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Voir la version complète : Sony arrête le MiniDisc



SIDALI55
03/02/2013, 04h39
http://media.bestofmicro.com/qualia,C-2-371090-1.jpg (http://www.tomshardware.fr/image/sony_qualia_017_big,0101-371090-0-2-3-1-jpg-.html)http://m.bestofmedia.com/i/presencepc/design/loupe.gifUn lecteur de luxe (http://www.tomshardware.fr/articles/Sony-minidisc,1-36852.html)
MD DataPendant un temps, Sony a proposé des MiniDisc pour du stockage, avec des disques de 140 Mo destinés à remplacer les disquettes. Le succès n'a pas été de la partie, mais les dernières générations de lecteurs proposaient aussi de stocker des données sur des MiniDisc : 1 Go sur les HiMD et 340 Mo sur les MiniDisc classiques.

Sony vient de l'annoncer, le dernier lecteur de MiniDisc sera vendu en mars 2013. La technologie, apparue en 1992, couplait un disque magnéto-optique réinscriptible, le MiniDisc lui-même, avec une technologie de compression pour le son, l'ATRAC.
Le MiniDisc a eu son heure de gloire dans les années '90 : l'ATRAC offrait une bonne qualité sonore, les lecteurs étaient compacts et il était possible de stocker 74 minutes puis 80 minutes d'audio sur un disque très compact (le boîtier faisait 68 x 72 mm). Les baladeurs MiniDisc avaient plusieurs avantages sur les lecteurs de CD de l'époque : ils étaient compacts, offraient une excellente autonomie et alliaient les avantages des CD (accès direct aux pistes, qualité sonore) et des cassettes audio, avec notamment la possibilité d'enregistrer directement sur les MiniDisc.
Dans les années 2000, le MiniDisc a perdu peu à peu de sa superbe, avec l'arrivée des lecteurs MP3. Plus compacts, ils offraient les mêmes avantages que le MiniDisc, l'enregistrement en moins. Sony a essayé de réagir avec les NetMD, un système qui permettait de stocker 160 minutes ou 320 minutes d'audio sur un disque en utilisant le codec ATRAC3 (128 ou 64 kilobits/s), mais le logiciel lié et les limitations à l'encodage n'ont pas permis de lutter contre les premiers lecteurs MP3 à base de disques durs. La troisième génération, HiMD, permettait de stocker 1 Go de mémoire sur un MiniDisc, mais les lecteurs MP3 avaient définitivement gagné à cette époque.
Les MiniDisc ont gardé pendant longtemps un domaine de prédilection : l'enregistrement live. Que ce soit pour les concerts ou dans le monde du journalisme, pour les interviews. L'ATRAC offre une bonne qualité sonore et la majorité des lecteurs de MiniDisc offraient des fonctions d'enregistrement et d'édition directement sur le lecteur, sans devoir passer par un PC.
La technologie a surtout été populaire au Japon, et Sony a même proposé quelques appareils bizarres (comme un appareil photo stockant les données sur un MiniDisc) et des MiniDisc préenregistrés. En 2013, avec les smartphones proposant 64 Go de mémoire et des cartes microSD offrant les mêmes capacités, le MiniDisc n'est évidemment plus d'actualité...