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soltan009
29/11/2014, 07h17
Abû Hurayra rapporte ces propos de 1’Envoyé de Dieu -sur Lui la Grâce et la Paix-: “Les devoirs de tout musulman à l’égard de ses frères sont au nombre de cinq: il se doit de lui rendre le salut, de le visiter lorsqu’il est malade, de suivre son cortège funèbre, de se rendre à son invitation et de lui souhaiter que Dieu lui fasse miséricorde quand il éternue.’’ (Rapporté par Bukhari et Muslim). Une version de Muslim comporte ce sixième précepte: “Et donne-lui un conseil s’il te le demande.”

jawed23
29/11/2014, 07h31
12945



12946

soltan009
29/11/2014, 08h26
Le Prophète ﷺ a dit :

« N'insultez pas les morts car ils sont déjà arrivés à la conséquence de leurs œuvres. » (Al-Bukhârî)

albano74
29/11/2014, 12h25
Assalâmu Alaykum wa rahmatoullah wa barakatouh

1 même épreuve = 1.000.000 de façon de la vivre et la surmonter

Et en tant que musulman, la notion d' épreuve revêt toute une importance. Cela est une partie inéluctable de la vie du musulman.

Allah ta 3ala dit (sens rapproché)

{Nous vous éprouverons certes afin de distinguer ceux d'entre vous qui luttent [pour la cause d'Allah] et qui endurent} (47/31)

{Très certainement, Nous vous éprouverons par un peu de peur, de faim et de diminution de biens, de personnes et de fruits. Et fais la bonne annonce aux endurants, qui disent, quand un malheur les atteint : "Certes nous sommes à Allah, et c'est à Lui que nous retournerons". Ceux-là reçoivent des bénédictions de leur Seigneur, ainsi que la miséricorde; et ceux-là sont les biens guidés.} (2/155~157)

L'on peut vivre les mêmes épreuves mais la gestion est propre à chacun. Cela dépend de beaucoup de paramètres dont nous n'avons pas connaissance et le 1er est la sensibilité de l'autre.

La sensibilité varie d'une personne à une autre...Je dirais même qu'il y autant de sensibilité qu'il n'y a de personne sur cette terre!
Si telle épreuve a été facile à surmonter pour X, elle ne le sera pas forcément pour Y. Ce qui amène le 2e paramètre non négligeable : la foi.

Une personne croyante ne vivra pas son épreuve de la même façon qu'une personne non croyante. Car là où le non croyant prendrait son épreuve pour une injustice, le croyant lui, reconnait cette épreuve comme venant de son Seigneur et s'y soumet , recherchant l'endurance à travers les prières et les invocations.
Et là encore, même avec la foi, l'épreuve sera vécu différemment selon son degré de foi , son acceptation et sa soumission.

Anas (que Dieu l'agrée) a dit : "Le messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) rapporte que le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "La grandeur de la récompense va de pair avec la grandeur de l'épreuve. Dieu (le Très-Haut), quand Il aime les gens, les éprouve. Celui qui accepte l'épreuve avec abnégation aura la satisfaction de Dieu; et celui qui lui oppose son mécontentement, Dieu sera mécontent de lui". (At-Tirmidhi)

Gardons à l'esprit que l'Autre n'est pas Moi.

Car si l'épreuve est la même dans la forme , elle ne l'est pas dans le fond.

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albano74
30/11/2014, 15h48
Le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa salam) a dit :

« Allâh est doux, et Il aime la douceur en toute chose. Assurément Allâh est Doux et Il aime la douceur. Il donne par elle ce qu’Il n’accordera pas par l’usage de la violence. » (Mouslim)

Ce qui veut dire :

Vous devez être doux dans vos paroles, dans vos pensées, dans vos orientations, dans vos propositions. La douceur est nécessaire, et Allâh – Djalla wa ‘Ala – est doux, et Il aime que l’on soit doux en toutes choses.

Voulons-nous autre chose que ce qu’Allâh –Djalla wa ‘Ala- aime ?

Voulons-nous autre chose que ce qu’Allâh –Djalla wa ‘Ala– agrée ?

Si tu n’es pas doux dans ce que tu fais, dans ta pensée, dans ton objectif, dans ta thèse, dans ce que tu dis, dans ce que tu laisses, dans tes actes, dans le jugement des choses, le jugement des comportements, le jugement des personnes, alors, tu auras en cela manqué la chose la plus importante qui soit, qui est le fait qu’Allâh – Djalla wa ‘Ala – t’aime.

[Al-Wassatiyyat ul-I’tidâl du SHeikh Sâlih Âli ash-SHeikh, p.55-56 ]

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albano74
01/12/2014, 14h54
Le port de la barbe est-il sunna ou obligatoire ....

Le port de la barbe est une sunna qu'il est nécessaire d'observer (fardh ou wâjib). (En effet, le terme "sunna" désigne seulement ce que le Prophète -aleyhi salat wa salam- a enseigné et / ou fait, sans en dire quel est le caractère : or une "sunna" peut être obligatoire, ou fortement recommandée, ou seulement conseillée.

Certaines sunna sont donc seulement conseillées, mais d'autres sont obligatoires.

Le port de la barbe ne fait pas partie de ce que le Prophète faisait par habitude culturelle seulement. En effet, car porter une barbe n'est pas seulement ce que le Prophète a fait, c'est aussi ce qu'il a dit de faire : "Dix choses font partie de la fit'ra : (…) le fait de se laisser la barbe (…)" (rapporté par Muslim, Abû Dâoûd,
at-Tirmidhî et Ibn Mâja).

Il a également dit : "Laissez-vous la barbe et taillez-vous les moustaches" (rapporté par al-Bukhari et Muslim entre autres). Ibn Hajar relate les différents termes qui ont été employés dans ce dernier Hadîth : "waffirû", "a'fû", "arkhû" et "awfû", tous signifiant globalement qu'il faut garder une barbe. Les ulémas sont donc d'avis qu'il s'agit d'une sunna ta'abbudiyya (dont l'ensemble est également appelé "sunan al-hudâ"), et non pas d'une sunna 'âdiyya (dont l'ensemble est également appelé "sunan az-zawâ'ïd").

L'impératif employé dans ces Hadîths a amené les ulémas à dire que cela était obligatoire (wâjib ou fardh) : certains sont d'avis qu'il est interdit (harâm) de se la raser, d'autres que cela est mak'rûh tahrîman (cf. Al-Fiqh ul-islâmî wa adillatuh, p. 2659).

zadhand
01/12/2014, 19h11
Contribution 01 Decembre 2014

Aâm aâm celui qui nous avait taxé de ghachis...


Peut-on réformer l’islam ?


