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Discussion: Vivendi

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    Post Vivendi veut devenir le 2e actionnaire industriel de Mediaset

    Vivendi veut devenir le 2e actionnaire
    industriel de Mediaset


    12 déc 2016
    Mise à jour 12.12.2016 à 22:00

    Vivendi a annoncé lundi soir qu'il avait pris 3,01 % du capital
    de Mediaset et qu'il était prêt à monter jusqu'à 20 % pour devenir
    « le deuxième actionnaire industriel »du groupe italien de
    télévision payante et gratuite.
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    « Considérant que l'intérêt stratégique du partenariat industriel
    annoncé le 8 avril 2016 dépasse les enjeux du contentieux
    [existant entre les deux groupes depuis fin juillet, NDLR] », dit
    le communiqué de Vivendi, le groupe présidé par Vincent Bolloré
    est donc prêt à passer en force. Le propriétaire de Canal devra
    toutefois finir par trouver un arrangement avec Fininvest, le
    holding de la famille Berlusconi, puisque celui-ci détient 33,5 %
    du capital (Mackenzie Financial Corporation en a 4,9 % selon
    Vivendi).« Vivendi a l'intention de poursuivre ses achats d'actions
    Mediaset en fonction des conditions de marché jusqu'à devenir,
    le cas échéant, le deuxième actionnaire industriel de Mediaset, ce
    qui, dans un premier temps, pourrait représenter entre 10 % et
    20 % du capital de Mediaset », précise le groupe. Ces annonces interviennent quelques jours seulement après la chute du
    gouvernement Renzi suite à la victoire du Non au référendum sur
    la constitution du pays. « L'entrée au capital de Mediaset s'inscrit
    dans la volonté de Vivendi de se développer en Europe du Sud et
    dans le cadre de ses ambitions stratégiques en tant que groupe
    international majeur dans le domaine des médias et des contenus
    d'essence européenne », explique Vivendi. « L'intérêt stratégique
    de l'opération est tellement évident pour les deux parties (synergies, mutualisation de dépenses...) que nous allons faire cette opération
    coûte que coûte, » indique une source proche du camp français.
    Vivendi avait annoncé le 8 avril 2016 avoir conclu un partenariat
    stratégique et industriel avec Mediaset. Ce partenariat, « à vocation internationale », concernait différentes initiatives dans la production
    et la distribution en commun de programmes audiovisuels, et la
    création d'une plateforme mondiale de télévision accessible directement
    sur Internet (« over-the-top » ou OTT). Vivendi devait, dans un premier temps, acquérir 3,5 % de Mediaset et 100 % de la société de télé
    payante Mediaset Premium, en échange de 3,5 % de son propre capital.
    « L'acquisition envisagée de Mediaset Premium a malheureusement
    donné lieu à un contentieux et les propositions de Vivendi visant à
    trouver une résolution amiable du différend n'ont pas été agréées par Mediaset et son actionnaire Fininvest », souligne Vivendi.
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    Post Vivendi détient maintenant 20% de Mediaset

    Par CP, le Vendredi 16 Décembre 2016 à 12:45
    Vivendi détient maintenant 20% de Mediaset
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    Vivendi n'aura pas mis très longtemps à tenir ses promesses ! Lors de l'annonce
    de l'acquisition de 3,01% des actions de Mediaset voir infos du mardi 13 décembre
    le groupe de Vincent Bolloré avait prévenu de son intention de ne pas s'arrêter là,
    promettant un nouvel investissement rapide dans le capital du groupe audiovisuel
    italien.
    C'est chose faite puisque Vivendi vient d’annoncer avoir atteint 20% du
    capital de Mediaset.
    Mais à l'instar de la transaction 21st Century Fox/Sky, cette
    opération ne plait pas à tout le monde puisque la famille Berlusconi, détentrice de
    Finnevest, principal actionnaire de Mediaset, a considéré cet investissement comme
    un acte hostile. Vivendi a déjà réfuté l’acquisition, justifiant cet achat comme
    stratégique puisque s’insérant dans la politique d’expansion en Europe du Sud.





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    Re : Vivendi

    Coup de force de Bolloré sur Mediaset : Vivendi dément une "OPA hostile"

    Arnaud de Puyfontaine s'explique au "Corriere della Sera" alors que l'offensive de Vivendi sur Mediaset suscite l'émoi en Italie.


    Arnaud de Puyfontaine, président du directoire de Vivendi.

