Affichage des résultats 1 à 2 sur 2
  1. #1
    Date d'inscription
    novembre 2012
    Messages
    12 943
    Thanks
    0
    Total, Thanks 15 310 fois
    Pouvoir de réputation
    152

    Post Coupe du monde de rugby

    A LA UNE/RUGBY_Coupe du monde 2015
    images (1).jpgimages (5).jpg

    Par Arnaud Coudry
    Mis à jour le 31/10/2015 à 19h32 – Publié le 31/10/2015 à 18h54

    ILS RESTENT LES ROIS DU MONDEimages (4).jpg

    Les Néo-Zélandais, vainqueurs en finale samedi
    de l’Australie (34-17), deviennent les premiers à conserver
    leur titre et à compter trois couronnes mondiale. Noir,c’est noir.

    ILS RESTENT LES ROIS DU MONDE.jpg

    De notre envoyé spécial à Londres
    Longtemps, les All Blacks ont été maudits en Coupe du monde. Après leur premier sacre lors de la première Coupe du monde en 1987, ils n’y arrivaient pas. Les échecs se sont succédé, à intervalles réguliers. Jusqu’en 2011 où les Néo-Zélandais ont remis les pendules à l’heure en décrochant un deuxième titre planétaire. Intouchables depuis quatre ans, ils sont définitivement entrés samedi dans l’histoire du rugby, en dominant l’Australie (34-17) en finale de la huitième Coupe du monde. Entre les deux Mondiaux, ils auront affiché la stat' hallucinante de seulement 3 défaites et 2 nuls en 54 matches. Avec ce succès indiscutable sur les Wallabies, ils font d’une pierre deux coups : ils sont les premiers à conserver leur titre et les seuls à être triples champions du monde (1987, 2011, 2015). A jamais (triplement) les premiers.
    Ma’a Nonu déménage d'entrée

    D’entrée, les Kiwis imposaient à leurs voisins honnis un rythme fou, dans le sillage d’un Ma’a Nonu qui faisait parler sa puissance et sa vitesse à chaque impact. Plus forts dans les duels, les «hommes en noir» mettaient les Australiens sous pression et Dan Carter ouvrait rapidement la marque, après une faute australienne dans un ruck (3-0, 8e). Les deux équipes se rendaient coup pour coup et les turn-over se multipliaient, comme sur ce ballon arraché par Conrad Smith à Drew Mitchell ou cette prise à deux du duo Pocock-Hooper sur Savea.
    Sur leur première incursion dans le camp adverse, les «Aussies» égalisaient suite à une faute en mêlée du droitier black, Owen Franks (3-3, 14e). Mais le siège de la moitié de terrain australienne continuait de plus belle. Sans toutefois que les «Néo-Z» concrétisent cette domination. Il fallait attendre la 27e minute pour que Carter ait droit à une deuxième tentative (6-3, 27e), après avoir subi un plaquage haut du pilier Kepu. Avant de passer trois nouveaux points avant la pause (9-3, 36e). Coup dur supplémentaire, l’Australie perdait Matt Giteau, touché dans un choc et sorti pour un protocole commotion…
    Imperturbable Carter

    Logiquement, le mur jaune finissait par céder, juste avant la pause, Nehe Milner-Skudder, énormément sollicité depuis le début du match, marquait son sixième essai de la compétition, après un excellent décalage de son capitaine McCaw. En coin, Carter, imperturbable, passait la transformation (16-3, 40e). Le break était fait à la pause. La mainmise était totale à la mi-temps : 71% de possession de balle, 79% d’occupation du camp adverse. Les Wallabies étaient dépassés : 7 pénalités concédées, et 17 plaquages manqués (sur 68, soit un sur quatre ; contre 2 manqués pour les All Blacks).
    Et, dès le retour des vestiaires, la messe était dite. Ma’a Nonu, le futur joueur du RC Toulon, tuait tout suspense. Après une superbe passe après contact de Sonny Bill Williams, rentré à la place de Conrad Smith, le centre néo-zélandais dépassait toute la défense des Wallabies, mystifiait Kurtley Beale d’un simple changement d’appui et marquait avec Drew Mitchell sur le dos. Premier raté pour Carter mais 21-3 pour les champions sortants !
    Mais les Wallabies ne baissaient pas les bras et marquaient un essai en force par David Pocock (21-10, 53e), après carton jaune contre l’arrière black, Ben Smith (plaquage dangereux). Une révolte de courte durée ? Non, les «Aussies» inscrivaient un deuxième essai par Tevita Kuridrani (21-17, 64e), suite un coup bon coup de pied du numéro 9, Will Genia, et revenaient à quatre petites longueurs des «hommes en noir» à un quart du terme. Un drôle de frisson parcourut Twickenham. Allait-on assister au retournement du siècle ?
    McCaw peut partir tranquille

