Depuis quelques jours, YouTube démonétise sans crier gare les vidéos de certains Youtubeurs. Les créateurs de contenu s’insurgent contre ce qu’ils jugent comme de la censure.

La grogne monte chez les Youtubeurs. Depuis quelques jours, de nombreux créateurs de contenu ont eu la désagréable surprise de voir certaines leurs vidéos, parfois postées depuis plusieurs mois, bannies subitement du système de monétisation de la plateforme. Certains n’hésitent pas à parler de censure de la part du géant américain.
YouTube durcit le ton

Cette disparition soudaine de la monétisation sur certaines vidéos n’épargne personne. Ainsi, des youtubeurs très populaires ont subi les foudres de la plateforme. C’est le cas pour Philip DeFranco, youtubeur américain comptant plus de 5 millions d’abonnés ou encore Doc Seven enFrance qui ont vu subitement certaines de leurs vidéos exclues du programme de monétisation.
C’est via un simple message envoyé par YouTube sur leur messagerie personnelle que les vidéastes ont été informés de ce changement, les vidéos en question étant jugées « inappropriées à la diffusion de publicités ». Plus globalement, La plateforme ne monétisera plus les vidéos « traitant de sujets et d’événements controversés ou sensibles, tels qu’une guerre, un conflit politique, une catastrophe naturelle ou une tragédie, même si des images choquantes ne sont pas diffusées ». Le contenu à caractère sexuel, le contenu violent, lié à l’extrémisme, la vulgarité ou encore la promotion de substances interdites seront dorénavant impossibles à monétiser.
De la censure pour Philip DeFranco

Pour dénoncer cette nouvelle politique de YouTube, Philip DeFranco ne pouvait pas faire autrement que de publier une vidéo sur sa chaîne ! Pour lui, la plateforme est purement et simplement en train de censurer de nombreux youtubeurs puisque certains éviteront désormais d’aborder des sujets pour lesquels ils ne pourront être rémunérés.
L’affaire est en train de se répandre comme une traînée de poudre et depuis, de nombreux autres Youtubeurs se sont offusqués de cette forme de censure, menaçant même de partir vers d’autres cieux où leur liberté d’expression ne serait pas bafouée. C’est Facebook qui doit se frotter les mains !