Investissement dans un projet automobile
Investissement dans un projet automobile
Le ministère du Commerce rappelle les concessionnaires à l’ordre
PUBLIE LE 11-09-2016
Alors que la date d’expiration du délai imparti approche à grands pas, a priori nombreux sont
les concessionnaires automobiles qui n’ont toujours pas exprimé leur volonté d’investir dans
une activité industrielle, afin de produire localement, comme stipule l’article 52 de la loi de finances 2014
«Les concessionnaires automobiles sont tenus d’installer une activité
industrielle et/ou semi-industrielle ou toute autre activité ayant un lien
direct avec le secteur de l’industrie automobile, dans un délai maximum
de trois ans. Le défaut d’entrée en production à l’expiration de ce délai
entraîne le retrait de l’agrément. Les investissements réalisés dans ce
cadre peuvent bénéficier des avantages consentis dans le cadre de l’ANDI».
Cette situation de désintéressement a fait, une nouvelle fois, réagir le
ministère du Commerce qui désapprouve totalement cette attitude. De ce
fait, le département de Bakhti Belaïb vient d’envoyer une nouvelle mise
en garde aux concessionnaires automobiles pour leur rappeler qu’ils sont
dans l’obligation d’investir dans le domaine industriel avant l’année
prochaine, 2017, que ce soit dans le montage automobile ou bien la
production de la pièce de rechange pour développer un tissu de
sous-traitants.Le courrier du ministère rappelle aussi que tout
concessionnaire qui ne réalise pas un projet industriel dans le secteur
automobile verra que «l’expiration de ce délai entraîne le retrait de
l’agrément», ce qui freinera d’une façon brutale l’activité de la vente
automobile du concessionnaire qui ne se soumet pas à la loi.Dans le
même ordre d’idées, lors de sa visite de travail dans la wilaya de Tiaret,
le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, avait indiqué avoir mis en garde
les concessionnaires automobiles qui ne projetaient pas de se lancer
dans une activité industrielle. Ces derniers ne pourront point obtenir de
licence d’importation ou, d’une autre manière, ils fermeront boutique.
«Les concessionnaires automobiles sont tenus d’investir localement,
faute de quoi leur licence d’importation leur sera retirée en 2017.»
M. Sellal s’était appuyé sur les mesures contenues dans la loi de
finances 2016 pour rappeler que le passage à la production est une
obligation pour tout concessionnaire activant sur le marché algérien.
Il avait également mis le point sur la nécessité d’aller vers «une réduction»
de l’importation, exhortant à «produire localement afin de satisfaire les
besoins des Algériens». En sus du Premier ministre,
Abdessalem Bouchouareb avait, lui aussi, adressé une mise en garde aux concessionnaires pour le même motif. Pour le moment, il n’y a que Renault
qui a réellement appliqué la loi en attendant les projets de Hyundai avec
le groupe Tahkout, Peugeot et Nissan avec le groupe Hassanoui.Par ailleurs,
il convient de rappeler que le ministère du Commerce avait déjà adressé une correspondance aux concessionnaires à la mi-juin, dans lequel il avait
dénoncé «une augmentation injustifiée des prix de vente des véhicules neufs
commandés par rapport aux prix figurant dans le contrat de commande».
Il faut également rappeler que le nombre des licences d’importation de véhicules
qui ont été accordées ont touché 40 concessionnaires sur les 80 postulants,
et que le contingent quantitatif d’importation des véhicules a été réduit à
83.000 unités pour l’année 2016, dans le cadre des licences d’importation, sur
les 152.000 unités annoncées au début.Le comité interministériel chargé de
l’examen des demandes de ces licences a réparti ce quota des
83.000 véhicules entre les concessionnaires retenus, et dont la facture
d’importation ne dépassera pas un milliard de dollars pour l’année en cours,
contre plus de 3 milliards de dollars en 2015.
