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    Post La Colombie & les Farc signent un Accord de Paix Historique

    Pourquoi les Colombiens ont voté "non" à l'accord de paix avec les Farc

    LA COLOMBIE & LES FARC SIGNENT UN ACCORD DE PAIX HISTORIQUE
    Accord de paix avec les FARC
    03.10.2016 à 10h29
    Mis à jour le 03.10.2016 à 11h57


    la Colombie dans l’incertitude après le « non » au référendum
    Une courte majorité de Colombiens a rejeté l’accord de paix
    négocié avec la guérilla et signé six jours plus tôt.

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    Contre tous les pronostics, le non à l’accord de paix négocié avec
    la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC,
    extrême gauche) a gagné le référendum du dimanche 2 octobre en
    Colombie. Appelés aux urnes, les Colombiens ont refusé, par une
    courte majorité (50,2 %), de valider le texte signé entre le
    gouvernement et les FARC.
    Négocié pendant quatre ans à La Havane,
    le document avait été paraphé six jours plus tôt, à Carthagène des Indes,
    par le président Juan Manuel Santos et le chef des FARC,
    Rodrigo Londoño, alias « Timochenko ». Il prétendait mettre fin à un
    conflit long d’un demi-siècle. « J’ai honte de mon pays », sanglotait
    Patricia, 23 ans, dans la fraîcheur du soir. Drapeaux blancs au bout du
    bras, les partisans du oui, descendus dans la rue pour fêter la victoire,
    ont écouté les résultats dans un silence consterné. En province, dans
    les villages martyrisés par les années de guerre, les gens sont rentrés
    chez eux, apeurés. « Triste jour pour une nation », a résumé sur Twitter
    le juriste Rodrigo Uprimny.
    En début de soirée, un premier message des
    FARC est tombé, rassurant. La guérilla fait savoir que la paix reste à
    l’ordre du jour. « Les FARC réitèrent leur disposition à utiliser les mots
    comme arme pour construire le futur, a déclaré “Timochenko”.
    Le peuple colombien qui rêve de paix peut compter sur nous. La paix
    triomphera. » Deux heures plus tard, le président Santos a confirmé, à
    la télévision, que le cessez-le-feu bilatéral, entré en vigueur le 29 août,
    n’est pas remis en question. La guerre ne reprendra pas ses droits.
    « Je ne me rendrai pas et continuerai à rechercher la paix », a-t-il dit,
    appelant toutes les forces politiques du pays à un grand dialogue national
    pour « décider du chemin à suivre ».
    « En Colombie, le danger va être la
    tentation des conservateurs de bloquer les changements »
    L’invitation vise
    l’ancien président Alvaro Uribe (2002-2010), le grand gagnant de la journée.
    M. Uribe, qui n’a cessé de critiquer les négociations de paix engagées par
    son successeur, avait en effet pris la tête de la campagne pour le non, en
    reprochant au gouvernement d’avoir trop cédé à la guérilla et en exigeant
    une renégociation de l’accord. Les FARC et le gouvernement la jugeaient
    « impossible ». Le résultat du scrutin change évidemment la donne.
    « La paix dépend désormais de ce qui sera négocié entre ces ennemis jurés
    que sont Alvaro Uribe et les FARC », avance Alvaro Forero, un analyste.
    Sachant que M. Uribe veut envoyer les chefs des FARC en prison,
    la renégociation s’annonce difficile.
    « Grand pacte national »

