97
17/10/2013, 18h00
Evoquer ses bonnes oeuvres pour se réconforter
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Il n'y a pas de mal a ce que le mourant évoque ses bonnes oeuvres pour se réconforter et se rassurer.

Abu Ishâq dit :

" A son agonie, Abu Sufyân ibn al-Hârith dit a son épouse :
"Ne me pleures pas puisque je ne me suis jamais souillé du moindre péché depuis que j'avais embrassé l'islam."

Ibrahim dit que :

"Les salafs recommandaient de rappeler au moribond ses meilleures oeuvres pour qu'il ait la meilleur opinion possible de Son Seigneur."

Ibrahim ibn Abu Bakr ibn ' Ayyâch raconte qu'ayant pleuré auprés de son père agonisant, celui-ci lui dit :

"Pourquoi pleures tu donc ?
Penserais Tu qu'Allah ne comptera pas les quarante ans de ma vie passés à réciter l'intégralité du Coran quotidiennement ?!"

Ces vers d'un sage sont propres à atténuer l'angoisse que l'on éprouve au moment de la mort :


Tout Prophète a trépassé Ainsi que tout être sensé. tout a chacun a son heure meurt. Et le savant et le docteur. N'aie pas peur donc de ce chemin. Qu'empruntera tout être humain.
Meditations sur la mort, Ibn Al Jawzy, Maktaba, p.64.65



Imam Jamal Ad-Din Abu al-Faraj Ibnoul Jawzih





Haïr la mort
http://idata.over-blog.com/2/22/33/01/maout.gif
Question :


A quel degré se mesure l’authenticité de ce Hadith où Allah dit :

"Aucune chose ne Me fait hésiter plus que de prendre l'âme de Mon fidèle serviteur : il déteste la mort et Je déteste le blesser, mais il ne pourra y échapper" ?

Réponse :

C’est un Hadith authentique rapporté par Abou Hourayra (Qu'Allah soit satisfait de lui) du Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam).

Il est rapporté par Al-Boukhârî et Mouslim dans leurs Sahîhs (recueils de Hadiths authentiques).

Le Hadith commence comme ceci :

"Je déclarerai la guerre à quiconque se montrera hostile à l'un de Mes serviteurs dévoués."

L’hésitation telle qu’elle est mentionnée ici est l’un des Attributs d'Allah, qui se manifeste d'une manière digne de Sa Majesté, comme tous Ses Attributs, et n’est nullement assimilée à l’hésitation humaine.

(Numéro de la partie: 9, Numéro de la page: 417)



Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz

safir97
23/10/2013, 09h30
Rappel-toi la mort ! (vidéo-dossier)
http://img.over-blog.com/299x398/2/22/33/01/islam-6/feF.jpg

Toute les louanges reviennent à Allah; nous Le louons et demandons Son aide et nous cherchons refuge en Lui contre nos propres maux et contre nos mauvaises actions; celui qu’Allah guide personne ne peut l’égarer et celui qu’Allah égare personne ne peut le guider.
J’atteste qu’il n’y a de divinité adorée avec vérité qu’Allah, Lui Seul : Il n’a aucun associé, et j’atteste que Mohammad صلى الله عليه وسلم est Son serviteur et Son Messager.
Que les Prières d’Allah et Ses Salutations soient sur lui ainsi que sa famille et tous ses Compagnons.

Ô serviteurs d’Allah !

Craignez Allah le Très-Haut, craignez-Le de la crainte de celui qui sait que Son Seigneur l’entend et le voit.

Ô serviteurs d’Allah !

Un événement d’une grande importance et une affaire très grave qui a été citée dans le Livre d’Allah et a été citée maintes et maintes fois dans le Coran.

Beaucoup de gens sont insouciants par rapport à cet événement; négligents et nonchalants quant à la préparation pour cet événement.

Cet événement -Ô serviteurs d’Allah !-: c’est la mort, qui te dira ce qu’est la mort et ce qu’il y a après la mort ?

Ô serviteurs d’Allah!

La mort est un événement gravissime car il amène à la première demeure de l’Au-Delà.

Et celui qui meurt sa résurrection est arrivée et son jugement commence, ainsi que la récompense ou le châtiment.

Ô serviteurs d’Allah !