Mohamed Mendaci
Le gouvernement prévoit d'autoriser l'importation des véhicules d'occasion
Le gouvernement prévoit d'autoriser l'importation
des véhicules d'occasion
le 19.09.16 | 14h36
Le gouvernement a décidé, dans le cadre du projet de loi de finances 2017, de lever
l'interdiction de l'importation des véhicules d'occasion mais sous certaines conditions,
a indiqué lundi à Alger le ministre du Commerce, Bakhti Belaïb.
"On va lever cette interdiction et élaborer un cahier des charges
bien précis qui permet de ne pas importer des véhicules représentant
des dangers à la circulation. C'est-à-dire que nous allons autoriser l'importation de ces véhicules sous conditions", a-t-il souligné lors du
forum El Moudjahid. "L'essentiel pour nous est que ce soit un marché transparent où l'acheteur a des garanties suffisantes", a ajouté le ministre.
Selon lui, le gouvernement "a décidé de lever cette interdiction et de
la remplacer par la mise en place d'un cahier des charges portant des conditions bien précises". "De mon point de vue, un cahier de charges
est mieux que l'interdiction", a-t-il estimé. Par ailleurs, il a fait savoir que
les pouvoirs publics examinent actuellement les formules à travers
lesquelles le marché d'occasion sera organisé, en avançant que ce marché
sera soit laissé au distributeur et au concessionnaire uniquement, soit
il sera ouvert également à d'autres intervenants.Pour le ministre, le marché d'occasion pourrait permettre d'importer des véhicules plus performants
et beaucoup moins chers que certains véhicules neufs importés. En effet,
a-t-il expliqué, il existe des cas où certains constructeurs fabriquent des véhicules spécialement pour l'Algérie et qui sont loin des normes internationales". Le marché national des véhicules, a-t-il poursuivi,
"doit être organisé pour que nous ne soyons plus arnaqués et victimes
de manque de transparence".
APS
Re : Industrie Auto (Importations,Licences,Concessionnaires,Immatricul ..;Cartes gris
L'INDUSTRIE AUTOMOBILE ET LA LEVÉE D'INTERDICTION D'IMPORTATION DES VÉHICULES D'OCCASION
Une mort programmée?
http://www.lexpressiondz.com/img/art...P160920-16.jpg
Cette libéralisation étonnante est vue par nombre d'observateurs comme un lâchage en règle de l'industrie nationale de l'automobile naissante.
11 ans après leur interdiction, les véhicules d'occasion vont être de nouveau autorisés à l'importation. «Le gouvernement a décidé, dans le cadre du projet de loi de finances 2017, de lever l'interdiction de l'importation des véhicules d'occasion», a déclaré, hier, le ministre du Commerce, Bakhti Belaïb lors de son passage au Forum du quotidien public El Moudjahid.
Un décision surprenante qui ne semble pas tenir compte de l'intérêt de l'industrie automobile naissante. Et pour cause, pareille décision est de nature à faire exploser le compteur des importations de ce type de voitures. Il est aussi attendu à ce que le pays d'origine de ces véhicules soit la France. Sachant le «faible» qu'ont les consommateurs algériens pour les marques de l'Hexagone, on peut aisément imaginer la partie qui va tirer un grand profit du retour des véhicules d'occasion sur le marché algérien. Et comme la filière est parfaitement organisée en France, il est clair que par cette décision de lever l'interdiction d'importation de voitures âgées de moins de trois ans, l'Algérie participera très sérieusement au sauvetage de l'industrie française aux dépens de celle qu'elle tente de mettre en place en Algérie. Connaissant les tendances lourdes de la consommation algérienne d'automobiles, on peut avancer sans trop de risque de se tromper que l'industrie mécanique nationale sera rudement concurrencée sur son propre marché. Si aujourd'hui la Symbol se vend bien, il n'en sera pas de même en 2017 où les Algériens lui préféreront la Clio française Made in France. Cette annonce du ministre met en difficulté un autre projet, du constructeur Hyundaï, dont la production devrait démarrer en novembre prochain. Ainsi, après un investissement lourd, le partenaire algérien de la marque sud-coréenne, prend le risque d'une concurrence déloyale et impossible à vaincre, compte tenu de la spécificité du marché et de l'abandon du soutien de l'Etat. Cette libéralisation étonnante est vue par nombre d'observateurs comme un lâchage en règle de l'industrie nationale de l'automobile qui, pourtant, commence à bourgeonner.