Par Nour-Eddine Boukrouh
[email protected]
«Si la vérité devait se modeler selon leurs exigences, le ciel, la terre et tout ce qu’ils renferment sombreraient dans le chaos...»
(Coran, «Al-mû’minûn», 71).
«Je jure par celui qui détient mon âme entre ses mains qu’il viendra une époque où celui qui tue ne saura pas pourquoi il le fait, et celui qu’on tue n’en saura pas plus.» (Le Prophète).
Le monde musulman est malade. Il est âgé d’un peu plus de quatorze siècles et sa vie s’est étalée, comme dans le songe de Sidna Youssef (Joseph), sur deux périodes : sept siècles de vaches grasses, suivies de sept siècles de vaches maigres ; une ère de civilisation, suivie d’une ère de décadence. Il est présentement le théâtre d’une guerre intra-islamique qui fait rage dans deux capitales de sa jeunesse, Damas et Bagdad. Est-ce le début de la phase terminale ? Le malade refuse de se soumettre à un bilan de santé, à des analyses, à l’imagerie médicale. Entouré de guérisseurs, d’exorcistes et de sacrificateurs qui le bercent de l’illusion qu’il est toujours «la meilleure communauté sortie aux hommes» (Coran), il nie qu’il est mal en point et rejette toute idée de thérapie, une thérapie qui ne peut être qu’une cure de réformes. Beaucoup de musulmans continuent de croire qu’ils sont l’avenir de l’humanité, nonobstant l’image qu’ils renvoient d’eux et qui est celle de son passé moyenâgeux. Le monde et les cultures qui le constituent ne cessent d’améliorer leurs conditions de vie morales et matérielles, de rénover à chaque étape leurs idées et leur mode de penser, alors qu’eux ne voient aucune raison de changer quelle que soit la situation dans laquelle ils se trouvent. Ils se complaisent dans leur état et sont semblables à ce dernier de la classe d’une sortie de promotion qui se plaint que le titre de major et ses honneurs ne lui reviennent pas de droit.
Comment faire, quand on est une vieille civilisation percluse de décadence, pour se libérer de l’immobilité et entrer dans une dynamique créatrice ? Que faire pour se mettre au diapason des civilisations contemporaines ? Ce sont ces préoccupations que recouvre la question posée en titre et qui, adressée aux peuples, aux Etats et aux élites, devient : voulez-vous guérir de vos maladies psychosomatiques, des complexes qui vous minent et qui ont pour noms l’obsession du passé, le dédoublement de la personnalité, le sentiment de persécution, le ressentiment envers les autres, la paranoïa, les complexes d’infériorité, de frustration et de dépendance, le tutorat intellectuel, la soumission à des directeurs de conscience aux apparences d’humanoïdes, et mille et un maux ? Lorsque l’imprimerie a été inventée au XVe siècle par Gutenberg, les pays musulmans ont mis quatre siècles à l’adopter parce que leurs ulémas se méfiaient de cette «diablerie». De la même manière qu’ils ont été absents de la révolution industrielle aux XVIIIe et XIXe siècles, de la révolution technologique du XXe, ils sont absents en ce moment de la recherche scientifique fondamentale et appliquée, de la maîtrise des nanosciences, des technosciences, des biotechnologies, du numérique et de la conquête spatiale, et sont pour la plupart d’entre eux réfractaires aux progrès réalisés par le reste de l’humanité dans le domaine sociétal. Si un nombre non négligeable de leurs ressortissants comptent parmi les équipes scientifiques à la pointe du développement des sciences, ils ne sont qu’une infime pincée. Ici nous parlons du milliard et demi de musulmans, pas de la fuite des cerveaux.
Au Moyen-Age, les Européens ont connu la peur de l’Inquisition et des bûchers, la persécution morale et la torture physique, la cruauté et le despotisme des hommes de religion. Ils ont connu les guerres confessionnelles qui ont conduit à la mort de millions d’hommes et de femmes, de savants, de croyants sincères et d’esprits libres. Pour rien, par ignorance, par fanatisme, mais toujours au nom de Dieu, de la Vérité et de la Justice immanente. Nous sommes sur leurs traces du fait d’une malheureuse coïncidence qui fait que le calendrier hégirien en soit à son XVe siècle. La différence entre eux et nous c’est qu’eux venaient du fin fond des ténèbres, alors que nous c’est en pleine lumière du troisième millénaire que nous nous retrouvons dans le cauchemar, juste au moment où l’humanité se prépare à annexer la planète Mars, où elle envoie des vaisseaux spatiaux et des sondes à des millions et des milliards de kilomètres de chez elle à la découverte de l’univers, à la recherche d’autres formes de vie, d’autres civilisations intelligentes…
Telles que les choses se présentent, qu’est-ce qui est le plus facile à réaliser : changer le monde dans le sens souhaité par la culture musulmane traditionnelle ou changer les musulmans dans le sens de l’évolution du monde ? La première hypothèse est une impossibilité absolue et la seconde une gageure à laquelle on a donné ici un intitulé, réformer l’Islam, c’est-à-dire changer notre vision de Dieu, de l’univers, de notre raison d’être sur la terre et notre regard sur les autres, les non-musulmans. Cette réforme est la seule chance qui reste à l’Islam car il a épuisé toutes ses ressources, toute son énergie. Telle une étoile en évanescence, il est sur le point de devenir un trou noir.
Les motifs qui incitent à la réforme sont nombreux et visibles, mais les dirigeants politiques et les autorités religieuses officielles ne veulent pas prendre à bras-le-corps la question car ils n’aiment pas les sujets qui fâchent, qui peuvent mettre en péril le pouvoir des premiers sur les corps et le pouvoir des secondes sur les âmes ; ils trouvent moins risquées les contradictions entre leurs actes et leurs paroles. Ainsi, ils n’appliquent plus les peines d’amputation des membres, de lapidation ou de décapitation, n’imposent pas aux étrangers le statut de «dhimmis» (non-musulmans considérés comme «protégés») et le paiement de l’impôt spécial qui en découle, ne préconisent pas d’éliminer de la surface de la terre les non-musulmans, mais vous leur arracherez la langue qu’ils ne reconnaîtront pas en public que l’application de la chariâ est devenue chose impossible, à moins de faire comme Daech. D’aucuns pourraient objecter que le monde musulman a connu des mouvements de réforme par le passé. Les efforts entrepris sous cette égide théorique pour améliorer l’état des musulmans, d’Ibn Taimiyya à Ben Badis, étaient orientés vers la société jugée tiède ou déviante, comme au temps du maraboutisme, ou depuis que Sayyed Qotb a publié Djahiliyat al-karn al-ichrine (le paganisme du XXe siècle), pas vers les réformateurs eux-mêmes, ulémas et imams, leur «ilm», leur compréhension du Coran et leurs directives morales à la société. Ces efforts n’ont abouti à rien, sinon à aggraver les choses puisqu’ils n’ont pas suscité une amélioration, finalité de toute réforme, mais un approfondissement de la crise vu que seule la violence a droit de cité désormais. Les musulmans ne se sont pas améliorés, ils en sont à s’entretuer. Cet échec répété, généralisé et sanglant ne devrait-il pas inciter à reconsidérer la problématique de la réforme? A se dire que c’est en amont qu’il faut réformer en priorité avant d’en venir à l’aval ? Que ce n’est pas la société qui est revêche mais le postulat qui est dépassé ? C’est à cette réforme précisément que nous appelons tout en nous inscrivant volontiers dans la ligne du principe qui veut que «tout travail de réforme, pour réussir, doit être conforme aux écritures religieuses». S’il n’entrave pas notre démarche, il nous laisse dubitatif quant à un «travail de réforme» qui aurait réussi dans l’histoire de la pensée islamique. Il n’a tout simplement pas existé. Et là, nous aimerions donner un exemple pour mesurer : le recul enregistré par le monde musulman entre le début et la fin du XXe siècle, et en Algérie entre 1971 et aujourd’hui.
Tous les peuples ont connu dans les temps anciens l’usure, le prêt à intérêt («riba») qui est une pratique aussi immorale que ruineuse. La vie économique contemporaine diffère du tout au tout par rapport à ces temps. Les circuits et les mécanismes se sont complexifiés, la monnaie joue un rôle dans les systèmes économiques qu’elle n’avait pas à l’époque de l’apparition de l’islam. Elle est sujette à des variations quant à sa signification en termes de pouvoir d’achat, de sorte qu’une somme d’argent déposée dans un compte bancaire se trouve un an plus tard diminuée par rapport à sa valeur initiale. Le pourcentage d’intérêts servi au détenteur du compte peut donc être considéré comme une compensation du préjudice subi du fait de la hausse des prix.
Un réformateur égyptien, Mohamed Abdou, a compris ce phénomène après un séjour en Occident avec Djamal-Eddine al-Afghani et saisi la différence entre l’usure et l’intérêt bancaire. Il a délivré en 1904 une «fatwa» (jurisprudence) autorisant le versement d’intérêts créditeurs et le paiement d’intérêts débiteurs. Lui emboîtant le pas, les autorités algériennes compétentes ont émis en 1971 une «fatwa» se prononçant sur le caractère licite des diverses opérations financières. J’ai consacré dans El Moudjahid du 23 août 1979 un article intitulé «L’islam et l’épargne» et peut donc prendre la mesure du recul en la matière.
Les pays musulmans qui ont connu le colonialisme ou le protectorat étaient heureux jusqu’à il n’y a pas longtemps de pouvoir compter sur les habitudes de vie héritées de l’occupant qui avait fait plier les mœurs locales à son droit positif et qui ont permis les progrès qui les ont rapprochés de la modernité dont ils ont adopté certaines formes, mais pas les ressorts intellectuels. Une fois souverains, ils ont reconduit en catimini le modus vivendi entre les traditions locales et la modernité imposée en escomptant qu’il durerait. Jusqu’au jour où une subite éruption de fondamentalisme l’a fait voler en éclats, mettant leurs pays à feu et à sang. Actuellement, ils sont sommés d’apporter des réponses aux problèmes pendants comme ceux des institutions démocratiques, de la liberté de conscience, du respect des autres cultes et des droits de l’homme. Ou de prêter allégeance au nouveau calife de Bagdad.
On rencontre un grand nombre de fois le mot «réforme» («islah») dans le Coran qui présente l’islam lui-même comme une entreprise de réforme des traditions païennes qui se sont opposées à lui et des religions (sur certains points) qui l’ont précédé tout en se proclamant leur héritier. Il doit le faire encore aujourd’hui avec les traditions qui se prévalent de lui mais ne sont plus que des «idées mortes» selon l’expression de Malek Bennabi. Ces soi-disant traditions et «culture islamique» sont devenues des pétitions contre l’Islam.
Une parole célèbre, confondue parfois avec un hadith, énonce un principe selon lequel «lâ youslahou akhirû hadhihi-l-oumma illa bi ma çuliha bihi awwaluha» (le dernier de cette communauté ne saurait être réformé que par ce qui a réformé son premier). Qui étaient ces «premiers» à être réformés ? Les Arabes païens de La Mecque convertis à l’Islam. Avec quoi l’ont-ils été ? Avec le Coran originel, le Coran dans l’ordre où il a été révélé. Quels sont les «derniers» de la «oumma» ? Ce sont nous, les musulmans contemporains.
En quoi devons-nous être réformés ? En tant que décadents. Comment ? En rétablissant le Coran dans l’ordre où il a été proposé aux «premiers». Voilà le véritable sens de cet aphorisme qui a échappé à tout le mouvement réformateur : changez l’amont et l’aval changera !
Le Coran donne le titre de «réformateurs» aux prophètes envoyés aux anciennes communautés, comme il utilise le mot pour flétrir ceux qui prétendent réformer alors qu’ils n’envisagent que le mal, telles les idéologies populistes d’hier et d’aujourd’hui, qu’elles soient d’essence laïque ou religieuse.
Sans s’en douter, les premières ont fait le lit des secondes puisque l’islamisation de la société est maintenant dictée et menée par la rue, par une nouvelle catégorie de «révolutionnaires barbus». On trouve le mot aussi dans le titre du livre du père du salafisme, Ibn Taymiyya : «Kitab as-siyyaça ach-char’iyya fi islah ar-râ’î wa-r-râ’ihâ» (Traité de conformation des dirigeants et des dirigés à la chariâ). Le mouvement des oulamas algériens au temps de Ben Badis a donné ce nom (Islah) à sa doctrine, comme s’en affublent volontiers les partis politiques islamistes.
L’idée de réforme défendue ici s’appuie sur la notion d’«ijtihad» (effort d’interprétation) puisée des dialogues entre le Prophète et Moazz ibn Jabal, entre lui et Âli ou encore entre lui et Amr ibn al-Âss. Elle s’appuie sur celle de «tajdid» (rénovation) inspirée de la parole selon laquelle «Dieu envoie à cette nation au début de chaque siècle qui rénove sa religion». Mais qui l’a fait en vérité ? En quel siècle ? Ces deux mécanismes de promotion de la philosophie du droit («maqâcid-ach-chari’a») ont été conçus par le Prophète dans un élan d’encouragement de la liberté de pensée pour pallier les cas non prévus par le Coran. Comme nous comptons exploiter les fenêtres d’opportunité ouvertes par la remise en ordre du Coran et tirer profit des connaissances récemment acquises par la science pour actualiser le contenu de certains versets.
Poser la question de la réforme de l’islam amène tout de suite une réaction d’obstruction : l’Islam n’est-il pas «valable en tout temps et en tout lieu» ? La pensée traditionaliste a en effet posé des verrous devant toute velléité d’exégèse qui tenterait de sortir des sentiers battus : le Coran est la parole de Dieu ; on ne peut pas accepter une partie de ses dispositions et récuser une autre. C’est tout ou rien, tout étant l’Islam et rien le «kofr» car l’exégèse littéraliste a banni tout esprit critique après l’épisode des Mû’tazila (courant rationaliste dans l’Islam des premiers siècles). Et puis d’abord, pourquoi a-t-on mis le Coran dans le désordre ?
Il ne s’agit pas d’appliquer la critique au Coran, de lui ajouter ou de lui retrancher quoi que ce soit, mais à la décision prise par un quatuor de compagnons du Prophète, la «commission Zaïd», de remplacer l’ordre dans lequel il est venu par un ordre qui l’a mis à l’envers, chamboulant du coup sa perspective, son architecture et rendant difficile la signification de ses versets sans recourir à la science de «asbab an-Nouzoul» (les causes de la Révélation). C’est tout le sens de notre démarche. Enfin, la question comporte plusieurs compartiments et on ne peut donc y répondre qu’en répondant à toutes : qui est habilité à réformer ? Comment réformer ? Quoi réformer ?
De toute évidence, ce ne sont pas les ulémas qui réformeront l’Islam car leur formation, leur formatage, leur culture et leurs intérêts matériels (c’est leur gagne-pain) sont liés au modèle classique. Ils l’ont mis sous coupe réglée et se sont arrogé le droit corporatiste de l’interpréter, ce qu’ils ne font d’ailleurs pas, se contentant de diffuser sans nuances le savoir des salaf (les anciens). Ils connaissent peut-être les Textes et le passé mais ils n’entendent rien au présent, à l’imbrication des destins humains et aux mutations survenues et en cours. S’ils savent pertinemment que le «riba» est interdit, ils ignorent superbement les théories monétaristes et le phénomène de l’inflation. Ils raisonnent comme s’ils vivaient au temps idéal et immuable de Médine. Imaginons qu’un «Fadhilat Cheikh» algérien est sollicité par un proche devant aller en pèlerinage afin qu’il lui prête de quoi compléter son pécule, soit 1 000 euros, qu’il s’engage à lui rendre l’an prochain.
Le «alem» prélève de ses précieuses économies 140 000 DA et s’en va acheter au Square 1000 euros qu’il remet au futur hadji. L’année s’écoule et le taux de change passe à 158 000 DA pour 1000 euros. Le nouveau hadji se présente au jour convenu au domicile du «alem» et, après force bousboussades et saintes évocations, compte les billets ramenés pour honorer sa dette, soit 140 000 DA. Sûr de son droit moral et économique, «Fadhilat Cheikh» proteste qu’il lui faut 18 000 DA de plus pour acheter au cours du jour la somme en devises qu’il lui a prêtée et dont il a besoin pour se rendre à son tour aux Lieux saints de l’Islam. L’autre s’indigne, l’accuse de «riba» et le menace des feux de l’enfer… Qui a raison ? A l’époque de la Nahda, entre la première moitié du XIXe siècle et la deuxième moitié du XXe, un grand nombre d’intellectuels arabo-musulmans (réformistes et modernistes) ont réfléchi et écrit sur le décalage des musulmans par rapport à l’Occident. Mais les penseurs de la «Nahda» ne pouvaient relever un défi dont ils n’avaient pas saisi la nature. Ils estimaient qu’il fallait «revenir aux sources» alors que les musulmans y étaient immergés jusqu’à se noyer. Ils n’ont pas régressé parce qu’ils ont abandonné leur religion, ils ont persisté à être et demeurer ce que leur dictaient dans leur pieuse guidance des hommes de religion. Ils n’avaient pas besoin d’un «supplément d’âme» mais d’une décharge électrique pour les réanimer et leur faire reprendre leur marche dans le monde moderne.
On ne la leur donna pas, les laissant moisir dans la fausse dévotion et le sous-développement. Remonter aux sources, c’était tourner la tête de l’avant vers l’arrière, chercher derrière soi, farfouiller dans de vieux livres réceptacles d’un savoir obsolète, restaurer l’enseignement «originel», reconstituer un décor social et vestimentaire comme on fait dans les studios d’Hollywood quand on se prépare à tourner un film historique avec une foultitude de figurants.
Ils sont effectivement remontés qui aux «sources», qui au wahhabisme, qui à l’arabisme, qui au charlatanisme pour se retrouver tous, sans exception, en pleine guerre mondiale islamique. Pour eux il n’était pas question de réformer l’Islam, pensée sacrilège entre toutes, mais juste de voir comment «islamiser la modernité» avec les pétrodollars. L’erreur dans l’évaluation et l’aiguillage a conduit à un recul encore plus désolant. On n’a pas islamisé la modernité, on l’a enlaidie, clochardisée et barbarisée. Force est de reconnaître que le Coran n’a pas islamisé les Arabes, ce sont eux qui ont arabisé le Coran en le pliant à leur mentalité, en le soumettant à leurs inclinations, en le revêtant de leurs défauts et de leurs complexes. Eux qui, avant l’islam, enterraient les filles vivantes, sont revenus à cette pulsion même s’ils ne les enterrent plus sous de la terre, mais sous des étoffes. Si ça ne tenait qu’à eux, ils auraient fait de l’islam une religion nationale, comme ont fait les juifs avec le judaïsme.
Réformer l’Islam, c’est d’abord amener par des programmes éducatifs rénovés les musulmans à regarder leur religion avec un œil nouveau, non en vue de modifier son credo (les cinq piliers) mais pour réévaluer le sens de l’Islam à la lumière des enseignements du passé, de l’expérience des autres religions, de l’impasse actuelle, du savoir moderne et des évolutions en incubation qui vont bouleverser dans les décennies à venir les bases de la pensée humaine et toutes les croyances religieuses.
Réformer l’Islam, c’est changer notre culture sociale, notre enseignement religieux et la formation des imams et des ulémas sur la base d’une nouvelle exégèse conçue à partir du rétablissement du Coran dans l’ordre originel. C’est une lourde tâche qui requiert une synergie interétatique, des décennies de coopération entre un grand nombre de pays et des élites très compétentes dans les savoirs ancien et moderne.
Prendre le chemin de la réforme, c’est se mettre ou se remettre en tête des idées toutes simples qu’on trouve d’ailleurs en filigrane dans le Coran et le Hadith, telles
que : l’histoire humaine et religieuse n’a pas commencé avec l’Islam ; le Coran est écrit en arabe mais il n’est pas destiné aux seuls Arabes ; l’islam n’est pas la propriété d’un pays, fut-il celui où se trouvent les Lieux saints de l’Islam, ni d’une classe sociale, les ulémas ; Dieu est antérieur à l’Islam ; l’Islam est antérieur au Coran (exemple de Brahim al-Khalil), de même que la plupart de ses rites (pèlerinage, jeûne, interdiction de l’usure, circoncision…) ; l’univers ne peut pas avoir été créé pour les seuls êtres humains ; le paradis ne peut pas être réservé exclusivement aux musulmans ; Dieu ne peut pas privilégier 15% de sa création (les musulmans) et condamner le reste à l’enfer, quoi qu’ils fassent ; l’ordre dans lequel a été révélé le Coran a été changé par les hommes sans que le ciel leur tombe sur la tête ; le Coran confirme et continue les autres Livres sacrés nommément cités (Thora, Evangiles, Livre des Zoroastres) ou visés allusivement.
Rien qu’en intégrant ces idées basiques, ces lieux communs, énormément de conséquences pourraient en découler sur la pensée et le comportement du musulman moyen, celui qui pose problème justement. Les décideurs qui pourraient mettre un jour *— si un tel jour devait venir — en marche les moteurs de la réforme ne sont pas les intellectuels, les penseurs, mais les Etats dans un cadre multilatéral comme celui de l’Organisation de la Conférence islamique (OCI) s’ils prenaient collectivement l’initiative d’inscrire à l’actif de cette organisation au chômage cette mission, ce plan de charge, cet ordre du jour. Mais c’est aux intellectuels, aux penseurs de frayer la voie avec leurs idées et d’y pousser avec leur travail de sensibilisation la société et les Etats. Les découvreurs de nouveaux horizons, les défricheurs de perspectives, les grands visionnaires en philosophie, en politique, en sciences et en inventions techniques, les créateurs artistiques à travers les âges, sont la crème du genre humain. Combien de milliards d’heures d’ignorance pour quelques minutes de vérité ? Combien de millénaires d’obscurité pour un jour de lumière ou quelques décennies de découvertes décisives? Combien de tentatives infructueuses pour quelques résultats qui ont sauvé in extremis l’espèce d’épidémies dévastatrices? Quatre-vingt milliards d’être humains environ ont vécu sur la terre depuis les origines. Combien de millions d’individus anonymes pour un homme reconnu pour le bien fait à sa nation ou, mieux encore, à l’humanité ? 80 milliards de vies pour combien de destins recensés par l’Histoire, dont se souvient la mémoire universelle ? Combien de millions d’hommes pour un seul savant (dans le domaine scientifique s’entend) ? Combien de médecins pour un Ibn Sina ou un pasteur ? Combien de physiciens pour un Einstein ou un Lemaître (qui était un prêtre) ? Combien de penseurs de la Nahda pour un Kawakibi ? Combien de millions de moutons de Panurge pour un héros dans les grandes avancées politiques ? Combien de faux moudjahidine pour un Larbi Ben Mhidi? Combien de faux dévots et d’illuminés pour un réformateur sincère ?
N. B.



