S'identifier

Voir la version complète : Un an après les crimes de Med Merah, François Hollande promet la vérité aux familles.



fekri92
18/03/2013, 17h29
Le président François Hollande a délivré dimanche à Toulouse un message de compassion et de fermeté contre l'antisémitisme et toutes les formes de terrorisme en France ou au Mali, un an après les crimes de Mohamed Merah sur lesquels il a promis toute la vérité.
Le chef de l'Etat s'est rendu dans la Ville rose pour assurer les familles des victimes du tueur au scooter de l"unité" et de la "solidarité" de la France à l'occasion de l'hommage rendu à la mémoire des trois enfants et du professeur juifs et des trois soldats froidement assassinés au nom du jihad.
Plus de 3.000 personnes, dont plus de la moitié venues en cortège depuis la préfecture lors d'une marche blanche poignante, qui a rassemblé des Toulousains de toutes confessions, de toutes origines et de toutes sensibilités, ont écouté son discours sur une place toute proche du Capitole.
Symbole de ce besoin d'union contre la haine, Samuel Sandler, père et grand-père de trois des victimes juives du tueur, donnait le bras à Latifa Ibn Ziaten, la mère du premier parachutiste tué par Merah qui s'emploie depuis la tragédie à rencontrer les jeunes des quartiers de France pour dénoncer la violence. Etaient également présents le Grand Rabbin de France, Gilles Bernheim, la présidente du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) en Midi-Pyrénées Nicole Yardeni de même que de nombreuses figures de la communauté musulmane, tel l'imam de Drancy Hassen Chalghoumi.
Aux familles des sept personnes tuées par Merah, au soldat et à l'adolescent juif qu'il a grièvement blessés, François Hollande a promis des réponses concernant les zones d'ombre dans l'enquête sur la sanglante équipée du petit délinquant toulousain rallié au salafisme.
"Cette tragédie aurait-elle pu être évitée? Merah a-t-il agi seul ou était-il membre d'un réseau plus vaste?", a demandé le chef de l'Etat, évoquant les questions sur le financement des voyages à l'étranger du tueur ou les éventuels dysfonctionnements des services de police. "La réponse est due aux familles et à la France tout entière. Je m'en porte garant".
Le président s'est également montré intraitable face au terrorisme, où qu'il soit. "La lutte contre le terrorisme ne suppose aucun relâchement, aucune faiblesse, aucune négligence", a-t-il dit. Il s'agit d'une lutte "globale",-t-il rappelé, "c'est pourquoi la France fait son devoir au Mali au nom de la communauté internationale" pour empêcher l'installation d'un "sanctuaire terroriste".
François Hollande a également tenu à dénoncer avec force l'antisémitisme qui n'a pas cessé, "constat cruel", depuis la tragédie de Toulouse où des "enfants sont morts" pour "la même raison que ceux du Vel d'Hiv et de Drancy: parce qu'ils étaient juifs".
Le maire socialiste Pierre Cohen a, lui, promis que les victimes ne seraient "jamais oubliées", assurant que les valeurs de la "fraternité", de la "laïcité", de "l'acceptation de l'autre", bafouées par un assassin dont il n'a pas cité le nom, prévaudraient.
La cérémonie s'est déroulée square Charles-de-Gaulle, pas sur la place emblématique de la Ville rose, qui peut accueillir des dizaines de milliers de personnes.
La cérémonie, à l'issue de laquelle François Hollande a rencontré à huis clos les familles, constituait le point d'orgue d'une semaine au cours de laquelle Toulouse et sa voisine Montauban se sont replongées dans l'horreur des crimes perpétrés au nom du jihad un an plus tôt.
Depuis le 11 mars, l'évocation des noms des victimes au gré des cérémonies a rouvert les plaies toulousaines et montalbanaises: le parachutiste Imad Ibn Ziaten, tué le 11 mars 2012 à Toulouse, les parachutistes Abel Chennouf et Mohamed Legouad, tués les 15 mars à Montauban, Myriam Monsonego, 8 ans, Gabriel et Arieh Sandler, 4 et 5 ans, et leur père Jonathan, tués le 19 mars à l'école juive Ozar Hatorah de Toulouse. Hommage était également rendu au calvaire subi par Loïc Liber, parachutiste à Montauban désormais tétraplégique, et par Bryan Bijaoui, élève d'Ozar Hatorah, également grièvement blessé.
Après la cérémonie de dimanche, durant laquelle le président et le maire ont planté un magnolia, symbole de dignité, et des enfants ont lu le poème "If" de Rudyard Kipling, Toulouse n'en aura pas fini avec le souvenir. La communauté juive organise un moment de recueillement et de réflexion sur l'antisémitisme et la haine de la République, mardi soir à l'espace du judaïsme.

