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safir97
25/04/2013, 17h34
Les caractéristiques des prénoms interdits


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Louange à Allah, Maître des Mondes ; que Ses éloges et Son salut soient pour celui qu’Il a envoyé en miséricorde pour le monde entier, ainsi que sur sa Famille, ses Compagnons et ses Frères jusqu’au Jour de la Rétribution.

Cela dit :

Il est bien connu que les prénoms, surnoms et Kounyas sont du domaine des usages et des relations sociales, et la base dans ce sujet est la licité et la permission.

On ne contredira cette base que si une preuve vient entraîner l’empêchement et l’interdiction.

Parmi les caractéristiques des prénoms qui font exception à la règle et qui sont interdits ou déconseillés, on trouve ce qui suit :

http://idata.over-blog.com/2/22/33/01/puce10.gif Ce qui comporte le fait d’associer à Allah, comme nommer quelqu’un «`Abd» («serviteur» ou «esclave» ou «adorateur») d’autre qu’Allah ; par exemple :
`Abd Al-`Ouzza (serviteur d’Al-`Ouzza),
`Abd Al-Ka`ba (serviteur de la Ka`ba),
`Abd Houbal (serviteur de Houbal),
`Abd Ar-Rasoûl (serviteur du messager),
`Abd Az-Zouhayr (serviteur d’Az-Zouhayr).

http://idata.over-blog.com/2/22/33/01/puce10.gif Ce qui est propre à Allah et ne convient qu’à lui, comme: Ar-Rahmân, Al-Qoddoûs, Al-Mouhaymin, Al-Khâliq.

On peut y assimiler: Mâlik Al-Amlâk (le roi des rois) [1] et Qâdhi Al-Qudhât (le juge des juges).

http://idata.over-blog.com/2/22/33/01/puce10.gif Les noms des démons, comme : Chaytân, Iblîs, Al-A`war, Al-Walhân, Khinzab.

http://idata.over-blog.com/2/22/33/01/puce10.gif Les noms des pharaons et des tyrans, comme : Fir`awn, Hâmân, Qâroûn.

http://idata.over-blog.com/2/22/33/01/puce10.gif Les noms qui sont propres au Coran, comme : Furqân.

http://idata.over-blog.com/2/22/33/01/puce10.gif Les noms qui sont propres aux mécréants, comme : Georges, Paul, Patrice, Yûghurta, Mâsînîsâ.

http://idata.over-blog.com/2/22/33/01/puce10.gif Les noms qui comportent une éloge, comme :
Barra (pieuse) [2],
Îmân (foi),
Islâm,
Abrâr (pieux),
Taqwa (piété) ;

de même que les surnoms comme :
Muhyi Ad-Dîn («le revivificateur de la religion»),
`Imâd Ad-Dîn,
Rukn Ad-Dîn (le pilier de la religion),

car, ceci comporte une éloge et du mensonge.

En font partie, également, les nouveaux surnoms qui désignent un signe miraculeux, comme :
Âyat Allâh (signe d’Allah),
Houjjat Allah (argument d’Allah),
Bourhân Ad-Dîn (la preuve de la religion),
Houjjat Al-Islâm (l’argument de l’Islam).

En effet, Allah n’a d’autre argument contre ses créatures que ses messagers.

En fait partie, également, le fait de s’appeler :
Sayyid An-Nâs (le seigneur des gens),
Sayyid Al-`Arab (le seigneur des Arabes),
Sayyid Al-`Oulamâ (le seigneur des savants),
Sayyid Al-Qudhât (le seigneur des juges).

http://idata.over-blog.com/2/22/33/01/puce10.gif Les noms comportant un blâme, ou un mauvais qualificatif, comme :
Hazan (tristesse),
Chihâb (flamme),
Zhâlim (injuste),
Nâhid [3] (femme aux jeunes seins),
Ghâda [4] (femme belle et grâcieuse),
Kâhin (devin) et Kâhina,
`Âsiya [5] (désobéissante),
Jahannam (Géhenne),
Sa`îr (fournaise),
Saqar,
Hutama,
Al-A`war (le borgne),
Al-Abras (le lépreux),
Al-Ajrab (le galeux),
Al A`mach (qui a les yeux chassieux), etc.

http://idata.over-blog.com/2/22/33/01/puce10.gif Les noms qui peuvent sous-entendre une superstition, en pensant qu’ils portent malheur si l’on les renie, comme:
Najîh (qui a du succès),
Baraka (bénédiction, chance),
Aflah (réussir),
Yasâr (facilité, aisance),
Rabâh (gain) [6].

http://idata.over-blog.com/2/22/33/01/puce10.gif Il est déconseillé de porter les noms des anges, comme :
Jibrîl,
Mikâîl,
Isrâfîl,
car ce sont des noms qui leur sont propres.

