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Voir la version complète : Rčgles de croyance (Le Dogme de l'Islam)



sindbad001
08/04/2013, 17h11
http://www.sajidine.com/titre/regles_croyance.jpg
Je m'excuse auprès du lecteur de précéder ces règles par un mot qui ne relève pas du sujet de ce livre mais qui montre l'histoire de ces règles et comment j'y suis parvenu. Avant la 2ème guerre, j'enseignais la littérature arabe à Bagdad. Au milieu de l'année, je fus chargé d'enseigner aussi la religion. Le programme en religion était quelques sourates (chapitres) du Coran avec commentaire. J'ai accepté et lorsque je suis rentré dans la classe, j'ai trouvé un brouhaha alors que dans le cours de littérature, j'étais habitué au calme. Les élèves considéraient la leçon de religion comme un passe-temps et un divertissement.
J’ai compris qu'il s'agissait d'une faiblesse en eux. Je leur ai dit : « levez le coran et écoutez. » A ce moment, et sans préparation au préalable, Allah http://www.sajidine.com/image/azawajal.jpg m'inspira une nouvelle étude de la Foi qui contenait certaines de ces règles. J'en ai publié le résumé dans « Rissalat » en 1937 et écrit dans mon livre « Fikar wa mabahith » (« réflexions et études »). Lorsque j'étais chargé des programmes des écoles des Fondations en Syrie (durant la période de l'Union) que j'ai établi entièrement seul et qui ont été appliqués comme je l'ai voulu, j'ai rajouté ces règles dans le programme et j'ai indiqué mes écrits comme référence alors un auteur a pris ces règles et a prétendu qu'il en était l'auteur, mais il n'a pas compris l'objectif, alors il a marché dans le début du chemin et s'est perdu à la fin. A la retraite, (j'étais conseillé à la Cour de Cassation), je suis parti à Ryad, puis à la Mecque où j'ai enseigné à la faculté de l'Education en l'an 1384 (Hg) j'ai revu ces règles et je les ai augmentées jusqu'au nombre de 8 que j'évoque ici.

Première règle :http://www.sajidine.com/image/desert-1.jpg
Je ne doute pas de ce que je saisis par mes sens, c’est une évidence rationnelle admise. Cependant, nous observons que :
Si je marche dans le désert à midi, que je vois une mare d'eau rayonnante, lorsque j'y arrive, je ne trouve que du sable, c'est un mirage.
Je pose un stylo droit dans un verre d'eau, je le vois plié mais il n'en est rien. Après une soirée où la discussion a porté sur les génies et les démons, une personne rentre chez elle, si le chemin est désert et obscur, elle est effrayée, son imagination est vaste, elle voit devant elle un génie ou un démon, l'observe et sent sa présence, alors qu'il n'y a rien de tout cela. Les magiciens et les charlatans exposent des bizarreries que tu observes et qui n'ont pas d'existences.
Les sens peuvent se tromper, se leurrer et s'illusionner.
Est-ce pour cela que je doute de l'existence de ce que je saisis par mes sens ? Non, car si je doute de ce que je vois, j'entends et je sens, les choses réelles et imaginatives vont s'entremêler, je serai comme un fou.
Mais j'ajoute une autre condition, afin que résulte la science (ou la certitude) de l'existence de ce que je sens : la raison ne doit pas juger après des premières expériences, que ce que je sens n'est qu'illusion ou tromperie.
La raison se trompe une 1ère fois, prend le mirage pour de l'eau, si elle le voit une 2ème fois elle saisit qu'il s'agit d'un mirage. Après une 1ère expérience, la raison juge que le stylo est droit même si pour l'œil il apparaît plié.
Les sens se trompent ou s'illusionnent dans des choses limitées, dénombrées et connues, ce qui n'annule pas la règle et ne l'influence pas.

Deuxième règle :
II existe des choses que nous n'avons jamais vu, ni senti, et pourtant nous avons la certitude de leur existence. Nous avons la certitude de l'existence de l'Inde et du Brésil sans que nous les ayons visités. Nous avons la certitude qu'Alexandre a conquis la Perse, qu'Al-Walîd Bnu 'Abd Al-Malik a construit la Mosquée Omeyyade, nous n'avons assisté ni à ces batailles, ni à la construction de cette Mosquée.
Si chacun d'entre nous réfléchit à ses propres certitudes, il s'apercevra que celles qu'il n'a pas vu sont plus nombreuses que celles qu'il a vu, surtout au sujet des royaumes, des pays et des événements historiques passés et actuels.