N'ayant pas de réponses par rapport à cet aspect des choses, le ministre s'accroche, dans son intervention, au volet strictement commercial. «On va lever cette interdiction et élaborer un cahier des charges bien précis qui permet de ne pas importer des véhicules représentant des dangers à la circulation. C'est-à-dire que nous allons autoriser l'importation de ces véhicules sous conditions», affirme-t-il, sans trop convaincre. En effet, cahier des charges ou pas, lorsqu'on crée les conditions d'une concurrence déloyale, rien n'y changera. Bakhti Belaïb note: «L'essentiel pour nous est que ce soit un marché transparent où l'acheteur a des garanties suffisantes.» Mais cela se fera sur le dos de la production nationale, dont on pensait le volume autour de 200.000 véhicules à l'horizon 2019, dans le cas où tous les projets programmés trouvent une concrétisation dans les délais raisonnables.
De fait, un certain nombre d'interrogations s'impose: est-ce le moment pour ré-instaurer cette mesure alors que le pays se noie dans une crise financière sans précédent? En attendant le cahier des charges, avec quel argent seront financées ces voitures françaises? Qui sont ces Algériens qui se permettront de financer en euros un achat de voiture. Ce ne sont certainement pas ceux de la classe moyenne qui, en application de la législation n'auront droit qu'à 1000 euros à chaque voyage et 130 euros d'allocation devises par an. On se demande donc d'où cet argent va provenir...?
Le ministre qui évacue ce genre de «problèmes», défend la décision, arguant qu'elle constitue un moyen de mettre fin à la surfacturation pratiquée par les concessionnaires! Avec quelle logique a-t-il fait cette analyse?
On se le demande du fait que les autorités n'ont pas réussi à contrôler l'importation de véhicules neufs avec des prix fixes, comment le feront-ils avec des voitures d'occasion dont les prix sont libres...?
Ne tournons pas autour du pot. C'est une mise à mort de l'industrie automobile que l'on tente de mettre en place. Pour la remplacer par une filière d'importation totalement contrôlée par l'informel, comme cela était le cas avant l'interdiction d'importer les véhicules d'occasion. Il semble que le lobby des concessionnaires qui a été fortement ébranlé par l'introduction des licences d'importation ait laissé la place vide, vite occupée par un autre lobby, peut-être plus dangereux. N'est-ce pas les mêmes individus qui se reconvertissent? l'avenir nous le dira.
SOURCE
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Marché des Véhicules d'Occasion
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Une TVA sera imposée à la vente
Vers l'organisation du marché des véhicules d'occasionn
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Mise à jour : 17-10-2016
Le gouvernement a décidé d'organiser la vente des véhicules d'occasion
afin d'asseoir une traçabilité et finir avec l'anarchie et l'informel dans un
marché juteux dont l'activité se fait sans la moindre garantie entre
vendeur-acheteur.Une des solutions pour contrôler un commerce qui
échappe à toute surveillance et au fisc est, selon le ministre de l'Industrie
Abdeslem Bouchouareb, de créer un marché de l'occasion où l'implication
des professionnels est impérative ainsi que l'intervention des spécialistes
dans le contrôle des véhicules d'occasion au même titre que les véhicules
neufs sera prépondérante.Le président de l'association des concessionnaires automobiles, Sofiane Hasnaoui, estime pour sa part qu'une telle prestation
de service offerte aux clients permettra la création de plusieurs postes
d'emploi.Sur le terrain, les pouvoirs publics ont procédé d'ores et déjà à la
fermeture de plusieurs marchés hebdomadaires destinés à la vente de
véhicules d'occasion, selon une information de la radio Chaîne 3.