    Deux géants de l'audiovisuel européen s'affrontent de part et d'autre des Alpes. Il y a tout juste une semaine, Vivendi annonçait avoir pris une participation de 3,01% au capital de Mediaset. Dans les 48 heures suivantes, le groupe de Vincent Bolloré lançait un assaut éclair et grimpait à 20% du capital de l'éditeur italien majoritairement détenu par Silvio Berlusconi via sa holding Fininvest. Un coup de force vécu comme un casus belli par la famille du magnat italien qui s'est empressée de dénoncer une attaque "hostile". Ce week-end, interrogé par le Corriere della Sera, Arnaud de Puyfontaine a fermement réfuté cette accusation. D'hostilité, il n'en est officiellement pas question selon le président du directoire de Vivendi qui affirme vouloir être "un partenaire industriel" pour Mediaset, pour lequel Vivendi a déjà dépensé 800 millions d'euros.
    "L'Italie n'est pas ouverte à des incursions"

    Le raid brutal mené par le groupe de Vincent Bolloré sur Mediaset a provoqué l'ire des pouvoirs publics italiens, jusqu'à en faire la Une de la presse transalpine, éclipsant une actualité nationale pourtant chargée. À peine intronisé, Paolo Gentiloni, nouveau président du Conseil, a d'ailleurs mis en garde Vincent Bolloré en assurant que "l'Italie n'est pas ouverte à des incursions". Le nouvel homme fort du pays précisait dans la foulée que, dans un secteur "aussi stratégique que les médias", le gouvernement "suivrait avec attention l'évolution de la situation". L'année dernière, Rome avait déjà plutôt mal vécu la prise de contrôle de Telecom Italia, premier opérateur téléphonique de la péninsule, par le milliardaire.

    En laissant planer la menace d'une prise de contrôle de Mediaset, Vincent Bolloré s'est donc invité, de force, au premier rang du débat politique transalpin. Depuis lundi dernier, les passions se déchaînent à la mesure de l'inquiétude suscitée par "l'arrivée des Français" à la tête d'un équivalent local du groupe TF1. Selon la presse italienne, les conseillers de Paolo Gentiloni plancheraient d'ores et déjà sur des mesures qui permettraient de contrer l'avancée du milliardaire breton, surnommé "Il scalatore" (le grimpeur, ndlr). Arnaud de Puyfontaine a d'ailleurs été contraint de rencontrer le ministre de l'Industrie, Carlo Calanda, puis Pier Silvio Berlusconi, patron de Mediaset.
    Les discussions entre Vivendi et Orange en toile de fond

    Les tensions sont encore loin d'être apaisées bien que la stratégie de Vivendi pourrait être de ramener Mediaset à la table des négociations. Le groupe industriel français n'a jamais caché son désir de créer l'équivalent d'un Netflix européen dont Canal+ serait l'une des pierres angulaires. Questionné par le "Corriere" sur les récentes déclarations de Stéphane Richard, le patron d'Orange, qui fait montre d'un intérêt certain pour Canal+, Arnaud de Puyfontaine a assuré que leur partenariat se limitait pour l'heure à la distribution. "Mais le monde change très vite, ous devons créer une masse critique pour rester compétitif", a-t-il précisé. Depuis plusieurs semaines, de nombreux observateurs parient sur une entrée de Vivendi au capital d'Orange en échange d'une cession totale ou partielle de Canal+.
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    Vivendi poursuit son offensive sur Ubisoft avec 22,8 % de son capital

    Petit à petit, Vivendi fait son nid. Le groupe présidé par Vincent Bolloré poursuit tout doucement son offensive sur Ubisoft, et vient d'annoncer le franchissement du seuil de 20 % des droits de vote au sein de l'éditeur breton.
    La hache de guerre n'est pas enterrée entre la famille Guillemot et Vivendi. Après avoir croqué plus de 95 % de Gameloft, le géant français des médias poursuit ses assauts contre Ubisoft, dont il continue de racheter des actions petit à petit, dans l'espoir d'obtenir un siège à son conseil d'administration. 22 v'la Vivendi

    Hier soir, le groupe présidé par Vincent Bolloré a annoncé avoir franchi à la hausse le seuil légal de détention de 20 % des droits de vote d'Ubisoft le 14 juillet dernier. À ce jour, Vivendi dispose de 22,8 % du capital de l'éditeur breton et de 20,2 % de ses droits de vote. Pour rappel, le groupe avait franchi le seuil de 20 % du capital il y a tout juste un mois.Dans sa déclaration d'intention, la société fait savoir qu'elle a financé ces acquisitions avec sa trésorerie disponible, toujours conséquente même après le rachat de Gameloft, et qu'elle « envisage de poursuivre ses achats en fonction des conditions de marché », la bataille n'est donc pas encore terminée.Toujours pas d'OPA en vue