Comment ai-je eu la certitude de l'existence de ces choses, alors que je ne les ai pas saisies par mes sens ?
J'en ai eu la certitude à partir du moment où des groupes les ont rapportés de la part d'autres groupes, sans qu'on puisse imaginer la possibilité de leur connivence sur l'invention de ces événements et leur transmission mensongère.
La 2ème règle peut s'annoncer comme suit : la certitude résulte des sens mais aussi de l'information transmise par un homme véridique.

Troisième règle :

Quelle est l'étendue de la science saisie par les sens ? Peuvent-ils saisir tout ce qui existe ?
L'âme et les sens face à ce qui existe sont à l'image d'un homme que le commandant a emprisonné dans une citadelle dont il a fermé les portes et les fenêtres, ne laissant que 4 trous dans le mur : un trou à l'est donnant sur le fleuve, un à l'Ouest donnant sur la montagne, un au Nord donnant sur le palais et un au Sud donnant sur le stade. Le prisonnier est l'âme, la citadelle le corps, les trous sont les sens : la vue pour le monde des couleurs, l'ouie pour le monde des sons, le goût pour le mondes des saveurs, l'odorat pour le monde des odeurs, le toucher pour le monde des corps.
1 - Maintenant la question qui se pose : est-ce que chaque sens peut tout saisir ?
Le prisonnier lorsqu'il regarde par le trou donnant sur le fleuve, n'en observe qu'une partie, c'est aussi le cas de l'oeil lorsqu'il regarde le monde des couleurs.
http://www.sajidine.com/image/bacteries.jpgJe ne vois pas une fourmi à 3 kilomètres, bien qu'elle existe. Je ne vois pas les bactéries dans un verre d'eau claire alors qu'il y en a des millions.
Je ne vois pas les électrons qui gravitent autour de l'atome comme la gravitation des astres dans l'univers.
Cette fourmi a une voix que je n'entends pas car mon oreille ne capte que les vibrations de 5 à 20.000 hertz.
Je ne sens pas l'odeur du sucre alors que la fourmi et la mouche le sentent et y courent. Les sens ne saisissent qu'une partie de leurs mondes.
2 - N'est-il pas possible qu'il existe entre le monde des couleurs et celui des sons, un autre monde que je ne saisis pas car n'ayant pas le sens adéquat. N'est-il pas possible qu'il existe entre le fleuve et la montagne un grand jardin que le prisonnier n'a ni vu, ni su, car il n'y a pas de trou dans la citadelle qui donne sur ce jardin.
Lui est-il permis de le nier car il ne peut le voir. L'aveugle de naissance peut à l'aide de l'ouie savoir que la mer est bleue et que la prairie est verte, mais il ne peut saisir le bleu ou le vert. Le sourd peut apprendre les notes musicales,mais il ne peut en saisir la réalité. L'aveugle a-t-il le droit de nier l'existence de la couleur verte et le sourd la réalité de la musique puisqu'ils ne les saisissent pas ?
Une pièce t'apparaît totalement calme alors qu'elle contient toutes les chansons et les bruits qu'on émet aujourd'hui de toutes les stations de radio. Tu ne les sens pas car ce n'est pas une couleur que tes yeux voient, ni un son que tes oreilles entendent. Ce sont des vibrations d'un autre type qui contiennent un son que ton oreille ne saisit pas. Si tu apportes une radio, elle te les rend audibles.Tu ne sens pas les faibles variations de la pression atmosphérique, mais si tu utilises un baromètre tu t'en rends compte. Tu ne saisis pas non plus les basses fréquences alors que le radar les saisit.http://www.sajidine.com/image/planetes22.jpg
Dans l'Univers, de nombreuses choses ne rentrent pas dans le domaine des sens, elles ne sont ni une couleur visible, ni un son audible, ni un inerte touchable, ni une odeur à sentir, ai-je le droit de les nier car mes sens limités ne peuvent les saisir ?
3 - Les sens sont-ils complets ? Les anciens limitaient le nombre des sens à 5 et n'imaginaient pas qu'on puisse en rajouter, mais il a été découvert actuellement d'autres sens qu’Allah a mis en l'homme. Toute chose qui peut augmenter est donc incomplète.
Je ferme les yeux, je tends la main ou je la serre, alors je sens qu'elle est tendue ou serrée sans que je l'ai vue ou touchée. A l'aide de quel sens je l'ai sentie ? C'est ce qu'on appelle les « sens musculaires ».
Je sens la fatigue, l'épuisement, la nausée, la bonne humeur et la crispation sans recours à aucun des 5 sens mais à l'aide du « sens intérieur ». Je marche sans dévier, alors qu'un enfant trébuche lors de ses premiers pas. Une personne à vélo ou un équilibriste du cirque font des figures étonnantes, avec quel sens maintiennent-ils leur équilibre ? Il existe un 8ème sens, « le sens de l'équilibre » et je crois qu'ils ont découvert l'endroit où Allah http://www.sajidine.com/image/azawajal.jpg l'a placé, dans l'oreille interne, une matière liquide en petite quantité, assure cet équilibre. Je me rappelle que lors d'une expérience, ils l'ont enlevée à un lapin qui s'est mis à marcher comme s'il était ivre.
Cette 3ème règle montre que nous n’avons pas le droit de nier I'existence de certaines choses pour la seule raison que nous ne la saisissons pas avec nos sens.