    Paradoxalement, M. Uribe et les FARC demandaient depuis des années, et
    pour des raisons différentes, une Assemblée constituante. Elle est désormais
    à l’ordre du jour. M. Uribe rêve de pouvoir se présenter à un troisième mandat,
    les FARC voudraient inscrire leurs revendications dans la Constitution.
    « Nous voulons contribuer à un grand pacte national », a déclaré
    M. Uribe dimanche soir, sans accepter clairement la main tendue par
    M. Santos.
    L’abstention (62,6 %) a été encore plus forte qu’à l’accoutumée.
    L’ouragan Matthew et les inondations ont compliqué les déplacements sur la
    côte caraïbe (acquise au oui). Par ailleurs, les partis politiques et les élus n’ont
    pas mobilisé leurs électeurs comme ils le font quand leurs intérêts personnels
    sont en jeu. Il faut, dans certaines régions, payer le bus des électeurs pour
    qu’ils puissent voter. « Alvaro Uribe a fait une campagne populiste en jouant
    de la haine des FARC, qui est vive dans le pays, et de la peur du futur »,
    explique M. Forero. L’ex-président a réussi à convaincre une partie des
    Colombiens que l’accord ouvrait les portes du pouvoir aux FARC.
    « Il est pourtant cent fois plus probable de voir les FARC devenir néolibérales
    que de voir le pays voter communiste », ironisait le professeur de philosophie
    Luis Gama.
    La signature de l’accord de paix, le 26 septembre, avait été
    l’occasion de montrer le soutien inconditionnel de la communauté internationale.
    « Mais le discours du chef des FARC, qui s’est posé en vainqueur, a
    probablement joué contre le oui », estime Hector Rincon, un autre analyste.
    Deux jours avant le scrutin, le pape François a apporté son soutien au
    président Santos en déclarant qu’il se rendrait en Colombie « une fois l’accord
    de paix approuvé ». Mais l’Eglise catholique colombienne, elle, avait refusé de
    se prononcer en faveur du oui. Et les pasteurs évangéliques ont fait campagne
    pour le non.
    Les gestes de bonne volonté des FARC sont arrivés tardivement.
    Toute la semaine, les commandants de la guérilla ont multiplié les initiatives sur
    le terrain, pour demander pardon à leurs victimes. Samedi, ils ont détruit 620 kg
    d’explosifs, en présence de la mission de l’ONU déployée pour superviser le
    cessez-le-feu et la mise en application des accords. Ils ont publiquement promis
    de réparer financièrement leurs victimes et de rendre tous les biens mal acquis.
    Tout cela n’a pas suffi.Quelle est la valeur juridique de l’accord de La Havane ?
    Que va-t-il advenir de la mission de l’ONU ? Quelle est la marge de manœuvre
    du président Santos, fragilisé par cette défaite ? La Colombie entre dans une
    période d’incertitude. A la veille du scrutin, l’ex-président Cesar Gaviria déclarait
    « Alvaro Uribe ne veut pas de cette paix parce que ce n’est pas lui qui l’a
    négociée ». Reste à souhaiter qu’il puisse en négocier une autre.

    LA COLOMBIE & LES FARC SIGNENT UN ACCORD DE PAIX HISTORIQUE
    La fin du plus vieux conflit d'Amérique latine
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    mardi 27 septembre 2016|11:39
    Après plus de 50 ans de ccombats sanglants, le président colombien,
    Juan Manuel Santos, et le chef des Farc, Rodrigo Londoño,
    ont ratifié un traité de paix.
    La Colombie vient de vivre un moment
    historique. En effet, un accord de paix vient d’être conclu pour mettre
    fin à un conflit armé qui dure depuis plus de 52 ans (le plus ancien
    d’Amérique latine).Le traité a été signé par deux hommes qui ont fait
    de la paix leur priorité dans le pays.
    Le président colombien, Juan
    Manuel Santos et le commandant en chef des Forces armées
    révolutionnaires de Colombie (Farc), Rodrigo Londoño, plus connu
    sous ses noms de guerre de Timoleon Jimenez et de Timochenko ont,
    tous deux, validé cet accord de 297 pages ce lundi 26 septembre, lors
    d’une cérémonie solennelle à Carthagène des Indes (au bord de la mer
    des Caraïbes au nord de la Colombie).
    Tous deux vêtus symboliquement
    de blanc, ils ont réaffirmé leur volonté de paix face aux 2.500 invités,
    dont 250 victimes du conflit (personnes enlevées ou blessées, proches).

