soltan009
06/03/2013, 05h18
En expulsant Nani à l'heure de jeu en 8e de finale retour de la Ligue des champions, Cuneyt Cakir a fait basculer le duel entre Manchester United et le Real Madrid en faveur des Merengue. Si les Mancuniens balancent entre frustration et incompréhension, José Mourinho compare cette situation à ce que ses joueurs avaient vécu en demi-finales de la C1 au Camp Nou en 2011.
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Mourinho : "La meilleure équipe a perdu" En conférence de presse après le match, José Mourinho le reconnaissait lui-même : "La meilleure équipe a perdu". L'entraîneur madrilène, qui s'est presque excusé de la qualification auprès du public au moment de rejoindre les vestiaires, a ensuite comparé cette situation à celle qu'il avait vécue en 2011 au Camp Nou en demi-finale retour de la C1. "C'est comme quand Barcelone nous a battus il y a deux ans (0-2, 1-1). Quand nous avions joué à dix, nous aurions pu tuer le match. Ferguson est dans le même état que moi lorsque Pepe avait été expulsé." Le coach de MU ne s'est d'ailleurs pas présenté devant les médias à l'issue de la rencontre. "Trop bouleversé" selon son adjoint Mike Phelan, qui l'a remplacé au pied levé. "Le manager n'est pas en mesure de parler à l'arbitre de cette décision. Je pense que le fait que ce soit moi qui vienne vous parler et non notre manager en dit long. C'est une décision très dure, peut-être même incroyable à ce moment du match", analyse Phelan. Si Ferguson ne digère pas le scénario de cette soirée qui a anéanti ses rêves de rééditer le triplé Championnat-Coupe-C1 de 1999, le reste du groupe est lui aussi abasourdi. "Je viens de laisser un vestiaire dévasté, souligne Phelan. Nous pensions avoir la bonne tactique, nous étions bien à la pause avec le 0-0. Nous avons ensuite ouvert le score. Nous avions le contrôle de la situation. Puis le match a totalement changé. Cette décision était incroyable. Jouer à 10 contre 11 contre le Real, c'était trop difficile." Lucide au sortir de la rencontre, Xabi Alonso admettait que l'expulsion avait modifié le cours des événements. "C'est une décision difficile à prendre pour l'arbitre, mais nous avons vu dans beaucoup de matchs qu'il peut être plus compliqué de jouer contre dix hommes, a déclaré le milieu espagnol sur Sky Sports. Nous avons produit notre meilleur jeu dans les minutes suivant l'expulsion." Roy Keane : "J'estime que c'est la bonne décision" Finalement, alors qu'il fait quasiment l'unanimité contre lui sur les réseaux sociaux, l'arbitre a trouvé un soutien inattendu en la personne de… Roy Keane. Ancien capitaine de Manchester United, l'Irlandais ne trouve rien à redire sur l'action du scandale. "J'estime que c'est la bonne décision, a-t-il soutenu sur ITV Sport. Peu importe si Nani voulait lui faire mal. Il devrait analyser la situation autour de lui. Pensait-il qu'il aurait vingt mètres devant lui ?" Une voix dissonante dans un torrent d'incompréhension et de critiques. A nouveau au cœur de la tourmente, Monsieur Cakir va finir par en avoir l'habitude. Il l'avait déjà été en avril dernier, lorsqu'il avait expulsé John Terry à Barcelone en demi-finales retour de la Ligue des champions (1-0, 2-2). Mais sa décision prêtait moins à discussion et la qualification des Blues avait définitivement enterré le débat. Celui qui a débuté mardi risque de faire couler beaucoup d'encre ces prochains jours en Angleterre.
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Mourinho : "La meilleure équipe a perdu" En conférence de presse après le match, José Mourinho le reconnaissait lui-même : "La meilleure équipe a perdu". L'entraîneur madrilène, qui s'est presque excusé de la qualification auprès du public au moment de rejoindre les vestiaires, a ensuite comparé cette situation à celle qu'il avait vécue en 2011 au Camp Nou en demi-finale retour de la C1. "C'est comme quand Barcelone nous a battus il y a deux ans (0-2, 1-1). Quand nous avions joué à dix, nous aurions pu tuer le match. Ferguson est dans le même état que moi lorsque Pepe avait été expulsé." Le coach de MU ne s'est d'ailleurs pas présenté devant les médias à l'issue de la rencontre. "Trop bouleversé" selon son adjoint Mike Phelan, qui l'a remplacé au pied levé. "Le manager n'est pas en mesure de parler à l'arbitre de cette décision. Je pense que le fait que ce soit moi qui vienne vous parler et non notre manager en dit long. C'est une décision très dure, peut-être même incroyable à ce moment du match", analyse Phelan. Si Ferguson ne digère pas le scénario de cette soirée qui a anéanti ses rêves de rééditer le triplé Championnat-Coupe-C1 de 1999, le reste du groupe est lui aussi abasourdi. "Je viens de laisser un vestiaire dévasté, souligne Phelan. Nous pensions avoir la bonne tactique, nous étions bien à la pause avec le 0-0. Nous avons ensuite ouvert le score. Nous avions le contrôle de la situation. Puis le match a totalement changé. Cette décision était incroyable. Jouer à 10 contre 11 contre le Real, c'était trop difficile." Lucide au sortir de la rencontre, Xabi Alonso admettait que l'expulsion avait modifié le cours des événements. "C'est une décision difficile à prendre pour l'arbitre, mais nous avons vu dans beaucoup de matchs qu'il peut être plus compliqué de jouer contre dix hommes, a déclaré le milieu espagnol sur Sky Sports. Nous avons produit notre meilleur jeu dans les minutes suivant l'expulsion." Roy Keane : "J'estime que c'est la bonne décision" Finalement, alors qu'il fait quasiment l'unanimité contre lui sur les réseaux sociaux, l'arbitre a trouvé un soutien inattendu en la personne de… Roy Keane. Ancien capitaine de Manchester United, l'Irlandais ne trouve rien à redire sur l'action du scandale. "J'estime que c'est la bonne décision, a-t-il soutenu sur ITV Sport. Peu importe si Nani voulait lui faire mal. Il devrait analyser la situation autour de lui. Pensait-il qu'il aurait vingt mètres devant lui ?" Une voix dissonante dans un torrent d'incompréhension et de critiques. A nouveau au cœur de la tourmente, Monsieur Cakir va finir par en avoir l'habitude. Il l'avait déjà été en avril dernier, lorsqu'il avait expulsé John Terry à Barcelone en demi-finales retour de la Ligue des champions (1-0, 2-2). Mais sa décision prêtait moins à discussion et la qualification des Blues avait définitivement enterré le débat. Celui qui a débuté mardi risque de faire couler beaucoup d'encre ces prochains jours en Angleterre.