Quatrième règle :
Nous venons de voir que les sens ont une étendue limitée. Je ne peux voir tout ce qui est visible. Cependant Allah http://www.sajidine.com/image/azawajal.jpg nous a donné une « faculté » qui complète cette limite de nos sens, c'est l'imagination.
Si je ne peux voir, de la Mecque où je suis, ma maison à Damas, je peux me l'imaginer comme si je la voyais. L'imagination complète les sens. L'imagination a-t-elle une limite ou est-elle illimitée ? Puis-je imaginer une chose que je n'ai pas saisie avec mes sens ?
Selon les psychologues, l'imagination est de 2 sortes : l'une référentielle, comme le fait d'imaginer ma maison à Damas alors que je suis à la Mecque, l'autre créative comme celle des poètes, conteurs, peintres et tous les autres artistes. Observez les imaginations de ces artistes, ont-ils apporté une chose n'existant pas dans la réalité ?
Celui qui a sculpté « Vénus » a-t-il apporté une image nouvelle, ou a t-il rassemblé des morceaux de la réalité ? Il a pris le plus beau nez qu'il a vu, la plus belle bouche, le plus beau corps, les a rassemblés, il a, en fait, apporté du nouveau mais ce nouveau est composé de parties anciennes. Le sculpteur de la statue du « veau ailé Assyrien » au Musée de Paris, a posé la tête d'un homme sur le corps d'un veau, et lui a donné des ailes. Une image nouvelle, constituée de parties anciennes. Il en est ainsi de l'animal étrange qu'a imaginé Al-Qazwînî. Les imaginations des poètes quoiqu'elles puisent au fond de la métaphore, la comparaison, l'allusion, et dans les hyperboles, elle ne saurait être qu'une reconstitution de parties éparpillées dans la réalité.
Si nous exagérons dans le mélange des différentes parties, nous trouvons que l'imagination elle-même, devient incapable de contenir cet assemblage. Prenez par exemple, une partie du monde des odeurs et une partie du monde des sons, dites tel chanteur a entonné une mélodie parfumée à l'eau de rose, ou tel parfum a une odeur de couleur rouge et proposez cette image à votre imagination, vous allez vous rendre compte que vous ne pouvez l'imaginer, bien que toutes ces parties sont du monde réel. Nous ne pouvons nous imaginer une mélodie parfumée, ou une odeur rouge et nous n'imaginons que les 3 dimensions (longueur, largeur et hauteur), nous ne pouvons imaginez une 4ème dimension (Nous entendons une dimension récite, mais considérer le temps, comme une 4ème dimension, comme l'a fait Einstein est une supposition, non une réalité.) ni un cercle sans circonférence, ni un triangle sans angles.
Comment pouvons nous donc imaginer le Jour dernier alors que c'est un monde différent du nôtre ? Vouloir s'imaginer la vie future c'est demander au foetus d'imaginer la vie d'ici-bas. Si nous avions la possibilité de communiquer avec le foetus et lui celle de nous répondre, nous lui demanderions : qu'est-ce que l'univers ? Il dirait :l'univers est cet ensemble de membranes qui me couvrent et ces obscurités qui m'entourent.
Nous l'informerions que dans notre univers se trouvent le soleil et la lune, le jour et la nuit, la terre et la mer, la plaine et la montagne, des déserts arides, et des champs. Il ne comprendrait pas le sens de ces paroles, et même s'il les comprenait, il ne pourrait en imaginer la réalité.
C'est le sens du propos d'Ibn 'Abbas http://www.sajidine.com/image/rad_anhou2.jpg: « La vie d'ici-bas ne partage avec l'au-delà que les noms des choses ». Le vin dans l'au-delà est différent de celui de cette vie. Il en est de même du feu de l'Enfer et du pont placé au-dessus de celui-ci (Sirât).
La 4ème règle stipule que l'imagination humaine ne peut contenir que ce que les sens saisissent.

