adm1
23/03/2013, 06h48
http://i.eurosport.fr/2013/03/23/975870-15946408-640-480.jpg A quoi joue Karim Benzema ? Voilà la question qui a traversé l’esprit de bon nombre de suiveurs de l’équipe de France ce vendredi soir. L’attaquant du Real Madrid (http://www.eurosport.fr/football/equipes/real-madrid/teamcenter.shtml), au talent indéniable mais en manque de réussite depuis de trop longs mois, est une nouvelle fois passé au travers face à la Géorgie (3-1). Son statut de titulaire indiscutable accordé par Didier Deschamps (http://www.eurosport.fr/football/didier-deschamps_prs205/person.shtml) provoque un certain scepticisme. Notamment sur Twitter, où l’on n’a pas attendu la fin de la rencontre pour le pointer du doigt, vendredi. Raymond Domenech en tête.
Dans le 4-4-2 assez offensif mis en place par le sélectionneur national, Benzema avait, sur le papier, tout pour se relancer. Et pour briller. Parmi le quatuor de devant, Giroud, Valbuena et Ribéry ont marqué. Mais pas l’ancien Lyonnais. Pourtant, même s’il a été assez discret tout au long de la rencontre, il a eu les opportunités. Par deux fois, il s’est retrouvé face à Loria. Mais par deux fois, il a buté sur le portier géorgien (16e et 55e). Portant ainsi sa pire disette en Bleu à 929 minutes de jeu sans marquer. Une éternité pour un joueur de son calibre.
http://i.eurosport.fr/2013/03/23/975879.jpg
Que faire face à l’Espagne ?
Devant tant de maladresse et parfois de nonchalance sur le terrain, des voix se sont rapidement élevées. D’abord depuis les tribunes du Stade de France où une partie du public l’a sifflé. Puis sur les réseaux sociaux. L’un des premiers à se manifester a été Raymond Domenech qui avait choisi, en son temps, de ne pas le retenir pour le Mondial 2010. Au cours de la deuxième période, l’ancien sélectionneur national a manié habillement l’ironie pour se payer son ancien joueur sur Twitter : "J'aurais pu dire : Benzema confirme son inutilité et Ribéry toujours intermittent. Mais ça c'était avant !". Décapant.
D’autres comme Florent Toniutti, notre blogueur spécialisé dans la tactique, plus modérés, ont préféré s’amuser du choix d’équipe nationale de son concurrent en club qui fait finalement les affaires de l’attaquant français : "Heureusement que Higuain a choisi l'Argentine, sinon il piquerait aussi la place de Benzema en sélection."
http://i.eurosport.fr/2013/03/23/975880.jpg
Chacun y est allé de son petit mot. Sur le ton de l’humour ou de l’agacement. Mais son cas soulève une vraie question rapidement soulevée par Bernard Lions, journaliste à L'Equipe. "Bon alors, il met qui Deschamps à la pointe de son 4-2-3-1 face à l'Espagne : Benzema ou Giroud ?". Une interrogation qui a probablement déjà traversé l’esprit du sélectionneur national, interrogé sur le rendement de son joueur dès les premières questions de sa conférence d'après-match. Et ce n'est sûrement pas fini... Dans la nuit de vendredi à samedi, tous les consultants du PAF y allaient de leurs interrogations : "Benzema est un vrai problème" selon Jean-Michel Larqué, "Dans son club, Benzema est un assistant", selon Daniel Riolo. "La situation de Benzema est un vrai problème, tweetait à son tour Bixente Lizarazu. On a besoin de le voir plus décisif. Je ne vois pas Deschamps le mettre sur le banc contre l'Espagne." Les paris sont (re)lancés.
Dans le 4-4-2 assez offensif mis en place par le sélectionneur national, Benzema avait, sur le papier, tout pour se relancer. Et pour briller. Parmi le quatuor de devant, Giroud, Valbuena et Ribéry ont marqué. Mais pas l’ancien Lyonnais. Pourtant, même s’il a été assez discret tout au long de la rencontre, il a eu les opportunités. Par deux fois, il s’est retrouvé face à Loria. Mais par deux fois, il a buté sur le portier géorgien (16e et 55e). Portant ainsi sa pire disette en Bleu à 929 minutes de jeu sans marquer. Une éternité pour un joueur de son calibre.
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Que faire face à l’Espagne ?
Devant tant de maladresse et parfois de nonchalance sur le terrain, des voix se sont rapidement élevées. D’abord depuis les tribunes du Stade de France où une partie du public l’a sifflé. Puis sur les réseaux sociaux. L’un des premiers à se manifester a été Raymond Domenech qui avait choisi, en son temps, de ne pas le retenir pour le Mondial 2010. Au cours de la deuxième période, l’ancien sélectionneur national a manié habillement l’ironie pour se payer son ancien joueur sur Twitter : "J'aurais pu dire : Benzema confirme son inutilité et Ribéry toujours intermittent. Mais ça c'était avant !". Décapant.
D’autres comme Florent Toniutti, notre blogueur spécialisé dans la tactique, plus modérés, ont préféré s’amuser du choix d’équipe nationale de son concurrent en club qui fait finalement les affaires de l’attaquant français : "Heureusement que Higuain a choisi l'Argentine, sinon il piquerait aussi la place de Benzema en sélection."
http://i.eurosport.fr/2013/03/23/975880.jpg
Chacun y est allé de son petit mot. Sur le ton de l’humour ou de l’agacement. Mais son cas soulève une vraie question rapidement soulevée par Bernard Lions, journaliste à L'Equipe. "Bon alors, il met qui Deschamps à la pointe de son 4-2-3-1 face à l'Espagne : Benzema ou Giroud ?". Une interrogation qui a probablement déjà traversé l’esprit du sélectionneur national, interrogé sur le rendement de son joueur dès les premières questions de sa conférence d'après-match. Et ce n'est sûrement pas fini... Dans la nuit de vendredi à samedi, tous les consultants du PAF y allaient de leurs interrogations : "Benzema est un vrai problème" selon Jean-Michel Larqué, "Dans son club, Benzema est un assistant", selon Daniel Riolo. "La situation de Benzema est un vrai problème, tweetait à son tour Bixente Lizarazu. On a besoin de le voir plus décisif. Je ne vois pas Deschamps le mettre sur le banc contre l'Espagne." Les paris sont (re)lancés.