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albano74
02/12/2014, 15h20
Quand quelqu'un te parle sur une chose dont tu as déjà connaissance
Parmi les bons comportements :
Quand quelqu'un te parle sur une chose dont tu as déjà connaissance ; qu'elle concerne la religion ou ce bas monde :
- Ne lui dispute pas la parole (pour lui montrer que tu sais déjà ce dont il parle).
- Soit avec lui comme quelqu'un qui n'a jamais connu cette parole avant qu'il t'en parle.
- Montre lui que tu as tiré profit de ses paroles.
Ainsi faisaient les sages parmi les hommes.
Et parmi les avantages d'un tel comportement : ça encourage ton interlocuteur et le rend heureux ; et ça t'empêche de t'enorgueillir ou d'être indiscipliné.
Car disputer la parole au discoureur relève de l'indiscipline.
Les Jardins de Délices (p.548)
Cheikh Abu 'Abdellah Abder-Rahman ibn Nasr as-Sa'di

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albano74
03/12/2014, 06h20
Et toute dépense que vous faites Il la remplace





Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.

Allah a dit dans la sourate Saba n°34 verset 39: « Dis: Certes mon Seigneur accorde Ses largesses ou restreint Ses dons à qui Il veut parmi Ses serviteurs. Et toute dépense que vous faites Il la remplace et c'est Lui le meilleur des donateurs ».



قال الله تعالى : قُلْ إِنَّ رَبِّي يَبْسُطُ الرِّزْقَ لِمَن يَشَاء مِنْ عِبَادِهِ وَيَقْدِرُ لَهُ وَمَا أَنفَقْتُم مِّن شَيْءٍ فَهُوَ يُخْلِفُهُ وَهُوَ خَيْرُ الرَّازِقِينَ
(سورة سبأ ٣٩)



D'après Abou Houreira (qu'Allah l'agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Une aumône n'a jamais fait diminuer de l'argent, Allah ne fait qu'agrandir la gloire d'un serviteur qui pardonne et personne ne fait preuve d'humilité sans qu'Allah ne l'élève ».
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°858)



عن أبي هريرة رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : ما نقصت صدقة من مال وما زاد الله عبدا بعفو إلا عزا وما تواضع أحد لله إلا رفعه الله
(رواه مسلم في صحيحه رقم ٨٥٨)

soltan009
03/12/2014, 16h36
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albano74
04/12/2014, 15h27
« Le Messager d’Allah -aleyhi salat wa salam- a dit :

“On amènera la personne la PLUS privilégiée du monde, parmi les gens de l’Enfer, le Jour de la Résurrection, et on la plongera une fois en Enfer.

Puis, on dira : “Ô fils d’Âdam ! As-tu connu le moindre bien ? As-tu connu le moindre bienfait ?” Elle répondra : “Non, par Allah, ô Seigneur !

” Et on amènera la personne qui a connu le PLUS de malheurs sur terre, parmi les gens du Paradis, et on la plongera une fois dans le Paradis. On lui demandera : “Ô fils d’Âdam ! As-tu connu le moindre malheur ? As-tu connu la moindre difficulté ?”