Cinquième règle :
Lorsque les yeux ont vu le stylo plié dans le verre d'eau, la raison ne s'est pas trompée. Lorsque les yeux ont pris pour eau le sable du désert, la raison a su qu'il s'agissait d'un mirage.
Lorsque nous observons le magicien du cirque sortir de sa bouche 100 mouchoirs, de ses manches 20 lapins, la raison reconnaît la tromperie. La raison est donc devenue juge et son jugement est plus pertinent, mais peut-elle juger toute chose et son champ s'étendre à l'infini ? Pour saisir toute chose, la raison doit la situer dans le temps et l'espace, sinon elle ne peut la comprendre.
Si le professeur d'histoire t'enseigne qu'une guerre a eu lieu entre les Arabes et les Perses, ni avant l'Islam, ni après l'Islam, tu ne peux le comprendre, ni lui donner raison. Si le professeur de géographie tient le propos suivant : un lieu existe qui ne se trouve ni sur une plaine, ni sur une montagne, ni sur terre, ni sur mer, ni au ciel, en aucun lieu, tu ne peux le comprendre, ni lui donner raison.
La raison ne juge que dans la limite du temps et de l'espace. Son jugement ne couvre pas les questions liées à l'Esprit, la Prédestination et aux Attributs d’Allah http://www.sajidine.com/image/azawajal.jpg. La raison est limitée, elle ne peut juger ce qui est illimité ni le contenir. Imagine l'éternité des croyants au Paradis !
La raison du croyant lui donne la certitude de cette réalité, fruit de l'information véridique. Ta raison peut-elle englober l'éternité ? Concentre toi sur ce point, tu trouveras que tu t'imagineras qu'ils vont rester au Paradis 1 siècle, 2 siècles, 100 siècles, un million, 1.000 millions, puis ta raison s'arrêtera, impuissante et demandera : « et après » ?Elle veut mettre une limite à cela. Elle ne saisit pas l'infini et si elle suppose l'atteindre, elle se retrouvera dans le paradoxe.
Le célèbre philosophe allemand, Kant, a écrit un livre célèbre où il prouve que la raison ne peut juger que le monde de la matière. Ces propos de Kant, nos savants les ont tenus avant lui, répétés et prouvés à tel point qu'ils sont devenus une évidence admise. En parler est même devenu des « paroles répétées ». Nos savants ont défini, avant lui, les « paradoxes de Kant » et ont prouvé avec des arguments mathématiques la fausseté du « cercle vicieux ».
Parmi leurs preuves :
Trace 2 traits en partant du point M . Allonge chaque segment jusqu'à l'infini (oo), relie les 2 segments par des traits équidistants (BC), (B1C1), (B2C2) ...jusqu'au segment (oo, oo). Ce segment liant les 2 bouts (oo, oo) est-il limité ou illimité?

http://www.sajidine.com/image/figure_dogme.jpg
Si tu réponds : « ce segment est limité », on te dira : « Ce segment se trouve entre 2 infinis. Comment peut-il être fini ? » Par contre, si tu dis « qu'il est illimité », on te rétorquera, « ce segment se situant entre 2 points, comment peut-il être illimité? » Il est limité et illimité, c'est un paradoxe. C'est la preuve que la raison se déséquilibre si elle veut juger l'infini et tombe dans le paradoxe si elle cherche dans l'infini.
La 5ème règle affirme que la raison ne peut juger que les choses matérielles et non ce qui est au-delà de la matière, le monde invisible (métaphysique). [...]