    Si le bras armé de Vincent Bolloré compte encore renforcer sa position au sein d'Ubisoft, il n'est toujours pas question d'une OPA dans les six mois à venir, ce qui laisse encore un peu de répit aux Guillemot pour trouver une solution permettant de faire barrage à l'envahisseur. Pour rappel, Vivendi sera tenu de déposer une offre publique d'achat dès lors que le seuil de 30 % du capital est franchi à la hausse. C'est d'ailleurs dans ces conditions-là que le géant des médias a pu mettre la main sur Gameloft en l'espace de quelques mois seulement. Vivendi explique enfin « envisager de demander une recomposition du conseil d’administration d’Ubisoft en vue, notamment, d’y obtenir une représentation cohérente avec sa position actionnariale ». Avec près d'un quart des parts d'Ubisoft en mains, l'entreprise peut en effet légitimement espérer obtenir un siège au sein du conseil d'administration de l'éditeur, mais cette demande n'a toujours pas été formulée de manière officielle. Il n'est toutefois pas certain qu'en accédant à cette demande Ubisoft parviendra à calmer les ardeurs de son turbulent prétendant.

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    Vivendi poursuit son offensive sur Ubisoft avec 22,8 % de son capital

    Petit à petit, Vivendi fait son nid. Le groupe présidé par Vincent Bolloré poursuit tout doucement son offensive sur Ubisoft, et vient d'annoncer le franchissement du seuil de 20 % des droits de vote au sein de l'éditeur breton.
    La hache de guerre n'est pas enterrée entre la famille Guillemot et Vivendi. Après avoir croqué plus de 95 % de Gameloft, le géant français des médias poursuit ses assauts contre Ubisoft, dont il continue de racheter des actions petit à petit, dans l'espoir d'obtenir un siège à son conseil d'administration. 22 v'la Vivendi

    Hier soir, le groupe présidé par Vincent Bolloré a annoncé avoir franchi à la hausse le seuil légal de détention de 20 % des droits de vote d'Ubisoft le 14 juillet dernier. À ce jour, Vivendi dispose de 22,8 % du capital de l'éditeur breton et de 20,2 % de ses droits de vote. Pour rappel, le groupe avait franchi le seuil de 20 % du capital il y a tout juste un mois.Dans sa déclaration d'intention, la société fait savoir qu'elle a financé ces acquisitions avec sa trésorerie disponible, toujours conséquente même après le rachat de Gameloft, et qu'elle « envisage de poursuivre ses achats en fonction des conditions de marché », la bataille n'est donc pas encore terminée.Toujours pas d'OPA en vue

    Si le bras armé de Vincent Bolloré compte encore renforcer sa position au sein d'Ubisoft, il n'est toujours pas question d'une OPA dans les six mois à venir, ce qui laisse encore un peu de répit aux Guillemot pour trouver une solution permettant de faire barrage à l'envahisseur. Pour rappel, Vivendi sera tenu de déposer une offre publique d'achat dès lors que le seuil de 30 % du capital est franchi à la hausse. C'est d'ailleurs dans ces conditions-là que le géant des médias a pu mettre la main sur Gameloft en l'espace de quelques mois seulement. Vivendi explique enfin « envisager de demander une recomposition du conseil d’administration d’Ubisoft en vue, notamment, d’y obtenir une représentation cohérente avec sa position actionnariale ». Avec près d'un quart des parts d'Ubisoft en mains, l'entreprise peut en effet légitimement espérer obtenir un siège au sein du conseil d'administration de l'éditeur, mais cette demande n'a toujours pas été formulée de manière officielle. Il n'est toutefois pas certain qu'en accédant à cette demande Ubisoft parviendra à calmer les ardeurs de son turbulent prétendant.

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    Vivendi poursuit son offensive sur Ubisoft avec 22,8 % de son capital

    Petit à petit, Vivendi fait son nid. Le groupe présidé par Vincent Bolloré poursuit tout doucement son offensive sur Ubisoft, et vient d'annoncer le franchissement du seuil de 20 % des droits de vote au sein de l'éditeur breton.
    La hache de guerre n'est pas enterrée entre la famille Guillemot et Vivendi. Après avoir croqué plus de 95 % de Gameloft, le géant français des médias poursuit ses assauts contre Ubisoft, dont il continue de racheter des actions petit à petit, dans l'espoir d'obtenir un siège à son conseil d'administration. 22 v'la Vivendi

    Hier soir, le groupe présidé par Vincent Bolloré a annoncé avoir franchi à la hausse le seuil légal de détention de 20 % des droits de vote d'Ubisoft le 14 juillet dernier. À ce jour, Vivendi dispose de 22,8 % du capital de l'éditeur breton et de 20,2 % de ses droits de vote. Pour rappel, le groupe avait franchi le seuil de 20 % du capital il y a tout juste un mois.Dans sa déclaration d'intention, la société fait savoir qu'elle a financé ces acquisitions avec sa trésorerie disponible, toujours conséquente même après le rachat de Gameloft, et qu'elle « envisage de poursuivre ses achats en fonction des conditions de marché », la bataille n'est donc pas encore terminée.Toujours pas d'OPA en vue

