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Discussion: Freedom House

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    A LA UNE/ACTUALITÉ_Respect des Libertés individuelles et droits politiques en Algérie
    29 Octobre 2015
    Le rapport accablant de Freedom House

    L’Algérie poursuit sa récolte de mauvais classements des ONG
    quant aux droits de l’Homme, aux libertés individuelles
    et aux gouvernances politique et économique.



    Des milliers de manifestations contre la détérioration des conditions....jpg

    Le rapport de Freedom House pour l’année 2015, qui se veut un véritable baromètre du degré de respect des libertés et des droits de l’Homme dans le monde, classe l’Algérie comme un pays non libre (not free). Il évoque une régression quant aux droits politiques et libertés individuelles,
    en lui attribuant de mauvaises notes sur
    deux chapitres - les 6 et 5 - pour un barème allant de 1 à 7 (1 = meilleur, 7 = pire).

    Pour le premier chapitre, qui englobe le processus électoral, le pluralisme politique et le fonctionnement du gouvernement, Freedom House indique que “la réélection du président Abdelaziz Bouteflika malade, en avril 2014, pour un quatrième mandat avec un score sans précédent de 82%, a suscité nombre de protestations et un niveau de coordination jamais vu entre les diverses forces d'opposition”. L’ONG indique, en outre, que “tout au long de l’année, des milliers de petites manifestations ont eu lieu contre la détérioration des conditions socioéconomiques” et qu’“elles étaient accompagnées de rares grandes protestations contre l’immobilisme politique et économique”.
    Dans son rapport, elle a également fait état d’une “corruption à grande échelle qui continue à miner le secteur public économique”, en citant surtout le secteur de l’énergie.
    L’affaire de Sonatrach, compagnie pétrolière nationale, en juillet 2014, a, selon la même source, “reconfirmé l’intention de Bouteflika de revendiquer plus de contrôle sur la plus importante source de revenus pour le gouvernement algérien”. “Un mandat d'arrêt international a été délivré en 2013, mais levé par la suite pour des raisons de procédure, contre l'ancien P-DG de Sonatrach Chakib Khelil”, a indiqué, le rapport en précisant qu’“il a peut-être échappé à l'arrestation
    et à l'extradition en raison de sa relation avec le président”.

    En reprenant les déclarations du Premier ministre Abdelmalek Sellal, selon lesquelles, plus de 2 000 affaires de corruption ont été examinées en 2012, et ultérieurement, Freedom House note,
    que ces affaires “ont entraîné peu de condamnations”.

    Malgré l'existence de lois anticorruption, un manque de transparence du gouvernement, de faibles niveaux d'indépendance judiciaire et la bureaucratie ont augmenté la corruption, indique le rapport, en citant pour exemple, l’autoroute Est-Ouest qui a été qualifiée de “plus chère autoroute au monde”, avec “un pourcentage significatif des contrats qui auraient été distribués grâce à des pots-de-vin”.
    En 2014, l'Algérie a chuté à 100 parmi

    175 pays dans l'indice de perception de la corruption de Transparency International.
    Liberté d’expression : embargo, censure et autocensure
    En abordant le chapitre relatif aux libertés individuelles, spécialement sur le point inhérent à la liberté d’expression et de conscience, le rapport de Freedom House souligne que “les journalistes restent agressifs dans leur couverture des affaires gouvernementales”. Toutefois, le fait que la plupart des journaux se fient au gouvernement central pour l'impression et que l'agence de publicité appartenant à l'État favorise les journaux progouvernementaux, poussent à l'autocensure. L’ONG note aussi qu’en janvier 2014, le gouvernement a adopté une nouvelle loi autorisant officiellement la création de chaînes de télévision privées, mais, cette loi introduit également de nombreuses restrictions sur le contenu, plus particulièrement, une interdiction sur la couverture de l'actualité sans autorisation préalable. Dans son rapport elle note également que “le secret entourant la santé de Bouteflika a été assoupli dans une certaine mesure en 2014, mais un embargo médiatique quasi total sur le thème de l'attentat terroriste d’In Amenas (Tinguentourine, ndlr) en 2013 a continué sans relâche”. L’ONG épingle le pays sur la loi sur la cybercriminalité de 2009 qui donne aux autorités le droit de bloquer les sites web “contraires à l'ordre public ou aux bonnes mœurs” ainsi qu’au sujet de la mise en place d’un système centralisé pour la surveillance du trafic Internet. S’agissant de la liberté d’association et des libertés syndicales, cette dernière fait remarquer que malgré la levée de l’état d’urgence en 2011, le gouvernement a continué de perturber et décourager les rassemblements publics et les manifestations. Preuve en est qu’à la mi-avril 2014, plusieurs centaines de membres du mouvement contre la réélection du Bouteflika ont été arrêtés.
    Pour ce qui est encore de la liberté de culte, l’ONG affirme que les petites communautés non musulmanes ne font pas l'objet de harcèlement, mais elles ne peuvent se rassembler qu’au niveau des lieux de cultes approuvés par l’État. Le prosélytisme des non-musulmans est illégal et une ordonnance de 2006 a renforcé les restrictions sur les confessions minoritaires. En revanche, Freedom House note qu’en 2014, les citoyens et les partis politiques ont pu avoir une plus grande liberté que par le passé pour discuter de questions électorales, y compris le mouvement contre la réélection de Bouteflika.
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    Re : Freedom House

