yazidnic
21/03/2013, 18h04
Mis à jour le 21.03.13 à 19h40
La Grande-Bretagne est susceptible d'être confrontée prochaine à une pénurie de gaz en raison du retour de conditions météorologiques hivernales, de la fermeture de centrales électriques au charbon et d'imminents travaux de maintenance sur des installations gazières norvégiennes. Selon des données publiées jeudi par Gas Infrastructure Europe, les sites de stockage de gaz du pays ont été vidés à 90% à la suite du retour du froid au début du mois et elles ne contiennent plus que l'équivalent de moins de deux jours de consommation.
Des calculs effectués par Reuters montrent que la Grande-Bretagne sera à court de gaz d'ici au 8 avril si la baisse des réserves se poursuit au rythme observé depuis le retour d'un temps hivernal début mars. Si le froid persiste, comme le suggèrent les prévisions actuelles, le pays pourrait être contraint de diminuer des livraisons de gaz à certains grands clients industriels, comme cela avait été décidé en 2010, autre année de pénurie de gaz. Le ministère de l'Energie et du Changement climatique a dit suivre de près l'évolution de la situation.
«Notre marché a des marges de manoeuvre en termes d'importations. Ceci étant dit, nous prenons très au sérieux la sécurité de l'approvisionnement en gaz et le risque d'une envolée des prix susceptible d'avoir des effets dommageables (...)», a déclaré une porte-parole. Les prix de gros du gaz sont à des niveaux quasi-record en Grande-Bretagne en raison de craintes de tensions dans l'approvisionnement. L'une des clefs du problème réside dans le fait que la Grande-Bretagne dispose de capacités de stockage bien inférieures à celle de pays comparables: ses capacités ne représentent que 15 jours de consommation contre plus de 100 en France et en Allemagne.
Le pays souffre également de sous-investissement dans les capacités de production d'énergie, des centrales à charbon arrivées au terme de leur cycle de vie étant en passe d'être définitivement mises à l'arrêt.
Avec Reuters
La Grande-Bretagne est susceptible d'être confrontée prochaine à une pénurie de gaz en raison du retour de conditions météorologiques hivernales, de la fermeture de centrales électriques au charbon et d'imminents travaux de maintenance sur des installations gazières norvégiennes. Selon des données publiées jeudi par Gas Infrastructure Europe, les sites de stockage de gaz du pays ont été vidés à 90% à la suite du retour du froid au début du mois et elles ne contiennent plus que l'équivalent de moins de deux jours de consommation.
Des calculs effectués par Reuters montrent que la Grande-Bretagne sera à court de gaz d'ici au 8 avril si la baisse des réserves se poursuit au rythme observé depuis le retour d'un temps hivernal début mars. Si le froid persiste, comme le suggèrent les prévisions actuelles, le pays pourrait être contraint de diminuer des livraisons de gaz à certains grands clients industriels, comme cela avait été décidé en 2010, autre année de pénurie de gaz. Le ministère de l'Energie et du Changement climatique a dit suivre de près l'évolution de la situation.
«Notre marché a des marges de manoeuvre en termes d'importations. Ceci étant dit, nous prenons très au sérieux la sécurité de l'approvisionnement en gaz et le risque d'une envolée des prix susceptible d'avoir des effets dommageables (...)», a déclaré une porte-parole. Les prix de gros du gaz sont à des niveaux quasi-record en Grande-Bretagne en raison de craintes de tensions dans l'approvisionnement. L'une des clefs du problème réside dans le fait que la Grande-Bretagne dispose de capacités de stockage bien inférieures à celle de pays comparables: ses capacités ne représentent que 15 jours de consommation contre plus de 100 en France et en Allemagne.
Le pays souffre également de sous-investissement dans les capacités de production d'énergie, des centrales à charbon arrivées au terme de leur cycle de vie étant en passe d'être définitivement mises à l'arrêt.
Avec Reuters