Cela devient interdit quand on donne aux filles les noms des anges, comme :
Malâk (ange),
Malaka (“ange” au féminin),
car cela ressemble à la pratique des polythéistes qui faisaient des anges les filles d’Allah.

Si les noms sont exempts des caractéristiques des noms déconseillés et interdits que nous venons d’expliquer, je ne vois pas ce qui ferait sortir les noms des mois, des occasions religieuses et des saisons de la base qui est la permission, si l’on veut simplement distinguer une personne des autres pour une coïncidence dans le temps.

Si par contre, ces noms sont en rapport avec un culte non valide ou une croyance incorrecte, ils seront interdits pour ces raisons.

Aussi, il était de l’habitude des Arabes de donner à leurs enfants des noms de choses inertes, d’animaux ou de certains mois, comme :
Jabal (montagne),
Safwân (pierre lisse),
Sakhr (roche),
Ja`far (ruisseau),
Badr (pleine lune),
Qamar (lune),
Najm (étoile),
Thurayya;

comme pour les noms d’animaux :
Asad (lion),
Layth (lion),
Fahd (guépard),
Tha`lab (renard) ;

comme pour les noms des mois :
Ar-Rabî`[7]

comme : Sa`d Ibn Ar-Rabî`[8] et Abou Al-`Âs Ibn Ar-Rabî`[9].

Ils voulaient, par ces noms, distinguer premièrement la personne des autres, et deuxièmement, que la relation entre le nom et le caractère se réalise, dans le futur, dans le comportement de l’enfant.

Ces caractères désignaient de belles et grandes significations, telles que la force, le courage, la haute position, l’organisation, la réflexion, la loyauté, la solidité, la grandeur d’âme, l’intégrité et autres qualités dont l’homme a besoin en situation de puissance ou de guerre.

Cette relation entre le nom et le caractère ou la réalité de l’individu se retrouve dans les paroles du Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم.

Ainsi, il est dit que le Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم a attribué la Kounya d’“Abou Hourayra” (père d’une petite chatte) à `Abd Ar-Rahmân Ibn Sakhr Ad-Dawsi ; et ce qui est connu est que ce dernier s’est vu attribué cette Kounya parce qu’il avait recueilli les enfants d’une chatte en les prenant dans sa manche [10].

Le Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم a aussi surnommé Khâlid Ibn Al-Walîd “une épée parmi les épées d’Allah” [11], reliant ainsi une créature au Créateur parce que Khâlid était assidu au combat dans le sentier d’Allah, et ainsi de suite.

Il convient de dire que même si la base dans les noms est la permission, il est demandé aux pères de donner de beaux noms à leurs enfants, car, au Jour du Jugement, ils seront appelés par leurs noms et les noms de leurs pères, comme l’a rapporté Ibn `Umar رضي الله عنه du Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم qui a dit :

«Le traître se verra dresser un drapeau au jour de la résurrection; on dira : ‘Voici la trahison d’untel fils d’untel’» [12].

Al Bukhâri lui a consacré un chapitre intitulé Chapitre sur le fait que les gens seront appelés par leurs pères.

Et il ne fait aucun doute que «les noms préférés d’Allah sont :
`Abd Allah et `Abd Ar-Rahmân» [13] et tout nom qui est annexé à Allah est meilleur et plus à même d’être donné.

Le savoir parfait appartient à Allah عزّ وجلّ, et notre dernière invocation est qu’Allah, Seigneur des Mondes, soit Loué et que paix et salut soient sur notre Prophète Mohammed, ainsi que sur sa Famille, ses Compagnons et ses Frères jusqu’au Jour de la Résurrection.

Alger, le 9 de Safar 1431h (24 janvier 2010).

[1] Dans le hadith d’Aboû Hourayra, le Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم a dit :

“L’homme contre qui Allah sera le plus en colère au Jour de la Résurrection, le plus mauvais et celui qui lui causera le plus de colère est un homme qui s’appelle le roi des rois; il n’est de Roi qu’Allah !”
Rapporté par Al-Boukhâri dans «Al Adab» (6205) et Mouslim dans «Al-Âdâb» (5610).

