Mimiche
12/02/2013, 09h47
Le premier syndicat du primaire appelle à une nouvelle grève nationale ce mardi pour réclamer le report à 2014 de la réforme sur les rythmes scolaires. Le SNUipp-FSU annonce 2 instituteurs grévistes sur 3. Le ministère en attend 2 fois moins, sauf à Paris. Un tiers d'instituteurs grévistes attendus par le ministère ; 60% annonce le SNUipp-FSU, principal syndicat du secteur. Les enseignants du primaire sont appelés à une grève (http://lci.tf1.fr/infos/greve/greve-1.html) nationale mardi pour réclamer le report de la réforme des rythmes scolaires (http://lci.tf1.fr/infos/rythmes-scolaires/rythmes-scolaires-1.html) à 2014. Leur mobilisation devrait être importante, plus forte en tout cas que pour la grève nationale des fonctionnaires le 31 janvier (http://lci.tf1.fr/economie/social/video-fonctionnaires-un-enseignant-sur-cinq-en-greve-7800808.html), pour laquelle le ministère avait recensé 18% d'instituteurs grévistes.
Dans le détail, au niveau national, 36,8% des enseignants du primaire ont annoncé leur intention de faire grève, tandis qu'ils sont 69,9% à Paris (80% selon le SNUipp-FSU Paris), où les instituteurs sont particulièrement remontés contre le maire Bertrand Delanoë (PS), a annoncé le ministère de l'Education lundi soir. Ce dernier s'appuie sur les déclarations des enseignants qui doivent indiquer s'ils comptent se mettre en grève 48 heures à l'avance dans le cadre du service mininum d'accueil (SMA) dans les écoles.
>> A lire : Rythmes scolaires : les Français soutiennent largement Peillon (http://lci.tf1.fr/politique/les-francais-soutiennent-peillon-sur-les-quatre-jours-et-demi-7794384.html?xtmc=rythmes&xtcr=5)
Pouvoir d'achat en baisse, effectifs insuffisants, journée de carence en cas de congé maladie : pour de nombreux motifs, les enseignants se sont mobilisés à cinq reprises en trois semaines. Mais leur principal grief reste la réforme des rythmes scolaires de Vincent Peillon (http://lci.tf1.fr/biographies/vincent-peillon-7235400.html). Elle prévoit de revenir dès la rentrée prochaine à la semaine de 4,5 jours dans le primaire, abandonnée en 2008. Précisément, elle instaure le retour à l'école le mercredi matin, un allègement des journées et des activités culturelles et sportives. Les communes ont jusqu'au 31 mars pour décider si elles appliquent la réforme en 2013, ou, à titre dérogatoire, en 2014.
"On a du temps"
Le SNUipp-FSU ne remet pas en cause le projet lui-même mais ses modalités d'application, dénonçant une réforme "floue" et "bricolée" (voir l'appel lancé sur son site (http://snuipp.fr/Journee-de-greves-de)). C'est le cas par exemple pour les horaires des écoles : alors que Vincent Peillon avait affirmé en octobre dans Le Monde "qu'aucun enfant ne soit hors de l'école avant 16h30", l'Association des maires de France précise aujourd'hui que l'heure de sortie de 16h30 n'est pas obligatoire et annonce par ailleurs que l'organisation des activités péri-éducatives et leur gratuité restera à la libre appréciation des élus. Le syndicat réclame également une plus grande concertation avec les enseignants. "On est en train de passer de la grande déception à parfois même l'irritation et donc on demande un report à 2014", a expliqué Sébastien Sihr, secrétaire général du SNUipp-FSU.
"Que tout le monde se décontracte ! On a du temps, il faut réfléchir aux meilleurs projets pour les enfants", a déclaré Vincent Peillon en retour, invité du "Grand rendez-vous" d'Europe1-Aujourd'hui en France-Itélé dimanche. Le décret sur les rythmes a été publié fin janvier "après six mois de consultation nationale", et "nous commençons seulement le travail sur le terrain", a ajouté le ministre de l'Education. Vincent Peillon, très présent dans les médias, intensifie les visites dans les écoles et a demandé vendredi aux directeurs académiques et inspecteurs de l'éducation de faire preuve de d'"écoute" et de "sollicitude".
