un virus plus dangereux que Wannacry a été découvert.

WannaCry a récemment envahi les fils d’actualités de nombreux sites. Sa portée internationale a créé un vent de panique. Des entreprises publiques, des hôpitaux et mêmes des réseaux d’eau et de gaz ont été touchés pas l’attaque du ransomware. Un virus exploitant les mêmes failles s’est également propagé dans plus de 200 000 nouveaux appareils vendredi dernier. Les responsables du programme auraient récupéré plus d’un million de dollars grâce à cette attaque.


Décidément, se connecter à un réseau Internet va bientôt être plus dangereux que de se déplacer dans la rue avec une grosse liasse de billets à la main. Nos données personnelles sont de plus en plus souvent la cible de personnes mal intentionnées. Ne souhaitant pas systématiquement nous faire du mal, ils aspirent à récupérer de grosses sommes d’argent par le biais de la peur.
WannaCry a parfaitement illustré les méthodes des hackers quand il est question de récupérer de l’argent illégalement. En demandant un rançon afin de relâcher vos données, les coupables profitent de vos faiblesses. Ils n’ont pas besoin de créer des programmes complexes, l’importance que vous attachez à vos fichiers leur suffit. Vendredi dernier, un programme similaire à WannaCry a pris possession de 200 000 machines.

WannaCry : un virus peut en cacher un autre

Les failles de WannaCry ont été utilisées vendredi dernier pour un autre type d’attaque. Au lieu de demander une rançon contre la remise en l’état d’un système, des hackers ont infecté plus de 200 000 ordinateurs afin de fabriquer plus d’un million de dollars de monnaie virtuelle.
Les PC touchés par le virus ne montraient pas de signes de faiblesses au premier abord. Silencieusement, ils généraient une monnaie nommée Monero. Les auteurs du programme se trouveraient peut-être en Corée du Nord. Soupçonnées après les événements de WannaCry, des lignes de code auraient été identifiées comme appartenant à un groupe situé à Puongyang.