sindbad001
11/04/2013, 11h41
Porte-bonheur coraniques : Des Sahaba comme Ibn Mas'oud, Ibn Abbas et Houdhayfah http://www.sajidine.com/image/radialah-anhoum.gif étaient tous opposés au port de porte-bonheur renfermant des versets coraniques. Certains érudits parmi les Tabi'oun (élèves des compagnons du Prophète http://www.sajidine.com/image/sws2.jpg) l'ont permis, mais la plupart d'entre eux y étaient opposés.
Cependant, le texte des Hadiths à propos des talismans ne fait pas de distinction entre les porte-bonheur contenant du Coran et ceux qui n'en contiennent pas. Et, il n'est mentionné nulle part que le Prophète http://www.sajidine.com/image/sws2.jpg ait jamais porté sur lui des versets coraniques ou qu'il ait permis qu'on en porte. Le port de porte-bonheur coraniques contredit également la méthode prescrite par le Prophète http://www.sajidine.com/image/sws2.jpg pour rompre les mauvais sorts et pour se protéger contre la malveillance d'autrui. La Sunna est de réciter certaines Sourates du Coran (113ème et 114ème), ainsi que certains versets (par exemple Ayatoul-Koursi, Sourate 2 – Verset 225) [Rapporté par Abou Hourayrah et recueilli par al-Boukhari (Sahih al-Boukhari (arabe-anglais), vol. 6, p. 491, no. 530).] en cas de malheur. La seule méthode prescrite pour obtenir de la bonne fortune à partir du Coran consiste aussi à le réciter et à l'appliquer. Le Prophète http://www.sajidine.com/image/sws2.jpga dit : "Quiconque récite une lettre du livre d'Allah gagne une bonne action et chaque bonne action compte pour dix fois sa valeur. Je ne dis pas qu'Alif Lam Mim est une lettre, mais Alif est une lettre, Lam est une lettre et Mim est une lettre". [Recueilli par Ahmad et Al-Hakim.]
Porter le Coran dans une amulette est similaire aux agissements d'un malade à qui un médecin aurait donné une ordonnance et qui, au lieu d'en prendre connaissance et de se procurer les médicaments qui y sont prescrits, la roule en forme de boule, l'enferme dans une petite bourse et se l'accroche autour du cou, croyant qu'il s'en portera mieux.
Si celui qui porte un porte-bonheur coranique croit que cela peut empêcher les malheurs de l'atteindre ou peut lui porter chance, il attribue à une partie de la création le pouvoir d'annuler ce qu'Allah http://www.sajidine.com/image/azawajal.jpg lui a déjà destiné. Par conséquent il s'en remet à l'amulette au lieu de s'en remettre à Allah. C'est là l'essence même du Shirk impliquant des porte-bonheur, tel qu'il apparaît de façon claire dans la narration suivante:
'Issa Ibn Hamzah a dit : " Un jour, je rendis visite à Abdullah Ibn Oukaym et je le trouvai en compagnie de Hamzah ; je demandai à Abdullah : "Ne portes-tu pas un Tamimah (porte-bonheur)? " II répondit : "Qu 'Allah nous protège de celai Ne sais-tu pas que le messager d'Allah http://www.sajidine.com/image/sws2.jpg a dit : " Quiconque porte un collier ou un bracelet s'en remet à ce au 'il porte ? " [Rapporté par Ibn Mas'oud et recueilli par Ahmad, at-Tirmidhi et Al-Hakim.]
La pratique qui consiste à produire des Corans miniatures (si petits qu'ils deviennent illisibles à l'oeil nu) pour les insérer dans des médaillons que l'on porte invite aussi au Shirk. De la même manière, des décorations contenant Ayatoul-Koursi écrite en caractères minuscules, quasiment illisibles, et portées comme pendentifs encouragent le Shirk. La personne qui porte de telles parures uniquement par coquetterie ne commet pas de Shirk, mais la plupart de ceux ou celles qui les portent sont motivés par la protection qu'ils pensent y trouver et tombent par là même dans un des aspects du Shirk par rapport au principe islamique fondamental du Tawhid.