R. N.
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Le délai prolongé au 31 décembre
Le délai prolongé au 31 décembre
Licences d’importation de véhicules neufs
05 11 2016|10H00
Cette mesure intervient après que des concessionnaires automobiles
ont fait état des contraintes liées au délai initial fixé au 8 novembre
pour importer leurs quotas respectifs.
Les concessionnaires automobiles bénéficient d’un délai supplémentaire
pour importer des véhicules neufs. En effet, le gouvernement vient de
fixer un nouveau délai, à savoir le 31 décembre au lieu du 8 novembre
prochain, comme arrêté initialement par le ministère du Commerce pour
l’expiration des licences d’importation. Cette mesure intervient après que
des concessionnaires automobiles aient fait état de l’impossibilité d’importer
les quotas fixés au mois de mars dernier, d’autant que ces quotas ont été
définis en montant en devises accordé à chaque marque automobile.
Selon une source proche du dossier, l’Association des concessionnaires et
industriels automobiles algériens (AC2A), par le biais de son président,
Sefiane Hasnaoui, a officiellement saisi par courrier le ministère du Commerce
pour faire état des difficultés rencontrées par les importateurs de véhicules
neufs. Selon la même source, les concessionnaires, qui avaient bénéficié des
quotas fixés en montant en dollars US, ont engagé des lettres de crédit (LC)
au niveau des banques. Aussi, les commandes des chaînes de montage ont été
lancées par les concessionnaires et les maisons-mères. Le gouvernement a été
sensible à l’argument et a décidé de revoir les délais. Mais il ne l’a pas encore
notifié aux concernés. “Le gouvernement s’est engagé à repousser le délai au
31 décembre, car les banques ont ouvert les lettres de crédit en devises. Cet
argent est déjà consommé par les opérateurs qui ont, pour leur part, défini les
modèles à importer. Du coup, il est quasiment impossible de geler une LC déjà consommée. Et comme les quotas ont été définis en mars et les LC ouvertes à
partir de juin, il était impossible d’importer tous les quotas avant le 8 novembre,
sachant que chaque modèle est soumis à des délais d’homologation”, a affirmé
la même source. Il est vrai que la majorité des concessionnaires ont déjà importé
et vendu leurs quotas respectifs bien avant les délais. Notamment les marques européennes qui n’ont pas trouvé de difficultés pour homologuer leurs prototypes
et à trouver des clients malgré la flambée des prix. En revanche, les autres marques n’ont pas pu réaliser leurs business plan dans les délais à cause des quotas
d’importation revus à la baisse et des difficultés à négocier les modèles à importer,
selon les termes du nouveau cahier des charges. Aussi, l’engagement des opérateurs
à inscrire et à réaliser une activité industrielle ou semi-industrielle, telle que prévu
par le même cahier des charges, c’est-à-dire avant la fin de l’année 2016, a quelque
peu retardé les importations. Une attitude qui n’a pas été du goût des maisons-
mères qui ont, à maintes reprises, exprimé leur désarroi, voire menacé leurs représentants respectifs de chercher d’autres concessionnaires pour glaner davantage
de parts de marché. Bien plus, le délai initial, fixé au 8 novembre pour l’expiration
des licences, a poussé certains concessionnaires à lâcher leurs agents agréés à travers
les 48 wilayas pour avantager leurs propres succursales. Une mesure délibérée qui a débouché sur des licenciements massifs, soit plus de 50% du personnel et la fermeture de près de 500 showrooms et ateliers de service après-vente et pièces de rechange.