La mort :


http://idata.over-blog.com/2/22/33/01/r-pertoire-2/puce_noire.gif c’est la séparation entre cette demeure et la demeure éternelle
http://idata.over-blog.com/2/22/33/01/r-pertoire-2/puce_noire.gif elle est la séparation entre le temps des actions et celui de la rétribution
http://idata.over-blog.com/2/22/33/01/r-pertoire-2/puce_noire.gif et c’est la démarcation, la limite qui sépare le temps de préparation des provisions et sa rétribution

Et après la mort -Ô serviteurs d’Allah !- il n’y ni conciliation ni excuse.

Et il n’y pas moyen de retourner à cette vie après la mort.

Et en ce qui concerne les bonnes actions il n’y aucun moyen de les augmenter ni de les multiplier.

Et en ce qui concerne les péchés il n’y aucun moyen de demander le pardon ni de s’en repentir.

Ô serviteurs!

Après la mort il n’y a qu’un trou dans lequel est placé la personne qui sera pour elle soit un jardin parmi les jardins du Paradis ou un trou parmi les trous de l’Enfer où elle restera jusqu’au Jour du Jugement Dernier, Le Jour de La Rencontre avec Le Puissant, Le Grand Pardonneur.

Ô serviteurs d’Allah !

La mort touchera chaque individu sans aucune échappatoire et viendra sans aucun doute.

La (traduction du sens de la) parole d’Allah dit :

"Où que vous soyez, la mort vous atteindra, fussiez-vous dans des tours imprenables." Sourate An-Nisâ v.78.

Et la (traduction du sens de la) parole d’Allah :

"Dis : la mort que vous fuyez va certes vous rencontrer. Ensuite vous serez ramenés à Celui qui connait parfaitement le monde invisible et le monde visible et qui vous informera alors de ce que vous faisiez."Sourate Al-Joumou’ah v.8

Ô serviteurs d’Allah !

La mort a un temps précis et un terme compté. Si son temps arrive il n’y pas de délai possible ni d’avancement.

La (traduction du sens de la) parole d’Allah dit :

"Quand leur terme arrive, ils ne peuvent ni le retarder d’une heure ni l’avancer." Sourate Younous v.49.

La (traduction du sens de la) parole d’Allah :

"Chaque échéance à son terme prescrit". Sourate Ar-Ra’d v.38.

Ô serviteurs d’Allah!

Allah a chargé un seul ange de saisir les âmes:

La (traduction du sens de la) parole d’Allah dit:

"Dis : l’ange de la mort qui est chargé de vous, vous fera mourir. Ensuite, vous serez ramenés vers votre Seigneur." Sourate As-Sajdah v.11.

Ô serviteurs d’Allah!

La mort ne fait aucune différence entre le grand et le petit, ni entre le male et la femelle, ni entre le malade et celui qui est en bonne santé.

La mort peut entrer dans une maison dans laquelle se trouve une personne âgée, quelqu’un de malade mais elle saisit celui qui est le plus en bonne santé.

Personne ne connaît sa fin ni son terme.

Savoir quand la mort va venir, ceci est du domaine de l’invisible : n’en a la science qu’Allah.

C’est pour cela qu’un docteur pourrait dire à propos d’un malade dont l’état s’est aggravé que son heure est proche et qu’il va bientôt mourir ; alors qu’Allah a écrit que le malade va vivre et que le docteur, lui, va mourir.

Toute l’affaire revient à Allah avant et après !

Celui qui meurt, meurt à son terme et quitte ce monde par le moyen qu’Allah lui a écrit dans Sa Science Eternelle et qu’Il a écrit pour lui dans la Tablette Préservée et par le moyen qu’Allah a ordonné à l’ange d’écrire lorsqu’il est encore dans le ventre de sa mère et ce quelle que soit la manière dont il meurt.

Ô serviteurs d’Allah!

Ce gravissime événement, lorsque le serviteur s’en rappelle, cela l’incite à se préparer et à faire ses provisions pour le Jour de la Résurrection.

Et il est rapporté dans le hadîth authentique du Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم qu’il a dit :

« rappelez-vous (Littéralement: de multiples fois) la trancheuse de désirs »

c’est-à-dire la mort.

Si le serviteur d’Allah se rappelle la mort :

http://idata.over-blog.com/2/22/33/01/r-pertoire-2/puce_noire.gif sa situation se réforme
http://idata.over-blog.com/2/22/33/01/r-pertoire-2/puce_noire.gif son lien avec Allah se renforce ainsi que sa préparation pour Le Jour où il rencontre son Seigneur

Ô serviteurs d’Allah!

Il va arriver un temps où la mort elle-même sera égorgée. Après cela tout le monde vivra d’une vie sans mort.

