Actus radios

[Lako]

France Inter abandonne la diffusion en grandes ondes

Une page se tourne dans l'histoire de la radio avec cette décision qui permettra à Radio France d'économiser plus de 6 millions d'euros.
Une page se tourne. Samedi soir, TDF coupera l'émetteur de radiodiffusion d'Allouis, une petite commune située dans le Cher. De facto, France Inter cessera définitivement sa diffusion sur les grandes ondes (AM). Une mesure qui permettra à Radio France de générer une économie de 6,5 millions d'euros par an, ce qui représente l'équivalent de 10% du total des coûts de diffusion du groupe, selon Frédéric Schlesinger, directeur délégué aux antennes et aux programmes de Radio France. Cette somme viendra s'ajouter au bénéfice de 7 millions d'euros réalisé par l'arrêt de la diffusion de France Bleu et France Info en ondes moyennes.


Selon Radio France, la station dirigée par Laurence Bloch était encore écoutée en grandes ondes par un peu plus de 5% de ses auditeurs. Pour continuer à écouter les programmes de France Inter, ceux-ci devront désormais se replier sur internet ou le satellite. À noter que France Inter précise qu'elle proposera une aide "sur-mesure" aux auditeurs potentiels qui vivent dans les dernières zones non-couvertes par la bande FM.


Résistances


Dans un pays doté d'une forte culture radiophonique, l'annonce de cette suppression, en août dernier, n'est pas passée inaperçue. Une page Facebook a ainsi vu le jour pour réclamer le maintien de la diffusion sur les grandes ondes de France Inter. Parmi les motifs invoqués : la possibilité d'écouter la station sur poste ou en voiture depuis les pays frontaliers, notamment la Suisse et la Belgique, ou encore la mauvaise qualité de la bande FM dans l'est de Paris. Ces résistants revendiquent notamment le soutien de nombreux animateurs de la station, dont Charline Vanhoenacker et l'équipe de "Si tu écoutes, j'annule tout".


Quoi qu'il en soit, même s'ils assurent qu'ils poursuivront le combat, la mobilisation de ces irréductibles n'aura pas payé. Après l'arrêt de la diffusion de la météo marine (qui n'était plus diffusée en FM depuis 2009), France Inter s'apprête à définitivement tourner la page des grandes ondes, quitte à laisser quelques auditeurs sur le carreau. Ceux-ci pourront néanmoins toujours se replier sur RTL, RMC et Europe 1 qui continueront d'émettre en grandes ondes.

[ironman]

SUD RADIO MUSCLE ENCORE SA GRILLE

Sud Radio poursuit son renforcement de programmes avec une nouvelle étape le week-end. La station entend se positionner comme "la radio de la passion des territoires et de la France et à l'écoute de tous les Français". Ainsi, 4 grandes rubriques et émissions vont donc venir compléter la grille actuelle à partir de ce week-end. Ils seront axés autour des terroirs, de la gastronomie, des plaisirs de la table, du patrimoine et du savoir-faire français.




Jean-Luc Petitrenaud rejoint Sud Radio pour une émission hebdomadaire, le dimanche entre 10h et 11h, émission intitulée "Au bistrot du marché". Petitrenaud est l'une des plus grandes figures médiatiques liée à la gastronomie. Il fera partager ses recettes, ses bonnes adresses autour des meilleurs produits et fera découvrir des personnalités et des hauts lieux du patrimoine. "Une émission qui sera régulièrement produite en duplex de grands marchés locaux" souligne Sud Radio.
Sud Radio proposera également "In Vino Sud Radio", émission présentée par Alain Marty (il présente plusieurs années sur une station concurrente la seule émission de radio en France 100% dédiée à l'univers des vins et des terroirs).

Alain Marty sera désormais présent sur Sud Radio pour deux émissions hebdomadaires (le samedi de 11h 30 à midi et le dimanche de 14h 30 à 15h). Alain Marty sera notamment accompagné de Philippe Faure-Brac (meilleur sommelier du monde en 92) et David Cobbold "le plus français des journalistes anglais", pour procéder à un tour d'horizon de l'actualité et des histoires sur le vin, les spiritueux, l'économie des vignobles et des terroirs.

DE "C'EST ÇA LA FRANCE" À "FIER D'ÊTRE FRANÇAIS"

Nathalie Schraen-Guirma sera au micro de Sud Radio, chaque dimanche de 14h à 14h30, pour "C'est ça la France", qui se revendique comme la première émission consacrée aux entreprises françaises qui ont fait le pari du "Made in France". Nathalie Schraen-Guirma est une des chroniqueuses télé emblématiques sur France Télévisions notamment dans " Midi en France" sur France 3 et intervient également dans "Visites Privées" de Stéphane Bern sur France 2 .
Outre ces trois émissions, "Le Grand Matin Dimanche" de Philippe Verdier accueille deux nouveaux rendez-vous : "Fier d'être Français" à 8h20 (une interview d'une personne issue de la diversité pour une "une chronique encore inédite dans le paysage audiovisuel") et "Libre comme Naulleau" à 8h45.