Lks
18/03/2013, 18h18
Sa serais très intéressant d'éclairer les zones d'ombres de ce dossier. Sa éviterait les milliard de polémique sur le fait que cette affaire est tombé pile au moment où Nicolas Sarkozy en a eu besoin, que les témoignage de concorde pas avec la description de l'agresseur mais aussi sur le fait qu'il a été tué sans réel somation. Enfin bref espérons enfin la fin de cet histoire.

arthurleroi
18/03/2013, 18h55
Sa serais très intéressant d'éclairer les zones d'ombres de ce dossier. Sa éviterait les milliard de polémique sur le fait que cette affaire est tombé pile au moment où Nicolas Sarkozy en a eu besoin, que les témoignage de concorde pas avec la description de l'agresseur mais aussi sur le fait qu'il a été tué sans réel somation. Enfin bref espérons enfin la fin de cet histoire.

les descriptions sont unanimes sur son profil, si on retrace son parcours et ses voyages il n'y a aucun doute, et pour finir quelles sommations pour un meurtrier d'enfant ? pour sarkozy ou hollande je n'ai aucun avis : joker :S

harroudiroi
18/03/2013, 19h01
les descriptions sont unanimes sur son profil, si on retrace son parcours et ses voyages il n'y a aucun doute, et pour finir quelles sommations pour un meurtrier d'enfant ? pour sarkozy ou hollande je n'ai aucun avis : joker :S

Bien dit mon ami

Lks
18/03/2013, 23h21
les descriptions sont unanimes sur son profil, si on retrace son parcours et ses voyages il n'y a aucun doute, et pour finir quelles sommations pour un meurtrier d'enfant ? pour sarkozy ou hollande je n'ai aucun avis : joker :S
La loi c'est la loi si tu pense que si on présume sans enquéte que tu es un meurtrier, on peux venir chez toi et te tuer libre a toi de le penser. Mais je pense que si on parle de doute ou de zone d'ombre c'est que l’enquête n'est pas abouti ou n'est pas fini et donc celui qui aurait pu répondre a certaine interrogation est morte. Personnellement si on tue mon enfants (que dieu m'en préserve) j'aimerais savoir la raison du geste et que le meurtrier est ce qu'il mérite. La mort est trop douce est trop rapide pour un meurtre.
De plus personnellement je ne m’intéresse pas vraiment a ces fait d'actualité mais quand une longueeeeeee serie de video fouasonne sur internet au sujet de quelquechose c'est qu'il y a une raison.

harroudiroi
19/03/2013, 06h10
Les zones d'ombre existent et existeront, toute fois sur certains sujets, c'est clair comme l'eau de roche, je veux dire les illumines de toute race, je ne dirai pas de toute religion existent, ma fois moi mon ami que dieu te préserve d'un tel malheur, voir mourir son enfant est la chose la dure à vivre pour des parents, donc qu'il soit mort, évaporé ou ....... L'essentiel que ce type de meurtrier et de criminel d'enfant soit mis hors d'etat de nuir c'est la,chose la plus importante