[2] Il est dit dans les deux Sahih «Qu’il a changé le nom de Barra pour Zaynab» qui est Zaynab bint Jahch.
Rapporté par Al-Boukhâri dans «Al-Adab» (6192) et Mouslim dans «Al Âdâb» (2141) selon Abou Hourayra.

[3] Nâhid : «C’est la femme dont les seins se sont formés et s’élèvent sur sa poitrine de sorte à être volumineux » - Al-Mou`jam Al-Wasît (2/957).

[4] Ghâda: «C’est la femme douce et délicate dont la délicatesse est apparente » - Al-Mou`jam Al-Wasît (2/667) et fat’h Al-bârî d’Ibn Hajar (10/576).

[5] Il est rapporté authentiquement d’ibn `Omar « que le prophète a changé le nom de `Âsiya et lui dit : tu es Jamîla (belle) », rapporté par Muslim dans « Al-Âdâb » (2139).

[6] Il est rapporté authentiquement de Samura Ibn Joundoub que le prophète a dit :

« ne prénomme pas ton enfant Rabâh, ni Yasâr, ni Aflah, ni Nâfi` »
rapporté par Mouslim dans « Al-Âdâb » (2139), Abou Dâwoûd dans « Al-Adab » (4938) et At-Tirmidhi dans « Al-Adab » (2836).

[7] Qui vient d’«Arba`at Al-Ardh», c’est-à-dire que la terre se montre fertile, car c’est le mois du raisin, de la verdure et de la pluie et ils y construisaient leurs demeures (Rab`).

[8] Il est le compagnon Sa`d Ibn Ar-Rabî` Al-Ansâri Al-Khazraji Al-Badri An-Naqîb.
Le Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم avait établi un lien fraternel entre lui et `Abd Ar-Rahmân Ibn `Awf.
Il est mort le jour d’Ouhoud.
Voir : Al-Istî`âb d’Ibn `Abd Al-Barr (4/145), Siyar A`lâm An-Noubalâ d’Adh-Dhahabi (1/318) et Al-Isâba d'Ibn Hajar (1/144).

[9] Il est Abou Al-`Âs Ibn Ar-Rabî` Al-Qourachi, le beau-fils du Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم, époux de sa fille Zaynab.
Il est le père d’Oumâma que le Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم portait en salat, et le neveu de la Mère des croyants, Khadîja Bint Khouwaylid.
Sa mère était Hâlat Bint Khouwaylid qui est morte en l’an 12 de l’hégire.
Voir sa biographie dans Siyar A`lâm An-Noubalâ d’Adh-Dhahabi (1/330).

[10] Voir: Siyar A`lâm An-Noubalâ d’Adh-Dhahabi (2/579) et Tahdhîb At-Tahdhîb d'Ibn Hajar (12/263).
At-Tirmidhi a rapporté dans «Al-Manâqib» (5/686), chap: Les mérites d’Abou Hourayra, d’après `Abd Allâh Ibn Râfi` qui a dit :
«J’ai dit à Abou Hourayra: pourquoi as-tu été surnommé Abou Hourayra?
Il dit: ‘N’as-tu pas peur de moi?’
Je dis: ‘Si, par Allah, je te crains.’
Il dit: ‘Je gardais les moutons de ma famille et j’avais une petite chatte que je posais la nuit dans un arbre, puis, quand venait le jour, j’allais et jouais avec elle, ils m’ont, donc, surnommé Abou Hourayra’».
Al-Albâni l’a déclaré Hasan dans Sahih At-Tirmidhi (3840).

[11] Rapporté par Al-Boukhari dans «Al Manâqib», Les mérites de Khâlid Ibn Al-Walîd (2/278) selon Anas.

[12] Rapporté par Al-Boukhâri dans «Al-Adab», chap: «Du fait que les gens seront appelés par leurs pères» (3/253), selon Ibn `Omar.

[13] Rapporté par Mouslim dans «Al-Âdâb» (2133) et Abou Dâwoûd dans «Al-Adab», chap: «Le changement des noms» (4949), selon Ibn `Omar.



