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Discussion: troubles de Bejaia

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    Post troubles de Bejaia

    Le patriotisme des Algériens face aux émeutes et aux manipulations sur facebook

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    Les aventuriers qui espéraient embraser l’Algérie à travers les réseaux sociaux se sont certainement trompé d’adresse. La plupart des commentaires et des partages sur les réseaux sociaux désapprouvent la violence et s’opposent à ce qui se passe à Bejaia.



    Le fait que des commerçants soient forcés à Bejaia par des inconnus à baisser rideau, les internautes ont dénoncé ces agissements qui puent la manipulation. Il est vrai que les Algériens appréhendent l’année 2017 et les augmentations qui s’en suivent. Il s’agit en fait d’une crise financière qui touchera en premier lieu les couches sociales les plus défavorisées, à l’instar de ce qui se passe dans les autres pays du monde.

    Cependant les appels à la casse, au vandalisme et à la désobéissance civile sont rejetés en bloc par les Algériens, à travers les réseaux sociaux. Même les plus opposants au pouvoir rejettent la violence, à l’mage de cet activiste des droits de l’homme qui a écrit sur son mur que «La grève est un droit, voire un acte citoyen légitime. La violence quant à elle, ne peut être qu’un acte barbare».

    La réaction des Algériens à travers les réseaux sociaux dénote de leur patriotisme, leur maturité, mais aussi leur responsabilité. Ils sont convaincus que ce qui s’est passé à Bejaia n’est pas un mouvement spontané, mais provoqué par des forces occultes et des aventuriers qui obéissent à un plan machiavélique. Les appels du MAK de Ferhat Mehenni à «préserver la Kabylie de la violence en Algérie», sont édifiants.

    Ce qui s’est passé en Tunisie, en Egypte et en Libye pour ne citer que les pays les plus proches, a fait que les Algériens refusent de détruire ce qu’ils avaient rebâti après une décennie de violence terroriste. En ce sens, ils rejettent les rumeurs qui font croire que le pays est en feu, comme cela a été rapporté par certains canaux.

    A l’exception de Bejaia où il y a eu un dérapage du fait d’une certaine négligence de la part des autorités locales, les autres wilayas qui ont été citées, notamment Tizi Ouzou et Bouira, ne connaissent pas les mêmes incidents. Mieux encore, des jeunes à Ain Benian sont sortis pour empêcher des protestataires contre une liste de logements, de s’adonner à la casse. Un comportement citoyen et responsable de ces jeunes qui tiennent à préserver les biens publics.



    Afin d’identifier les meneurs des troubles de Bejaia: La police enquête sur les réseaux sociaux

    L’appel anonyme pour une grève des commerçants de cinq jours, l’absence de revendications et d’organisateurs intrigue les services de sécurité de la wilaya de Bejaia. Outre ce qu’ils peuvent tirer des auditions des pilleurs et casseurs arrêtés dans le sillage des émeutes de dimanche, lundi et mardi, les enquêteurs orientent présentement leurs recherches sur les réseaux sociaux. C’est ce qu’a indiqué à DIA une source proche des services de sécurité. Les enquêteurs exploitent les comptes facebook et twitter ainsi que les sites de toutes les personnes ayant eu à s’exprimer avant durant et après les événements, notamment ceux et celles qui ont eu à glorifier, encourager et propager des informations souvent gonflées. Les adresses IP seront le fil conducteur qui mènera forcément, ajoute notre source, les enquêteurs vers les instigateurs aussi bien de la grève que des émeutes qui l’ont émaillé. Jusqu’à hier rien n’a filtré sur le nombre de personnes arrêtées dans le sillage des scènes de violences qu’a connu trois jours durant la ville de Bejaia et différentes localités de la vallée de la Soummam et de la Côte est. Une source du parquet de la wilaya fait état de plus d’une centaine de personnes présentées devant les juges. Elles sont en majorité des jeunes interpellés dans la foulée des manifestations ou en possession de matériels volés au niveau du show room de Condor (un fabriquant de matériel électronique), de la direction de l’éducation et de l’agence bancaire BNP Paris Bas, sise au carrefour Dawadji. Parmi les personnes interpellées figurent des adultes dont un couple pris en flagrant délit de vol de deux téléphones portables au show room Condor, un retraité près de chez lui à la cité Aouchiche avec deux téléviseurs plasma et un climatiseur dans un fourgon sans immatriculations au barrage fixe de Bir Slam à l’entrée de la ville de Bejaia, aux cotés d’autres jeunes pris la main dans le sac ou dans l’entourage des lieux pillés. La flambée de violence qui ressemble, notamment par son origine obscure, à celle qu’a connue Alger début 2011 trouve en fait son explication dans ces intentions malsaines de certains individus de piller les édifices publics et privés. Les émeutiers en majorité des jeunes ont été manipulés par ceux là même qui avaient soigneusement préparé leur coup. En mobilisant la police au niveau de points chauds des manifestations, ile entreprennent de piller en toute impunité. Mais c’était sans compter sur ces dizaines de caméras placées sur les édifices mais également celles du citoyen lambda qui de chez lui filme tout. Au début, les soupçons étaient orientés vers les barons de l’importation et les grossistes. Selon le président du bureau de l’UGCA de Bejaia, qui soulignait que devant « une mévente constatée ces trois derniers mois, les importateurs ont provoqué de manière anonyme cette grève des commerçants pour inciter les consommateurs à s’approvisionner en masse et liquider par voie de conséquence leurs stocks de produits alimentaires notamment». Ceci avant que l’événement ne leur échappe au profit d’autres manipulateurs, motivés par la casse et le pillage.


