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[edenmartine]

George et les Pacers encore en vie






Avec notamment aux 21 points de Paul George dans le quatrième quart temps, Indiana s'est offert un sursis, dans la série qui l'oppose à Miami (93-90). Handicapé par les fautes, LeBron James a lui passé son match sur le banc, et termine la rencontre avec 7 points.

Les Pacers sont en vie ! Battu trois fois de suite et mené 3-1 par le Heat, Indiana a réussi a retrouvé un second souffle, pour s'imposer mercredi (93-90), et prolonger cette finale de la Conférence Est. "Il fallait que l'équipe soit prête à tout donner.

Il fallait aller de l'avant, attaquer, être agressifs, souligne Franck Vogel, qui a su touché l'ego d'un de ses joueurs tout particulièrement. Paul a compris ça, et a su s'élever à un niveau de fou." Avec 37 points, dont 21 dans le seul dernier quart-temps, Paul George a en effet été le grand bonhomme de la rencontre pour les Pacers. "Je l'ai juste senti comme cela, je me devais d'être agressif, souffle l'ailier. J'ai essayé d'arriver sur le terrain et d'être agressif. J'ai eu les opportunités, et j'étais plutôt chaud."
Chaud, LeBron James aurait aimé l'être.
Problème, "King James"a passé sa rencontre à se battre avec... les fautes. Après n'avoir joué qu'une seule minute dans le deuxième quart, l'ailier a pris sa quatrième faute dès l'entame du troisième, puis sa cinquième quatre minutes plus tard. Résultat, "LBJ" n'aura joué que 24 minutes, le temps pour lui de livrer une feuille de stats forcément décevante (7 points, 4 passes et 2 rebonds). Le temps aussi de croiser Lance Stephenson. Toujours aussi siphonné, l'arrière des Pacers a cette fois tenté une nouvelle tactique: souffler dans l'oreille son adversaire. Pas de quoi émouvoir la star du Heat, qui a préféré en sourire. "Je suis juste là pour qualifier l'équipe pour la finale. Le reste, et peu importe ce que Lance veut faire, je m'en fous", a-t-il noté après le match.

Reste que même privé de son joueur majeur, Miami a su longtemps manœuvrer son adversaire, à l'image de ce deuxième quart que le Heat a dominé 26-11, pour mener à la pause 42-33, avant de craquer en deuxième période. "Si on regarde bien, et malgré les évènements contraires, on a eu assez d'opportunités pour s'imposer, peste Erik Spoelstra. On a juste pas su les saisir."
Alors que Chris Bosh a tenu la baraque dans la peinture (20 points, 10 rebonds), les supporters floridiens ont même redécouvert un de leur joueur. Profitant de la blessure de Chris Andersen, Rashard Lewis est en effet sorti de sa boîte (18 points, à 6/9 à trois points).
Insuffisant toutefois pour contrer la furia de Paul George et de Pacers retrouvés, qui vont désormais tout faire pour ramener une nouvelle victoire de Floride, vendredi, et ainsi s'offrir un match 7 de feu, dimanche, à domicile...