Cheikh Abou Abdil-Mou'az Mouhammad 'Ali Farkouss

sindbad001
25/04/2013, 17h40
http://sajidine.com/titre/prenoms.gif
Il n’y a aucun doute que la question des noms occupe une importance particulière dans la vie des gens. Le nom est une adresse, une marque distinctive nécessaire pour faciliter la communication entre son porteur et les autres. Il constitue une parure, un réceptacle et une devise, et sert à appeler son porteur ici-bas et dans l'Au-delà. Il est naturellement chargé de significations et de considérations.
En principe, tout nom est permis.
Les noms sont classés en quatre catégories :

http://sajidine.com/image/coche2.jpg La première est les noms Abd Allah et Abd Rahman. Car un hadith authentique du Prophète http://sajidine.com/image/sws2.jpg dit : « Les noms les plus aimés d’Allah sont : Abd Allah et Abd Rahman »(rapporté par Mouslim dans son Sahih, 1398).http://sajidine.com/image/coche2.jpg La deuxième est l’ensemble des noms annexés à Allah tels Abd ar-Rahim, Abd al-Malik, Abd al-Ilah, Abd as-Salam et d’autres noms annexés à Allah, le Puissant, le Majestueux.http://sajidine.com/image/coche2.jpg La troisième est les noms des prophètes et messagers (bénédiction et salut soient sur eux). Il n’y a aucun doute que le meilleur d’entre eux, le plus éminent est notre Prophète Muhammad http://sajidine.com/image/sws2.jpg qui s'appelle aussi Ahmad. Le suivent en ordre de mérite les messagers de la Fermeté, à savoir Ibrahim (Abraham), Moussa (Moïse), Issa (Jésus) et Nouh (Noé), puis l’ensemble des prophètes et messagers (Puisse Allah les bénir et les saluer tous).http://sajidine.com/image/coche2.jpg La quatrième catégorie est les noms des pieux serviteurs d’Allah, à la tête desquels se trouvent les généreux compagnons de notre Prophète http://sajidine.com/image/sws2.jpg.http://sajidine.com/image/coche2.jpg La cinquième catégorie est tout beau nom ayant un sens correct et bon.
Cependant, il existe certaines choses dont il faut se méfier au moment de choisir le nom. Par exemple :
http://sajidine.com/image/fleche.jpg Le fait de faire de la personne l'esclave d'un autre qu'Allah le Puissant, le Majestueux, qu’il s’agisse d’un Prophète messager ou d’un ange rapproché. Il n’est absolument pas permis de faire de quelqu’un l'esclave d’un autre qu'Allah. Parmi les noms ainsi conçus, citons par exemple Abd ar-Rassoul, Abd an-Nabi, Abd al-Amir et d’autres noms qui impliquent un asservissement ou un assujettissement à un autre qu'Allah, le Puissant, le Majestueux. Ces noms doivent être changés. L’éminent compagnon, Abd Rahman Ibn Awf a dit : « Mon nom était Abd Amrou » - Une autre version dit : « Abd al-Ka'aba. Quand je me suis converti, le Messager d’Allah http://sajidine.com/image/sws2.jpg m’a appelé Abder-Rahman »(rapporté par al-Hakim et confirmé par Adh-Dhahabi)
http://sajidine.com/image/fleche.jpg L'attribution à l’enfant de l’un des noms d’Allah, le Béni, le Très Haut qui Lui sont exclusivement réservés. C’est comme l’appeler al-Khaliq, ar-Raziq, ar-Rab ou ar-Rahman ( le créateur, le grand pourvoyeur, le seigneur ou Le Tout Miséricordieux) ou d'autres noms pareils réservés à Allah . Il en est de même de l’attribution à l’enfant d'un nom qui porte un sens qui ne s’applique vraiment qu’Allah, le Puissant, le Majestueux, comme le Roi des rois, etc. Le choix de cette catégorie de nom est interdit, et il faut le modifier. Car Allah a dit : « Lui connaissez-vous un homonyme? ».
http://sajidine.com/image/fleche.jpg L’attribution à l’enfant d’un nom réservé aux infidèles, un de leurs noms distinctifs comme Abd al-Massih(serviteur du messie), etc. entre autres noms ayant un contenu mécréant.
http://sajidine.com/image/fleche.jpg L’attribution à l’enfant d’un nom d’idole ou d’autres objets de culte est interdit. Toute personne qui se serait choisi l'un de ces noms ou qui l'a reçu doit le changer