Il répondra : “Non, par Allah, ô Seigneur ! Je n’ai jamais connu de misère et je n’ai jamais rencontré la moindre difficulté !„” »

{Sahih Muslim ~ n°7088 ~ éditions al hadith}https://scontent-a-fra.xx.fbcdn.net/hphotos-xfa1/v/t1.0-9/10425490_10152464554468639_7043580329336545269_n.j pg?oh=4e9030ba6fa0e0cfa095737475d83f8b&oe=551FC986

soltan009
05/12/2014, 07h26
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albano74
05/12/2014, 15h53
~ Al Islam ~
En arabe, le mot islâm est le nom d’action tiré du verbe aslama qui signifie se soumettre. Ce verbe est lui-même un dérivé de la racine salima qui veut dire : être sain, être en paix. On comprend donc que le terme islam porte en lui deux notions essentielles : la soumission à Dieu et la paix.
Le terme islam ne renvoie pas à une soumission des hommes à d’autres hommes, mais bien des hommes à leur Créateur, à Celui qui leur a donné la chance de pouvoir vivre. Se soumettre à Dieu ne signifie nullement vivre de façon résignée et abâtardie. L’islam appelle l’homme à se libérer et à s’émanciper des faux dieux : l’argent, la course aux richesses, l’amour du pouvoir, etc., afin de pouvoir vivre de façon apaisée, c’est-à-dire en paix (islam).
On constate donc que le sens du mot islam est porteur d’un puissant message libérateur. En effet, la véritable liberté n’est pas celle de désobéir aux lois et aux règlements, cela s’appelle anarchie et non liberté. La vraie liberté est de n’être soumis – par son esprit et son coeur – à aucun élément matériel de ce monde mais uniquement au Créateur de celui-ci.
Ainsi, l’islam n’est pas seulement une croyance ou une religion, mais dépasse largement ce cadre. L’islam se présente davantage comme un mode de vie, d’ailleurs le sens premier du mot dîn (qu’on rend par religion) signifie, entre autres, l’habitude et le mode de vie.
Sur le plan historique et démographique à présent, l’islam est la dernière des trois grandes religions monothéistes. Il naquit en 610 ap. J.-C. à La Mecque, en Arabie, avec comme point de départ la révélation du Coran, livre sacré de l’islam, à Muhammad, Prophète de l’islam. Aujourd’hui, les musulmans comptent environ 1,5 milliards de fidèles, répartis aux quatre coins du monde, le premier pays musulman, sur le plan démographique, étant l’Indonésie.
Cette information est importante car elle nous permet d’entrée de jeu de faire tomber un cliché sur l’islam, à savoir qu’il s’agirait d’une religion arabe. L’islam est bel et bien une religion universel qui a touché tous les peuples et toutes les cultures à travers le monde.
Les Arabes furent les premiers musulmans mais aujourd’hui ils sont minoritaires.
-AQ-https://fbcdn-sphotos-d-a.akamaihd.net/hphotos-ak-xfp1/v/t1.0-9/10254981_10152465936818639_5112723093530183242_n.j pg?oh=d56dc76bf6174f771a12cca97bead5f3&oe=55065DFD&__gda__=1427178136_9a52991ad9a7a113b9f32282b612ea8 f

soltan009
06/12/2014, 06h30
Le Prophète a dit:

« mariez vous, et faites des enfants: ainsi je serai fier de vous (ubâhî bikum) devant les autres communautés au jour du jugement. »

albano74
06/12/2014, 15h29
Qu’est-ce que le bon comportement en Islâm ?

SHeikh Muhammad Ibn Sâlih al-’Uthaymîn (rahimahullâh)

- Le bon comportement :

C’est la disposition naturelle et le caractère. Et cela est comme l’ont dit les gens de science : l’aspect intérieur de l’homme, car il y a certes deux aspects :

- L’aspect extérieur :

C’est la forme de son caractère naturel pour qui Allâh a accordé un corps. Cette forme extérieure peut-être soit belle et bonne, ou bien méchante et vile, ou encore ce qu’il y a entre les deux.

- L’aspect intérieur :

C’est la situation de la personne enracinée en elle et dont apparaissent les actes en bien ou en mal sans qu’elle ait besoin de « pensée » et « d’avis ». Et cet aspect aussi peut-être bon, si de lui ressort un bon comportement, et il peut-être vil quand il ressort de lui un mauvais comportement. Et cela se manifeste à travers le comportement. Et certes le comportement est la forme intérieure sur laquelle l’homme est préparé.

L’obligation pour le musulman est qu’il adopte dans son comportement les nobles caractères, c’est-à-dire, ce qu’il y a de meilleur. La noblesse de chaque chose est ce qui est bon en chaque chose et ce qui en émane. Sur cela, le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) a dit à Mu’âdh : « Prend garde à leurs meilleurs biens. » [Rapporté par al-Bukhârî et Muslim], et cela, lorsqu’il lui avait été ordonné de prélever la Zakat des gens du Yémen.

L’homme se doit donc d’être intérieurement noble, et qu’il aime la noblesse, le courage, la mansuétude et la patience. Qu’il rencontre les gens avec un visage gai, une poitrine ouverte et une âme sereine. Et toutes ces qualités font parties des nobles caractères. Le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) a dit : « Le croyant qui a la foi la plus complète est celui qui a le meilleur caractère. » [Rapporté par Abû Dâwoud et at-Tirmidhî - authentifié par SHeikh al-Albânî dans « Sahîh al-Djâmi’ - n°1230-1232 »]

Il est donc demandé que ce hadîth soit toujours sous l’œil du croyant. Certes l’homme, à partir du moment où il sait qu’il ne sera jamais complet dans sa foi jusqu’à ce qu’il ait un bon comportement, alors ceci l’incitera à adopter le comportement lié aux nobles caractères et aux hauts attributs, tout en délaissant ce qui est abject et léger. [Kitâb « Makârim al-Akhlâq » du SHeikh Ibn ‘Uthaymîn, p.9-10 - Edition Dar ul-Wattan Linachir]
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Source : manhajulhaqq

albano74
07/12/2014, 18h40
Question: Que dit l'Islam sur l'adultère et la fornication ?

Réponse: L'adultère (avoir des relations sexuelles avec une personne autre que son conjoint en dehors du cadre du mariage) et la fornication (avoir des relations sexuelles hors du cadre du mariage) sont tous deux désignés par le terme arabe "zinâ". Le "zinâ", sous toutes ses formes est strictement interdit en Islam et est considéré comme un péché capital. Allah dit à ce sujet dans le Qour'aane:

"Ne vous approchez pas de la fornication. C'est une abomination et une voie pleine d'embûches". (Verset 32 / Sourate 17)

Ce qui est à noter de ce passage du Qour'aane, c'est qu'Allah n'y interdit pas seulement la fornication. Il interdit même de s'en approcher.

Il y a de multiples raisons qui sont à l'origine de l'interdiction de cet acte, mais les deux principales raisons sont les suivantes:

Tout d'abord, le "zinâ" fait disparaître la pudeur -notion morale essentielle pour toute société- et porte gravement atteinte à la dignité humaine -"al ghayrah": Quel être humain digne apprécierait en effet que quelqu'un fasse le zinâ avec sa propre mère, son père, sa soeur, son frère, sa fille ou son fils ?...

Ensuite, la fornication et l'adultère mettent tout deux en danger la sauvegarde de la pureté des relations filiales.

Pour se faire une idée de la gravité de ce péché en Islam, il suffit de se référer aux Ahâdîth suivants du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam):

"Celui qui fornique n'est pas croyant au moment où il commet le zinâ…" (Sahîh Boukhâri et Mouslim)

"Lorsque le serviteur commet le zinâ, la foi sort de lui et se transforme en une sorte de nuage qui couvre sa tête…" (Sounan Abî Dâoûd - Authentifié par Al Albâni)

Le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) raconte un de ses rêves (les rêves des prophètes sont véridiques) en ces termes:

Je partis en compagnie de Djibraïl (alayhis salâm) et de Mikhâïl (alayhis salâm), et nous arrivâmes à une place semblable à un four dont l'orifice était étroit tandis que le fond était vaste, d'où nous entendîmes un bruit confus. Nous regardâmes et nous vîmes des hommes et des femmes nus qui criaient et hurlaient lorsque la chaleur (des flammes)d'en dessous parvenait jusqu'à eux, et ce, en raison de sa (terrible) intensité. Je demandai à Djibraïl (alayhis salâm):

"Ô Djibrâïl ! Qui sont ces gens là ?"

Il répondit:

"Ils sont ceux ont commis le zinâ. Et ils recevront ce châtiment jusqu'au Jour Final." (Boukhâri)

Le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) a aussi dit en ce sens:

"Les sept cieux et les sept terres ainsi que les montagnes maudissent la personne âgée qui commet le zinâ. (En Enfer,) une puanteur tellement forte se dégagera des parties privées de ce genre de personnes qu'elle fera souffrir les gens qui s'y trouvent." (Mousnad Bazzâr – Hadith dhaïf)

Qu'Allah nous préserve tous de ces péchés et des ces châtiments.

Âmine.

(Sources: "Al Kabâïr", "As Silsilat oud Dhaïfah wal Mawdhou'ah" et "Tafsîr Mazhari")

Wa Allâhou A'lam !
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Et Dieu est Plus Savant !

albano74
08/12/2014, 12h15
D’après Anas Ibn Mâlik, le Messager d’Allah -aleyhi salat wa salam- a dit : « Allah le Très-Haut a dit : «Ô fils d’Adam, tant que tu M’invoques et espères en Moi, Je te pardonne quoi que tu aies fait, sans M’en soucier. Ô fils d’Adam, Si tes péchés atteignaient le firmament, puis que tu implorais Mon pardon, Je te pardonnerais. Ô fils d’Adam, si tu venais à Moi avec autant de péchés que peut contenir la Terre, puis que tu Me rencontrais sans M’associer quoi que ce soit, Je viendrais certes à toi avec autant de pardon que la terre peut contenir.» »

[Rapporté par al-Tirmidhî qui dit : hadith fiable]

«Ô fils d’Adam. »

Cet appel s’adresse à tout le monde sans distinction. Il s’adresse au serviteur soumis qui a suivi la mission prophétique de son temps : les disciples et suiveurs de Mûsâ et de Jésus à leur époque respective. Et actuellement, les musulmans qui suivent le message du Prophète Muhammad, le dernier des Messagers -aleyhi salat wa salam-.

Ceux-là bénéficient de cette récompense immense soulignée dans ce hadith.

Quels que soient les péchés et leur gravité, Allah les pardonne si le serviteur pécheur s’empresse de demander pardon après son méfait. Le repentir efface les péchés.

Le Prophète -aleyhi salat wa salam- a dit : « Celui qui se repent d’un péché est comme celui qui n’en a pas commis. » [Ibn Mâjah]

« Tant que tu M’invoques et espères en Moi. »

Ce passage souligne que l’invocation doit être conjuguée avec l’espérance pour bénéficier du pardon divin.

Allah répond aux invocations du serviteur quand il est plein d’espoir dans ses demandes, quand il est pleinement conscient de la grâce de son Seigneur envers lui.

« Je te pardonne. »

En arabe, le mot «pardon» a comme sens premier «cacher». Pardonner, c’est donc cacher les effets et les conséquences des péchés dans ce monde et dans l’au-delà.

« Ô fils d’Adam, si tu venais à Moi avec autant de péchés que peut contenir la Terre, puis que tu Me rencontrais sans M’associer quoi que ce soit, Je viendrais certes à toi avec autant de pardon que la terre peut contenir. »

Allah pardonne tous les péchés quand le serviteur repentant est un pur monothéiste, dépourvu de toutes les formes de polythéisme, même les plus cachées et discrètes. Si les péchés sont nombreux, la miséricorde sera immense, de même que la bonté divine.