    CONTRE-OFFENSIVE DES CITOYENS POUR BARRER LA ROUTE AUX AVENTURIERS
    La Kabylie ne brûlera pas!

    Connues pour leur patriotisme, la prise de conscience, qui a vu le jour à travers certaines régions, n'a pas étonné les observateurs qui s'attendaient à cette réaction visant à casser un complot dirigé contre la Kabylie et le pays.
    La ville de Béjaïa et les quatre coins de la wilaya renouent progressivement avec le calme. Cette évolution positive trouve sa raison d'être dans une prise de conscience citoyenne, qui anime présentement la société civile et certains acteurs qui ont vite décelé les tenants et les aboutissants d'un complot ourdi, tendu à la Kabylie et par ricochet à toute l'Algérie. Les tenants du chaos et les déstabilisateurs viennent de perdre une bataille, qui n'est pas sans rendre espoir à la population, qui jusque-là craignait le pire pour la région et le pays en général.
    Connue pour leur patriotisme, la prise de conscience qui a vu le jour à travers certaines régions, n'a pas étonné les observateurs qui s'attendaient à cette réaction visant à casser un complot dirigé contre la Kabylie et le pays. La société civile en tant qu'acteur, ayant déjà fait preuve de son efficacité et son amour pour le pays a repris sa place et ce ne sont pas les actions qui nous parviennent d'Akbou, Sidi Aich et Tichy qui vont nous contredire. Alors que l'opinion publique était déjà en disgrâce avec les actes de violence dès le premier jour allant jusqu'à dénoncer l'absence des partis politiques, la société civile, certains syndicats, les défenseurs des droits de l'homme et les sages de la région s'invitent pour accompagner la position citoyenne faite, dès le deuxième jour, de condamnations et de consternation. Le soir-même du mardi dernier cette société civile ne s'est plus contentée de déclarations, mais a entrepris d'agir sur le terrain directement à l'endroit même des manifestants, en majorité des jeunes dont l'âge varie, selon les témoins oculaires et les services de police, entre 15 et 28 ans. Alors que le centre de documentation sur les droits de l'homme de la Laddh réunissait la société civile de Béjaïa pour débattre la situation, une autre assemblée générale du même genre se tenait à Sidi Aich tandis qu'à Tichy les sages sont directement allés voir les manifestants et mettre fin à la tension au niveau du commissariat local. Des actions qui annoncent à bien des égards le réveil citoyen annonciateur d'une prise de conscience collective sur les risques qu'encourent la Kabylie et tout le pays.
    Le patriotisme kabyle reprend ses droits. Comme durant les années noires du terrorisme, marquées par une position patriotique qu'aucun ne peut nier et comme durant les événements douloureux du printemps noir d'avril 2001, la société civile se distingue de nouveau pour barrer la route aux déstabilisateurs et leurs commanditaires. Hier comme aujourd'hui, les sages et acteurs du mouvement associatif et syndical, ceux qui n'ont pour souci que l'intérêt de la région et du pays, se distinguent de forte manière en allant sensibiliser, calmer les esprits et freiner une grossière manipulation qui vise même les fondements du pays. N'est-ce pas un acte de bravoure que d'aller dans le feu animé par une seule conviction, celle de l'amour du pays, de la paix et de la stabilité?
    Hier des citoyens sages responsables l'ont fait à Akbou, Sidi Aich et Tichy. D'autres initiatives similaires sont attendues un peu partout dans la région. La situation l'exige et la prise de conscience est là. Les jours à venir sont porteurs d'espoir. La volonté pour déjouer le complot, si ce n'est pas déjà fait, est en marche.
    Des syndicats, des associations, des sages et des militants des droits de l'homme se sont concertés avant-hier en soirée. Pour Saïd Salhi, vice-président de la Laddh, «aujourd'hui, la société est face à une réalité amère et dangereuse». Ayant identifié les émeutiers, auteurs des actes de pillage et de saccage, comme étant «des jeunes mal encadrés, non structurés et dépolitisés», le vice-président de la Laddh a lancé, avant-hier soir, un appel en direction des représentants de la société civile, les acteurs du mouvement associatif, les syndicats, les collectifs d'étudiants et la presse à une réunion urgente, qui s'est tenue avant-hier soir. Une réunion ponctuée par une déclaration, condamnant la violence d'où qu'elle vient. Le collectif, appelle à l'ouverture d'espaces de dialogue et de concertation pour plus d'équité et de justice sociale. Selon les membres de ce collectif, plusieurs actions sont en perspective. Elles seront arrêtées lors de la prochaine rencontre qui se tiendra incessamment. Saïd Salhi estime que «les pouvoirs publics doivent méditer et réfléchir longuement sur leur attitude et rapports avec la société civile», plaidant pour le respect des droits des associations et des organisations de la société civile qui peuvent, estime-t-il, «faire un travail de sensibilisation et de médiation» devant une situation pareille. Lors de l'assemblée générale de Sidi Aich, on s'est interrogé sur l'existence d'une classe politique à Béjaïa. Devant la gravité de la situation «pourquoi l'APW de Béjaïa ne se réunit pas en session extraordinaire?». Des questions que l'on n'a pas jugé utile de poser à Tichy où des sages et des acteurs ont préféré descendre dans l'arène pour s'opposer à la machine destructrice dont les commanditaires devraient être divulgués.
    Bref, comme à l'accoutumée et animée par le seul souci de sauvegarder l'unité de la nation, la société civile kabyle n'a pas raté l'occasion de se manifester positivement, épargnant à la région une tentative de déstabilisation dont les conséquences sont incommensurables.
    Dernière modification par ironman ; 06/01/2017 à 21h22.
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