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benny
01/05/2013, 14h34
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Un parfum de déjà-vu flottait mardi sur la Cour supérieure de Los Angeles, où un secouriste a raconté une nouvelle fois ses vains efforts pour réanimer Michael Jackson le jour de sa mort en 2009,



au deuxième jour du procès opposant la famille Jackson au promoteur musical AEG.

Le pompier-secouriste Richard Senneff, qui avait déjà témoigné à l'automne 2011 au procès de Conrad Murray, le médecin de Michael Jackson, a relaté devant les 12 jurés du tribunal son arrivée au domicile de la pop-star, dans le quartier huppé de Bel-Air, le 25 juin 2009.



Conduit dans la chambre du chanteur --qu'il n'a pas reconnu avant que son nom ne soit prononcé-- il a découvert, allongé sur le lit, un "patient en pyjama. Il était très pâle, extrêmement maigre. Il avait l'air très malade", a-t-il déclaré. "Il semblait en phase terminale d'une longue maladie".

Malgré ses efforts, il n'a jamais réussi à faire repartir le coeur du chanteur ni senti le moindre pouls.

Il a aussi décrit la "panique" du Dr Murray, présent dans la chambre, "pâle et transpirant", son silence sur les médicaments que prenait le chanteur, puis l'évacuation de Michael Jackson vers l'hôpital ou il serait déclaré mort plus tard dans la journée.

M. Senneff était le premier témoin de la famille Jackson dans le procès qui l'oppose au promoteur musical AEG.

Une plainte a été déposée par Katherine Jackson, la mère du "Roi de la pop" âgée de 82 ans, au nom des trois enfants du chanteur, décédé à 50 ans d'une surdose de propofol, un anesthésiant qu'il utilisait comme somnifère.

Les plaignants estiment qu'AEG, producteur du spectacle que répétait le chanteur en juin 2009, a "joué un rôle" dans sa mort en embauchant le Dr Murray --condamné en 2011 à quatre ans de prison pour homicide involontaire-- pour veiller sur sa santé.

Selon leur avocat, Brian Panish, ils réclament 1,5 milliard de dollars de dommages et intérêts à AEG --et non 40 milliards, comme le laissaient entendre des documents judiciaires.

Dans l'après-midi, le détective Orlando Martinez, de la police de Los Angeles (LAPD) a été appelé à la barre pour y répéter lui aussi ce qu'il avait déclaré au procès du Dr Murray.

Après être allé directement à l'hôpital --où il n'avait pas pu parler au Dr Murray car "il était parti"-- il s'était rendu au domicile du chanteur dans la soirée. L'enquête tablait encore sur une "mort naturelle".

Le détective était retourné au domicile de Bel Air les 26 et le 29 juin, pour y récupérer des médicaments --notamment des bouteilles de propofol-- que le Dr Murray avait avoué, pendant son interrogatoire, avoir cachés à l'arrivée des secours. C'est alors que l'enquête s'était orientée vers la piste du propofol.

Son enquête avait également montré que le Dr Murray était dans une situation financière "extrêmement difficile" et que son salaire mensuel auprès de Michael Jackson s'élevait à 150.000 dollars.

Lundi, lors de l'ouverture des débats, M. Panish avait reproché à AEG de n'avoir pas vérifié la situation financière du Dr Murray, qui aurait dû constituer selon lui un "avertissement" quant à ses motivations.

Avant le témoignage de M. Senneff, la cour a demandé, à l'initiative de la défense, qu'un seul membre du clan Jackson puisse accompagner Katherine Jackson au tribunal pendant la durée du procès.






AFP
01/05/2013