    Si le bras armé de Vincent Bolloré compte encore renforcer sa position au sein d'Ubisoft, il n'est toujours pas question d'une OPA dans les six mois à venir, ce qui laisse encore un peu de répit aux Guillemot pour trouver une solution permettant de faire barrage à l'envahisseur. Pour rappel, Vivendi sera tenu de déposer une offre publique d'achat dès lors que le seuil de 30 % du capital est franchi à la hausse. C'est d'ailleurs dans ces conditions-là que le géant des médias a pu mettre la main sur Gameloft en l'espace de quelques mois seulement. Vivendi explique enfin « envisager de demander une recomposition du conseil d’administration d’Ubisoft en vue, notamment, d’y obtenir une représentation cohérente avec sa position actionnariale ». Avec près d'un quart des parts d'Ubisoft en mains, l'entreprise peut en effet légitimement espérer obtenir un siège au sein du conseil d'administration de l'éditeur, mais cette demande n'a toujours pas été formulée de manière officielle. Il n'est toutefois pas certain qu'en accédant à cette demande Ubisoft parviendra à calmer les ardeurs de son turbulent prétendant.

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    Post Vivendi met son plan a exécution et annonce avoir franchi

    Vivendi met son plan a exécution et annonce avoir franchi
    le seuil des 25% du capital de Mediaset


    Publié le 20 décembre 2016 à 20h10

    Nous vous rapportions ce matin que Vivendi avait décidé d’augmenter sa participation dans
    le groupe media Mediaset en fonction des conditions de marché dans la limite de 30 % du
    capital et des droits de vote. Et le groupe français va très vite puisqu’il annonce ce soir détenir
    25,75 % du capital et 26,77 % des droits de vote de Mediaset en date du 20 décembre 2016.
    Le groupe de Media contrôlé par Berlusconi possède de nombreuses chaînes Tv en Italie et en
    Espagne. Vivendi a expliqué que sa présence au capital de Mediaset s’inscrit dans sa volonté
    de se développer en Europe du Sud et « dans le cadre de ses ambitions stratégiques en tant
    que groupe international majeur dans le domaine des médias et des contenus d’essence européenne ».



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    Re : Vivendi

    A suivre en 2017 : une année décisive pour Vincent Bolloré et Vivendi


    Mediaset, Ubisoft, Havas, Orange, refonte du modèle de Canal... beaucoup de chantiers ont été ouverts ces derniers mois.

    Vincent Bolloré, qui préside le conseil de surveillance de Vivendi, le propriétaire de Canal et d'Universal Music, et en détient un peu plus de 20 % du capital, va-t-il vraiment faire de ce groupe un leader mondial des médias de sensibilité européenne ? Quelques dossiers brûlants devraient en tout cas trouver leur épilogue en 2017 et faire un peu la lumière sur ses ambitions.

    Ces derniers temps, Vivendi a en effet ouvert d'innombrables chantiers. Dans les jeux vidéo, il a certes conclu en 2016 l'OPA hostile sur Gameloft pour un peu moins de 700 millions d'euros mais sa tentative de s'imposer chez Ubisoft, le navire amiral des ambitions des frères Guillemot dans les jeux, n'a toujours pas abouti.

    Avec sa banque d'affaires Lazard, Ubisoft a réussi à rallier ses actionnaires pour qu'ils bloquent la nomination d'administrateurs représentant Vivendi. C'est certainement ce que la famille essaiera de refaire à l'AG de 2017. Vivendi, qui est monté petit à petit à 25 % du capital, ira-t-il jusqu'à l'OPA ? Ubisoft pèse plus cher que Gameloft, puisqu'il capitalise 3,8 milliards d'euros.

    Mediaset, le dossier le plus « chaud »

    Le dossier le plus « chaud » du moment est cependant l'alliance avec Mediaset, le leader italien de la télévision gratuite et payante contrôlé par la famille Berlusconi. A peine quelques semaines après l'annonce du mariage, le 8 avril, cette entente cordiale transalpine s'est vite envenimée.

    Vivendi ne voulait plus reprendre le bouquet payant Mediaset Premium et souhaitait à la place monter au capital du groupe Mediaset tout entier. Le camp italien a alors saisi la justice, accusant Vivendi de ne pas respecter ses engagements. Le dialogue ne reprenant pas, Vincent Bolloré a décidé de faire un coup de force en décembre.

    Il est monté à un peu moins de 30 % des droits de vote de Mediaset, juste au-dessous du seuil l'obligeant à déclencher une OPA. Veut-il prendre le contrôle du groupe ou pousser la famille de Silvio Berlusconi à s'allier sur de nouvelles bases ? Réponse probablement rapidement, car la situation financière de Mediaset Premium se dégrade.

