adm1
20/03/2013, 16h51
http://i.eurosport.fr/2013/03/20/974544-15930495-640-360.jpg (http://www.eurosport.fr/football/world-cup-qualification-uefa/2014/mathieu-valbuena-un-numero-10-lourd-a-porter_sto3675959/story.shtml)
Le 23 juin dernier, après le quart de finale du dernier Euro face à l'Espagne, Mathieu Valbuena esquive la presse. Il ne veut pas parler sous le coup de la colère et de la frustration. L'été dernier, il n'a pas joué la moindre minute sous le maillot bleu malgré une belle saison à Marseille et des prestations plus que correctes avec les Bleus. "Je n'ai qu'un regret : ne pas avoir joué à l'Euro. C'est difficile à accepter mais c'est comme ça", a-t-il admis ce mercredi à Clairefontaine.
Neuf mois plus tard, tout a changé ou presque. Valbuena est devenu incontournable en équipe de France en meneur axial derrière l'attaquant de pointe. Remplaçant face à la Finlande (0-1), la Biélorussie (3-1), le Japon (1-0) et l'Espagne (1-1), il a démarré face à l'Italie (1-2) et l'Allemagne (1-2) inscrivant deux buts au passage. A force d'aligner les grosses prestations, il fait désormais figure de titulaire indiscutable dans un système où il distribue les cartes. "On me demande d'être plus décisif. Je dois marquer plus de buts. Les passes décisives, ça va", poursuit un Valbuena perfectionniste qui s'est pourtant distingué comme buteur lors des deux dernières sorties des Bleus. Deux prestations au cours desquelles il a donné du liant et de la percussion à un jeu offensif en manque d'inspiration lors du dernier Euro.
"Jouer numéro 10 en Bleu, je n'aurai s jamais pu l'imaginer"
Au coeur d'une carrière démarrée en National et au cours de laquelle rien ne lui fut servi sur un plateau, il sait mieux que quiconque apprécier son nouveau statut en sélection. "Jouer numéro 10 en Bleu, je n'aurai jamais pu l'imaginer", avoue celui pour lequel rien n'a jamais vraiment été évident, en club comme en sélection. "C'est très fort. Par rapport aux derniers matches, j'ai eu beaucoup de responsabilités. Le numéro 10 en équipe de France, c'est lourd à porter." Car c'est bien Valbuena qui, avec 19 sélections seulement au compteur, détient désormais les clés des Bleus. Le meneur tricolore avoue ainsi parler "régulièrement" tactique avec Didier Deschamps (http://www.eurosport.fr/football/didier-deschamps_prs205/person.shtml). Au milieu des monstres physiques, il a su imposer son 1,67m.
Mais, même aujourd'hui, alors qu'il s'est montré rayonnant en Italie et face à l'Allemagne, il n'est pas certain de démarrer face à la Géorgie. Le passage probable en 4-4-2 vendredi pourrait le laisser sur le carreau. Valbuena en a vu d'autres et ne s'en fait pas une montagne : "Pour progresser, il faut toujours se remettre en question. Si je dois jouer à droite, je ne me prendrai pas la tête", a-t-il indiqué. Lors de l'opposition à huis clos mardi, il a partagé son temps de jeu dans l'équipe des titulaires avec Moussa Sissoko (http://www.eurosport.fr/football/moussa-sissoko_prs121187/person.shtml). Rien ne lui est décidément épargné comme s'il ne pouvait jamais s'imposer comme une évidence.
Le 23 juin dernier, après le quart de finale du dernier Euro face à l'Espagne, Mathieu Valbuena esquive la presse. Il ne veut pas parler sous le coup de la colère et de la frustration. L'été dernier, il n'a pas joué la moindre minute sous le maillot bleu malgré une belle saison à Marseille et des prestations plus que correctes avec les Bleus. "Je n'ai qu'un regret : ne pas avoir joué à l'Euro. C'est difficile à accepter mais c'est comme ça", a-t-il admis ce mercredi à Clairefontaine.
Neuf mois plus tard, tout a changé ou presque. Valbuena est devenu incontournable en équipe de France en meneur axial derrière l'attaquant de pointe. Remplaçant face à la Finlande (0-1), la Biélorussie (3-1), le Japon (1-0) et l'Espagne (1-1), il a démarré face à l'Italie (1-2) et l'Allemagne (1-2) inscrivant deux buts au passage. A force d'aligner les grosses prestations, il fait désormais figure de titulaire indiscutable dans un système où il distribue les cartes. "On me demande d'être plus décisif. Je dois marquer plus de buts. Les passes décisives, ça va", poursuit un Valbuena perfectionniste qui s'est pourtant distingué comme buteur lors des deux dernières sorties des Bleus. Deux prestations au cours desquelles il a donné du liant et de la percussion à un jeu offensif en manque d'inspiration lors du dernier Euro.
"Jouer numéro 10 en Bleu, je n'aurai s jamais pu l'imaginer"
Au coeur d'une carrière démarrée en National et au cours de laquelle rien ne lui fut servi sur un plateau, il sait mieux que quiconque apprécier son nouveau statut en sélection. "Jouer numéro 10 en Bleu, je n'aurai jamais pu l'imaginer", avoue celui pour lequel rien n'a jamais vraiment été évident, en club comme en sélection. "C'est très fort. Par rapport aux derniers matches, j'ai eu beaucoup de responsabilités. Le numéro 10 en équipe de France, c'est lourd à porter." Car c'est bien Valbuena qui, avec 19 sélections seulement au compteur, détient désormais les clés des Bleus. Le meneur tricolore avoue ainsi parler "régulièrement" tactique avec Didier Deschamps (http://www.eurosport.fr/football/didier-deschamps_prs205/person.shtml). Au milieu des monstres physiques, il a su imposer son 1,67m.
Mais, même aujourd'hui, alors qu'il s'est montré rayonnant en Italie et face à l'Allemagne, il n'est pas certain de démarrer face à la Géorgie. Le passage probable en 4-4-2 vendredi pourrait le laisser sur le carreau. Valbuena en a vu d'autres et ne s'en fait pas une montagne : "Pour progresser, il faut toujours se remettre en question. Si je dois jouer à droite, je ne me prendrai pas la tête", a-t-il indiqué. Lors de l'opposition à huis clos mardi, il a partagé son temps de jeu dans l'équipe des titulaires avec Moussa Sissoko (http://www.eurosport.fr/football/moussa-sissoko_prs121187/person.shtml). Rien ne lui est décidément épargné comme s'il ne pouvait jamais s'imposer comme une évidence.