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soltan009
11/05/2013, 17h18
Les malades, premiers produits d’exportation hors hydrocarbures


http://www.algerie-focus.com/wp-content/uploads/2013/01/Belkhadem2.jpg


Après Bouteflika hospitalisé à Paris et le ministre Messahel à Bruxelles, on apprend que Sidi-Saïd, l’éternel secrétaire de l’UGTA, a été hospitalisé à Genève, tout comme Belkhadem (dont on ne sait plus de quoi est-il secrétaire) a été hospitalisé à Madrid. Quatre capitales qui rendent capitale l’idée que nationalistes, islamistes et syndicalistes algériens ont quelque chose en commun : il faut tomber malade dans son pays mais se soigner en Europe.La sphère dirigeante, qui commence sérieusement à ressembler à une salle d’attente d’hôpital, semble pourtant avoir adopté un plan géostratégique ; Belkhadem se soigne en Espagne parce que le FLN réclame la repentance de la France, mais le président du FLN, Bouteflika, se soigne en France chez les militaires, comme s’il était en guerre. Contre qui ? La Suisse ? Elle est neutre, c’est probablement pour cette raison que Sidi Saïd, patron des ouvriers, s’y soigne avec l’argent des travailleurs en phase terminale. Ce qui n’est pas le cas de la Belgique, toujours divisée en deux sur la base d’un conflit ethnique, ce qui a peut-être poussé Messahel, ministre des Affaires maghrébines, à s’y soigner. A défaut de comprendre ou de construire un grand hôpital à Alger ou à Aflou, il y a urgence pour l’Algérie d’investir dans un hôpital européen, ne serait-ce que pour rassembler la troupe des malades et créer de l’uniformisation.Où vont se retrouver, en fin de tournée diplomatique, ces quatre malades ? A Alger, pour faire le point. Sur quoi ? La médecine nationale ? Non, sur la succession. Si Bouteflika revient en forme, il briguera un quatrième mandat. S’ils s’en sortent, Sidi-Saïd poursuivra son œuvre à travers un 10e mandat à la tête de l’UGTA et Messahel ses affaires maghrébines qui ne marchent pas. Quand à Belkhadem, s’il revient sain et sauf d’Espagne, il va certainement continuer à nous rendre malades. Sans prise en charge à l’étranger.

source: Les malades, premiers produits d’exportation hors hydrocarbures (http://www.algerie-focus.com/blog/2013/05/10/les-malades-premiers-produits-dexportation-hors-hydrocarbures/)

malouki
10/03/2016, 20h21
NOMME MINISTRE POUR SE SOIGNER EN FRANCE*
Le ministre du Commerce, Bakhti Belaïb s’est une nouvelle fois envolé pour la France pour se soigner. Il va être hospitalisé pour quelques jours, apprend-t-on de plusieurs sources. Il est remplacé par le ministre de l’Industrie, Abdesselam Bouchouareb qui a assisté, le 8 mars à une cérémonie d’hommage aux femmes du ministère. C’est au cours de cette rencontre que Belaïb a demandé à l’assistance de lui souhaiter un prompt rétablissement.C’est la troisième fois depuis sa nomination comme ministre du Commerce, en mai 2014, que Bakhti Belaïb part se soigner en France. Une première fois, le ministre a séjourné durant 15 jours dans un hôpital parisien, l’hôpital Saint Antoine situé du côté de la Place de la Bastille à Paris, avant d’y retourner une deuxième fois pour une durée d’une semaine.Ce nouveau séjour de Belaïd dans un hôpital français pose la question de la sélection des membres du gouvernement. Selon nos sources, le ministre souffrait déjà lorsqu’il a été nommé au gouvernement. Ces absences répétées et leurs conséquences sur ce ministère sensible ne semblent pas interpeller la Présidence de la République.L’autre question que soulève cette hospitalisation est le recours systématique de nos ministres et responsables à l’hospitalisation en France pour parfois des maladies qui peuvent être prises en charge dans les hôpitaux algériens. Et pendant ce temps-là, le citoyen algérien ordinaire, lui, est obligé de se soigner dans les établissements publics ou privés algériens avec souvent des prestations très médiocres, pour ne pas dire catastrophiques.

