Gabon
Ali Bongo Ondimba réélu, des heurts éclatent à Libreville et Port-Gentil

Pays en Afrique Centrale

Mis à jour le 31/08/2016 | 21:18
publié le 31/08/2016 | 20:44

l'Assemblée nationale incendiée après les résultats contestés de la présidentielle
Le président sortant, Ali Bongo, a été déclaré vainqueur, mais son rival Jean Ping conteste les résultats.
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Le panache de fumée s'échappant du bâtiment de l'Assemblée nationale gabonaise à Libreville,
le 31 août 2016, alors que des manifestants contestent la réelection d'Ali Bongo à la présidence.
Ali Bongo Ondimba a été réélu avec 49,80% des suffrages exprimés
pour un second mandat de sept ans, a annoncé mercredi 31 août
le ministre de l'Intérieur Pacôme Moubelet-Boubeya. Son principal
challenger, Jean Ping, a obtenu 48,23%. Peu après l'annonce, des
émeutes ont éclaté à Libreville et Port-Gentil.
« Est élu Bongo Ondimba Ali avec 49,80% des voix », a déclaré
Pacôme Moubelet-Boubeya, lisant le procès-verbal général établi par
la Commission nationale électorale autonome et permanente (Cenap).

Une victoire très serrée, selon les résultats proclamés.
Ali Bongo Ondimba recueille 177 722 voix ; Jean Ping 172 128 pour un
taux de participation de 59,46%. Soit une différence de 5 594 voix entre
les deux principaux candidats,les huit autres prétendants au palais du bord
de mer se partageant donc 1,97% des suffrages.

Contestation de l’opposition
Peu avant l’annonce du ministre, la plénière de la Cenap avait été houleuse entre
les représentants de l’opposition et ceux de la majorité. Alors que le bureau se
rassemblait pour valider les résultats lors d’un vote, Paul-Marie Gondjout, l’un des représentants de l’opposition au sein de la Commission, claquait la porte de la Cenap.