    Le mariage de Havas et Vivendi

    Côté opérationnel, Canal, la filiale télé de Vivendi, a refondu son offre marketing en acceptant de transformer son modèle économique. L'idée est d'établir des prix d'entrée plus attractifs et d'attirer le chaland vers des offres plus premium. L'accueil serait favorable, mais cela reste à confirmer. La concurrence des services de streaming de type Netflix et Amazon se renforce.

    Un autre grand dossier annoncé en 2016 pourrait aboutir en 2017 : le mariage de Havas, dont Bolloré possède 60 % du capital, et de Vivendi. Dans un entretien aux « Echos » en mai, Vincent Bolloré a révélé qu'il « était évident qu'un jour il y aura quelque chose entre [ces deux groupes] ». Yannick Bolloré, PDG d'Havas et fils de Vincent, a été nommé au conseil de surveillance de Vivendi et les passerelles entre les deux groupes se multiplient.

    Ce serait une opération structurante pour tout le secteur des médias et qui est observée avec intérêt de l'étranger. Notamment par Martin Sorrell, le PDG de WPP, qui n'a pas caché sa curiosité pour ce mariage.

    Revente de Vivendi à Orange ?

    Mais un tel montage pourrait se faire voler la vedette par un rapprochement entre l'opérateur téléphonique Orange et Canal, pourquoi pas sous la forme de l'entrée de l'opérateur historique en tant qu'actionnaire minoritaire au capital du leader de la télé payante en France. Les spéculations vont bon train.

    On évoque parfois même la revente de Vivendi à Orange afin de permettre à Bolloré de devenir actionnaire de référence de ce dernier. On n'en est pas là. Mais certains pensent que l'homme d'affaires breton pourrait profiter de la période d'incertitude autour de l'élection présidentielle pour abattre ses cartes.

    Bien sûr, Vincent Bolloré peut aussi battre en retraite sur tous ces dossiers en espérant empocher des plus-values _ les titres Mediaset et Ubisoft, en particulier, ont monté sensiblement. Dans ce cas, ne manqueront pas de refaire surface les accusations selon lesquelles il est moins là pour bâtir un empire de média européen que pour maximiser avant tout son patrimoine et assurer la transmission de ce dernier à ses enfants.
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    Re : Vivendi

    Coup d’accélérateur pour les salles de spectacle africaines de Vivendi

    Vue du siège de Vivendi à Paris. © JACQUES BRINON/AP/SIPA
    Conakry, Douala, Niamey et Ouagadougou... Après une première à Yaoundé au Cameroun en juin dernier, le groupe de communication et de divertissement Vivendi avance ses pions dans son plan de développement d'un réseau panafricain de salles de cinéma et de concert, CanalOlympia.


    Le déploiement d’un réseau de salles de cinéma et de concert que le groupe de communication et de divertissement Vivendi (Universal Music Group, Canal+, Dailymotion) veut implanter en Afrique subsaharienne — « 100 à terme » selon Vincent Bolloré, président du conseil de surveillance — s’accélère.
    « Après l’ouverture au public ce 11 janvier de la salle CanalOlympia à Conakry en Guinée, suivront celles de Douala au Cameroun le 18 janvier, de Niamey au Niger le 1er février et de Ouagadougou au Burkina Faso le 25 février, premier jour du festival panafricain du cinéma et de la télévision Fespaco » , écrit le groupe dans un communiqué. Et de préciser que « plusieurs salles supplémentaires devraient voir le jour dans d’autres pays africains au cours de 2017 ».
    Les nouvelles salles polyvalentes s’ajoutent à la première du genre inaugurée à Yaoundé en juin, sur le campus de l’Université de Yaoundé 1 à Ngoa-Ekélé, qui avait alors été bâtie en trois mois par la société camerounaise Kalfrelec. Toutes ces salles peuvent accueillir 300 personnes en leur sein et jusqu’à plusieurs milliers de personnes pour des programmations ouvertes sur l’extérieur.
    Synergie
    La logique de synergie de cette expansion africaine de Vivendi, groupe diversifié aux 10,76 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2015 et impliqué de la production à la distribution des divertissements, est désormais revendiquée, tout particulièrement avec ses filiales déjà très établies sur le continent.
    En commençant par Canal+ — la chaîne cryptée a dépassé les 2,5 millions d’abonnés actifs africains selon David Mignot, le directeur général de Canal+ Afrique, interrogé par J.A. dans son numéro 2922 — qui fait profiter CanalOlympia de sa notoriété. Par ailleurs, Studiocanal, le producteur de films et séries dont Vivendi est actionnaire à 100%, « contribue largement » aux 18 séances de cinéma par semaine qui doivent être à l’affiche des salles.
    Mais aussi Canal+ Overseas [la division internationale du groupe français] qui « participe à la programmation des films africains, avec notamment les films signés Nollywood TV » [chaîne de fiction africaine distribuée en exclusivité dans les bouquets de chaînes Canal+ disponibles en Afrique], indique Vivendi dans son communiqué.