    Convié à parler en premier, Timochenko a salué .Une nouvelle ère de
    réconciliation et de construction de la paix.
    Pour la première fois, il a
    demandé .
    Pardon toutes les victimes du conflit.Le chef de l’Etat,
    Juan Manuel Santos, a scandé à son tour
    Plus de guerre ! Plus de guerre !
    Plus de morts pour une guerre absurde.
    En ajoutant que cet accord allait
    permettre au Farc de se convertir en parti politique.

    Bienvenue dans la démocratie !Leur a-t-il souhaité, en réaffirmant préférer
    Un accord imparfait, qui sauve des vies, à une guerre parfaite ».
    Atlas-HD-200 B102 B118
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    Post Les autorités et l’ELN annoncent le début des pourparlers


    Les autorités et l’ELN annoncent le début des pourparlers

    Après le rejet par référendum de l’accord de paix entre
    le gouvernement colombien et les Farc

    le 12.10.16 | 10h00

    L’ELN a entamé, en janvier 2014, des conversations secrètes avec les autorités colombiennes. Fin mars dernier, la guérilla et le gouvernement ont annoncé
    l’ouverture d’un dialogue public, mais sans donner de date.
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    Des membres des Farc défilant lors de leur congrès annuel,
    le 23 septembre dernier, près d’El Diamante en Colombie

    Le gouvernement de Colombie et la guérilla de l’Armée de libération nationale
    (ELN) ont annoncé lundi qu’ils débuteraient le 27 octobre des négociations de
    paix officielles pour tenter de mettre fin au conflit armé déchirant le pays depuis
    un demi-siècle, rapporte l’AFP. «Les délégations du gouvernement et de l’ELN
    ont décidé d’installer le 27 octobre à Quito la table publique des conversations»,
    selon un communiqué lu par les deux parties au siège du ministère vénézuélien
    des Affaires étrangères, à Caracas.
    A Bogota, le président colombien, Juan
    Manuel Santos, a aussitôt réagi en affirmant qu’avec ces négociations avec l’ELN,
    «ce sera une paix complète» en Colombie. «Avec la guérilla de l’ELN, nous
    cherchons, depuis près de trois ans, une négociation pour mettre fin aussi au conflit
    avec eux. Et aujourd’hui, nous avons une bonne nouvelle (...) maintenant que nous
    avançons avec l’ELN (...) ce sera une paix complète», a déclaré le chef de l’Etat,
    dans son allocution.
    A partir du 27 octobre, les deux camps s’engageront à tout faire
    «pour créer un environnement favorable à la paix»; une nouvelle encourageante huit
    jours après le rejet inattendu, par référendum, de l’accord de paix signé le 26 septembre
    avec la guérilla marxiste des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), la
    plus ancienne et la plus importante du pays. L’ELN a entamé en janvier 2014 des conversations secrètes avec les autorités colombiennes. Fin mars dernier, la guérilla et
    le gouvernement ont annoncé l’ouverture d’un dialogue public, mais sans donner de
    date.
    Son ouverture a été retardée par le refus de l’ELN de libérer tous ses otages,
    condition posée par le président Santos. Cet écueil semble désormais levé. En effet, dans
    le texte lu à Caracas, l’ELN s’engage à «initier le processus de libération des otages
    avant le 27 octobre». De son côté, le commandant en chef des Farc, Rodrigo Londoño,
    plus connu sous ses noms de guerre Timoleon Jimenez ou Timochenko, a exprimé dans
    la journée son soutien à ce processus. «Le moment est venu de rassembler tous les efforts
    pour bâtir la paix», ont indiqué les Farc par la suite.