POURSUITE DU DÉVELOPPEMENT DE LA GRILLE


"Ces nouveaux rendez-vous viennent compléter des programmes renouvelés ces derniers mois" explique Sud Radio désormais développée par Bruno Dubois en qualité de directeur d'antenne et par Patrick Roger, directeur général. Parmi les rendez-vous déjà installés, "Le Grand Matin" de Dimitri Pavlenko avec les éditorialistes Denis Jeambar, Béatrice Houchard, Vincent Hervouet, Eric Naulleau, Philippe Bilger , la chroniqueuse Yolaine de La Bigne avec "Quelle époque éthique", les coulisses de la présidentielle avec Mickael Darmon, l'invité politique de "Territoires d'Infos" en partenariat avec Public Sénat, présenté par Cyril Viguier. Parmi les autres figures de la chaîne, André Bercoff, Valérie Expert, Brigitte Lahaie, Philippe David, Véronique Jacquier, Christophe Bordet, Jacques Pessis, Philippe Verdier, Daniel Herrero, Sylvain Augier et Louis Morin complètent les programmes.
"Sud Radio continuera de développer dans les semaines à venir sa grille, notamment à l'approche de la Présidentielle" précise ce matin Sud Radio.

[ironman]

RTL 1ère, RMC à égalité avec Europe 1

Tels sont les enseignements de la dernière vague Médiamétrie dont les résultats ont été publiés ce matin à 8h00 pour la période Novembre/Décembre 2016.
A retenir donc la première place confortée de RTL à 12.7% et France Inter à 11.2%.
Mais l’événement c’est donc RMC qui se hisse pour la première fois de son histoire au niveau d’Europe 1 qui perd quasiment 1 point à 8.1 en audience cumulée. Mieux, en réalité RMC dépasse Europe 1 en PDA, et se trouve à 6.8% de PDA quand Europe 1 régresse à 6.6, bien loin de RTL et France Inter. La grille d’Europe 1 ne séduit plus et les départs de Laurent Ruquier, Cyril Hanouna et plus récemment pour d’autres raisons de Jean-Marc Morandini semblent avoir déstabilisé les auditeurs partis sur d’autres antennes.
Ainsi les deux radios se retrouvent à 8,1 point ce qui représente une baisse de 1 point pour la radio de la rue François 1er et une hausse de 0,2 point pour RMC par rapport à l’année dernière.
Du côté des musicales, NRJ est première à 10.7%. Découvrez le tableau ci-dessous.

[ironman]

Réforme de Médiamétrie pour les radios ?

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Les audiences radio mesurées par Médiamétrie pourraient intégrer, dès septembre 2018, les mesures réalisées partout et tout le temps par un petit appareil glissé dans la poche de ses panélistes pour mieux analyser leurs comportements, a annoncé la direction de l’institut.

« L’audimétrie portée », développée depuis la fin des années 1990, mesurera autant la télévision que la radio, a précisé le PDG de Médiamétrie, Bruno Chetaille, au cours d’une conférence de presse.

Elle sera mesurée en complément de la traditionnelle étude « 126.000 », publiée tous les trois mois, qui demande aux auditeurs de désigner les radios qu’ils écoutent.

L’institut doit réunir fin mars ses clients radio pour discuter avec eux de ce projet et déterminer notamment si l’audience sera publiée tous les jours, toutes les semaines ou tous les mois.

L’audimétrie portée ne devrait pas provoquer de grandes variations dans l’audience des radios, a assuré Bruno Chetaille: là où l’appareil a été testé, les audiences cumulées restent équivalentes, même si la durée d’écoute est moindre.

L’appareil reconnaît les programmes grâce à la technologie du « watermarking »: depuis la fin de l’année 2015, les programmes diffusés par la plupart des chaînes de télévision et des stations de radio sont marqués par un signal sonore, inaudible pour l’oreille humaine, mais reconnaissable par l’appareil.

Active en Suisse et au Canada, l’audimétrie portée a été testée en Ile-de-France entre 2015 et 2016 par Médiamétrie, et l’institut Kantar la déploie actuellement en Norvège.

Médiamétrie souhaite également mettre en place un « observatoire de la radio digitale », qui rassemblerait les mesures de streaming en live, en différé, les vidéos, les podcasts, les webradios et les plateformes digitales.

L’institut pourrait reprendre la diffusion d’un classement des podcasts d’ici la fin 2017

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[ironman]

Europe 1, une radio dans l’Histoire
En soixante ans d’existence, de son statut de radio pirate – elle a émis pour la première fois le 1er janvier 1955, pendant trente minutes – à celui de quatrième radio française, nombreux sont les événements qui ont marqué Europe 1. Dès ses débuts, la station de la rue François-Ier se démarque de la RTF gouvernementale et cherche à parler aux auditeurs comme si elle était “ sur le bras de leur fauteuil ”, selon les termes de Louis Merlin, son cofondateur.Elle sait aussi se distinguer par des programmes réactifs, immersifs, et par son ouverture musicale.

Depuis 60 ans, l’ADN de la station est d’être dans l’air du temps. L’auteur du documentaire, Pascal Forneri, filme également Europe 1 telle qu’elle est aujourd’hui, avec Thomas Sotto, Wendy Bouchard, Cyril Hanouna. Cette formule de François Clauss, chef du service des sports, en résume bien l’esprit : « Europe 1, c’est à la fois Canteloup et l’Afghanistan ».