Source : Grève dans l'Education nationale : 30% de grévistes annoncés, 70% à Paris - France - TF1 News (http://lci.tf1.fr/france/societe/rythmes-scolaires-le-ministere-prevoit-un-tiers-d-instituteurs-7818605.html)
Dans le détail, au niveau national, 36,8% des enseignants du primaire ont annoncé leur intention de faire grève, tandis qu'ils sont 69,9% à Paris (80% selon le SNUipp-FSU Paris), où les instituteurs sont particulièrement remontés contre le maire Bertrand Delanoë (PS), a annoncé le ministère de l'Education lundi soir. Ce dernier s'appuie sur les déclarations des enseignants qui doivent indiquer s'ils comptent se mettre en grève 48 heures à l'avance dans le cadre du service mininum d'accueil (SMA) dans les écoles.
>> A lire : Rythmes scolaires : les Français soutiennent largement Peillon (http://lci.tf1.fr/politique/les-francais-soutiennent-peillon-sur-les-quatre-jours-et-demi-7794384.html?xtmc=rythmes&xtcr=5)
Pouvoir d'achat en baisse, effectifs insuffisants, journée de carence en cas de congé maladie : pour de nombreux motifs, les enseignants se sont mobilisés à cinq reprises en trois semaines. Mais leur principal grief reste la réforme des rythmes scolaires de Vincent Peillon (http://lci.tf1.fr/biographies/vincent-peillon-7235400.html). Elle prévoit de revenir dès la rentrée prochaine à la semaine de 4,5 jours dans le primaire, abandonnée en 2008. Précisément, elle instaure le retour à l'école le mercredi matin, un allègement des journées et des activités culturelles et sportives. Les communes ont jusqu'au 31 mars pour décider si elles appliquent la réforme en 2013, ou, à titre dérogatoire, en 2014.
"On a du temps"
Le SNUipp-FSU ne remet pas en cause le projet lui-même mais ses modalités d'application, dénonçant une réforme "floue" et "bricolée" (voir l'appel lancé sur son site (http://snuipp.fr/Journee-de-greves-de)). C'est le cas par exemple pour les horaires des écoles : alors que Vincent Peillon avait affirmé en octobre dans Le Monde "qu'aucun enfant ne soit hors de l'école avant 16h30", l'Association des maires de France précise aujourd'hui que l'heure de sortie de 16h30 n'est pas obligatoire et annonce par ailleurs que l'organisation des activités péri-éducatives et leur gratuité restera à la libre appréciation des élus. Le syndicat réclame également une plus grande concertation avec les enseignants. "On est en train de passer de la grande déception à parfois même l'irritation et donc on demande un report à 2014", a expliqué Sébastien Sihr, secrétaire général du SNUipp-FSU.
"Que tout le monde se décontracte ! On a du temps, il faut réfléchir aux meilleurs projets pour les enfants", a déclaré Vincent Peillon en retour, invité du "Grand rendez-vous" d'Europe1-Aujourd'hui en France-Itélé dimanche. Le décret sur les rythmes a été publié fin janvier "après six mois de consultation nationale", et "nous commençons seulement le travail sur le terrain", a ajouté le ministre de l'Education. Vincent Peillon, très présent dans les médias, intensifie les visites dans les écoles et a demandé vendredi aux directeurs académiques et inspecteurs de l'éducation de faire preuve de d'"écoute" et de "sollicitude".
Source : Grève dans l'Education nationale : 30% de grévistes annoncés, 70% à Paris - France - TF1 News (http://lci.tf1.fr/france/societe/rythmes-scolaires-le-ministere-prevoit-un-tiers-d-instituteurs-7818605.html)