sindbad001
08/04/2013, 18h02
Sixième règle :
Le croyant ou non, celui qui a grandi dans les lieux d'adoration ou été éduqué dans les caves de la débauche, lorsqu'ils sont frappés d'un malheur qui les dépasse et qu'ils ne peuvent repousser, ils ne chercheront pas protection auprès des créatures, mais plutôt auprès d'une force au delà de ces créatures, une force qu'ils ne voient pas mais qu'ils sentent par leur âme, leur coeur et par chacun de leurs muscles. C'est ce qui arrive aux étudiants les jours des examens et à plusieurs malades quand la douleur s'intensifie et que le médecin devient impuissant. Tous reviennent vers Allah http://www.sajidine.com/image/azawajal.jpget l'adorent.
Est-ce que vous vous êtes demandés : quelle est la raison de cela ? Pourquoi celui qui rencontre une difficulté revient-il à Allah http://www.sajidine.com/image/azawajal.jpg ? Nous nous rappelons, tous (Je pense aux personnes âgées qui ont vécu la dernière guerre de 1939 à 1945 et celle qui l'a précédée en 1914); j'ai vécu ces 2 guerres et j'ai écris mes témoignages, les jours de la guerre passée et celle qui l'a précédée, comment les gens venaient à la religion et demandaient secours à Allah, les présidents et les chefs allaient vers les lieux d'adoration et appelaient les militaires à la prière.
Lors de la 2nde Guerre Mondiale, j'ai lu dans la revue Al-Mukhtar un article traduit de Reader's Digest relatant l'histoire d'un jeune parachutiste (c'était l'époque des premiers parachutes) qui avait grandi dans une maison où personne n'invoquait Allah http://www.sajidine.com/image/azawajal.jpg, il avait étudié dans des écoles sans enseignements religieux et sans enseignants religieux, son éducation était matérialiste (laïque) comme les animaux qui ne savent que boire, manger ou s'accoupler. Mais lorsqu'il a été parachuté pour la 1ère fois, qu'il s'est vu en chute avant l'ouverture de son parachute, il s'écria : « ô Dieu ! ô Seigneur ! » il invoquait Allah http://www.sajidine.com/image/azawajal.jpget s'étonnait de l'origine de cette foi.
La fille de Staline a écrit dans ses mémoires comment elle est revenue à la religion, elle qui avait grandi dans l'athéisme, s'étonnait de ce retour.
Il n'y a pas lieu d’étonnement, la croyance en l'existence d’Allah http://www.sajidine.com/image/azawajal.jpg est au fond de chaque âme, c'est inné comme l'instinct sexuel. L'homme est un animal religieux. Cette nature peut être « cachée » par les désirs, les envies et les besoins matériels, une fois secouée par les peurs, les dangers et les difficultés, la couverture disparaît et la nature religieuse réapparaît. Ainsi le non croyant est appelé « Kâfir » qui signifie en langue arabe: « celui qui cache ».
Il est étonnant que j’ai trouvé l'appui de cette idée dans 2 paroles éloignées dans l'espace et le temps et aussi dans leur contexte et leur but, mais elles sont proches dans leur signification. L'une de Râbi'a Ad-Dawiyya ,l'autre d'Anatole France, qui dît dans l'exposé de son athéisme : « l'individu croit à l'analyse de l'urine prouvant qu'il est diabétique » (à l'époque l'insuline n'était pas encore découverte).
http://www.sajidine.com/images/desert6.jpgOn a annoncé à Râbi’a qu'un tel a apporté 1.000 preuves de l'existence d’Allah, elle a sourit en disant : « une seule preuve suffit ». « Laquelle ? » Lui-dit-on.
Elle répondit : « Si tu marches seul dans le désert, que tu fais un mauvais pas, que tu te retrouves dans un puits duquel tu ne peux sortir, que feras-tu ? »
II répondit : « J'appellerai Allah ». Elle dit : « voilà la preuve ».
Au fond de l'âme de chaque homme se trouve la croyance en Allah . C'est une vérité que nous, musulmans, connaissons car Allah a informé qu'Il a fait de la croyance la nature primordiale des hommes. D'autres aussi l'ont su. Durkheim, français célèbre, professeur de sociologie est auteur d'un livre sur l'évidence de la croyance en l'existence d'un Dieu.
Personne ne peut vivre et mourir sans réfléchir à l'existence d’Allah http://www.sajidine.com/image/azawajal.jpg, mais il se peut que l'insuffisance de sa raison ne lui permette de rencontrer l'Adoré absolu, il a adoré d'autres choses avec l'illusion que c'était Dieu, ou qu'elles rapprochaient de Dieu.