Radio de la France d’après-guerre, Europe numéro 1 est créée sous l’impulsion de Louis Merlin, Charles Michelson, Maurice Siegel, Jean Gorini, Lucien Morisse et Pierre Sabbagh. Des hommes qui n’avaient alors aucune expérience de la radio et qui n’ont eu cesse d’innover. A travers des images d’archives, le documentaire propose une plongée exceptionnelle dans l’histoire d’Europe 1. Certains y découvriront que le nom « Europe n°1 » est une idée de Guy Mollet, un des Pères fondateurs de l’Europe. On redécouvre aussi les inventions éditoriales et techniques qui sont à l’origine du « ton Europe 1 » : l’arrivée du Nagra, le téléphone rouge, la naissance du « parler radio », les flashs info, le reportage de guerre.

Des noms d’exception. « Europe 1, c’est la maison des personnalités », raconte Julie, la voix d’Europe 1. Comme elle, de nombreux anciens témoignent pour raconter l’histoire d’Europe 1 : Jacques Ourevitch, Jean Frydman, Pierre Bonte, Anne Perez, Philippe Gildas, Hubert. Christiane Collange raconte l’arrivée des femmes journalistes, et notamment d’une certaine Anne Sinclair, recrutée comme assistante de Jean Gorini. Europe 1, ce sont aussi des dirigeants qui ont marqué l’histoire des médias : Jean Florat, Jean-Luc Lagardère, Jérôme Bellay, Jean-Pierre Elkabbach… On croise aussi des figures inoubliables comme Maurice Biraud, Pierre Dac et bien sûr Coluche.

L’information et la musique. Europe 1 est depuis toujours une radio généraliste mais la musique est un pilier de l’antenne, avec les mythiques émissions de jazz et les « Podium », ces shows en plein air qui réunissaient les Français devant les plus grandes stars de l’époque, à l’instar du concert du 21 mai dernier au Zénith de Paris. Philippe Gildas raconte la naissance du Top 50, à l’époque où les radios libres concurrençaient Europe 1 sur le terrain musical.

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[ironman]

Vague radios avril mai juin 2017

Médiamétrie vient de publier les audiences radios sur les mois de avril, mai et juin 2017. Voici les résultats majeurs à retenir:
– RTL demeure solide leader à 12.1 % de Pda, mais France Inter talonne à seulement 1 point la station de la rue Bayard.
– RMC accroît son écart à 7.7% avec Europe 1 qui termine sa saison à 7.1%, aussi mal qu’elle l’a débuté. Pas sur que la refonte totale de la grille draine de nouveaux auditeurs.
– France Info est proche des 9 points à 8.9%
– Enfin du côté des chaînes musicales, NRJ est leader à 10.5%, mais son audience est en lente érosion (10.6% le trimestre précédent, 10.8% l’année passée sur le même trimestre), loin derrière se trouve Skyrock à 6.5%, FUN à 6.1% et Nostalgie à 6%.
Un paysage radiophonique, finalement plutôt stable, bien qu’on puisse se demander si le prochain objectif de RMC n’est pas de dépasser désormais France Info, et accéder à terme au top 3 dépassant alors les 10% de Pda, ce qui semble encore bien lointain à ce jour. RMC qui toutes chaînes confondues, fait à ce jour partie du TOP 5, derrière RTL, France Inter, NRJ et France Info.

[ironman]

La grille sport de RMC INFO plait !

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Avec près de 1.8 million d’auditeurs chaque jour, les programmes sport de RMC (16h-24h) enregistrent une forte progression (+ 106 000 auditeurs en un an). Ces résultats viennent conforter la très bonne dynamique observée par RMC sur l’ensemble de sa grille. Les programmes sport enregistrent un record historique entre 16h et 24h avec 13.1% de part d’audience sur les hommes de moins de 50 ans, et permettent à RMC de demeurer la première radio de France sur cette cible.

Avec 1 019 000 auditeurs chaque jour, l’émission de Vincent Moscato (16h-18h) recrute 33 000 nouveaux auditeurs en un an et devance Europe 1 pour la 6e vague consécutive sur les quatre critères de l’étude, en audience cumulée (488 000 auditeurs quotidiens de plus), en part d’audience, en quart d’heure moyen et en durée d’écoute.

Lancé il y a tout juste un an, « Team Duga » totalise 823 000 auditeurs quotidiens sur le 18h-20h. Le rendez-vous de Christophe Dugarry enregistre la plus forte progression des radios généralistes (+ 184 000 nouveaux auditeurs en un an). Avec 5.5% de part d’audience, RMC renforce sa place de 3e radio de France entre 18h et 20h.

Enfin, cette saison, RMC dit avoir réinventé ses soirées foot avec le « Super Football Show » (20h-24h) qui progresse, dès ce premier sondage, avec 589 000 auditeurs (+ 33 000 auditeurs en un an). RMC enregistre ainsi son record historique avec 9.1% de part d’audience.