soltan009
03/03/2013, 18h45
Dimanche, Brest et Lyon ont fait ce qu’ils ont pu pour jouer au football sur un terrain de Francis-Le-Blé qui s’apparentait davantage à une plage qu’à une pelouse (1-1).http://l3.yimg.com/bt/api/res/1.2/Ir5o3Sb9L.I2WenreC6FKw--/YXBwaWQ9eW5ld3M7Y2g9MzYwO2NyPTE7Y3c9NjQwO2R4PTA7ZH k9MDtmaT11bGNyb3A7aD0zNTU7cT04NTt3PTYzMA--/http://media.zenfs.com/fr_FR/Sports/Eurosport/964467-15809519-640-360.jpg
Les semaines se suivent et se ressemblent en Ligue 1. Alors que l’on vient d’entamer le mois de mars, les critiques concernant la qualité des terrains de l’élite continuent de pleuvoir. Samedi, Carlo Ancelotti avait notamment utilisé cet argument pour justifier en partie la défaite du PSG à Reims (1-0), sur une pelouse il est vrai en triste état. Son dauphin lyonnais n’a pas vraiment eu droit à un billard non plus. A Brest, l’OL a concédé un nul sur un terrain qui s’apparentait davantage à une plage qu’à une pelouse. Au-delà de l’éventuelle influence que ce paramètre peut avoir sur les résultats, c’est surtout la qualité du spectacle qui en pâtit considérablement.
Lyon, qui avait pourtant l’occasion de rejoindre Paris en tête du classement en cas de succès, ne s’en est pas servi comme excuse pour autant. Là où certains auraient pu souligner le handicap que cela constitue pour des équipes supérieures sur le plan technique, Rémi Garde a d’abord tenu à placer les deux formations sur un pied d’égalité par rapport au terrain. "C'est pour les deux équipes, il n'y a pas de problème, j'en aurais parlé si on avait gagné ou perdu", affirmait ainsi l’entraîneur lyonnais à l’issue de la rencontre. "Les deux équipes étaient obligées de jouer long, j'ai demandé à mes joueurs d'allonger, ce n'est pas normal que la surface, à cette époque de l'année, soit dans cet état", a-t-il ensuite signalé.
Garde : "C'est indigne du spectacle qu'on nous demande de faire"
Si Garde a fustigé le terrain de Brest, c’est en effet parce que cela nuit à la qualité des matches de L1 en générale. "C'est indigne du spectacle qu'on nous demande de faire", a-t-il souligné à juste titre. "Je veux bien qu'on critique la Ligue 1, tout ce qu'on veut, qu'on demande aux joueurs de mettre des bandelettes de la même couleur que leurs chaussettes, qu'on insiste sur des détails comme ça. Mais c'est comme si on jouait avec un ballon crevé", a poursuivi l’entraîneur lyonnais. "Des matches hier (samedi) se sont joués sur des surfaces indignes, sincèrement, de ce qu'on nous demande de faire", a-t-il ajouté dans un discours repris généralement par l’ensemble des Lyonnais. "Le terrain était compliqué, catastrophique. Ce n’est pas du football", a notamment déploré Arnold Mvuemba.
Mais les premières victimes, ce sont les Brestois. En lutte pour son maintien, le club breton a doit prendre des points à domicile sur ce terrain davantage approprié au beach-soccer qu’au football. Cela n’empêche pas les Bretons de le prendre avec un brin d’humour. "La pelouse ? C'est difficile d'être bon techniquement, elle est indigne d'un club de Ligue 1. Je suis habitué à jouer en Afrique et même là-bas ce n'est pas comme ça ! Il faut que le club fasse quelque chose. Le terrain, c'était la plage !", a ainsi lancéJonathan Ayité dans un éclat de rire. Plus sérieux, Garde n’a pas manqué d’adresser un message de soutien à son homologue brestois : "Je souhaite beaucoup de courage à Landry Chauvin et son équipe de jouer sur une surface comme ça", a-t-il conclu.
Les semaines se suivent et se ressemblent en Ligue 1. Alors que l’on vient d’entamer le mois de mars, les critiques concernant la qualité des terrains de l’élite continuent de pleuvoir. Samedi, Carlo Ancelotti avait notamment utilisé cet argument pour justifier en partie la défaite du PSG à Reims (1-0), sur une pelouse il est vrai en triste état. Son dauphin lyonnais n’a pas vraiment eu droit à un billard non plus. A Brest, l’OL a concédé un nul sur un terrain qui s’apparentait davantage à une plage qu’à une pelouse. Au-delà de l’éventuelle influence que ce paramètre peut avoir sur les résultats, c’est surtout la qualité du spectacle qui en pâtit considérablement.
Lyon, qui avait pourtant l’occasion de rejoindre Paris en tête du classement en cas de succès, ne s’en est pas servi comme excuse pour autant. Là où certains auraient pu souligner le handicap que cela constitue pour des équipes supérieures sur le plan technique, Rémi Garde a d’abord tenu à placer les deux formations sur un pied d’égalité par rapport au terrain. "C'est pour les deux équipes, il n'y a pas de problème, j'en aurais parlé si on avait gagné ou perdu", affirmait ainsi l’entraîneur lyonnais à l’issue de la rencontre. "Les deux équipes étaient obligées de jouer long, j'ai demandé à mes joueurs d'allonger, ce n'est pas normal que la surface, à cette époque de l'année, soit dans cet état", a-t-il ensuite signalé.
Garde : "C'est indigne du spectacle qu'on nous demande de faire"
Si Garde a fustigé le terrain de Brest, c’est en effet parce que cela nuit à la qualité des matches de L1 en générale. "C'est indigne du spectacle qu'on nous demande de faire", a-t-il souligné à juste titre. "Je veux bien qu'on critique la Ligue 1, tout ce qu'on veut, qu'on demande aux joueurs de mettre des bandelettes de la même couleur que leurs chaussettes, qu'on insiste sur des détails comme ça. Mais c'est comme si on jouait avec un ballon crevé", a poursuivi l’entraîneur lyonnais. "Des matches hier (samedi) se sont joués sur des surfaces indignes, sincèrement, de ce qu'on nous demande de faire", a-t-il ajouté dans un discours repris généralement par l’ensemble des Lyonnais. "Le terrain était compliqué, catastrophique. Ce n’est pas du football", a notamment déploré Arnold Mvuemba.
Mais les premières victimes, ce sont les Brestois. En lutte pour son maintien, le club breton a doit prendre des points à domicile sur ce terrain davantage approprié au beach-soccer qu’au football. Cela n’empêche pas les Bretons de le prendre avec un brin d’humour. "La pelouse ? C'est difficile d'être bon techniquement, elle est indigne d'un club de Ligue 1. Je suis habitué à jouer en Afrique et même là-bas ce n'est pas comme ça ! Il faut que le club fasse quelque chose. Le terrain, c'était la plage !", a ainsi lancéJonathan Ayité dans un éclat de rire. Plus sérieux, Garde n’a pas manqué d’adresser un message de soutien à son homologue brestois : "Je souhaite beaucoup de courage à Landry Chauvin et son équipe de jouer sur une surface comme ça", a-t-il conclu.