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soltan009
26/02/2013, 14h00
Au volant, il est moins dangereux d'être saoul qu'enrhuméDes chercheurs viennent de démontrer qu'il serait moins risqué de prendre le volant après avoir bu quatre pintes de bière plutôt qu'en étant très enrhumé. "A la vôtre" et "à vos souhaits" ! Des chercheurs de l'Université de Cardiff, au Pays-de-Galles, viennent de démontrer qu'il valait mieux prendre le volant en étant saoul qu'enrhumé. Du rhum plutôt qu'un rhumeVoilà une étude qui risque d'en déculpabiliser plus d'un ! Si l'alcool (http://www.gentside.com/alcool/) au volant demeure l'un des plus grand fléau de la sécurité routière, l'ennemi numéro un vient de se faire détrôner par les nez qui coulent. Oui, désormais il faudra également désigner un Sam durant les périodes d'épidémie de grippe. A l'instar de celui qui ne boit pas pendant les soirées entre amis pour pouvoir ramener ses compagnons éméchés sains et saufs à la maison, une personne devra maintenant être désignée pour être incubée dans une pièce stérile de novembre à mars afin de ne contracter aucun microbe et d'être un conducteur sain. En effet, des chercheurs britanniques considèrent qu'il est moins risqué de prendre la route avec quelques verres dans le sang plutôt qu'avec les sinus bouchés. Pour Andy Smith, meneur de l'étude : "Avoir un rhume équivaut à boire trois ou quatre pintes".Un temps de réaction plus longSi la nouvelle a de quoi surprendre, sachez qu'il a été prouvé que le temps de réaction d'un conducteur est plus long lorsque ce dernier est malade que lorsqu'il a bu. "Le rhume ralentit la réaction de 36 millisecondes. Tandis que consommer une quantité d'alcool supérieure à la limite maximale, ralentit le temps de réaction de seulement 15 millisecondes", explique le professeur Smith. En plus d'augmenter le temps de réaction, conduire souffrant pousse les conducteurs à coller de plus près le véhicule qui les précède. Cette proximité, sans doute due au réconfort dont tout malade ressent le besoin, rend ainsi le risque de collision bien plus élevé. Et si par-dessus le marché, le conducteur en vient à éternuer, c'est l'accident assuré. Car durant l'éternuement l'enrhumé peut quitter la route des yeux pendant près de trois secondes, soit une éternité. D'autres études ont suggéré que lorsque le corps était en plein combat contre une infection, cela pouvait affecter les relations chimiques dans le cerveau, provoquant des changements d'humeur, des troubles de la mémoire, mais aussi du mouvement. Une combinaison loin de garantir une conduite sûre et sécurisée.