{Extrait de : l’explication des 40 hadiths de Nawawi ~ éditions al hadith}

-AQ-
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soltan009
08/12/2014, 20h52
D'après Aboû Horeïra (qu'Allah l'agrée), le Prophète salaLahu aleyhi wa salam a dit

:« Quiconque, en ce bas monde, a allégé l'affliction d'un croyant, verra Dieu alléger son affliction au jour du Jugement Dernier.

Quiconque secours un homme dans la gêne, verra Dieu le secourir en ce bas monde et dans l'Autre.

Quiconque couvrira les fautes d'un Musulman, verra Dieu les lui couvrir en ce bas monde et dans l'Autre.

Dieu aide Son serviteur tant que ce dernier aide son frère.

Celui qui parcourt le chemin de la Science (religieuse), Dieu lui aplanira le chemin du Paradis.

Tant que les hommes s'assembleront en quelque demeure consacrée à Dieu pour réciter le Coran et pour l'étudier ensemble, la paix du coeur descendra sur eux, la miséricorde les couvrira, les anges les entoureront et Dieu les mentionnera comme étant des Siens.

Quant à celui que ses oeuvres ont mis en retard. il ne sera pas mis en avance par son lignage ».(Rapporté par Mouslim).

zadhand
08/12/2014, 22h59
Contribution 08 Decembre 2014

Aâm aâm celui qui nous avait taxé de ghachis...


Réflexion : Remettre le coran à l’endroit



Par Nour-Eddine Boukrouh
[email protected]
«Nous avons fait descendre vers toi un Livre béni afin qu’ils méditent sur ses versets et que les doués d’intelligence réfléchissent» (Coran, «Sâd», v. 28) ; «Ne méditent-ils pas sur le Coran ?» («Mohammed», v. 24) ; «A Nous ensuite incombera son explication» («al-Qiyama», v.19).

