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Voir la version complète : Bordeaux-Kiev : une qualification sans saveur des Girondins



yazidnic
21/02/2013, 22h50
Sans rien montrer durant 90 minutes, les Girondins ont arraché la victoire face à Kiev (1-0), en 16e de finale retour de la Ligue Europa. Une victoire synonyme de qualification pour le prochain tour, où ils affronteront Benfica.

http://www.bfmtv.com/i/580/290/437986.jpgDiabaté, buteur du jour. (AFP)

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Longtemps sans doute, les plus éminents scientifiques se pencheront sur cette qualification bordelaise. Autant les prévenir tout de suite, elle n’a rien, mais alors rien du tout de rationnel.
Alors que Lyon, solide lors de ses deux rencontres face à Tottenham, s’est fait cruellement sortir (http://www.bfmtv.com/sport/foot-espoirs-dechus-lol-face-a-tottenham-454892.html), Bordeaux sera l’unique représentant français en huitième de finale, grâce à une qualification arrachée à partir… du néant. L’équation "Pas de jeu + pas d’occasion + 180 minutes à subir = 2-1 sur l’ensemble des deux matches" a de quoi déstabiliser. Mais n’en reste pas moins rigoureusement exacte.

Tenir le coupLe carton jaune de Diabaté à la 29e minute pour… gain de temps, en dit long sur les intentions bordelaises dans ce match retour. Les Girondins en mal de confiance après la déculottée subie à domicile contre l’OL dimanche (0-4), ont affiché d’entrée leur intention de s’accrocher, comme des naufragés à leur bouée, au résultat très heureux arraché en terre ukrainienne (1-1).
Dès les premières minutes, les hommes de Gillot, recroquevillés dans leur camp, respirent lorsque Carrasso se couche, longuement, sur les ballons qu’il aimante.

Enorme CarrassoLa scène se reproduira à l’infini. Avec une fréquence accrue lorsque Diabaté, opportuniste sur un corner de Trémoulinas (41e), donne un peu plus de corps au hold-up qui se dessine. La rencontre ressemble à s’y méprendre à un match de Coupe de France, entre une équipe de Ligue 1 et un petit Poucet, avec Kiev dans le rôle de la grosse cylindrée. Les Ukrainiens poussent, tentent, assiègent. Et les minutes s’égrènent.

Quand Carasso n’est pas à la parade (22e, 32e, 37e), ce sont les attaquants adverses qui manquent le cadre, à l’image de cette tête d’Haruna devant un but pourtant ouvert (67e). C’est un petit miracle, mais Bordeaux tiendra le score jusqu’au bout. La solution de l’équation ?
Cédric Carrasso, et une dose incroyable de réussite, à l’aller comme au retour. Face à Benfica, en huitième de finale (http://www.rmcsport.fr/football/europa-league/), il faudra sans doute fournir une prestation d’un tout autre calibre pour espérer prolonger l’aventure européenne.