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    Post Le service audiovisuel public

    Le service audiovisuel public dans tous ses états.

    Au moment où les médias publics sont renforcés dans les pays arabes, en Europe, au Moyen-Orient et même en Afrique, le service audiovisuel public souffre du manque de soutien politique. Le 3 mai dernier, le Conseil de l'Europe avait dénoncé les tentatives de certains gouvernements d'influencer l'indépendance et le pluralisme de la radiotélévision de service public. Selon lui, les pays qui disposent de diffuseurs publics populaires et bien financés enregistrent moins d'extrémisme de droite et de corruption et ont une presse plus libre. En Afrique du Sud, la crise financière a touché la Sabc, le groupe audiovisuel public en Afrique du Sud. Un milliard de rands, soit quelque 74,8 millions de dollars de pertes de la Sabc sur les trois premiers trimestres de l'exercice 2016-2017, clôturé le 31 mars dernier. L'annonce a été faite au Parlement par la nouvelle ministre des Communications, Ayanda Dlodlo. En 2015-2016, le groupe avait perdu 411 millions de rands, contre 395 millions sur l'année financière précédente et 511 millions en 2014-2015. La ministre a précisé qu'il est évident que les pertes de la Sabc seraient substantielles sur l'exercice clôturé le 31 mars 2017, au terme des états financiers. Ce bilan négatif est, en partie, lié à la politique des nouveaux quotas réservés aux programmes locaux sur les antennes de la Sabc. Appliquée depuis le 18 mai 2016, cette politique avait déjà fait perdre 16,2 millions de dollars à l'audiovisuel public, constatait en mars 2017 le nouveau conseil d'administration intérimaire au lendemain de son installation. S'appuyant sur les chiffres, l'autorité de tutelle a confirmé que la Sabc vit une crise grave. En Israël, le volet est plutôt politique. La première chaîne de télévision d'Israël, ainsi que sa radio publique, ont appris, en plein direct, la fin de leur diffusion. Cette décision, prise plus tôt que prévue par le Premier ministre de droite Benjamin Netanyahu, s'inscrit dans sa politique visant à contrôler les médias et faire oublier les enquêtes judiciaires contre lui. Au même moment, Kol Israël, équivalent de la radio publique, annonce également sa mort imminente. La fin brutale, en direct, de l'Autorité de radiodiffusion d'Israël (IBA), dont les deux médias font partie, signe la fin de la liberté d'expression et le début d'une dictature de droite. Ces problèmes du service public audiovisuel sont plus récurrents en Pologne, où la réforme des services médiatiques publics de 2016 a placé la télévision et la radio publiques sous le contrôle direct du gouvernement et restreint le rôle de l'organe de régulation existant. L'association indépendante des journalistes polonais, a indiqué que depuis le début de l'année, 228 journalistes du secteur public ont été renvoyés, réaffectés à des tâches moindres ou ont démissionné en signe de protestation. En Croatie, le gouvernement tente de réduire l'indépendance et le pluralisme des médias publics, alors qu'en Roumanie, la loi d'octobre 2016 a éliminé plus de 100 taxes non fiscales, dont les licences pour la radio et la télévision, principale source de financement des diffuseurs publics. En 2013, la Grèce a décidé de fermer ERT, le média public, ce qui a porté un coup au pluralisme médiatique dans tout le pays, même si ERT a fini par rouvrir en 2015.
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    Re : Le service audiovisuel public

    Le "bartering" s'impose dans le paysage audiovisuel algérien

    Avec la crise pétrolière, les télévisions algériennes privées et publiques ont plus recours au «bartering», qui désigne l'échange de marchandises entre entreprises. Le concept est apparu aux États-Unis dans les années 1930 et ne concernait que le financement d'émissions radio ou télé, ou les feuilletons dits «soap opéra», contre de l'espace publicitaire. Au fil des années le «bartering» a évolué et reprend à présent l'idée du troc entre les entreprises. En Algérie, le procédé est apparu avec les télévisions privées qui ont eu recours au «bartering» pour payer leurs productions durant le mois sacré du Ramadhan. Ainsi dans la grille du Ramadhan, trois chaînes, essentiellement privées ont eu recours à ce procédé économique et ingénieux pour éviter des coûts importants de la production, notamment de la fiction et surtout des émissions de télévisions à longue durée. C'est le cas de la chaîne Echourouk TV, El Djazairia TV et à un degré moindre Dzair TV. La chaîne Echourouk TV a été la première chaîne à importer ce procédé en Algérie. Ne dépensant que presque zéro dinar dans une production, elle laisse la liberté au producteur pour faire la tournée des sponsors et faire un montage financier pour financer sa production. C'est ainsi qu'a fonctionné la série Achour El Acher, qui demeure la production la plus importante du paysage audiovisuel algérien. La production nécessite un financement de plus de 20 milliards de centimes. Il y a deux ans, c'était un opérateur de téléphonie mobile qui avait pris totalement en charge les frais de la production. Le diffuseur Echourouk prend entre 10 et 15% de droits de diffusion sur l'ensemble du montant de la production. Cette année encore, le procédé a été reconduit par la société Prod Art qui a été obligé de chercher d'autres sponsors et surtout un autre opérateur. Le procédé a été également adopté par la société algéro-tunisienne Not Found pour vendre ses productions en 2015 pour Echourouk TV et en 2016 pour l'Entv. Seulement voilà Not Found qui a réalisé plus de quatre productions lourdes, se retrouve sans ses anciens diffuseurs, Echourouk TV et l'Entv. Les sponsors qui avaient l'habitude d'acheter ses programmes se sont retirés de ses productions et Not Found s'est retrouvé à placer ses productions qui coûtent entre 10 et 25 milliards centimes l'unité dans une seule chaîne El Djazairia TV qui risque de ne pas réussir le challenge d'attirer les annonceurs, même si les agences sont acquises grâce au lobbying de Samir Boudjadja, le nouvel actionnaire d'El Djazairia TV. Enfin l'Entv, qui demeure la seule télévision capable de subvenir aux besoins des producteurs privés garde la main sur le procédé du «bartering» à condition, affirme son DG Tewfik Khelladi d'avoir un partenariat gagnant / gagnant (Win-Win).
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