FARID BELGACEM
Re : Industrie Auto (Importations,Licences,Concessionnaires,Immatricul ..;Cartes gris
Importation de véhicules : le quota des concessionnaires revu à la hausse
http://www.tsa-algerie.com/wp-conten...02-714x385.jpg
Le gouvernement a revu à la hausse les quotas d’importations de véhicules des concessionnaires automobiles. Le contingent des véhicules importés a été porté à 98.374 unités en 2016, répartis sur les 40 concessionnaires ayant bénéficié de licences d’importation, rapporte l’agence officielle, citant le ministère du Commerce.Un total de 225 licences d’importation de véhicules, de ciment et de rond à béton a été attribué par la commission interministérielle chargée de délivrance de ces documents au titre de l’année 2016, a appris mercredi l’APS auprès de responsables du ministère du Commerce.Pour rappel, le contingent initial d’importation des véhicules avait été fixé à 152.000 unités pour l’année 2016 avant d’être réduit à 83.000 unités pour une valeur de moins d’un milliard de dollars. Puis, il a été augmenté de 15.374 unités en réponse aux recours introduits par des opérateurs, selon la même source.Le contingent quantitatif concerne les véhicules automobiles pour le transport de dix personnes ou plus (chauffeur inclus), les véhicules de tourisme et autres véhicules automobiles principalement conçus pour le transport des personnes (y compris les voitures de type « break » et les voitures de course) et les véhicules automobiles pour le transport de marchandises.En 2015, l’Algérie a importé 265.523 véhicules pour une valeur 3,14 milliards de dollars contre 417.913 unités en 2014 d’une valeur de 5,7 milliards de dollars.Avec le nouveau contingent, le nombre des véhicules importés a diminué de 63% en 2016 comparativement à 2015.Concernant le ciment portland gris, 93 licences d’importation ont été attribuées pour un contingent de 2,75 millions de tonnes sur l’année 2016 alors qu’il avait été fixé initialement à 1,5 million de tonnes.Quant au rond à béton, 92 licences d’importation ont été délivrées pour un contingent de 2,6 millions de tonnes alors que le contingent avait été fixé à 2 millions de tonnes.
By TSA
Re : Industrie Auto (Importations,Licences,Concessionnaires,Immatricul ..;Cartes gris
le gouvernement réduit les quotas pour 2017
Ils seront fixés à 55 000 unités réparties entre 12 concessionnaires
Quid de l’impact d’une telle mesure sur l’activité des concessionnaires qui ne seraient pas prêts à lancer une industrie dans le montage automobile ?
Le gouvernement vient de décider, encore une fois, de réduire le quota des véhicules neufs à importer pour l’exercice de l’année 2017. Fixé à un contingent de 98 374 unités pour l’année 2016, soit une valeur de 1 milliard de dollars US, ce quota sera, désormais, réduit à près de 55 000 unités. Ce contingent quantitatif concerne les véhicules automobiles pour le transport de dix personnes ou plus (chauffeur inclus), les véhicules de tourisme et autres véhicules automobiles principalement conçus pour le transport des personnes (y compris les voitures de type break et les voitures de course) et les véhicules automobiles pour le transport de marchandises.
La Commission nationale d’attribution des licences d’importation, essentiellement composée des ministères du Commerce, des Finances, de l’Industrie et des Mines, justifie cette mesure restrictive par le fait qu’une douzaine de constructeurs produiraient en 2017 des quotas suffisants en Algérie pour répondre aux besoins du marché. Aussi, cette décision intervient après que le gouvernement eut fixé au 31 décembre prochain la date butoir aux concessionnaires pour investir dans l’industrie automobile. Bien mieux, le gouvernement compte réduire de moitié la facture d’importation en devises des véhicules neufs pour encourager la production nationale et pousser les concessionnaires à créer des emplois à travers le créneau de la sous-traitance pour atteindre un taux d’intégration de près de 45% à l’horizon 2020. Quid de l’impact d’une telle mesure sur l’activité des concessionnaires qui ne seraient pas prêts à lancer une industrie dans le montage automobile ? Il faut savoir que la Commission nationale d’attribution des licences d’importation a déjà réduit le champ d’activité à
40 concessionnaires, dont 12 seulement ont vu leurs projets industriels validés par le ministère de l’Industrie et des Mines. Autrement dit, ce sont 28 opérateurs qui seront soumis au retrait de l’agrément, un sésame sans lequel aucun concessionnaire ne pourrait prétendre aux licences d’importation. Cette nouvelle réduction des quotas fera, sans aucun doute, l’effet d’un coup de massue sur un total global de 68 concessionnaires appelés à passer une année blanche en 2017 et, par ricochet, menace des dizaines de milliers d’emplois dans ce secteur qui bat de l’aile. Du coup, aucun relèvement du contingent ne sera opéré pour les quotas attendus pour l’année 2017. D’autant que le ministère du Commerce a prolongé le délai de validité des licences au 31 décembre prochain pour mettre les concessionnaires devant le fait accompli.