Supposons un livre composé d’un certain nombre de chapitres d’inégale longueur que son auteur confie à un éditeur. Celui-ci le publie après avoir unilatéralement pris l’initiative de changer l’ordre des chapitres, mettant les plus longs en premier. Qu’adviendra-t-il du livre ? C’est le même titre, le même nombre de chapitres, de pages, de paragraphes, de lignes et de mots mais peut-on affirmer qu’il s’agit du même, au plan du sens, et qu’il aura les mêmes effets sur le lectorat que s’il était resté dans l’ordre où il a été conçu ? C’est ce qui est arrivé avec le Coran, et c’est la problématique que nous soulevons ici.
Le Coran que nous avons entre les mains n’est pas le Coran tel que l’a reçu le Prophète (QSSSL) tout au long de la Révélation. C’est la même matière, le même nombre de versets et de sourates, mais l’ordre dans lequel il est «descendu» a été changé par les hommes une quinzaine d’années après sa mort. En révélant le Coran au Prophète, Dieu ne lui a pas demandé d’en réunir les versets et les sourates sous forme de Livre, sinon on aurait trouvé trace de cette injonction dans le Coran. Et lui n’a pas recommandé à ses compagnons d’en faire un corpus, sinon on en aurait trouvé mention dans les hadiths. Par contre, on sait qu’il a expressément ordonné que ses paroles, les hadiths, ne soient pas écrites pour ne pas être confondues avec les versets du Coran.
L’ordre dans lequel ont été révélés les versets groupés en sourates est celui d’une série numérique allant de 1 à 114 sourates, alors que l’ordre dans lequel il est imprimé, édité et lu depuis quatorze siècles est le suivant : 96, 68, 73, 74, 1, 111, 81, 87, 92, 89, 93, 94, 103, 100, 108, 102, 107, 109, 105, 113, 114, 112, 53, 80, 97, 91, 85, 95, 106, 101, 75, 104, 77, 50, 90, 86, 54, 38, 7, 72, 36, 25, 35, 19, 20, 56, 26, 27, 28, 17, 67, 11, 12, 15, 6, 37, 31, 34, 39, 40, 41, 42, 43, 44, 45, 46, 51, 88, 18, 16, 71, 14, 21, 23, 32, 52, 67, 69, 70, 78, 79, 82, 84, 30, 29, 83, 2, 8, 3,33, 60, 4, 99, 57, 47, 13, 55, 76, 65, 98, 59, 24, 22, 63, 58, 49, 66, 64, 61, 62, 48, 5, 9, 110. Seules trois sourates ont conservé leur position dans l’ordre initial et actuel : «Sâd» (38), «Nûh» (71) et «al-Infitar» (82).
Le Coran n’a pas été révélé en bloc, en une seule fois. Dans sourate «al-Qadr» (25e dans l’ordre chronologique - 97e dans l’ordre actuel, verset 1) on lit : «Nous l’avons fait descendre pendant la nuit d’al-Qadr.» Il faut comprendre par là que le Coran est «descendu» du lieu où se trouve son prototype (au «septième ciel» selon le Coran) vers la région de l’univers («premier ciel») où se trouve la Terre. De là, il a été délivré par l’Ange Jibril (Gabriel) au Prophète par morceaux (versets) sur une période de plus de vingt ans pendant lesquels ces fragments étaient notés au fur et à mesure par des «secrétaires de la Révélation» sur des parchemins, des peaux et des omoplates de chameaux. Les sourates mecquoises ont été révélées entre 610 et 622, et les sourates médinoises entre 622 et 632.
Ceci est confirmé par les versets «Nous avons fait descendre un Coran que Nous avons fragmenté pour que tu le lises lentement aux gens. Et Nous l’avons fait descendre graduellement» («al-Îsra», 50e-17e, v. 106) et «En vérité c'est Nous qui avons fait descendre sur toi le Coran graduellement» («al-Insân», 98e-76e, v. 23). Les plus connus parmi les copistes qui ont transcrit les versets coraniques sont Ali ibn Abi Talib, Abdallah ibn Abbas, Ubayy ibn Kâab et surtout Zayd ibn Thâbit dont le nom est attaché à la recension du texte sacré pour la part qu’il y a prise sous les califes Abou Bakr puis Uthman. Les musulmans contemporains du Prophète ont donc vécu pendant une quinzaine d’années au moins sans disposer du Coran tel que nous le connaissons. Selon le célèbre traditionniste Anas ibn Malik, quatre compagnons du Prophète seulement ont mémorisé intégralement le Coran de son vivant : Ubay ibn Kâb, Muaz ibn Djabal, Zayd ibn Thâbit etAbu Zayd. Selon une autre source, ils seraient neuf.
Ce qui renseigne sur le très petit nombre de personnes qui connaissaient le Coran par cœur dans sa totalité et justifie les craintes de Omar qui, le premier, eut l’idée de réunir en un «mashaf» les supports sur lesquels étaient consignés les versets avant que leurs détenteurs et les «huffadhs» (ceux qui l’avaient appris par cœur en partie ou totalement) ne disparaissent. Il la proposa à Abou Bakr, qui refusa de faire une chose que le Prophète n’avait pas faite, mais Omar eut raison de sa résistance en lui répliquant: «Quel mal y a-t-il à le faire ?» Les musulmans commenceront à sortir de leur impasse le jour où la réplique d’Omar deviendra un réflexe chez eux.
Abou Bakr chargea le plus qualifié des scribes, Zayd ibn Thâbit, de procéder au recensement des supports disparates. Zayd, dit la tradition, était au courant des changements intervenus après la dernière révision du Coran faite par le Prophète dans la dernière année de sa vie avec l’Ange Jibril sous le nom de «al-ârdha al-akhira » (la dernière révision). Le travail fut fait, tous les versets furent copiés sur des feuilles et l’ensemble donna ce qu’on a appelé «mashaf Hafsa». Mais ni le calife Abu Bakr ni Omar n’ont voulu l’imposer à la communauté comme référent unique car d’autres versions circulaient en toute liberté comme celles établies par Ali et Ibn Mas’ûd.
A la mort d’Abou Bakr, Omar lui succéda et ne s’inquiéta pas, pendant son califat qui dura dix ans, du sort du travail de Zayd et de ses collègues. Il était dans le même état d’esprit qu’avant sur le sujet, à savoir n’imposer aucune vulgate. Il faudra attendre l’avènement de Uthman pour que soit prise la résolution de doter la communauté d’un Coran unifié et consensuel.
Il demanda à Hafsa, la fille de Omar, l’exemplaire en sa possession et le confia à un groupe composé de Zayd, Abdallah ibn Zubayr, Sa’ad ibn al-As et Abderrahman ibn al-Harith. Zayd dira plus tard : «Si on m’avait chargé de déplacer une montagne, cela m’aurait paru moins pénible que de compiler le saint Coran.»
La recension du Coran n’a donc pas été le fait de Dieu, du Prophète ou des deux premiers califes mais d’une commission composée de quatre compagnons auxquels n’était reconnue aucune qualité d’infaillibilité. Ils avaient pourtant tout pouvoir d’accepter ou de récuser les versets qui leur parvenaient, le critère étant qu’il y ait au moins deux personnes pour corroborer la formulation d’un verset. Quelques-uns, proposés par des personnalités aussi éminentes que Ali et Omar, auraient été rejetés lors de la première recension.
Il y a dans le Coran des versets où il est question de la «réunion» du Coran par Dieu : «Ne remue pas ta langue pour hâter sa récitation ; c’est à Nous qu’incombent sa réunion (djam’âhou) et sa diction. Quand donc Nous le récitons, suis sa récitation. A Nous ensuite de l’exposer clairement» («al-Quiyama» v. 16 à 20). D’abord, ces versets font partie d’une sourate révélée en 31e position (75e dans l’ordre actuel), donc au début de la Révélation, alors que le Coran est encore en cours d’«exposition», et non à sa fin, à l’heure de son «rassemblement». Ensuite on peut «réunir» des matériaux dans un ordre ou un autre. Or, c’est le problème que nous soulevons ici : le Coran qui a été réuni à la fin de la Révélation et fait l’objet de plusieurs révisions entre le Prophète et l’Ange Jibril est celui-là dont l’ordre a été modifié indépendamment des motivations et explications qui viendront le justifier.
Les traditionnistes affirment aussi que le Coran a été partiellement classé par ordre de longueur décroissant des sourates par le Prophète avec l’accord de l’Ange Jibril, tout comme il aurait ordonné le transfert de certains versets d’une sourate à une autre. Mais on observe que même ce critère n’est pas respecté. En prenant le nombre de versets comme critère de classement des dix premières sourates, hors «al-Fatiha», (de 2 à 11), on n’obtient pas un résultat décroissant mais en dents de scie, en courbe sinusoïdale : 286, 200, 176, 120, 165, 206, 75, 129, 109 et 123. En prenant la deuxième dizaine (de 12 à 21) on a le même résultat : 111, 43, 52, 99, 128, 111, 110, 98, 135 et 112. Il en va de même pour la troisième : 78, 118, 64, 77, 226, 93, 88, 69, 60 et 34. Et ainsi de suite, jusqu’à la dernière sourate.
Le classement des sourates dans un ordre autre que celui de leur révélation ne pouvait pas s’effectuer sans affecter, à terme, la perspective globale et l’économie du Coran. La règle des trois unités (unité de temps, de lieu et d’action) qui vaut pour tout ouvrage, divin ou humain, a été rompue, obligeant à un détour par les «sciences religieuses» pour comprendre le sens d’un verset ou saisir les raisons d’une disposition juridique. Il ne renseigne plus sur la succession des évènements, quel fait est survenu avant l’autre et dans quelle succession sont venues les obligations et les interdictions. Alors que si l’ordre chronologique avait été gardé, n’importe qui, même le non-musulman, aurait pu accéder avec plus de facilité au sens propre et figuré des versets du Coran et connaître les circonstances dans lesquelles un verset est venu. Les opinions divergent entre les traditionnistes sur le nom des sourates dont certaines en possèdent plusieurs (cas de «al-Fatiha », de «Fatir», d’«al-Moutaffifin» et d’«at-Tawba»), sur la date et le lieu de révélation d’autres sourates («ar-Râad», «al-Insân», «al-Bayyina», etc), ainsi que sur le nombre de versets de quelques-unes d’entre elles. Des sourates mecquoises hébergent des versets médinois et, dans une proportion moindre, des sourates médinoises abritent des versets mecquois ou révélés entre les deux villes ou ailleurs. Le titrage des sourates n’est pas non plus le fait de la Révélation mais des hommes, tandis que certaines portent des titres qui les couvrent peu, comme «n-Nahl» (2 versets sur 128), ou pas du tout comme «ach-Chûra» où il n’est pas question de cette notion à l’intérieur de la sourate mais dans une autre, «al-Imrân», au verset 159.
Ce faisant, ce qui était à la fin de la Révélation a pu se retrouver à son début, ce qui visait une circonstance particulière pouvait devenir une règle générale, et ce qui s’adressait à une communauté passait pour être destiné à toutes. Quelques exemples : on rencontre dès la 2e sourate de l’ordre actuel les versets relatifs aux obligations (djihad, pèlerinage, jeûne…) et aux interdictions (vin, jeux de hasard, usure…), alors qu’ils ont été révélés en 87e position, dans la treizième année de la prédication et au-delà ; on trouve la codification des ablutions (wûdhû’) et l’amputation de la main en cas de vol dans la 5e sourate de l’ordre actuel, alors qu’elles ont été prescrites dans la 112e ; un verset est très aimé des musulmans mais ils évitent de le citer intégralement, préférant le faire débuter à partir de «Quiconque» : «C'est pourquoi Nous avons prescrit pour les enfants d'Israël que quiconque tuerait une personne non coupable d'un meurtre ou d'une corruption sur la terre, c'est comme s'il avait tué tous les hommes. Et quiconque lui fait don de la vie, c'est comme s'il faisait don de la vie à tous les hommes» («al-Ma’ida», v. 32).
Qu’en est-il du Coran tel qu’il est actuellement par rapport au modèle «conservé auprès de Dieu» ? L’Archétype qui se trouve en quelque lieu de l’univers ou même en-dehors (théorie des multivers) est-il le même que celui que nous avons entre les mains ? Logiquement non, puisque celui qui était appris par cœur et psalmodié par les musulmans au temps du Prophète (celui «réuni» par Dieu) n’était plus, quinze ans après, le même.
Dieu décrit en ces termes ce prototype : «C’est un Coran glorifié, préservé sur une Tablette auprès d’Allah» («al-Burûj», 27e-85e, v.21,22) ; «Et c’est certainement un Coran noble, dans un Livre bien gardé» («al-Wâqi’â», 46e-56e, v. 77 à 80) ; «C’est Nous qui avons fait descendre le Coran et c’est Nous qui en sommes les gardiens» («al-Hijr», 54e-15e, v.9) ; «Nous en avons fait un Coran arabe afin que vous raisonniez. Il est auprès de nous, dans l’Ecriture-Mère (le prototype), sublime et rempli de sagesse» («az-Zûkhrûf », 63e-43e, v. 2 à 8) ; « Il est consigné dans les feuilles honorées, élevées, purifiées, entre les mains d’ambassadeurs nobles, obéissants» («Abassa», 24e-80e, v. 13 à 16). De même qu’il se trouve sur terre, dans l’histoire humaine, «dans les Feuilles anciennes, les Feuilles d’Ibrahim et de Mûsa» («al-Â’la», 8e-87e, v. 18 et 19). Une question : on sait que Mûsa (Moïse) a reçu les «Tables», la «Thora», mais quelles «Feuilles» a reçu Ibrahim ?
Le Coran n’est presque jamais évoqué nommément ou par sous-entendu sans être suivi de la mention qu’il est un «Rappel», donc une version de la Révélation primordiale faite périodiquement aux hommes depuis Adam. Il est d’ailleurs plus souvent désigné par «Rappel» que par son nom ; il n’est pas adressé aux seuls Arabes mais «aux humains» («Ce n’est qu’un Rappel pour les humains» («al-Moudathar», 4e-74e, v 31) ; il ne s’adresse pas à la terre seulement mais à l’univers («Ceci n’est qu’un Rappel pour les mondes» («at-Takwir» (7e-81e, v. 27 et 28).
Mais s’il n’est qu’un «Rappel» en langue arabe adressé à une communauté qui n’avait rien reçu jusque-là («C’est une révélation de la part du Tout-Puissant, du très Miséricordieux, pour que tu avertisses un peuple dont les ancêtres n’ont pas été avertis» («Yâ, Sîn», 41e-36e, v. 5, 6) ; «Voici un livre béni que nous avons fait descendre, confirmant ce qui existait déjà avant lui, afin que tu avertisses La Mecque et les gens alentour» (« al-An’âm», 55e- 6e, v. 90, 92), une question se pose : que penser de la partie historique du Coran, la partie factuelle où est relatée l’histoire de la prédication mohammadienne, où sont rapportés les évènements qui ont marqué sa vie et son apostolat comme les batailles de Badr et du «Fossé» et des noms de personnes comme ceux d’Abou Lahab et de Zeyd (fils adoptif du Prophète) ? Figure-t-elle, cette partie historique, dans l’«Ecriture primordiale» révélée aux anciennes communautés ?
Dieu ne demande pas aux hommes d’adorer le Coran, de rester pétrifiés devant sa splendeur mais de l’étudier, le méditer, chercher à travers ses descriptions, ses allusions, ses paraboles, ses métaphores et ses allégories les clés des mystères de la création, de l’univers et de Dieu lui-même. Dans la seule et très belle sourate «al-Qamar» (37e-54e), il est une demi-douzaine de fois répété : «Nous avons rendu le Coran facile pour la méditation. Y a-t-il quelqu'un pour réfléchir ?» Tout comme Il ne leur demande pas d’adorer le Prophète mais de le suivre dans la «Direction» qui lui a été révélée et qui est celle du bien des hommes.
Il les presse de s’élever en savoir, incite les «doués d’intelligence» parmi eux à réfléchir sur Ses signes («ayates»), les met au défi de trouver dans le Coran des contradictions et de composer des versets semblables. Il les a exhortés des dizaines de fois à étudier l’histoire des anciens peuples, ce qui ne peut être valablement fait qu’avec le concours de l’archéologie, l’anthropologie, l’histoire et d’autres disciplines scientifiques.
Il leur a enjoint de se lancer à la conquête de l’espace : «Ô peuple des djinns et des hommes ! Si vous pouvez sortir du domaine des cieux et de la terre, alors faites-le. Mais vous ne le ferez qu'au moyen d'un grand pouvoir» («ar-Rahman», 97e-55e, v. 33).
Le Coran aurait connu aussi des changements dans son contenu, des versets ayant été abrogés tout en ayant été laissés dans le Texte : «Quand Nous faisons remplacer un verset par un autre, et Allah sait mieux ce qu’il fait descendre, ils disent : «Tu n’es qu’un menteur !» Mais la plupart d’entre eux ne savent pas» («an-Nahl», 70e-16e, v. 101). C’est dans cette sourate qu’il est question pour la première fois d’«abrogation» (naskh), sans autre précision sur les versets abrogés. On lit dans «al-Baqara» (87e-2e, v. 106) : «Si nous abrogeons un verset quelconque ou que nous le fassions oublier, nous en apportons un meilleur ou un semblable» ; ou encore : «Allah efface ou confirme ce qu'Il veut et l'Ecriture primordiale est auprès de Lui» («ar-Râad», 96e-13e, v. 39).
Se fondant sur un verset connu sous le nom de «verset du sabre», les tenants du littéralisme (ceux qui prennent le sens des versets à la lettre, sans se soucier du contexte dans lequel ils ont été révélés) considèrent comme annulées plusieurs dizaines de versets (114 issus de 48 sourates selon Ibn Hazm, 140 et plus selon d’autres) au motif que ledit verset, faisant partie de l’avant-dernière sourate à être révélée, annule ceux qui recommandaient patience et tolérance envers les non-convertis. Le voici : «Après l’expiration des mois sacrés, tuez les polythéistes où que vous les trouviez. Capturez-les, assiégez-les et tendez-leur des embuscades. Si ensuite ils se repentent, accomplissent la salat et acquittent la zakat, alors laissez-leur la voie libre car Allah est clément et miséricordieux» («at-Tawba», 113e-9e, v. 5). On trouve le même verset, à quelques nuances près, dans une sourate antérieure : «Et combattez-les jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de polythéisme et que la religion soit entièrement à Allah. Puis s’ils cessent, ils seront pardonnés car Allah observe bien ce qu’ils font… Et s’ils inclinent à la paix, incline vers celle-ci toi aussi» («al-Anfal», 88e-8e, v. 39 et 61).
A l’autre bout, des modernistes ont également voulu se prévaloir de la théorie de l’abrogation pour demander l’abolition des versets médinois relatifs au djihad et à la femme. Que veut dire au juste abroger des versets ? Les retirer du Coran ? Cela n’a pas été fait et ne pourrait être fait. Les déclarer inapplicables ? Par qui et comment ? Les soumettre à un «moratoire» (suspension provisoire) comme a proposé un jour Tarik Ramadan au sujet des châtiments corporels appliqués aux femmes ? Il y a aussi d’autres manières d’arriver aux mêmes résultats que l’abrogation : par abus, en soumettant des versets à une acception qui n’est pas la leur, ou de facto, en ne les appliquant pas comme font la plupart des Etats musulmans.
Quelle différence, en effet, entre une loi non appliquée et une loi abrogée ? Les littéralistes et les fondamentalistes qui prônent le retour aux origines en toute chose devraient être, en vertu de leur propre logique, les premiers à réclamer la remise en ordre du Coran. Car qu’est-ce qui, aux yeux de n’importe quel musulman, peut paraître plus grave que de toucher au Coran, d’en modifier l’ordre céleste au risque de bouleverser sa philosophie, sa structure et sa cohérence ? Il n’est pas indifférent, comme on l’a vu dans les exemples donnés, que le Coran soit lu dans un ordre ou un autre. Les hommes qui ont pris cette décision ne jouissaient d’aucune once de sainteté, ne se prévalaient d’aucune autorité et leur acte n’a pas pris la dimension d’un évènement capital dans l’histoire de l’Islam alors qu’il l’est car ils ont quand même disposé de la parole de Dieu. Ils l’ont mise dans l’ordre que leur ont dicté leur bonne foi et leur conscience sans qu’un schisme éclate ou qu’ils soient désavoués ultérieurement.
Il n’est même pas sûr que le commun des musulmans d’aujourd’hui le sache ou s’en soucie. Rappeler ces faits, ces vérités historiques, peut par contre être pris en ces temps d’ignorance pour une atteinte à l’Islam. Aussi étonnant que cela puisse paraître, il est maints domaines et maintes preuves, dont celle-là, où les musulmans du 1er siècle de l’Hégire (VIIe) étaient infiniment plus tolérants, ouverts et pragmatiques que ceux du XVe (XXIe). Pourquoi sont-ce les versets «durs» qui sont réapparus à notre époque et non les versets «doux» alors que le Prophète ne cessait de dire : «Ce qu’il y a de plus doux dans votre religion est ce qu’il y a de meilleur» ? Parce que les musulmans sont en guerre depuis plus d’un siècle : guerres de libération, guerres israélo-arabes, guerre contre l’ancienne URSS et les USA, guerre contre des régimes despotiques, guerre entre chiites et sunnites… Dans ces conditions, ils recourent tout naturellement à l’arsenal de versets révélés pendant les guerres qui opposaient l’Islam à ses opposants mecquois, médinois et juifs pour mobiliser et justifier leurs actes. Mais aussi parce l’islamisme a asséché les cœurs et durci les sentiments d’un grand nombre de musulmans entre eux d’abord, envers les autres ensuite.
La vision du monde de l’Islam ne peut pas être la même selon qu’on soit au premier siècle ou au quinzième siècle de l’Hégire. Peut-on dire des sciences humaines ou exactes qu’elles sont les mêmes qu’il y a seulement une génération? Il ne devrait pas, sensément, y avoir une interprétation unique, contraignante, autoritaire et définitive du Coran en dehors des dispositions relatives au rite car aucune exégèse ne peut prétendre être valable éternellement.
Des hommes ont eu la latitude d’interpréter à leur guise le Coran en s’appuyant sur le savoir de leur temps, mais on ne peut pas imposer à leurs successeurs, des siècles après, de s’y soumettre. A chaque palier d’évolution des connaissances humaines, au moins une fois par siècle, comme le recommandait indirectement le Prophète, on devrait pouvoir réinterpréter le Coran en ayant à l’esprit les dernières «révélations» de la science.
La manière dont le Coran a été rassemblé et unifié à l’époque de Uthman a été conduite comme un acte d’Etat, un acte politique, visant le bien de la communauté et dans lequel ni Dieu ni le Prophète n’ont eu une part. Ce qui libère l’initiative car s’il est admis que l’affaire est strictement humaine, pourquoi des institutions multilatérales qualifiées ne pourraient-elles pas, quatorze siècles après, remettre le Coran dans l’ordre où il est venu pour retrouver sa perspective inaugurale ? Cela est-il envisageable ? Oui et non. Oui, car cela faciliterait l’adaptation de l’ancien «tafsir» aux temps que nous vivons et ceux à venir. Non, car il est irréaliste de songer à retirer de la circulation le Coran dans le monde entier et dans toutes les langues de la terre pour le remplacer par un nouveau.
Non pas que la chose soit techniquement impossible, mais parce que la pesanteur culturelle et le poids des traditions sont plus forts que la vérité et l’intérêt de la «umma» ; parce que l’esprit d’initiative dont ont fait montre Omar, Abou Bakr, Uthman, Zaïd et de simples croyants du commun ne peut apparaître dans un milieu dominé par l’ignorance et la violence, dans un monde musulman où c’est la rue qui décide de l’orientation de la pensée et régule les mouvements de respiration de la société. D’aucuns pourraient répliquer que la civilisation islamique a pu naître, prendre son essor, durer plus de sept siècles et rayonner sur les trois continents connus de l’époque en dépit du chamboulement de l’ordre du Coran.
Oui, mais c’est par la suite, à cause du «tafsir» qui en a découlé que des aérofreins ont été installés dans sa mécanique, dans son cerveau, limitant sa liberté de pensée et son rayon d’action. Des civilisations à base religieuse beaucoup plus vieilles qu’elle à l’instar de l’hindouiste (Inde), la judaïque (Israël), la bouddhique (Chine et Corée du Sud), la shintoïste (Japon) et la chrétienne (Europe, Etats-Unis) la dominent du haut de leur supériorité dans tous les domaines parce qu’elles ne portent pas d’œillères, qu’aucun dogmatisme ne cadenasse l’esprit de leurs élites ou ne canalise les énergies sociales vers l’au-delà plutôt que vers la résolution des problèmes immédiats. Elle traîne la savate dans les souks, n’ayant rien d’essentiel à faire que de traquer les manquements, surtout féminins, à l’«orthodoxie».
Les musulmans aiment penser qu’il n’existe pas d’Eglise et de clergé dans l’Islam. Mais que sont ces cohortes d’ulémas, chouyoukh, da’iya, télécoranistes, mollahs et autres ayatollahs qui encadrent et supervisent le moindre frémissement dans leur pensée ou leur existence, sinon une autorité de fait, un clergé informel, quand ce n’est pas carrément un pouvoir théocratique ? Le Coran parle des «savants» sans les associer une seule fois à l’exercice religieux. Ils sont distingués pour leurs facultés intellectuelles et n’allaient pas tarder à apparaître partout où était parvenu l’Islam pour poser les jalons de la science moderne et propulser loin devant la civilisation islamique. Jusqu’à ce que les «ulémas» les rattrapent, usurpent leur titre et les chassent de la réflexion sur la religion.
Non satisfaits du titre, ils se sont institués en «héritiers des Prophètes». Les musulmans ont trop compté sur Dieu (at-tawakkûl) et pas assez sur eux-mêmes (ijtihad et tajdid) alors qu’il leur a plusieurs fois signifié dans le Coran qu’«Allah ne modifie pas un bienfait dont il a gratifié un peuple avant que celui-ci ne change ce qui est en lui-même» («al-Anfal», 88e-8e, v. 53) ou qu’«Allah ne change rien à l’état d’une communauté tant que celle-ci n’a pas changé ce qu’il y a en elle» («ar-Râad», 96e-13e, v. 11). Il s’agit dans l’esprit du Coran du changement de nos idées, tandis que les ulémas ont compris qu’il s’agissait de notre façon de nous habiller et de gérer notre pilosité. Wallahou â’lam !