    Côté billetterie, c’est Digitick, le spécialiste de la vente de billets en ligne dans lequel Vivendi a pris une participation majoritaire, qui est mis à profit avec « un système simple et adapté pour le marché africain ».
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    Re : Vivendi

    Le groupe dirigé par Vincent Bolloré entend créer au moins 50 salles de spectacles sur le continent, déployer la fibre optique et poursuivre son implantation dans le marché de la TNT.

    cover-r4x3w1000-583c1d0e3e372-Capture.jpgcover-r4x3w1000-583c1d0e3e372-Capture.jpg

    Vincent Bolloré veut surfer sur la vague numérique qui inonde le continent africain. Depuis plusieurs mois, Vivendi et Canal+ multiplient les projets à destination d'une classe moyenne grandissante et de plus en plus connectée. Le plus récent porte sur la télévision payante. Depuis le début de l'année, la chaîne cryptée propose des offres disponibles sur la télévision numérique terrestre (TNT) en République démocratique du Congo (Kinshasa et Lubumbashi) et au Congo Brazzaville (Pointe-Noire). Et en 2017, Canal+ vise la Côte d'Ivoire. "La TNT nous permet d’aller chercher des clients moins fortunés avec des tarifs d’abonnement de 4.000 francs CFA (environ 6 euros) pour 30 chaînes, précise David Mignot, le Directeur général de Canal+ Afrique. C’est une technologie de transition en attendant l’essor de l’ADSL, la fibre optique, la 4G et la 5G".
    Et Canal+ compte bien accélérer cette transition. Lorsque Vincent Bolloré reprend en main la chaîne en 2015, il demande à ses équipes de favoriser les synergies entre Vivendi et Canal+. L'un de ces rapprochements vise à construire un réseau de fibres optiques en Afrique subsaharienne. L'idée est de déployer la fibre en aérien, le long des poteaux électriques. Une technique jugée moins coûteuse que le creusement de tranchées pour enfouir la fibre dans le sol. L'industriel breton s'appuie notamment sur le succès de GVT, l'ex filiale de Vivendi revendue à prix d'or au groupe espagnol Telefonica (7,5 milliards d'euros) en 2015 et connue pour avoir bâti un réseau haut débit de qualité au Brésil. Mais après avoir construit un réseau de 60 km autour de Cotonou (Bénin), le projet est en stand-by depuis le mois de mai du fait d'une alternance politique. "Nous espérons relancer rapidement ce projet d'avenir, indique David Mignot. Il n'y a pas de raison que ce qui a pu se faire au Brésil ne se fasse pas en Afrique".



    2,5 millions d'abonnés actifs en Afrique

    Autre projet impulsé depuis la reprise en main de Vincent Bolloré: la construction de 50 à 100 salles de cinéma et de spectacles en Afrique subsaharienne dans les prochaines années. La première a ouvert ses portes en juin à Yaoundé (Cameroun) et d'autres devraient voir le jour à Niamey (Niger), Conakry (Guinée) ou Lomé (Togo) en 2017. Accra (Ghana) et surtout Lagos (Nigeria), la plus grande ville du continent avec ses 22 millions d'habitants devraient aussi en être dotées d'ici 2020. Ce projet baptisé Canal Olympia, est dédié à la projection de films, mais aussi à l’organisation de concerts d’artistes africains et étrangers, ainsi qu’à l’accueil de stand-up d’humoristes. "Chaque salle doit permettre de détecter des talents locaux, de les faire connaître et valoriser ainsi la culture africaine", poursuit David Mignot.
    Canal+, qui a aussi lancé en octobre 2014 la chaîne de divertissement 100% africaine, A+, a fait depuis 2011 du continent un axe majeur de son développement à l'international. La branche du groupe en charge de l'Afrique est ainsi passée en cinq ans de 300 à 1.200 salariés. "En 2011, nous avions 400.000 abonnés en Afrique, précise David Mignot. Aujourd'hui nous sommes présents dans plus de 25 pays et nous allons atteindre les 2,5 millions d'abonnés actifs à la fin de l'année". Un succès qui s'explique notamment par la multiplication des offres proposées par Canal. La chaîne vient par exemple de signer des accords de diffusion avec Walt Disney et la Fédération ivoirienne de football.
    Canal+ n’est toutefois pas le seul groupe audiovisuel à se positionner sur le marché africain. Sur la TNT par exemple, plusieurs mastodontes du secteur comme le chinois StarTimes (Rwanda, Burundi, Guinée Conakry) ou le sud-africain Multichoice-DSTV (pays anglophones) ont eux aussi remporté des appels d’offres. Le groupe de Vincent Bolloré et StartTimes s'affrontent d'ailleurs en ce moment en Côte d'Ivoire dans le cadre d'un appel d'offres.
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    Re : Vivendi

    Le plan de Vivendi pour relancer Dailymotion

    Vivendi veut davantage éditorialiser sa plate-forme vidéo, rachetée plus de 280 millions d’euros en 2015.