    Écueil
    L’accord signé entre le gouvernement colombien et les Farc, nées en 1964 et considérées
    au départ comme une insurrection paysanne, est en suspens depuis son rejet par
    référendum le 2 octobre par plus de 6,4 millions de Colombiens, soit 50,21% des votants contre quelque 6,3 millions de voix (49,78%) pour le «oui». Le taux de participation n’a
    été que de 37,28%. Les opposants à l’accord ont fait campagne en dénonçant notamment
    le «laxisme» des sanctions prévues contre les auteurs des crimes les plus graves et la participation des guérilleros démobilisés à la vie politique, craignant un «castro-chavisme» inspiré des régimes cubain et vénézuélien.
    La consultation a été voulue par le président Juan Manuel Santos afin de donner la «plus large légitimité» possible à l’accord qu’il a signé le
    26 septembre avec le chef des Farc, Rodrigo Londoño. L’accord de paix comprend plusieurs volets. Pour schématiser, il est prévu la fin des affrontements, qui inclut le désarmement des guérilleros sous supervision d’une mission de l’ONU, des garanties de sécurité pour les démobilisés et l’engagement des autorités à combattre les gangs issus des milices paramilitaires en quête du contrôle des bastions des Farc.
    Rassemblés dans des zones de concentration, les guérilleros devraient en sortir sans armes dans les 180 jours suivant la signature de l’accord. Aussi, l’accord prévoit des réparations pour les victimes et des sanctions pour les responsables de crimes graves. Des tribunaux spéciaux devraient être
    créés pour juger les guérilleros, les agents de l’Etat et les particuliers impliqués dans des exactions telles qu’enlèvements, viols, déplacements forcés ou recrutement de mineurs.

    Ceux qui avoueraient pourraient bénéficier de peines alternatives. Sinon, ils s’exposeraient
    à des condamnations de huit à vingt ans de prison. La plupart des guérilleros devraient être amnistiés. Dans un premier temps, le gouvernement devrait octroyer aux Farc un minimum
    de cinq sièges à la Chambre des députés et cinq sièges au Sénat pour deux mandats de
    quatre ans. Les ex-guérilleros pourraient en remporter davantage dès les prochaines
    élections en 2018. Des circonscriptions spéciales seront établies dans les zones les plus touchées par le conflit.
    Les candidats du futur parti des Farc devraient bénéficier de
    garanties de sécurité pour éviter la répétition des épisodes sanglants de la fin des années
    1980, lorsqu’ont été assassinés quelque 3000 militants de l’Union patriotique (UP), leur
    bras politique issu d’une précédente tentative de paix. La défense des paysans pauvres,
    ainsi que des victimes de la violence des forces de l’ordre est à la base de la naissance des Farc. Ainsi est prévue une réforme agraire pour la répartition des terres, l’accès au crédit
    et l’installation de services basiques en zones de conflit.

    Sempiternelle violence
    En 1948 et 1954, lors des guerres entre conservateurs et libéraux, le Parti communiste et
    les libéraux ont organisé des groupes d’autodéfense dans les campagnes, groupes d’où, ultérieurement, sont nées en 1964 les FARC. Leur principale revendication : un partage
    plus équitable des terres.
    Cinquante-deux ans plus tard, elles demeurent l’un des derniers mouvements révolutionnaires armés actifs sur le continent américain. Une année après,
    en 1965, surgit l’Armée de libération nationale (ELN). Ses revendications ne sont pas différentes de celles des Farc ; elle dénonce les groupes d’autodéfense auxquels elle est confrontée et la politique pétrolière du gouvernement qu’elle voit liée aux intérêts des multinationales. Ainsi, ses cibles principales sont les oléoducs.
    Le M-19 est le premier mouvement de guérilla à signer un accord de paix avec le gouvernement. Il s’est converti
    en mouvement politique appelé Alliance démocratique M-19. Suivent en 1991 l’Armée populaire de libération (APL) d’obédience maoïste, le Parti révolutionnaire des travailleurs (PRT) et le mouvement indigène Quintin Lame. En 1994, c’est au tour du Courant de rénovation socialiste (CRS) d’opter pour la démobilisation.

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