zadhand
15/05/2016, 22h12
TRANSFERT DES MALADES À L'ÉTRANGER
Quelle est la formule?
Par Madjid BERKANE
Dimanche 15 Mai 2016 00:00

23688


L'opacité qui entoure ces transferts fait que les malades des milieux
sociaux faibles ou moyens ne peuvent réclamer ou contester leur exclusion.
La problématique des soins à l'étranger n'est pas près de trouver sa solution
en Algérie. On ne sait pas franchement comment ça marche, comme l'on peut
même s'étonner de constater qu'une entreprise publique, Sonatrach, puisse
faire bénéficier ses travailleurs «de transfert, de prise en charge médicale
et d'assistance des patients à l'étranger», au terme d'un contrat de
41 millions d'euros, signé avec le Centre méditerranéen de diagnostic (CMD),
sis à Monpellier en France. Cette convention qui date de trois années et dont
on ne sait pas si elle a été renouvelée ou pas, tient lieu d'exemple pour ce
qui concerne les soins à l'étranger et ce qu'en pensent réellement les Algériens.
Face au «brouillard» qui entoure les prises en charge à l'étranger de la Cnas,
l'opinion nationale se pose moult questions quant aux critères de la prise de
décision des transferts des patients à l'étranger.
La Sonatrach qui est une entreprise nationale, n'a pas le droit de faire
bénéficier d'une façon exclusive ses employés, dit-on. Les revenus de Sonatrach
appartiennent à tous les Algériens, a-t-on entendu dire par ailleurs.
Les ministres de la Santé et du Travail qui ne se lassent pas de répéter que ce
sont des commissions de médecins exerçant au niveau des établissements hospitaliers
qui décident de ces décisions, ne convainquent plus grand-monde de nos jours.
L'accès à ces transferts étant devenu de plus en plus difficile ces dernières années
pour de nombreux malades, y compris pour ceux qui souffrent gravement, fait dire
à beaucoup de personnes que le centre de décision de ces transferts se trouve
ailleurs. Il est en fait, soulignent-ils, entre des mains de personnes influentes
ou proches des centres d'influence. L'opacité qui entoure ces transferts fait que
les malades des milieux sociaux faibles ou moyens ne peuvent réclamer ou contester
leur exclusion. C'est la raison pour laquelle d'ailleurs, ils recourent
ces dernières années directement aux quêtes de l'argent auprès des âmes charitables
pour ramasser les sommes nécessaires aux fins de leur prise en charge à l'étranger.
Les exemples qui peuvent être cités là-dessus sont légion. Le dernier en date, est
celui de la lycéenne Nadia dans la commune de M'chedellah à Bouira, où ses
co-villageois ont pu ramasser après plusieurs jours de mobilisation, le montant
de 2,5 milliards de centimes pour lui permettre de se soigner dans un établissement
français contre un cancer inédit.Le montant de 60 millions d'euros de dettes impayées
réclamées, il y a deux ans par des hôpitaux français auprès des autorités algériennes
d'une façon pas du tout polie, a rappelons-le, surpris pas d'un. Le ministre du Travail,
de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi, qui a déclaré la semaine
dernière que cette somme, a été payée totalement par l'Etat algérien, a affirmé que
ces transferts médicaux à l'étranger vont être complètement exclus à l'avenir.
Au-delà du fait qu'ils causent pour le pays une fuite de la devise vers l'étranger.
Ces sommes dépensées peuvent bien être utilisées à bon escient et servir à
la construction de nouveaux établissements hospitaliers de haut niveau.
Cet argument, faut-il le souligner, a été plaidé également une semaine avant par
le ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf, qui a mis en garde les Algériens qui
se rendent à l'étranger pour se soigner, en leur disant que ces séjours ne valent pas
le coup pour de nombreuses raisons.Entre autres, la disponibilité des soins dispensés
par ces établissements en Algérie à titre gracieux dans plusieurs hôpitaux. En outre,
les citoyens qui optent pour les soins à l'étranger, souligne le ministre, participent
d'une manière indirecte à la péremption des médicaments qu'achète l'Etat et même ceux
qu'il produit. L'appel de Boudiaf, pour de nombreux citoyens, a été reçu cinq sur cinq.