soltan009
12/05/2013, 18h35
Plus de 50.000 cobayes d'ex-RDA pour des groupes pharmaceutiques occidentauxhttp://l3.yimg.com/bt/api/res/1.2/dUB8J3SQnMhkBFIO2nyNsw--/YXBwaWQ9eW5ld3M7Y2g9NDEzO2NyPTE7Y3c9ODMzO2R4PTA7ZH k9MDtmaT11bGNyb3A7aD0zMTM7cT04NTt3PTYzMA--/http://media.zenfs.com/fr_FR/News/LeNouvelObservateur/5768047.jpg
Plus de 50.000 personnes de l'ex-Allemagne de l'Est communiste ont servi de cobayes pour les groupes pharmaceutiques occidentaux, souvent à leur insu et certains y laissant la vie, selon un article de l'hebdomadaire allemand "Der Spiegel" paru dimanche 12 mai.
Au total ce sont plus de 600 études dans 50 cliniques, qui ont été menées jusqu'à la chute du Mur de Berlin en 1989, détaille "Der Spiegel", qui se base sur des documents inédits du ministère est-allemand de la Santé, ainsi que de l'Institut allemand des médicaments.
Ces dossiers font apparaître deux morts à Berlin-est lors d'essais concernant le Trental, un produit améliorant la circulation sanguine développé par le groupe ouest-allemand Hoechst (fusionné depuis avec Sanofi), ou encore deux morts près de Magdebourg lors d'essais d'un médicament contre la tension pour Sandoz, racheté depuis par le groupe suisse Novartis.
Les patients peu à même de donner un consentement
Bien souvent les patients n'étaient pas en état de donner un consentement éclairé, comme ces trente grands prématurés sur lesquels l'EPO a été testée à la demande d'un groupe ouest-allemand, à l'hôpital berlinois de la Charité, ou les alcooliques en plein delirium tremens à qui on a donné du Nimodipin de Bayer, qui améliore la circulation sanguine cérébrale.
Les laboratoires offraient jusqu'à 800.000 Marks ouest-allemands (environ 400.000 euros) par étude, poursuit "Der Spiegel".
Interrogés par "Der Spiegel", les entreprises concernées ont souligné que ces faits remontaient à fort longtemps et qu'en principe, les tests de médicaments obéissent à des protocoles très stricts.
Plus de 50.000 personnes de l'ex-Allemagne de l'Est communiste ont servi de cobayes pour les groupes pharmaceutiques occidentaux, souvent à leur insu et certains y laissant la vie, selon un article de l'hebdomadaire allemand "Der Spiegel" paru dimanche 12 mai.
Au total ce sont plus de 600 études dans 50 cliniques, qui ont été menées jusqu'à la chute du Mur de Berlin en 1989, détaille "Der Spiegel", qui se base sur des documents inédits du ministère est-allemand de la Santé, ainsi que de l'Institut allemand des médicaments.
Ces dossiers font apparaître deux morts à Berlin-est lors d'essais concernant le Trental, un produit améliorant la circulation sanguine développé par le groupe ouest-allemand Hoechst (fusionné depuis avec Sanofi), ou encore deux morts près de Magdebourg lors d'essais d'un médicament contre la tension pour Sandoz, racheté depuis par le groupe suisse Novartis.
Les patients peu à même de donner un consentement
Bien souvent les patients n'étaient pas en état de donner un consentement éclairé, comme ces trente grands prématurés sur lesquels l'EPO a été testée à la demande d'un groupe ouest-allemand, à l'hôpital berlinois de la Charité, ou les alcooliques en plein delirium tremens à qui on a donné du Nimodipin de Bayer, qui améliore la circulation sanguine cérébrale.
Les laboratoires offraient jusqu'à 800.000 Marks ouest-allemands (environ 400.000 euros) par étude, poursuit "Der Spiegel".
Interrogés par "Der Spiegel", les entreprises concernées ont souligné que ces faits remontaient à fort longtemps et qu'en principe, les tests de médicaments obéissent à des protocoles très stricts.