On ignore si les opérateurs et l’Association des concessionnaires et industriels de l’automobile algériens (ACI2A) ont été associés à cette mesure restrictive, mais aux dernières nouvelles, la proposition de ladite commission a été retenue par le gouvernement. Une chose est sûre, cette décision influera sur les prix du véhicule neuf qui connaît déjà une flambée vertigineuse et les quelques concessionnaires qui bénéficieront des licences et des quotas connaîtront une forte pression de la clientèle avide d’acquérir un moyen de locomotion et de travail.
By Liberté-Algerie
Re : Industrie Auto (Importations,Licences,Concessionnaires,Immatricul ..;Cartes gris
un numéro d’immatriculation national unique dès 2017
La carte d’immatriculation électronique (Carte grise électronique) qui entrera en vigueur en 2017, comportera un numéro d’immatriculation national unique et une puce contenant toutes les informations relatives au véhicule, a indiqué, jeudi à Alger, le ministre de l’Intérieur et des collectivités locales, Nourredine Bedoui.
Répondant à la question orale d’un membre du Conseil de la nation sur la suppression de l’indicatif de la wilaya sur les plaques d’immatriculation, M. Bedoui a précisé que « la carte d’immatriculation électronique qui entrera en vigueur durant le premier trimestre 2017 comporte un numéro d’immatriculation national unique, similaire à celui de la carte d’identité nationale ».
Le numéro d’immatriculation est attribué dès la première année de mise en circulation du véhicule, et « ne changera pas », même en cas de vente du véhicule à une personne résidant dans une autre wilaya, a-t-il ajouté.
Il a révélé que cette immatriculation « comprend six chiffres et lettres unifiés sans aucune relation avec les informations personnelles du propriétaire du véhicule ou de son lieu de résidence », c’est-à-dire que « le code de wilaya sera supprimé ». Il a précisé que cette carte électronique « est composée également d’une puce renfermant des fonctionnalités liées au contrôle du véhicule, aux assurances et à la consommation du carburant ».
Le ministre a mis l’accent sur « les étapes importantes » franchies par son département dans le domaine de la e-administration, ajoutant que ces cartes « seront confectionnées localement en partenariat entre les secteurs public et privé ».
M. Bedoui a affirmé, que les lois élaborées ne doivent pas obéir à des considérations de régions, d’ethnie ou de sexes, rappelant que la Constitution met en avant « la primauté de la loi ».
Re : Industrie Auto (Importations,Licences,Concessionnaires,Immatricul ..;Cartes gris
Meftah: mise en service en 2017 de l'unité de montage de véhicules industriels de marques Renault Trucks et Volvo
http://i.huffpost.com/gen/5008986/im...L-large570.jpg
La mise en service de l'unité de montage de véhicules industriels de marques Renault Trucks et Volvo dans le cadre d’un partenariat euro-algérien est prévue fin 2017 à Meftah (à l’est de Blida), a-t-on appris mercredi des chargés du projet.
La cérémonie de pose symbolique de la première pierre de réalisation de ce projet d’investissement basé à Meftah, premier du genre à l’échelle maghrebine, a eu lieu en présence de l’ambassadeur de France en Algérie, Bernard Emié, de l’ambassadrice du royaume de Suède en Algérie, Marie-Claire Sward-Capra et du wali de Blida, Abdelkader Bouazghi.