Il est rapporté dans les deux Authentiques, l’Authentique d’Al-Boukhârî et l’Authentique de Mouslim, que le Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم a dit :

"Le Jour du Jugement Dernier la mort sera amenée sous la forme d’un “kabch amlah” (1) ce bélier va être placé entre le Paradis et l’Enfer : un crieur va appeler les gens du Paradis : Ô gens du Paradis ils lèvent la tête vers lui et regardent il leur sera dit : le connaissez-vous ?
Ils diront : oui nous le connaissons : c’est la mort.
Car ils l’ont tous vue".

Puis les gens de l’Enfer seront appelés :

Ô gens de l’Enfer !

Connaissez-vous celui-ci ?

Ils répondront : oui c’est la mort car ils l’ont tous vue.

Le bélier sera alors égorgé au vu de tous entre le Paradis et l’Enfer.

Il sera dit : Ô gens du Paradis ! L’éternité sans mort et Ô gens de l’Enfer ! L’éternité sans mort puis le Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم a récité le verset (dont la traduction du sens est) :

"Et avertis-les du Jour du Regret, quand tout sera réglé ; alors qu’ils sont inattentifs (c’est-à-dire qu’ils sont attentifs dans ce monde en ce qui concerne la mort) et qu’ils ne croient pas." Sourate Maryam v.39.

Ô Allah !

Donne nous le bénéfice de la guidance de Ton Livre et permet nous de suivre la Sunnah de ton Prophète Mohammad صلى الله عليه وسلم et aide-nous -Ô Seigneur- à nous préparer pour le Jour de la Résurrection.

Je dis ceci et je demande pardon à Allah pour moi et pour vous et pour tous les musulmans, pour tous les péchés.

Demandez-Lui le pardon car Il vous pardonnera, Il est certes le Pardonneur, le Très-Miséricordieux.

Ô serviteurs d’Allah!

Craignez Allah et sachez -qu’Allah vous préserve- qu’il y a dans le fait de se rappeler de la mort beaucoup de bienfaits car en se rappelant de la mort :

http://idata.over-blog.com/2/22/33/01/r-pertoire-2/puce_noire.gif les cœurs insouciants se réveillent
http://idata.over-blog.com/2/22/33/01/r-pertoire-2/puce_noire.gif les cœurs morts reviennent à la vie
http://idata.over-blog.com/2/22/33/01/r-pertoire-2/puce_noire.gif l’adorateur se tourne plus vers Allah
http://idata.over-blog.com/2/22/33/01/r-pertoire-2/puce_noire.gif en se rappelant la mort on n’est plus insouciant et on ne se détourne plus de l’obéissance à Allah.

Ô serviteurs d’Allah!

La (traduction du sens de la) parole d’Allah dit:

"Toute âme goutera la mort. Mais c’est seulement au Jour de la Résurrection que vous recevrez votre entière rétribution. Quiconque donc est écarté du Feu et introduit au Paradis, a certes réussi. Et la vie présente n’est qu’un objet de jouissance trompeuse". Sourate Âli ‘Imrân v.185.

C’est une grave réalité que l’on se doit de comprendre et une affaire gravissime que l’on se doit de garder à l’esprit.

L’un de nos pieux prédécesseurs a voulu faire le rappel à un homme, il l’amena donc au cimetière et lui dit : "Ô toi ! Vois-tu cela ? Que souhaiterais-tu faire si tu étais à leur place ?".
L’homme répondit :" Je souhaiterais revenir à ce monde une deuxième fois pour faire les bonnes actions que je ne faisais pas".
Il dit : "Ô toi ! Tu es maintenant dans le temps que tu souhaiterais !".
Oui serviteurs d’Allah ! Nous sommes dans le moment que nous souhaiterions !

Nous vivons maintenant cette vie en bonne santé, sains et saufs puis nous quitterons cette vie lorsque le terme, la mort arrivera. Ne nous préparerions-nous pas pour cela ?

Ô Allah ! Réforme notre situation à tous.

Ô Allah ! Réforme notre situation à tous et guide-nous vers le chemin de droiture qui mène à toi.

Et sachez -qu’Allah vous préserve- que l’intelligent est celui qui se remet en question et travaille pour après la mort et le faible est celui qui laisse son âme suivre ses passions et a de fausses espérances.

Et sachez que la plus véridique des paroles est la parole d’Allah et la meilleure des guidances est la guidance du Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم et que les pires des affaires sont celles qui sont innovées et toute chose innovée (dans la Religion) est une bid’ah, une innovation (religieuse) et toute innovation (religieuse) est un égarement et tout égarement est en Enfer et attachez-vous à la Jamâ’ah car la Main d’Allah est avec la Jamâ’ah.