Dans les moments difficiles et à l'heure du danger, il revient vers Allah http://www.sajidine.com/image/azawajal.jpg l'Unique et réprouve ces adorés.
Les associateurs de Quraïch adoraient Hubal, Allât, Al-'Uzza, des pierres et des statues. Hubal était une statue d'agate, apportée par 'Amr Ibn Luhaï, de Al-Hummad. On lui avait dit que c'était un Dieu puissant. Sur le chemin du retour, la statue, portée sur un chameau, est tombée et s'est cassée une main, il lui a fabriquée une main d'or. Un Dieu qui se brise la main ! Malgré cela, ils l'adoraient !! Ils l'adoraient aux heures paisibles, mais lorsqu'ils prenaient le bateau, que les vagues déferlaient, qu'apparaissait le spectre du naufrage, ils ne disaient pas : « O Hubal » mais plutôt : « O Allah ».
Cette attitude persiste jusqu'à nos jours, quand les bateaux font naufrage, que les feux s'enflamment, que le danger existe ou que la maladie s'accentue, tu vois les athées revenir à la religion. Pourquoi ? Parce que [U]la foi est innée. La définition la plus juste de l'homme est qu'il est un animal religieux.
Regardez ces athées matérialistes. Pensez-vous que Marx ou Lénine, lorsqu'ils ont eu la certitude de leur mort ont appelé les « moyens de production » qu'ils déifiaient, ou ont-ils invoqué Dieu ? Soyez certains qu'avant leur mort, ils ont invoqué Dieu mais c'était trop tard.
Pharaon était hautain et orgueilleux, il disait :
{ Je suis votre seigneur, le plus haut } quand il s'est noyé, il a dit : { Je crois qu'en vérité il n'y a de Dieu que Celui en qui ont cru les Enfants d'Israël. Et je suis du nombre des Soumis }[ Sourate 10 – Verset 90 ].
Le sentiment d'amour que vit l'amoureux est une preuve que la Foi est naturelle. L'amour est une image réduite de la Foi, une forme d'adoration. Les français [ IIs disent « Je t'aime, je t'adore » (en français dans le texte) ] devenus en majorité non religieux, ont utilisé le mot « adoration » pour « l'amour ». Certains francisés, chez nous, les ont imité et écrivent dans leurs romans « il l'aime et l'adore » et « il l'a aimée jusqu'à l'adoration ». Ceci n'est dû qu'au fait que l'adoration est l'expression naturelle de ta croyance en Allah, et que dans l'amour il y a une forme de croyance.
L'amoureux obéit à sa bien-aimée, et répond à ses besoins. L'amoureux fait fi de la colère des gens s'il a l'agrément de celle qu'il aime, il en est de même pour le croyant envers Allah. L'amoureux craint la colère de celle qu'il aime et accepte tout ce qui vient d'elle, il en est de même du croyant envers Allah, L'amour est la preuve que la croyance est innée.
L’étroitesse des mots … Cela ne signifie pas que l'amour d’Allah http://www.sajidine.com/image/azawajal.jpg est de même nature que celui de l'amoureux.L'amoureux obéit à celle qu'il aime, la craint. Il est content chaque fois qu'elle est évoquée et préfère sa satisfaction à celle des autres, il l'aime pour lui-même. Si Laïla avait été frappée de lèpre transfigurant son visage, rongeant son nez et ses yeux, Qaïs ne l'aurait jamais approchée.[ Qaïs était amoureux de Laila et a composé des poèmes célèbres, il est surnommé « Majnoun » ou « le fou » ndt. ]