    Dans la tourmente, Dan Carter montrait – s’il en était besoin – pourquoi il est considéré comme le meilleur ouvreur de l’histoire. Le numéro 10 claquait d’abord un drop (70e), temporisait le jeu de son équipe (coup de pied par-dessus pour lui-même) puis passait une pénalité lointaine (27-17, 75e). Et Beauden Barett, entré en cours de jeu et donc plus frais, enfonçait le clou en marquant au terme d’un contre imparable déclenché par Ben Smith (34-17, 79e). Cette fois, la messe noire était dite.
    Dans le «Temple du rugby», les légendes All Blacks pouvaient quitter la scène sur un coup d’éclat. Richie McCaw restera comme le plus grand All Black de l’histoire. Ses coéquipiers néo-retraités ont accompli leur mission, ils peuvent rejoindre le Top 14 tranquille : Nonu à Toulon, Carter au Racing 92 et Conrad Smith à la Section Paloise. L’entraîneur Steve Hansen est encore sous contrat pour deux ans, la relève est assurée avec les Brodie Retallick, Ben Smith, Julian Savea et Nehe Milner-Skudder. Sinon, le XV de France pourra se consoler en disant qu’il a été balayé, en quart de finale, par le futur champion, assurément l’une des plus grandes équipes de l’histoire du rugby mondial.
    On se console comme on peut.

    PETITE FINALE.

    Victorieuse de l'Argentine, l'Afrique du sud
    termine troisième de ce Mondial


    Le 30/10/2015 à 23:02:00
    Mis à jour le 31/10/2015 à 17:30:16

    Vendredi, au stade Olympique de Londres, à l'issue de la "petite finale", les Sud-Africains l'ont emporté sur l'Argentine, 24-13, et terminent troisièmes de ce Mondial. Habana n'a pas pu inscrire d'essai pour dépasser Lomu, et l'ouvreur puma Sanchez se place loin en tête des meilleurs réalisateurs.
    Atlas-HD-200 B102 B118
    Icone I-5000

    ZsFa

  2. # ADS
    Coupe du monde de rugby
    Ich'har Circuit publicitaire
    Date d'inscription
    Toujours
    Messages
    Plusieurs
     
  3. #2
    Date d'inscription
    mai 2014
    Localisation
    aquitaine
    Messages
    1 317
    Thanks
    7
    Total, Thanks 1 536 fois
    Pouvoir de réputation
    122

    Mondial de rugby: Les dépenses publicitaires ont doublé depuis 2011!



    Grâce à des horaires de matchs en prime time, les dépenses publicitaires lors de la Coupe du monde de rugby 2015 ont doublé depuis 2011, à 67,4 millions d'euros bruts, investis surtout par les secteurs auto et électronique.

    Les dépenses en spots télé ont ainsi bondi à 67,4 millions d’euros bruts (au prix catalogue, hors ristournes commerciales éventuelles qui restent confidentielles), contre 27,8 millions d'euros bruts lors de la dernière Coupe du monde, selon le bilan du cabinet spécialisé Kantar Media.

    Le rugby se rapproche ainsi des 88 millions d'euros bruts du Mondial de football 2014.

    La hausse par rapport à 2011 s’explique notamment par le fait que la dernière Coupe avait lieu en Nouvelle-Zélande, en décalage horaire de 12 heures, d'où des matchs en journée pour les Français, alors qu'en 2015 l'horaire de prime time a généré des tarifs bien plus élevés.

    De plus, les annonceurs ont été plus nombreux (175 contre 169) même si le nombre de spots était plus faible, car cette année seules deux chaînes (TF1 et Canal+) se sont partagé les droits de diffusion.

    Au total, 1.048 spots ont été diffusés (contre 1.681 en 2011), dont 26% pour le secteur automobile.

    La Française des jeux est le premier annonceur, avec 2,7 millions d'euros bruts, suivie par Samsung (2,6 millions), absent il y a 4 ans, puis par Peugeot (2,5 millions) et Citroën (2,1 millions), d'Apple, Bouygues Télécom, Ford et Wolskwagen.

    La Société Générale, 9e, a dépensé 1,5 million d’euros brut avec 44 spots, et Renault, premier annonceur de la Coupe 2011, n'est plus que 10e avec 1,4 million.

    La Coupe a généré plus de 350.000 mentions sur les réseau sociaux en français pendant les 45 jours de compétition, avec un pic lors des matchs de la France, puis une baisse après son élimination le 17 octobre contre la Nouvelle-Zélande-- match qui avait attiré 12 millions de télespectateurs sur TF1, un record.

    Un moment a particulièrement résonné sur les réseaux, lorsqu'un jeune garçon, plaqué au sol par le service de sécurité après la finale, s’est vu offrir la médaille d’or des mains de Sonny Bill Williams.

    Bilan: 483 citations de Sonny Bill Williams sur les réseaux, selon Kantar -- et un capital de sympathie au beau fixe pour le joueur, qui recevra une nouvelle médaille

    Sujet fusionné.

    Dernière modification par zadhand ; 07/11/2015 à 16h09.

Règles de messages

  • Vous ne pouvez pas créer de nouvelles discussions
  • Vous ne pouvez pas envoyer des réponses
  • Vous ne pouvez pas envoyer des pièces jointes
  • Vous ne pouvez pas modifier vos messages
  •