soltan009
09/12/2014, 12h13
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albano74
09/12/2014, 14h31
« Quiconque introduit en islam une bonne pratique recevra la récompense de celle-ci et celle de ceux qui l’accompliront sans que rien de leurs récompenses ne soit diminué. Et quiconque introduit en islam une mauvaise pratique recevra le péché de celle-ci et celui de ceux qui l’accompliront sans que rien de leurs péchés ne soit diminué »

[Rapporté par Muslim, al-Tirmidhî et al-Nasâ’î]

Ne sais-tu pas que tout crime commis sur terre revient au premier fils d’Âdam, car il fut le premier à introduire cette pratique ? ‘Abd Allah Ibn Mas‘ûd rapporte que le Messager d’Allah -aleyhi salat wa salam- a dit :

« Aucune âme n’est tuée injustement sans que le premier fils d’Âdam partage une partie du sang versé, car il fut le premier à introduire le meurtre ».

[Rapporté par al-Bukhârî et Muslim.]

Veille donc à ne laisser en héritage aucun péché à personne après ta mort, sois de ceux qui lorsqu’ils meurent, les péchés s’interrompent. Al-Shâtibî a dit :

« Heureux soit celui qui meurt et avec qui meurent également les péchés ! Mais grand malheur à celui qui meurt et dont le péché persiste cent ans ou deux cents ans ! Il sera châtié dans sa tombe à cause de cela et en sera questionné jusqu’à la disparition de celui-ci »

[Al-Muwâfaqât t.1 p.229.]

-AQ-https://scontent-a-fra.xx.fbcdn.net/hphotos-xap1/v/t1.0-9/p480x480/150723_10152473422898639_1978403625306146337_n.png ?oh=dee10d15da366f1dba1d5a4a8e79f3c1&oe=55027B37

albano74
10/12/2014, 15h00
D’après Abû Sufyân, d’après Jâbir : « J’ai entendu le Messager d’Allah -aleyhi salat wa salam- dire trois jours avant sa mort :

“Qu’aucun de vous ne meure sans avoir une bonne opinion d’Allah !” »

{Sahih Muslim ~ n°7229 ~ éditions al hadith}

Les savants expliquent qu’une bonne opinion d’Allah signifie espérer et penser qu’Allah fera preuve de miséricorde et de pardon.

Voir al-Minhâj p.1993.https://fbcdn-sphotos-c-a.akamaihd.net/hphotos-ak-xap1/v/t1.0-9/10858592_10152475105653639_1259523544269629032_n.p ng?oh=15da0789f0639aea8b158ca925342fcd&oe=5501E4DD&__gda__=1426787720_dce4f5adec66775abdacb34f6a8c70e f

soltan009
10/12/2014, 16h35
http://auto.img.v4.skyrock.net/4209/76424209/pics/2969558905_1_2_GdNkq1cM.jpg

albano74
11/12/2014, 17h14
Abû Bakr al-Siddîq avait coutume de traire les brebis des gens de son quartier. Quand il devint calife, une domestique parmi eux déclara : « À présent, il ne les traira plus ». Mais Abû Bakr de dire : « Au contraire et j’espère bien que la nouvelle fonction que j’occupe ne changera rien de ce que je faisais auparavant ».

[Jâmi‘ al-‘Ulûm wal-Hikam t.2 p.295.]https://fbcdn-sphotos-f-a.akamaihd.net/hphotos-ak-xpf1/v/t1.0-9/10850198_10152477093188639_6949638179740840433_n.j pg?oh=fbc8e4853037a035c2225dc5f01a540c&oe=5512CF28&__gda__=1426511191_eef3c128a96ef20a3d4b4a17231f84b 0

soltan009
11/12/2014, 17h28
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soltan009
12/12/2014, 06h46
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albano74
12/12/2014, 14h49
«Ô gens! Une exhortation vous est venue, de votre Seigneur, une guérison de ce qui est dans les poitrines, un guide et une miséricorde pour les croyants»
يَـٰٓأَيُّہَا ٱلنَّاسُ قَدۡ جَآءَتۡكُم مَّوۡعِظَةٌ۬ مِّن رَّبِّڪُمۡ وَشِفَآءٌ۬ لِّمَا فِى ٱلصُّدُورِ وَهُدً۬ى وَرَحۡمَةٌ۬ لِّلۡمُؤۡمِنِينَ
{Coran 10 / 57}
Parmi les causes du bonheur et du soulagement du cœur figure la lecture du livre d’Allah, exalté soit-Il, avec méditation et attention. Allah, exalté soit-Il, a qualifié Son Livre « de code de conduite, de lumière, de miséricorde et de guérison pour les maladies du cœur»
«Certes, ce Coran guide vers ce qu’il y a de plus droit, et il annonce aux croyants qui font de bonnes œuvres qu’ils auront une grande récompense»
إِنَّ هَـٰذَا ٱلۡقُرۡءَانَ يَہۡدِى لِلَّتِى هِىَ أَقۡوَمُ وَيُبَشِّرُ ٱلۡمُؤۡمِنِينَ ٱلَّذِينَ يَعۡمَلُونَ ٱلصَّـٰلِحَـٰتِ أَنَّ لَهُمۡ أَجۡرً۬ا كَبِيرً۬ا
{Coran, 17 / 9}
-AQ-https://fbcdn-sphotos-a-a.akamaihd.net/hphotos-ak-xpa1/v/t1.0-9/s851x315/10845956_10152479309228639_1867949493286383005_n.p ng?oh=d2554cb87182a70495c11fc1eef6bfc0&oe=550C53FD&__gda__=1426515202_a772099e01c4cbb9a7ef988adbdb37f 9

soltan009
13/12/2014, 06h50
https://fbcdn-sphotos-d-a.akamaihd.net/hphotos-ak-xfp1/v/t1.0-9/1509698_10152920011398184_1158728503475884043_n.jp g?oh=26c84a3937068edffad937f93e9404fe&oe=5502DB7E&__gda__=1426156334_32eb9b26635ab69bb8378cb4d33338e f

albano74
13/12/2014, 17h01
« Il n’y a de dieu si ce n’est Allah ».