    Rapport annuel de « Freedom House » sur les libertés: mauvaise note pour l’Algérie

    DIA-freedom_house-310x165.jpg

    Décidément l’Algérie n’est pas bien vu par les ONG. Cette fois c’est Freedom House qui traite des libertés dans le monde qui vient de sanctionner l’Algérie. Verdict : l’Algérie n’est toujours pas considérée comme « un pays libre ».

    En effet, le rapport annuel qui analyse les droits politiques et les libertés civiles, classées selon un score allant de 1 à 7 (1 étant le meilleur score et 7, le pire), donne à l’Algérie la note de 6 en matière de droits politiques et 5 en matière de droits civils, ce qui résulte sur une note agrégée de 35. Soit le même score qu’en 2016. De ce fait, l’Algérie est évaluée comme étant « non libre », et ce, en matière de liberté en général ou de liberté de la presse.

    Le score de l’Algérie est proche de celui de la Jordanie (36), du Venezuela (35), du Gabon (34), du Cambodge (32) et du Zimbabwe (32).

    Le rapport qui procède à l’évaluation suivant une « méthodologie dérivée de la Déclaration universelle des droits de l’Homme », l’état de la liberté des individus dans 195 pays, dont 87 sont évalués comme étant « libres », soit 45% des pays du monde et 39% de la population mondiale. Alors que 59 pays sont « partiellement libres », soit 30% des pays et 25% de la population mondiale. 49 pays sont « non libres », soit 25% du total des pays et 36% de la population mondiale (dont la moitié vit en Chine).

    Selon l’ONG, il s’agit de la onzième année consécutive où le niveau de liberté globale dans le monde baisse. Cela est principalement dû selon le rapport à la montée de mouvances populistes partout dans le monde.

    Selon le rapport, la moyenne des scores obtenus dans la région Afrique du Nord-Moyen Orient est la pire moyenne des régions étudiées en 2016, juste derrière l’Eurasie.

    Parmi les pays ayant connu le plus fort déclin en matière de libertés ces 10 dernières années, l’on retrouve la République Centrafricaine, la Turquie ou encore la Hongrie qui malgré son statut de « pays libre » chute dangereusement d’année en année.

    Le Maroc, qui est considéré comme « partiellement libre », obtient les notes de 5 et 4, pour un score agrégé de 41. La Tunisie est pour sa part évaluée comme « libre » avec des notes respectives de 1 et 3, pour un score agrégé de 78.

    Le Sahara occidental est évalué indépendamment comme « non libre » parmi les « territoires liés et disputés », et obtient le score de 7, pour les libertés politiques et pour les libertés civiles. Le score total est de 4. La bande de Gaza a un score agrégé de 12, et la Cisjordanie obtient un score de 28.

    Les pays les plus libres selon le rapport sont la Finlande, la Norvège et la Suède avec un score de 100, suivis par le Canada et les Pays-Bas (99), puis l’Uruguay, la Nouvelle Zélande et l’Australie (98). La France a quant à elle une note agrégée de 91, les États-Unis obtiennent un 90. Un classement qui ne prend en compte les dernières restrictions imposés par l’administration Trump.

    Lamine Réda
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