S'identifier

Voir la version complète : Un virus mortel égaré au Texas



soltan009
30/03/2013, 12h10
http://l2.yimg.com/bt/api/res/1.2/ZrHKXPWI7eh.amIv20pDkA--/YXBwaWQ9eW5ld3M7Y2g9MzI4O2NyPTE7Y3c9NDkzO2R4PTA7ZH k9MDtmaT11bGNyb3A7aD0zMjg7cT04NTt3PTQ5Mw--/http://media.zenfs.com/fr_FR/News/figaro/6617f634-985d-11e2-b563-6cca552084d5-493x328.jpg

Un tube contenant un virus responsable de fièvres hémorragiques a disparu d'un laboratoire hautement sécurisé dans une université américaine. Les autorités se veulent rassurantes.L'université du Texas était en émoi la semaine dernière. Suite à une inspection de routine, le Galveston National Laboratory, un laboratoire de recherche où sont stockés des micro-organismes hautement pathogènes, a annoncé la disparition d'un échantillon contenant une petite quantité de virus Guanarito. Ce virus originaire du Venezuela est classé parmi les souches virales les plus dangereuses. Il ne peut donc être manipulé que dans l'enceinte d'un laboratoire de très haute sécurité, classé P4, comme c'est le cas du Galveston National Laboratory. Ce virus est connu pour déclencher des fièvres hémorragiques, comme le virus Ebola, et le risque de décès pour les individus contaminés serait de 15%.
Dans un communiqué officiel le président de l'université texane, David Callender, a cependant souligné que «cet incident ne constitue pas un risque significatif pour la santé de la population». Des propos rassurants que confirme au Figaro Jean-Claude Manuguerra, responsable de la cellule d'intervention biologique d'urgence à l'Institut Pasteur. «À ce jour, aucun cas de contamination par le virus Guanarito n'a jamais été constaté entre individus. Les personnes contaminées en Amérique du Sud l'ont été après être entrées en contact avec des rongeurs infectés.» Le chercheur précise qu'il y a également de très fortes probabilités pour que ce virus ne soit pas capable de se développer chez les rongeurs d'Amérique du Nord. Par ailleurs, la quantité de virus contenue dans l'échantillon égaré, «moins d'un quart de cuillère à thé» selon l'université du Texas, ne serait pas suffisante pour constituer un réel risque.