    Pour relancer Dailymotion, Vivendi a décidé de faire de sa plate-forme vidéo un média de première destination. Son constat : YouTube fonctionne plutôt comme une vaste vidéothèque dans laquelle on vient chercher des contenus et Facebook , au contraire, pousse ses vidéos vers le « mur » de ses membres. Coincée entre ces deux géants, Dailymotion se voit, elle, comme une adresse sur laquelle on ira chercher les vidéos du jour à ne pas rater, ou que la plate-forme mettra en avant selon les goûts de l'utilisateur, en se basant sur ses données personnelles. C'est tout le sens de la nouvelle application qui sera lancée en avril.



    « Il y aura toujours du contenu généré par les utilisateurs mais l'idée est d'éditorialiser Dailymotion en mettant en avant des contenus premium dans l'info, le sport, le divertissement, en particulier la musique », explique aux « Echos » Maxime Saada, directeur général de Canal+ et président de Dailymotion. Une stratégie que la plate-forme a déjà menée par le passé. Le nouveau patron de Dailymotion estime que cela ne remettra pas en cause son statut de simple hébergeur, que les ayants droit veulent pourtant retirer à ce type de plates-formes afin qu'elles les payent ou qu'elles filtrent les vidéos protégées. « Nous ne sommes pas responsables de ce qui est posté, nous n'avons pas d'implication directe dans le contenu », se défend Maxime Saada.
    Baisse d'activité

    La plate-forme continuera de s'appuyer sur un modèle publicitaire. Les revenus seront partagés entre Dailymotion et les éditeurs de contenus. Il n'est pas question pour l'instant d'acheter des droits. Ni d'ailleurs d'ouvrir un segment payant, même si Maxime Saada « n'exclut rien ». Pour lui, les réseaux comme Snapchat servent bien le public jeune mais une cible plus âgée et CSP+ peut être intéressée par un portail vidéo éditorialisé. « Nous voulons être dans les 10 applications que les gens mettent sur leur smartphone », dit-il.
    Pourtant partie tôt, Dailymotion s'est faite distancer par YouTube, la filiale de Google, faute de moyens. Après un rachat raté par Yahoo!, elle a finalement été acquise par Vivendi pour plus de 280 millions d'euros en avril 2015. Depuis, elle a perdu une grande partie de ses équipes . Et son chiffre d'affaires aurait baissé de 75 millions d'euros en 2015 à 60 millions en 2016.
    Le groupe justifie la baisse des revenus 2016 par un « assainissement de l'audience ». Dailymotion compte 300 millions de visiteurs uniques mensuels, dont 110 millions en Europe (22 millions en France), 110 millions en Asie et 55 millions en Amérique du Nord. « Nous avons retiré tout le contenu « explicite » c'est-à-dire sexuel ou violent et presque tout le trafic généré par les robots, qui représentait jusqu'à 20 % », affirme Maxime Saada. Certaines agences média auraient, en outre, rechigné à travailler avec une plate-forme liée désormais à Vivendi et donc au même actionnaire (Bolloré) qu'Havas, d'autant que Michel Sibony, directeur des achats chez Vivendi et Havas, joue un rôle clé dans le nouveau Dailymotion (il en est officiellement conseiller). « Il y a eu des craintes, mais c'est derrière nous désormais », assure Maxime Saada.
    Des recrutements en cours

    Ce nouveau positionnement n'empêche pas Dailymotion de vouloir continuer à placer son player auprès de sites tiers (par exemple « L'Equipe »). Il partage avec eux les revenus générés, notamment car ces vidéos sont également placées sur Dailymotion. La plate-forme veut renforcer son analyse des données générées par les utilisateurs et promet de les partager avec ses partenaires davantage que les autres plates-formes.
    Pour mettre en oeuvre sa stratégie, Dailymotion devra investir sur sa marque et recruter. « Les effectifs sont remontés d'un point bas de 180 personnes quelques mois après notre arrivée à 260 et finiront l'année à 400 au moins », annonce Maxime Saada. La branche de Palo Alto a été fermée car le groupe estime qu'il y a « de très bons ingénieurs en France et pour moins cher ». Dailymotion mise aussi beaucoup sur l'Afrique et vient d'ouvrir un bureau à Abidjan.


