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Voir la version complète : Microsoft soutient la réforme de l'immigration aux Etats-Unis



SIDALI55
23/04/2013, 22h55
Devant la pénurie de candidats américains, Microsoft souhaiterait que les Etats-Unis assouplissent les lois sur l'immigration. Le géant de l'informatique veut pouvoir embaucher plus d'étrangers. 01nethttp://www.01net.com/images/article/200.762087.jpgMicrosoft demande plus de visas de travail.


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Le sujet de l’immigration n’a pas fini de mobiliser les géants de la high-tech. Après Facebook (http://www.01net.com/editorial/589693/mark-zuckerberg-se-lance-dans-le-financement-de-lobby-politique/) ou Intel c’est au tour de Microsoft. Le géant de l’informatique a apporté lundi 22 avril 2013 son soutien au projet de réforme de l'immigration aux Etats-Unis, en rappelant qu'il ne parvenait pas à recruter les milliers d'informaticiens et ingénieurs dont il a besoin dans le pays.
« Nous n'arrivons pas à recruter pour tous les emplois que nous créons, a déclaré Brad Smith, directeur juridique de Microsoft, lors d'une audition au Sénat américain consacrée à la réforme. Nous avons actuellement plus de 6 300 postes ouverts aux Etats-Unis, dont plus de 3 300 dans le domaine de la recherche pure, de l'ingénierie et du développement. »
De nombreux postes ne seront pas pourvusBrad Smith a ensuite énuméré les chiffres vertigineux de la pénurie de travailleurs dans le secteur des hautes technologies. Alors que le chômage est de 7,6 % au niveau national, il est de 3,2 % pour le secteur informatique et les emplois liés aux mathématiques. « Le problème ne s'améliore pas, il empire », a-t-il expliqué. Les cinq entreprises Microsoft, IBM, Intel, Oracle et Qualcomm ont actuellement plus de 10 000 offres d'emploi aux Etats-Unis, un chiffre en croissance, selon lui.
Face aux 120 000 emplois qui seront créés cette année dans l'informatique et requérant quatre années d'études, les universités américaines ne produiront que 51 000 diplômés par an, selon une étude du gouvernement.
Mais l'embauche d'étrangers se heurte à des plafonds de visas largement dépassés, fixés en 1990. Le projet de réforme actuellement en discussion prévoit le relèvement de 85 000 à 135 000 voire 205 000 du nombre de visas H-1B (visa de travail) accordés chaque année, ainsi que l'attribution de « cartes vertes » (permis de séjour permanent) aux étrangers diplômés d'universités américaines dans les disciplines scientifiques.