Les musulmans doivent soigneusement éviter d'utiliser le Coran comme porte-bonheur. En l'accrochant à l'intérieur de leurs voitures, en en faisant des porte-clés, en l'écrivant sur leurs bracelets ou leurs colliers de la même manière que les non musulmans utilisent leurs amulettes diverses et leurs talismans, ils ouvrent la porte au Shirk. Ainsi, un effort conscient doit être fait afin de purifier sa foi de tout ce qui pourrait la distraire d'un pur concept de Tawhid.
Cependant, le texte des Hadiths à propos des talismans ne fait pas de distinction entre les porte-bonheur contenant du Coran et ceux qui n'en contiennent pas. Et, il n'est mentionné nulle part que le Prophète http://www.sajidine.com/image/sws2.jpg ait jamais porté sur lui des versets coraniques ou qu'il ait permis qu'on en porte. Le port de porte-bonheur coraniques contredit également la méthode prescrite par le Prophète http://www.sajidine.com/image/sws2.jpg pour rompre les mauvais sorts et pour se protéger contre la malveillance d'autrui. La Sunna est de réciter certaines Sourates du Coran (113ème et 114ème), ainsi que certains versets (par exemple Ayatoul-Koursi, Sourate 2 – Verset 225) [Rapporté par Abou Hourayrah et recueilli par al-Boukhari (Sahih al-Boukhari (arabe-anglais), vol. 6, p. 491, no. 530).] en cas de malheur. La seule méthode prescrite pour obtenir de la bonne fortune à partir du Coran consiste aussi à le réciter et à l'appliquer. Le Prophète http://www.sajidine.com/image/sws2.jpga dit : "Quiconque récite une lettre du livre d'Allah gagne une bonne action et chaque bonne action compte pour dix fois sa valeur. Je ne dis pas qu'Alif Lam Mim est une lettre, mais Alif est une lettre, Lam est une lettre et Mim est une lettre". [Recueilli par Ahmad et Al-Hakim.]
Porter le Coran dans une amulette est similaire aux agissements d'un malade à qui un médecin aurait donné une ordonnance et qui, au lieu d'en prendre connaissance et de se procurer les médicaments qui y sont prescrits, la roule en forme de boule, l'enferme dans une petite bourse et se l'accroche autour du cou, croyant qu'il s'en portera mieux.
Si celui qui porte un porte-bonheur coranique croit que cela peut empêcher les malheurs de l'atteindre ou peut lui porter chance, il attribue à une partie de la création le pouvoir d'annuler ce qu'Allah http://www.sajidine.com/image/azawajal.jpg lui a déjà destiné. Par conséquent il s'en remet à l'amulette au lieu de s'en remettre à Allah. C'est là l'essence même du Shirk impliquant des porte-bonheur, tel qu'il apparaît de façon claire dans la narration suivante:
'Issa Ibn Hamzah a dit : " Un jour, je rendis visite à Abdullah Ibn Oukaym et je le trouvai en compagnie de Hamzah ; je demandai à Abdullah : "Ne portes-tu pas un Tamimah (porte-bonheur)? " II répondit : "Qu 'Allah nous protège de celai Ne sais-tu pas que le messager d'Allah http://www.sajidine.com/image/sws2.jpg a dit : " Quiconque porte un collier ou un bracelet s'en remet à ce au 'il porte ? " [Rapporté par Ibn Mas'oud et recueilli par Ahmad, at-Tirmidhi et Al-Hakim.]
La pratique qui consiste à produire des Corans miniatures (si petits qu'ils deviennent illisibles à l'oeil nu) pour les insérer dans des médaillons que l'on porte invite aussi au Shirk. De la même manière, des décorations contenant Ayatoul-Koursi écrite en caractères minuscules, quasiment illisibles, et portées comme pendentifs encouragent le Shirk. La personne qui porte de telles parures uniquement par coquetterie ne commet pas de Shirk, mais la plupart de ceux ou celles qui les portent sont motivés par la protection qu'ils pensent y trouver et tombent par là même dans un des aspects du Shirk par rapport au principe islamique fondamental du Tawhid.
Les musulmans doivent soigneusement éviter d'utiliser le Coran comme porte-bonheur. En l'accrochant à l'intérieur de leurs voitures, en en faisant des porte-clés, en l'écrivant sur leurs bracelets ou leurs colliers de la même manière que les non musulmans utilisent leurs amulettes diverses et leurs talismans, ils ouvrent la porte au Shirk. Ainsi, un effort conscient doit être fait afin de purifier sa foi de tout ce qui pourrait la distraire d'un pur concept de Tawhid.