soltan009
05/02/2013, 13h36
Des parlementaires interpellent le ministre de la jeunesse et des sports
«Raouraoua doit partir»
En marge de la clôture de la session d’automne de l’Assemblée Populaire Nationale (APN), des députés n’ont pas manqué l’occasion pour interpeller le ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Mohamed Tahmi, sur la participation de l’Equipe nationale de football en Coupe d’Afrique des nations. Les députés demandent, ni plus ni moins, que les responsables de cette humiliante élimination s’expliquent sur les raisons qui ont mené à cette déroute alors que tous les moyens étaient réunies pour faire de ce rendez-vous africain une fête du football national. Les députés, en grand nombre, ont ainsi décidé d’introduire une question écrite dans ce sens, au cours de la prochaine session, dont l’ouverture est prévue pour le début du mois de mars 2013, afin de mettre toute la lumière sur les sommes colossales dépensées pour l’Equipe nationale. Ils diront en substance : «Nous représentons le peuple algérien, et à ce titre c’est notre devoir d’intervenir et de demander des comptes sur les dépenses de l’argent public». Au cours de plusieurs interventions, les députés n’ont pas manqué de mettre en avant la somme exorbitante mise à la disposition de l’Equipe nationale pour un résultat aussi «scandaleux». Ils (les députés), n’hésiteront pas pour dire que des sélections africaines présentes à cette CAN ont du faire du porte à porte pour récupérer une certaine somme d’argent afin de pouvoir y participer. Sans la citer, il s’agit bien évidemment de la sélection Togolaise qui a du s’en remettre à des associations caritatives afin qu’elles réunissent une certaine somme et permettre à la sélection une meilleure participation en terre sud-africaine. On se rappelle aussi que le coach de l’équipe togolaise est resté trois mois sans salaires. En parallèle, nos joueurs étaient grassement payés et même des primes ahurissantes ont été promis au cas d’une qualification pour la finale. «L’argent n’a jamais été un problème pour l’Equipe nationale, mais on ne peut en dire autant pour les résultats», dira un autre député. Les parlementaires ne manqueront pas de mettre en avant la déception des millions d’Algériens suite à ces résultats que «personne n’attendait»
.«Pourquoi le salaire de Halilhodzic n’est-il pas connu ?»
De son côté, un élu du nouveau parti «TAJ », de Amar Ghoul, ne prendra pas quatre chemins pour déclarer tout de go : «Suite à ces résultats décevants, nous demandons le départ pur et simple du président de la fédération, Mohamed Raouraoua». D’autres députés prendront la parole pour dire : «Dans des pays qui se respectent, le président de la fédération présente sa démission après des résultats aussi catastrophiques. Il ne doit pas attendre à ce que l’on lui demande». Un autre député d’ajouter : «Raouraoua a échoué dans sa mission, il doit partir. C’est ainsi que cela ce passe. Pourquoi il n’y a que le sélectionneur et le coach qui doivent prendre la porte en cas d’échec ? Le président de la FAF est le premier responsable de cette Equipe nationale et à ce titre, il doit donner l’exemple en assumant la responsabilité de cette humiliation». Dans le débat, le salaire de Halilhodzic a été mis en avant et certains députés ont demandé à ce que la fiche de paie du coach national soit rendue publique. «Dans toutes les fédérations à travers le monde on sait combien est payé le sélectionneur. Pourquoi pas chez nous ?» M. Mohamed Tahmi a rappelé à plusieurs occasions que «ce n’est pas au ministère de prendre des sanctions. Il y a une fédération et une assemblée générale en place. Ce sont à ces deux structures de faire le bilan de la participation de notre Equipe nationale et de prendre les mesures qui s’imposent. Le ministère ne va pas s’ingérer dans la gestion des fédérations». Le ministre, qui déclarait cela il y une semaine lors d’une visite de travail, a été rattrapé par les députés qui veulent plus de précisions sur cette déroute. Les supporters, les Algériens d’une manière générale, ne s’attendaient pas à des merveilles de la part de cette formation algérienne tant elle est, depuis quelques saisons, prise en otage. Aujourd’hui, il s’agit, sereinement, de voir les meilleures voies et moyens à mettre en œuvre pour que notre football, cette discipline tant choyée par les Algériens, puisse se mettre au diapason des aspirations. Les députés ont mis le doigt sur un problème que tous les Algériens partagent depuis fort longtemps, mais qui ne doit pas être la priorité des préoccupations des parlementaires.