Qu’Allah vous préserve !

Priez sur le Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم et adressez lui vos salutations et multipliez cela et ce afin de mettre en application l’ordre d’Allah (dont la traduction du sens est) :

"Certes Allah et Ses anges prient sur le Prophète ; Ô vous qui croyez priez sur lui et adressez lui vos salutations." Sourate Al-Ahzâb v.56.

Ô serviteurs d’Allah !

Si la mort devait laisser quelqu’un vivre elle aurait laissé le Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم en vie mais la (traduction du sens de la) parole d’Allah dit :

"En vérité tu mourras et ils mourront eux aussi" Sourate Az-Zoumar v.30.


(1) N.d.t : L’imam An-Nawawî -qu’Allah lui fasse miséricorde- rapporte d’Al-Kisâî que amlah veut dire un bélier qui est noir et blanc mais dont la couleur va plus vers le blanc.


http://idata.over-blog.com/2/22/33/01/icone_texte.gif Dossier à télécharger (http://www.spfbirmingham.com/doc/Se_rappeler_la_mort_Abderrezak-Albadr.pdf)
http://img.over-blog.com/372x23/2/22/33/01/r-pertoire-2/Divider2.png



http://idata.over-blog.com/2/22/33/01/icone_video.gif Télécharger la vidéo (https://www.box.com/s/i70dlgm5byw404xycut7)
Cheikh Abdrazzaq Ibn Abdelmohsin Al Badr

safir97
28/10/2013, 08h22
La profession de foi à l'agonie


http://idata.over-blog.com/2/22/33/01/islam-5/allah-copie-1.gif


Lorsque l'homme sent l'imminence de la mort, il se doit de prononcer la formule de profession de foi :
" Il n'y a point de divinité en dehors d'Allah" - "لا إله إلا الله"
et de charger quelqu'un de la lui rappeler s'il venait a l'oublier, de sorte que sa derniere parole soit :
" Il n'y a point de divinité en dehors d'Allah." - "لا إله إلا الله"

D'aprés Abu Said, le Messager d'Allah صلى الله عليه وسلم dit :
" Rappelez a vos mourants de dire : Il n'y a de divinité en droit d'etre adorée qu'Allah."
[hadith rapporté exclusivement par Muslim]

Muslim rapporte un autre hadith similaire d'aprés Abu hurayra, également de façon exclusive.
De meme, rapporte-t-il, d'aprés Uthman que le Prophete صلى الله عليه وسلم dit :
" Qui meurt en sachant qu'il n'y a de divinité en droit d'etre adorée qu'Allah ira au paradis."

Mu'âdh rapporte avoir entendu le Messager d'Allah صلى الله عليه وسلم dire :
" Qui prononce comme dernieres paroles :
" Il n'y a de divinité en droit d'etre adorée qu'Allah " , ne pourra qu'aller au Paradis."
[Hadith rapporté par Ahmad]

Jâbir ibn 'Abdullah rapporte avoir entendu Talha dire a 'Umar :
J'ai entendu le Messager d'Allah صلى الله عليه وسلم dire :
" Je connais une parole que nul mourrant ne prononce sans que son ame n'exhale une odeur agréable en quittant son corps et qu'elle ne l'éclaire au jour de la Retribution."
J'ai, hélas, omis de m'en enquérir auprés du Messager d'Allah صلى الله عليه وسلم qui ne nous en a pas informés.
'Umar dit alors : " Je la connais, quant a moi."
" Dieu soit loué, s'exclama Talha, qu'elle est-elle ?"
" Il sagit, expliqua 'Umar, de la parole qui recommanda a son oncle : Il n'y a de divinité en droit d'etre adorée qu'Allah."
" C'est bien cette parole.", confirma Talha.
[hadith rapporté par Ahmad]

Meditations sur la mort, p67, Maktaba, ibn Al Jawzy



Imam Jamal Ad-Din Abu al-Faraj Ibnoul Jawzih

safir97
29/10/2013, 14h31
Le malheur qui touche l'homme dans sa propre personne
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J'ai pu constater que la majorité des gens, une fois atteints par la maladie, s'indignent et ne cessent de se plaindre.

Ils sont préoccupés par les soins liés à leur maladie.

En s'aggravant, cette maladie les détourne des œuvres pieuses qu'ils ont censés accomplir avant de mourir.

Que ce soit un testament, une bonne action ou tout simplement se préparer a la mort.

