Tayeb Houari s’accroche

Organisation Nationale des Enfants de Chouhada (ONEC)
Publié le 08 Septembre 2016

Le tant décrié secrétaire général de l’Organisation nationale des enfants
de chouhada (Onec), ne veut surtout pas s’avouer vaincu dans son bras
de fer qui l’oppose à ses nombreux détracteurs qui, lundi dernier, l’ont
chassé du siège national de l’organisation.Pour preuve, Tayeb Houari
était, en effet, hier mercredi, en réunion avec, a-t-il dit, à la mi-journée,
les membres du secrétariat national de l’Onec. Un conclave d’urgence tenu
dans un endroit que notre interlocuteur n’a pas voulu dévoiler, se
contentant de soutenir qu’un communiqué sanctionnera les travaux de
cette réunion en toute fin de journée.Certainement qu’il sera question
pour Houari de dénoncer le coup de force dont il a fait l’objet l’avant-veille
quand il a été tout simplement invité à quitter le siège national de
l’organisation où il s’est réfugié une semaine durant après une première
évacuation, la semaine dernière. Et les stigmates de cette «auto-prise
en otage de connivence avec le voisinage», comme pour reprendre le
secrétaire général intérimaire de l’Onec, Hadj-Abdelkader Mokhtar, nous
les avons vus de près, hier, lors d’une virée sur les lieux. Avec, notamment,
un coffre-fort renversé pour mieux bloquer l’une des portes d’accès au bureau,
des affaires sens dessus-dessous, des bouteilles et autres sachets
dans lesquels le secrétaire général déchu se «soulageait», a affirmé notre
interlocuteur qui a tenu à préciser que les contestataires «n’ont à aucun
moment fait usage de violence à l’égard de Houari». «Bien au contraire,
a-t-il ajouté, nous l’avons invité à prendre une douche et à se raser avant
de l’inviter à quitter les lieux».Des lieux que l’ex-député du FLN a rejoint de
force, usant de violence, le premier jour de l’Aïd el Adha de l’année 2014,
a expliqué Hadj Abdelkader, des mois après le retrait de confiance qui lui
a été signifié par neuf sur les onze membres du secrétariat national le
9 décembre 2013 et que, par ailleurs, la commission de discipline et ce,
en conformité avec les statuts et le règlement intérieur de l’Onec,
a confirmé le 31 décembre de la même année pour mauvaise gestion et
d’avoir semé la fitna au sein de la grande famille des fils de chouhada.
Tayeb Houari ne s’arrêtera pas à ce stade puisque, le toujours
secrétaire général intérimaire de l’organisation, suscitera, les 30 avril et
1er mai 2014, un simulacre de session du conseil national à Béjaïa qui
le réhabilita. Un conclave tout ce qu’il y a d’illégal puisque convoqué par
le secrétaire de la wilaya de Béjaïa de l’organisation, en sus du fait
d’un trafic massif de procurations et la présence de personnes étrangères
à l’Onec. Pour Hadj-Abdelkader Mokhtar, «Tayeb Houari, le plus grand
menteur sur terre, fait désormais partie du passé au sein de l’Onec
où on s’attelle à remettre de l’ordre avec en point de mire l’organisation
d’un congrès où la parole sera redonnée à la base qui est avec nous».
Car, a-t-il assuré, «il n’est pas question que l’organisation continue à être
gérée de la façon qui a prévalu jusqu’ici».Ceci même si, a-t-il tenu
à préciser, «nous attendons toujours le verdict de la justice saisie à ce sujet».

M. K.