http://www.planetesport-dz.com/images/raouaraoua05-13.jpg
«Raouraoua doit partir»
En marge de la clôture de la session d’automne de l’Assemblée Populaire Nationale (APN), des députés n’ont pas manqué l’occasion pour interpeller le ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Mohamed Tahmi, sur la participation de l’Equipe nationale de football en Coupe d’Afrique des nations. Les députés demandent, ni plus ni moins, que les responsables de cette humiliante élimination s’expliquent sur les raisons qui ont mené à cette déroute alors que tous les moyens étaient réunies pour faire de ce rendez-vous africain une fête du football national. Les députés, en grand nombre, ont ainsi décidé d’introduire une question écrite dans ce sens, au cours de la prochaine session, dont l’ouverture est prévue pour le début du mois de mars 2013, afin de mettre toute la lumière sur les sommes colossales dépensées pour l’Equipe nationale. Ils diront en substance : «Nous représentons le peuple algérien, et à ce titre c’est notre devoir d’intervenir et de demander des comptes sur les dépenses de l’argent public». Au cours de plusieurs interventions, les députés n’ont pas manqué de mettre en avant la somme exorbitante mise à la disposition de l’Equipe nationale pour un résultat aussi «scandaleux». Ils (les députés), n’hésiteront pas pour dire que des sélections africaines présentes à cette CAN ont du faire du porte à porte pour récupérer une certaine somme d’argent afin de pouvoir y participer. Sans la citer, il s’agit bien évidemment de la sélection Togolaise qui a du s’en remettre à des associations caritatives afin qu’elles réunissent une certaine somme et permettre à la sélection une meilleure participation en terre sud-africaine. On se rappelle aussi que le coach de l’équipe togolaise est resté trois mois sans salaires. En parallèle, nos joueurs étaient grassement payés et même des primes ahurissantes ont été promis au cas d’une qualification pour la finale. «L’argent n’a jamais été un problème pour l’Equipe nationale, mais on ne peut en dire autant pour les résultats», dira un autre député. Les parlementaires ne manqueront pas de mettre en avant la déception des millions d’Algériens suite à ces résultats que «personne n’attendait»
.«Pourquoi le salaire de Halilhodzic n’est-il pas connu ?»
De son côté, un élu du nouveau parti «TAJ », de Amar Ghoul, ne prendra pas quatre chemins pour déclarer tout de go : «Suite à ces résultats décevants, nous demandons le départ pur et simple du président de la fédération, Mohamed Raouraoua». D’autres députés prendront la parole pour dire : «Dans des pays qui se respectent, le président de la fédération présente sa démission après des résultats aussi catastrophiques. Il ne doit pas attendre à ce que l’on lui demande». Un autre député d’ajouter : «Raouraoua a échoué dans sa mission, il doit partir. C’est ainsi que cela ce passe. Pourquoi il n’y a que le sélectionneur et le coach qui doivent prendre la porte en cas d’échec ? Le président de la FAF est le premier responsable de cette Equipe nationale et à ce titre, il doit donner l’exemple en assumant la responsabilité de cette humiliation». Dans le débat, le salaire de Halilhodzic a été mis en avant et certains députés ont demandé à ce que la fiche de paie du coach national soit rendue publique. «Dans toutes les fédérations à travers le monde on sait combien est payé le sélectionneur. Pourquoi pas chez nous ?» M. Mohamed Tahmi a rappelé à plusieurs occasions que «ce n’est pas au ministère de prendre des sanctions. Il y a une fédération et une assemblée générale en place. Ce sont à ces deux structures de faire le bilan de la participation de notre Equipe nationale et de prendre les mesures qui s’imposent. Le ministère ne va pas s’ingérer dans la gestion des fédérations». Le ministre, qui déclarait cela il y une semaine lors d’une visite de travail, a été rattrapé par les députés qui veulent plus de précisions sur cette déroute. Les supporters, les Algériens d’une manière générale, ne s’attendaient pas à des merveilles de la part de cette formation algérienne tant elle est, depuis quelques saisons, prise en otage. Aujourd’hui, il s’agit, sereinement, de voir les meilleures voies et moyens à mettre en œuvre pour que notre football, cette discipline tant choyée par les Algériens, puisse se mettre au diapason des aspirations. Les députés ont mis le doigt sur un problème que tous les Algériens partagent depuis fort longtemps, mais qui ne doit pas être la priorité des préoccupations des parlementaires.
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