Selon le partenaire algérien du projet, Abdenour Souakri, l’unité, qui sera réalisée en deux (2) étapes, va produire à son entrée en production "2000 camions/an, avant de voir sa capacité portée à 5000 unités en 2019".
Lors de la cérémonie de pose de la première pierre de ce projet, le wali Abdelkader Bouazghi a estimé que ce partenariat est "le fruit des bonnes relations unissant l’Algérie à la France et au royaume de Suède", ajoutant qu’il s’agit-là "d’un aperçu de ce qui est enregistré sur la scène économique nationale, suite aux facilitations décidées par l’Etat pour accompagner toutes les initiatives susceptibles de promouvoir l’économie algérienne".
A son tour, l’ambassadeur de France en Algérie a loué ce partenariat, exprimant son souhait de voir d’autres projets similaires se concrétiser à l’avenir.
Selon M. Souakri, le projet, qui s’étendra sur une surface de 24.000m2, est le fruit d’une joint-venture conclue entre le groupe industriel algérien BSF Souakri et la firme française Renault Trucks SAS.
Un partenariat, dont il est escompté, a-t-il ajouté, de "consolider la présence des marques Renault Trucks et Volvo sur le marché algérien".
Une fois opérationnelle, cette unité de montage de véhicules lourds permettra la création de 500 emplois, dont 200 directs, selon le même responsable, qui a assuré que cette main d’£uvre sera "à 100 % algérienne" et bénéficiera d’une "formation au diapason des technologies exploitées dans le domaine".
"Les camions Renault Trucks et Volvo qui seront fabriqués en Algérie seront de la même qualité des modèles similaires produits en France, et seront vendus à des prix concurrentiels", a-t-il soutenu, ajoutant qu’"une fois les besoins du marché national couverts, l’unité va s’orienter vers l’exportation".
Pour sa part, le président de Renault Trucks SAS, Bruno Blin, a souligné l’intérêt de ce partenariat qu'il qualifie "d'important" et que "nous oeuvreront à développer".
Il a, en outre, affirmé que "les technologies de production exploitées en France seront les mêmes que celles prévues à l’utilisation dans l’usine de Meftah", assurant également le besoin du marché algérien pour ce type de véhicules, vu que "la majeure partie des transports de marchandises, à l’échelle nationale se fait par voie terrestre".
Selon les chargés du projet, "Renault Trucks est la première marque de véhicules lourds présente en Algérie, avec un taux de 30 % des véhicules industriels de plus de 16 tonnes".
Re : Industrie Auto (Importations,Licences,Concessionnaires,Immatricul ..;Cartes gris
Les véhicules immatriculés en 2015 soumis au contrôle technique en 2017
http://i.huffpost.com/gen/5058230/im...E-large570.jpg
Les propriétaires de véhicules particuliers immatriculés en 2015 sont tenus de les présenter à compter de janvier 2017 au contrôle technique au niveau des agences de contrôle agréées, a indiqué dimanche l'Etablissement national de contrôle technique (ENACTA) dans un communiqué.
Ce contrôle technique périodique et obligatoire se fait selon la date d'immatriculation portée sur la carte grise. A titre d'exemple, le véhicule immatriculé en janvier 2015 doit être soumis au contrôle en janvier 2017, alors que celui immatriculé en février 2015 doit être présenté au contrôle en février 2017 et ainsi de suite.
Selon l'ENACTA, sur les 459 agences de contrôle agréées, 343 sont opérationnelles et disposent de 543 lignes pour le traitement de ces véhicules sur un total de 802 lignes installées et implantées à travers l'ensemble des wilayas du pays.
Les contrevenants à ces dispositions, prévient l'ENACTA, "s'exposeront aux sanctions prévues par la législation et la réglementation en vigueur".