Effectivement, comme sont nombreux les péchés desquels il ne s'est repenti.

Il peut aussi avoir gardé un dépôt qu'il n'a pas encore restitué.

Est-il sur de s'être acquitter de toutes ces dettes, de bien avoir versé la zakat.

Sa seule tristesse est de devoir quitter ce monde.

Rien d'autre ne le préoccupe.

On en voit même, durant leur agonie, se réveiller en sursaut et dicter une injustice comme dernière volonté.

La cause de tel comportement réside dans le manque de foi, ainsi que nous l'enseigne Allah, a Lui la puissance et la majesté, en disant :
" Ecarte toi donc, de celui qui tourne le dos à Notre rappel et qui ne désire que la vie présente. Voilà toute la portée de leur savoir." (Coran l’Etoile v.29-30)

Hélas, tel est l'état de la plupart des hommes, qu'Allah nous garde de la lâcheté.

L'homme averti doit donc bien s'y préparer tant qu'il est en bonne santé avant d'être assailli par la maladie.

Car il se peut que la mort le surprenne et ne lui laisse pas le temps d'agir ou de rattraper le retard ou d'établir son testament.

D'après Ibn Umar, le Messager d'Allah (sallahu aleyhi wa salam) dit :

" Le croyant ne doit pas rester deux nuits sans avoir auprès de lui son testament dans lequel il a annoncé comment répartir ses biens."
(Bukhari et Muslim)

Méditation sur la mort, Edition al maktaba p.37.38 , Ibn al Jawzi



Imam Jamal Ad-Din Abu al-Faraj Ibnoul Jawzih




Fléchir devant la mort
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Nombreux sont ceux qui fléchissent devant la mort.

Certains, ébranlés dès le début de la maladie, omettent de réparer les actes répréhensibles commis par le passé auxquels ils ajoutent, de surcroit, une injustice dans l'etablissement de leur testament.

D'autres abdiquent soudainement au moment critique de l'agonie, par l'impiété qu'ils commettent ou l'indignation et la contestation qu'ils manifestent a l'égard de la volonté divine.

Nous implorons Allah de nous en préserver.

C'est bien là le sens de fin malheureuse.

A savoir qu'au moment de rendre l'âme, le coeur est gagné par le scepticisme et l'incrédulité, ou encore à une degré moindre par l'indignation contre les décrets divins.

Et l'âme est ainsi recueillie.

Hâtim rapporte qu'Abu Ja'far dit :

" J'allais à la campagne rendre visite à un homme agonisant chez lui et lui dis : " Dis : Il n'y a point de divinité en dehors d'Allah."
" Hélas, répondit-il, j'en suis incapable."

Un sheykh de Bassora raconté : Ayant rendu visite à un homme qui rendait l'âme, je le trouvais qui disait :
"N'est ce pas absurde que celle qui brûle de fièvre. S'en va auprés de l'ardente chaleur du brasier ?!"

J'ai moi même entendu un homme très assidu au jeûne et la dévotion fléchir sous l'effet de la douleur et dire :
" Il (Allah) m'a fait subir tout genre d'epreuves. Que même s'Il me donne le Paradis en contrepartie, il ne compensera pas ma souffrance."
Puis il continua à délirer encore plus en disant : " Cette épreuve est dénuée de sens. Il peut bien me faire mourrir. Mais à quoi bon cette torture ?!".

J'ai entendu un autre dire également sous l'intensité de la douleur : " Mon Seigneur m'opprime."

Il s'agit d'une situation extrême où l'on encourt la perdition si l'on ne recele pas la fermeté requise grâce à Allah.

D'ailleurs, Sufyân al-Thawri redoutait cette situation.
Il disait à ce propos : " Je crains que les tourments deviennent insoutenables pour moi. Puis, voyant me refuser le soulagement, je flechit et m'égare."

sufyân al-Thawrî venait trouver Ibrahim ibn Adham le prier :
" O Ibrahim, invoque Allah de nous garder la foi integre quand Il nous rappellera à Lui.
" Ensuite, quand il fut parvenu au terme de sa vie, il dit : "Je crains de perdre la foi avant de mourir."

Meditations sur la Mort, p69.71, Ibn al Jawzy, Maktaba



Imam Jamal Ad-Din Abu al-Faraj Ibnoul Jawzih

safir97
02/11/2013, 17h05
salam

une histoire .................le chemin est long............très long sans préparation


http://www.youtube.com/watch?v=MXgT0PVUp9U