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    Re : Vivendi

    Russie : La justice ordonne le blocage de Dailymotion

    La justice russe a ordonné en décembre dernier le blocage en Russie de la plateforme vidéo du groupe Vivendi pour infraction aux droits d'auteur d'une chaîne locale.



    Dailymotion bientôt inaccessible en Russie ? C'est du moins ce que laisse entendre une décision de justice russe du 2 décembre dernier ordonnant le blocage dans le pays de la plateforme vidéo propriété du groupe Vivendi. Selon l'AFP, cette décision radicale aurait été prise pour une infraction aux droits d'auteur d'une chaîne locale.
    Le 2 décembre, un tribunal de Moscou "a approuvé la demande de la chaîne Piatnitsa de bloquer Dailymotion sur le territoire de la Russie", a indiqué la holding russe Gazprom-Media, propriétaire de cette chaîne, dans un communiqué transmis à l'AFP. "La société française n'ayant pas fait appel dans les délais impartis, le jugement a été transmis au régulateur des médias pour être appliquée", a-t-elle ajouté. Gazprom-Media accuse Dailymotion d'avoir diffusé à plusieurs reprises des extraits des émissions les plus regardées de Piatnitsa, spécialisée dans la télé-réalité.

    Dailymotion affirme de son côté découvrir cette décision de justice. La plateforme vidéo prend "connaissance de la situation", a indiqué un porte-parole de la plateforme à l'AFP. Le service juridique n'a "aucune trace de demande de retrait" et "va prendre contact avec les autorités sur place pour remédier à la situation", a ajouté ce dernier. Le site était accessible mercredi matin, mais le blocage pourrait être mis en oeuvre d'ici à la fin de la semaine, selon un porte-parole du régulateur cité par le site du journal Vedomosti.
    Crise et relance

    Racheté par Vivendi (Canal+) en 2013 pour 280 millions d'euros, Dailymotion traverse actuellement une crise de modèle et de gouvernance. L'entreprise a notamment été frappée par le départ d'une centaine de salariés depuis sa reprise par Vivendi, dont beaucoup de ses principaux cadres.
    Coincé entre les deux géants de la vidéo que sont YouTube et Facebook, Dailymotion compte pour se relancer davantage éditorialiser ses contenus. "Il y aura toujours du contenu généré par les utilisateurs mais l'idée est d'éditorialiser Dailymotion en mettant en avant des contenus premium dans l'info, le sport, le divertissement, en particulier la musique", a expliqué aux Echos le 17 janvier Maxime Saada, directeur général de Canal+ et PDG de Dailymotion.


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    Re : Vivendi

    DailyMotion, 43% de baisse en 18 mois.

    photo.jpg

    Vivendi l’a promis. Dailymotion prendra un nouveau départ en avril, avec un nouveau site et une application, doublé d’un virage éditorial. Vivendi souhaite en effet éditorialiser la plate-forme, avec un résumé quotidien des vidéos à ne pas manquer dans quatre domaines : la musique, l’information, le sport et le divertissement.

    En revanche, il ne s’agit pas de faire de Dailymotion un éditeur, ce qui priverait la plate-forme de son statut d’hébergeur, qui lui permet de ne pas être tenu responsable des contenus mis en ligne par les internautes sur son site. Petite subtilité juridique non dénuée de conséquences envers celui qui dépose des contenus. Ironiquement, Il faudrait d’ailleurs que Vivendi s’en prenne à celui qui a déposé des vidéos de Pianitsa, chaîne russe de grand intérêt (dont le piratage d’émissions de télé-réalité interpelle au plus haut sommet de l’état) afin d’éviter son blocage en Russie.

    Pour se démarquer, Dailymotion vise un public plus âgé, de 25 à 49 ans. Pas question de mettre en avant des chroniqueuses beauté comme EnjoyPhoenix ou les humoristes à la Cyprien, mais de favoriser les contenus « premium » en attirant les éditeurs. Une gageure quand, en face, YouTube est très généreux à leur égard : Universal, la filiale musique de Vivendi, toucherait, pour mettre en ligne ses clips, 150 millions de dollars par an du site américain, selon les estimations. Dailymotion, qui ne dispose pas des mêmes moyens, ne souhaite pas offrir des minimums garantis, et préfère le partage de revenus. Pour convaincre ses partenaires, l’hébergeur promet de communiquer sur le trafic des internautes.

    Mais Dailymotion souhaite aussi capitaliser sur les contenus créés dans les autres entités du groupe, comme Canal+, CNews ou C8,

    Suffisant pour inverser la vapeur ? A l’international, le groupe compte 300 millions de fidèles. Mais, en France, l’audience de Dailymotion a dégringolé en dix-huit mois de 43 %, tombant à 5,2 millions de visiteurs uniques.

    Pas sur que YouTube ait le moindre frémissement d’angoisse;
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