xeres
16/04/2013, 17h41
Le syndicat SUD-Rail affirme que les salariés musulmans du prestataire Itirémia, qui s'occupe des bagages, ont été écartés lors de l'arrivée du Premier ministre israélien en Gare du Nord. Des informations démenties par la SNCF qui a diligenté une enquête interne.Y aurait-il eu un tri du personnel d'une filiale de la SNCF (http://lci.tf1.fr/lexique/sncf-4883791.html)en prévision de l'arrivée de Shimon Peres (http://lci.tf1.fr/biographies/shimon-peres-4883621.html) à la Gare du Nord (http://lci.tf1.fr/infos/gare-nord/gare-nord-1.html) le 8 mars dernier ? C'est ce qu'affirme le syndicat Sud Rail. Le président israélien arrivait en France pour une visite officielle de plusieurs jours par le Thalys de 10h35 en provenance de Bruxelles. Or, selon SUD-Rail , (http://www.sudrail.fr/index.php?page=actualite&id_article=1228&date=2013-04)"la SNCF avait commandé trois porteurs à sa filiale Itirémia pour s'occuper des bagages de la délégation israélienne" à son arrivée en gare. Mais la veille, le responsable d'Itirémia sur place se serait lancé "dans un étrange "marché" au sein du personnel, excluant les "Noirs et Arabes"", affirme le syndicat. Car "il ne fallait "pas de salariés musulmans pour accueillir le chef d'Etat israélien".
Soumis aux interrogations des salariés, le responsable invoque alors des "raisons de sécurité". SUD assure que les consignes ont été transmises "par courriel" par la SNCF. Faux, rétorque la direction du groupe ferroviaire qui "dément les faits rapportés" par le syndicat. La "SNCF n'a reçu aucune demande des services du président israélien, M. Shimon Peres, ni du ministère français des Affaires étrangères relative aux personnels concourant à ce déplacement, et n'a, en aucun cas, émis de telles instructions auprès de son prestataire bagagiste, la société Itirémia", a indiqué l'entreprise ce lundi.
Des choix "en fonction de l'apparence des salariés"
SUD poursuit et rapporte qu'une pétition des salariés d'Itirémia de Paris Nord a été envoyée au directeur de la filiale SNCF. Une mobilisation qui a amené les responsables du comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) d'Itirémia à convoquer une réunion extraordinaire. Lors de cette réunion, qui s'est tenue le 25 mars, "le directeur général de la filiale a dit que les choix (des porteurs) avaient été faits en fonction de l'apparence des salariés", a indiqué à l'AFP Bruno Vergerolle, représentant syndical au CHSCT et responsable SUD.
"Il nous a expliqué que c'était par précaution, pour éviter aux salariés de subir des vexations de la part du service de protection des hautes personnalités et du corps diplomatique", a-t-il ajouté, précisant qu'Itirémia , qui s'occupe des objets trouvés, des consignes et du port de bagages, compte quelque 350 salariés en France, dont 20 à 30 gare du Nord. A la suite de ces discussions, le CHSCT a lancé une enquête interne. Une enquête "en cours", selon la SNCF.
Source: LCITF1.fr
Soumis aux interrogations des salariés, le responsable invoque alors des "raisons de sécurité". SUD assure que les consignes ont été transmises "par courriel" par la SNCF. Faux, rétorque la direction du groupe ferroviaire qui "dément les faits rapportés" par le syndicat. La "SNCF n'a reçu aucune demande des services du président israélien, M. Shimon Peres, ni du ministère français des Affaires étrangères relative aux personnels concourant à ce déplacement, et n'a, en aucun cas, émis de telles instructions auprès de son prestataire bagagiste, la société Itirémia", a indiqué l'entreprise ce lundi.
Des choix "en fonction de l'apparence des salariés"
SUD poursuit et rapporte qu'une pétition des salariés d'Itirémia de Paris Nord a été envoyée au directeur de la filiale SNCF. Une mobilisation qui a amené les responsables du comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) d'Itirémia à convoquer une réunion extraordinaire. Lors de cette réunion, qui s'est tenue le 25 mars, "le directeur général de la filiale a dit que les choix (des porteurs) avaient été faits en fonction de l'apparence des salariés", a indiqué à l'AFP Bruno Vergerolle, représentant syndical au CHSCT et responsable SUD.
"Il nous a expliqué que c'était par précaution, pour éviter aux salariés de subir des vexations de la part du service de protection des hautes personnalités et du corps diplomatique", a-t-il ajouté, précisant qu'Itirémia , qui s'occupe des objets trouvés, des consignes et du port de bagages, compte quelque 350 salariés en France, dont 20 à 30 gare du Nord. A la suite de ces discussions, le CHSCT a lancé une enquête interne. Une enquête "en cours", selon la SNCF.
Source: LCITF1.fr