Voila la différence entre l'amour du créé et l'amour du Créateur.
Ces 2 types d'amour sont différents, mais les langues humaines sont incapables de contenir les sens spirituels et utilisent le même mot pour plusieurs significations. Nous disons : « untel aime les paysages, les montagnes », « untel aime l'histoire », « untel aime le riz et la viande », « le père aime son fils », « le fou (Majnoun) aime Laila », et « le croyant aime Allah http://www.sajidine.com/image/azawajal.jpg». Pourtant chaque amour diffère d'un autre. Il en est de même du mot « beauté » nous utilisons le même mot pour désigner 1.000 significations. De même nous disons « Allah entend et observe » et « untel entend et observe », c'est-à-dire qu'Il n'est ni sourd, ni aveugle. L'ouie d’Allah et Son observation ne ressemblent pas à celles de Ses créatures et rien ne Lui ressemble. Tous les versets coraniques au sujet des attributs d’Allah sont de la sorte.
( La 6ème règle stipule que la croyance en l'existence d’Allah est au fond de chaque âme - ndt ).

Septième règle :
L'homme réalise par intuition que ce monde matériel n'est pas toute chose et qu'au delà, existe un monde spirituel inconnu, dont il en saisit certains signes. L'homme constate que les désirs matériels une fois satisfaits atteignent leurs limites, le désir finit par être une habitude qui a perdu sa saveur et son charme et qui est devenue telle une anecdote connue, ou une parole répétée.
Le pauvre regarde la voiture et la maison du riche et pense que s'il les possédait, rien ne lui manquerait. Une fois qu'il les possède, il ne sent plus la jouissance. L'amoureux veille les nuits, rêve de sa rencontre avec sa bien-aimée, pense que tous les désirs sont son amour, que tous les vœux sont leur rapprochement, une fois marié avec sa bien-aimée, et que 2 années ont passé sur leur mariage, tous les vœux s'éteignent, les désirs meurent, ne reste que leur évocation.
Le malade souffre et s'imagine que son seul désir est la disparition de la douleur et sa guérison. Puis quand il recouvre la santé, il oublie les jours de maladie et le voila qui ne trouve dans la santé aucune jouissance.
Le jeune souhaite la réputation, il est content lorsque la radio cite son nom ou que les journaux publient sa photo. Une fois célèbre, la réputation devient pour lui chose naturelle.
Par une nuit paisible, l'homme se prend à écouter la chanson rêveuse, émanant d'un chanteur amoureux, faisant vibrer le fond du cœur, et lui donnant vue sur le monde de l'âme. Il lit une histoire géniale d'un homme de lettres de talent et se sent transporté dans les chemins d'un monde magique, où avec la magie il y a poésie et bonne odeur. Quand l'histoire prend fin, il se voit réveillé d'un rêve agréable et attirant, il essaie vainement de retourner à sa saveur et à ses attractions.
Il vit des instants de Grâce, lorsque les âmes se purifient par la méditation, s'allègent des pesanteurs matérielles et s'élèvent grâce à 2 ailes faites de pureté et de dépouillement, jusqu'à atteindre là où la terre et ce qu'elle porte paraissent trop petites pour être regardées. Cette saveur dépasse celle de la nourriture pour l'affamé, des biens et de la notoriété pour le pauvre ignoré.
L'âme aspire toujours au monde spirituel inconnu, dont elle ne connaît que certains aperçus, qui à peine vus disparaissent. Ainsi, l'homme comprend que les désirs matériels sont limités, que les désirs spirituels les dépassent et ont un effet plus profond dans l'âme. Il acquiert la certitude, par l'intuition de l'âme et non par la preuve rationnelle, que cette vie matérielle n'est pas toute chose et que le monde inconnu, caché derrière le monde matériel, est une vérité fondée vers laquelle aspire l'âme qui tente de s'envoler, mais ce corps dense l'en empêche.
C'est la preuve psychologique de l'existence de l’autre monde.
(La 7ème règle montre qu'au delà de ce monde matériel existe un monde spirituel dont on ne saisit que certains signes - ndt).
Huitième règle :
La croyance en la vie dernière est une conséquence de la croyance en Allah http://www.sajidine.com/image/azawajal.jpg.
L'explication réside dans le fait qu’Allah n'accepte pas l'injustice, ne laisse pas l'injuste sans punition, et n'abandonne pas la victime sans équité. Nous voyons dans cette vie l'injuste mourir injuste, sans être puni, la victime mourir victime, sans que justice ne lui soit rendue. Comment cela peut-il arriver alors qu’Allah existe et qu'Il est Juste ? Cela montre qu'il faut une autre vie où le bienfaiteur est récompensé et le malfaiteur puni et que l' «histoire » ne prend pas fin avec cette vie.
http://www.sajidine.com/images/tv2.jpgSi un film est projeté à la télévision, puis coupé au milieu et qu'on dise c'est la Fin, aucun téléspectateur n'ajoutera foi à cela et il demandera :
Qu'est-il arrivé au héros ? Quelle est la fin de l'histoire ?Il attend de l'auteur qu'il complète l'histoire et qu'il s'acquitte de la fin des héros du film.
Telle est leur attitude face à un auteur qui est humain. Comment un être raisonnable peut-il admettre que l’ « histoire» de la vie prend fin avec la mort, alors que le solde n'est pas acquitté et que l'histoire n'est pas terminée ?
Ainsi la raison a la certitude que cet Univers a un Seigneur et qu'après cette vie viendra une vie dernière. Elle a aussi la certitude que le monde inconnu, aperçu par l'âme à travers une chanson rêveuse, un roman génial, une bonne odeur ressentie à l'heure de la Grâce, n'est pas le « monde des idées » qui est une imagination de Platon mais le monde dernier qui est une réalité qu'a excellé le Créateur de Platon. L'homme s'aperçoit que la plus grande jouissance dans cette vie, la jouissance sexuelle ne dure qu'un instant II comprend alors qu'elle n'est qu'un exemple des désirs du jour dernier. [« Le monde des idées » est une théorie de Platon, connue sous le nom « d’idéalisme » (en français dans le texte – ndt) ]
Les désirs de cette vie, sont à l'image d'une bouchée d'un repas que tu gouttes, si tu la trouves bonne, tu en achètes et tu manges à ta faim. C'est un échantillon commerciale, s'il te plaît tu commandes le produit. Les jouissances de l'autre monde sont éternelles, sans limites, et ne deviennent pas « monotones » comme les autres désirs de cette vie.[ Le modèle commercial la définition du mot français « échantillon » (en français dans le texte -ndt).]