http://sajidine.com/image/flecheb.jpg Par ailleurs, il est réprouvé d’adopter un nom qui véhicule un sens répugnant, soit parce qu’il est mauvais ou parce qu’il suscite la raillerie. Cela peut constituer aussi une violation de l’enseignement du Prophète http://sajidine.com/image/sws2.jpg relatif à l'amélioration des noms. C'est par exemple comme les noms Harb, Rashshsh, et Houyam. Ce dernier mot désigne une maladie du chameau. Il en est ainsi des noms similaires qui véhicule un sens mauvais.
http://sajidine.com/image/flecheb.jpg Il est encore réprouvé d’adopter des noms qui impliquent mollesse ou prédominance du plaisir charnel. C’est comme les noms qui représentent une description érotique ou sexuelle.
http://sajidine.com/image/flecheb.jpg Il est aussi réprouvé de choisir les noms de licencieux tels que les chanteurs, les chanteuses, les acteurs, les actrices etc. Mais s’ils portent de beaux noms, on peut prendre leurs noms pour leur beauté et pas pour les imiter.
http://sajidine.com/image/flecheb.jpg Il est encore réprouvé d’adopter des noms qui indiquent le péché et la désobéissance comme Sariq (voleur), Zalim (injuste) ou les noms des Pharaons et des rebelles tels Pharaon, Haman et Coré.
http://sajidine.com/image/flecheb.jpg Il est aussi réprouvé d’adopter les noms des animaux connus pour leurs qualités répugnantes.
http://sajidine.com/image/flecheb.jpg Il est encore réprouvé d’adopter un nom construit avec le terme "dine" ou islam tels que Nouroudine, Shamsdine ou Nourolislam ou Shams islam. Car cela donne au porteur du nom un titre trop pompeux. Les ulémas parmi les ancêtres pieux réprouvaient qu’on leur attribuât ces noms. C’est ainsi l’imam Nawawi réprouvait qu’on l’appelât Mouhyidine et le Cheikh Ibn Taymiyya avait la même attitude à propos de son surnom Taqidine et disait à ce sujet : « C’est ma famille qui m’a imposé ce surnom qui s’est par la suite répandu ».
http://sajidine.com/image/flecheb.jpg Il est également réprouvé d’adopter un nom dans lequel un mot autre que "Abd" est annexé à Allah tels que Hassab Allah ou Rahmat Allah, etc. Il en est de même des noms annexés au mot Rassoul.
http://sajidine.com/image/flecheb.jpg Il est encore réprouvé d’adopter les noms des anges ou ceux des sourates du Coran tels que Taha, Yaassine, etc. Ces noms sont constitués par des initiales, mais ils ne sont pas des noms du Prophète http://sajidine.com/image/sws2.jpg (bénédiction et salut soient sur lui). Voir Touhfat al-mawdoud d’Ibn al-Qayyim (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) p. 109.
Ce qui est réprouvé c’est de se choisir l’un des noms susmentionnés, mais s’ils ont été choisi pour l’individu par sa famille et qu’il lui est difficile de les changer, il n’a pas à le faire.

Il convient de tenir compte de certaines choses au moment de baptiser l’enfant.
1. Etre conscient du fait que le nom qu’on lui donne lui restera collé sa vie durant. Ce qui pourrait (en cas de mauvais choix du nom) le gêner et le mettre dans l’embarras et l’amener à en vouloir son père, sa mère ou celui qui lui a donné le nom.
2. Au moment de passer en revue les noms pour en choisir un, il faut examiner le nom à prendre sous différents angles ; on doit examiner le contenu même du nom, comme on doit tenir compte des phases du développement du porteur du nom en tant qu’enfant puis adolescent, puis jeune, puis adulte puis vieux, et voir aussi dans quelle mesure le nom lui convient dans tous les cas et est en harmonie avec le nom de son père. (...)
D'après 'Abdallah ibn 'Abbâs le Messager d'Allah http://sajidine.com/image/sws2.jpga dit : « C'est un droit de l'enfant sur son géniteur, le fait que celui-ci l'éduque bien et choisisse bien son prénom ! » [ Relaté par al-Bayhaqî ].
Le Prophète a dit aussi : « Vraiment, vous serez appelés au Jour du Jugement dernier par vos prénoms et les prénoms de vos parents ; choisissez donc bien vos prénoms. » [ Rapporté par Aboû Dâwoud ].
Nous joignons à la suite de ce développement une liste de prénoms, avec une explication de leur sens et la transcription la plus proche possible de la prononciation, malgré les difficultés d'utilisation de l'alphabet latin qui ne sait pas rendre un certain nombre de sons arabes.