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La croyance en Allah http://www.sajidine.com/image/azawajal.jpgcomporte 4 aspects



1) Allah existe sans avoir été créé
2) II est le Seigneur des Mondes
3) II est le Maître de l'Univers et II en dispose
4) II est le seul Dieu adoré, nul n'est adoré avec Lui.











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1) L’existence d’Allah http://www.sajidine.com/image/azawajal.jpg
La 6ème règle montrait que la croyance en Allah http://www.sajidine.com/image/azawajal.jpg fait partie des évidences que l'on saisit par l'intuition psychique avant de les admettre par la preuve rationnelle. Elle n'a pas besoin de preuves, même si celles-ci sont apparentes en toute chose. Je ne présenterai pas ces preuves innombrables.
Le savant Damassien, Cheikh Jamâl Ad-Dîn Al-Qâaimî en a cité de nombreux exemples dans son livre « Dalâ ilû At-Tawhîd » écrit il y a plus d'un demi siècle, d'autres preuves sont apparues aujourd'hui grâce à la science moderne. Celui qui lit le livre « Allahu yatajallâ fî 'asri Al-'Ilm », écrit par 30 savants érudits, et le livre « Al-llmu yad'û ilâ al-îmâne»trouvera que le scientifique authentique ne peut être que croyant, que le commun des mortels ne peut-être que croyant, et que l'athéisme et la négation n'émanent que des semblants de savants qui n'ont appris que peu de science et qui ont perdu « leur nature croyante », ils n'ont pas atteint la science qui invite à la croyance, ils sont tombés dans la négation.

morocco
08/04/2013, 18h10
L'INFINIMENT GRAND (notre ignorance) L'INFINIMENT PETIT (notre savoir)

L'INFINIMENT GRAND (notre ignorance) L'INFINIMENT PETIT (notre savoir)

CHOUKRANE pour allier sciences et foi