Telle est la première partie de la profession de foi des musulmans. Avant tout, l’islam enseigne que toute chose n’existe que parce que Dieu l’a créée. L’unicité de ce Créateur Immense et Capable de tout est soulignée à maintes reprises dans les textes de l’islam.

En Occident, on a longtemps présenté Allah comme une divinité propre aux Arabes, aux mahométans comme on aimait à nommer les musulmans. Cependant, si on revient à l’origine de ce mot, on voit qu’il découle de al-ilâh qui signifie le dieu. On trouve la même forme dans d’autres langues sémitiques où la racine ilâh est rendue respectivement par elaha et eloh en araméen et en hébreu pour désigner Dieu. On constate donc que le terme Allah n’est pas un nom propre pour désigner une divinité locale propre aux Arabes, mais bien la désignation, en arabe, du Dieu créateur et universel. La preuve en est que les chrétiens arabophones emploient le mot Allah dans leur prière, quand ils s’adressent à Dieu.

Le message fondamental de l’islam est l’affirmation qu’il n’y a qu’un seul Dieu, un Créateur unique et que par conséquent, seul Lui peut être adoré. Tout culte voué à autre que Lui est vain. Les textes de l’islam nous présentent un Dieu Puissant, qui sait tout, qui voit tout, à qui rien n’échappe, un Dieu Transcendant, c’est-à-dire parfaitement indépendant du monde qu’Il a créé, tout en étant proche de nous par Son omniscience. Un Dieu qui accorde Ses largesses et Ses bienfaits sans compter.

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albano74
14/12/2014, 14h38
D'après Abu Hurayrah, le Messager d'Allah aleyhi salat wa salam a dit :"L'enfer a été voilé avec les désirs et le Paradis a été voilé avec les épreuves."La version rapportée par Muslim dit : « entouré » à la place de « voilé ».An Nawawi a commenté ce hadith:"Ceci est un exemple de la belle, éloquente et concise parole dont le prophète était capable, dans laquelle il donne une belle analogie.Cela signifie que rien ne vous aidera à atteindre le Paradis qu'au travers d'épreuves, et rien ne vous mènera à l'Enfer si ce ne sont les caprices et les désirs.Les deux sont voilés comme décrits, et quiconque arrache le voile atteindra ce qui était caché derrière celui-ci.Le voile du Paradis est arraché par les épreuves, et le voile de l'Enfer est arraché en cédant à ces caprices et désirs.L'épreuve englobe l'effort constant et patient dans l'adoration, contenir sa colère, pardonner, être patient, donner la charité, être gentil avec ceux qui vous maltraitent, résister aux désirs physiques...etc. "[Sharh an-Nawawi 'ala Muslim 17/165]

albano74
15/12/2014, 05h54
« L'étendue de la Miséricorde d'Allah embrasse tous les péchés et toutes les mauvaises action. Un bref instant de Son pardon détruit tout les péchés que Satan a construit, car c'est Ibliss qui appelle l'être humain a commettre des péchés, et a chaque fois qu'il commet un péché, Satan pose une brique afin de construire un grand mur qui empêche l'être humain de persévérer dans le chemin d'Allah et de l'atteindre. Mais si un instant du Pardon d'Allah surgit, alors ce mur est totalement détruit ».

Ibn al-Qayyim a dit sous forme de poésie :

« Il construisit ce qu'il a construit au point de croire que ce qu'il a construit était solide et correctement établit,
jusqu'à ce que le pardon atteigne les bases construites, et son toit détruit lui tomba sur la tête.

Et même si mille de ces hommes construisent chaque jour mille demeures et les restaurent,
le repentir d'un homme sincère détruira ce qu'il a semé, et justifié sera son regret ». *~https://fbcdn-sphotos-d-a.akamaihd.net/hphotos-ak-xfp1/v/t1.0-9/10410893_10152482697043639_5956466049193858982_n.j pg?oh=9d3185f4250aeb82b89f2204d2d1cc9e&oe=5504CE80&__gda__=1427290853_3a81fa762265f67b21c58f20fb69436 0

soltan009
15/12/2014, 05h57
Le premier bénéfice : le mariage préserve la religion du fléau de la tentation. Ainsi, le musulman baisse son regard et préserve sa vertu, d’après la parole du Prophète : « car le mariage est plus propice à baisser son regard et à préserver sa vertu. »

zadhand
15/12/2014, 10h42
Contribution 15 Décembre 2014

Aâm aâm celui qui nous avait taxé de ghachis...


Réflexion:Changer notre vision de Dieu





Par Nour-Eddine Boukrouh
[email protected] ([email protected])
«La science sans la religion est boiteuse ; la religion sans la science est aveugle»
(Albert Einstein)

«Si Dieu est le cosmos, alors je crois en Dieu. Si Dieu est le processus créatif appelé Evolution, alors je crois en Dieu. Si Dieu est ces 13,7 milliards d’années d’essais et d’erreurs qui ont produit la pensée, alors je crois en Dieu. Mais si Dieu est satisfait de la mort et des meurtres qui ont lieu depuis le début de la vie, voici 3,5 milliards d’années, si l’Univers persiste à générer de la souffrance, alors je crois que le seul Dieu, la seule force qui va nous entraîner vers une existence plus humaine est la force combinée de vous et de moi.»
(Howard Bloom, Le Cerveau global)

Pour enclencher la réforme de l’islam qui pourrait remettre les musulmans dans l’axe de l’évolution et du savoir, pour rendre leurs idées «authentiques et efficaces» comme elles l’étaient à leur point de départ, ils doivent commencer par le haut, par le ciel, par le changement de leur vision de Dieu à la lumière de données coraniques réinterprétées et des dernières «révélations» de la science. Dieu existe, c’est le musulman qui n’existe plus depuis longtemps dans l’Histoire. Allah est grand, c’est le musulman qui est petit parmi les plus petits sur la terre ; Dieu donne la vie à travers un processus prodigieux, c’est le musulman qui l’ôte avec une facilité déconcertante ; Dieu n’a pas besoin de nous, c’est nous qui arguons de Ses intentions pour justifier nos penchants à la domination et le mal que nous commettons dans la vie courante sans nous rendre compte. Les grandes religions monothéistes ont mis en scène deux visions de Dieu : un Dieu de l’Univers, maître et créateur de tout, et un Dieu de l’Histoire engagé dans les actes quotidiens de Ses créatures, impitoyable avec les «infidèles» et miséricordieux envers Ses adorateurs.
Le premier ne pose problème ni aux croyants ni aux non-croyants, alors que le second est à l’origine de l’animosité entre croyants d’abord et entre croyants et non-croyants ensuite. Le Dieu de l’Univers est plus convaincant que le Dieu de l’Histoire.
Si les Ecritures ont révélé Dieu à une humanité primitive, dépourvue de moyens d’investigation intellectuelle et proie facile à des forces de la nature sur lesquelles elle n’a aucune prise et qu’elle assimile à des forces surnaturelles la dépassant et l’écrasant, la science révèle un autre Dieu, véritablement omnipotent et omniscient, ami de l’intelligence et destinant l’homme à exercer son génie jusqu’à parvenir à Lui par la connaissance. Cette foi-là ne sera jamais déçue, alors que celle des Ecritures a été malmenée et souvent démentie.
En ces temps lointains, les règles juridiques, la loi, la morale séparant le bien du mal et l’utile du nocif à la santé individuelle et collective, l’éthique sociale, la philosophie et la science n’existaient pas, mais seulement la loi du plus fort, les légendes et les mythes. Dieu devait orienter et instruire une humanité dans l’enfance mentale pour sa propre sauvegarde. Il fallait utiliser un langage qu’elle pouvait comprendre, des images, des métaphores et des allégories accessibles et porteuses de sens pour elle et exiger qu’elle s’y conforme par un acte de foi total. Il fallait frapper l’imagination, utiliser parfois les «miracles» comme preuves, et d’autres fois recourir à la peur et à la cœrcition pour obliger au respect de ces règles indispensables à la vie en groupe.
Plus tard, au VIIe siècle, lorsque l’homme avait parcouru un chemin important sur la voie de la raison et des réalisations morales et matérielles (codes de conduite, sagesse, techniques et sciences développées par les civilisations de l’Antiquité, organisation sociale plus élaborée, monothéisme assez répandu parmi les hommes…), le Coran est venu lui tenir un langage empreint de rationalité pour le pousser vers davantage de réflexion et de progrès. Il a mis les «savants» («dhou-l-albab»), ceux qui réfléchissent, au-dessus des autres, fussent-ils les plus pieux ou les «martyrs» qui donnent leur vie pour la foi. La méthode choisie semble de procéder par touches successives, avançant chaque fois un peu plus dans les descriptions et les explications relatives au conditionnement de la nature pour la rendre vivable, à la chaîne alimentaire pour perpétuer la vie, à la création de toute chose à partir de l’eau, à la «création par phase» de l’homme et à sa conception intra-utérine pour le mettre sur la piste de l’idée d’Evolution. La sensation qui s’incruste en nous au fur et à mesure qu’on chemine dans la lecture du Coran dans l’ordre chronologique est qu’il déroule son message suivant une logique : l’homme est informé qu’il fait partie d’une Création et situé dans un milieu cosmique inintelligible encore ; la conservation de l’espèce ne nécessite pas qu’une chaîne alimentaire, elle doit revêtir un sens et avoir un but, choses dont il va être informé par un «Message», une «information» venue de Dieu ; l’éveil au principe transcendantal va le relier à l’Univers et accélérer son processus d’humanisation par l’entrée en jeu de valeurs morales (obligations et interdits) et de rites qui fixeront l’identité de chaque communauté dans la diversité humaine.
L’enchaînement des versets et des sourates suit une méthodologie : Dieu est un, la vérité est une, l’histoire des hommes et leur destin sont communs. Par son insistance sur le principe d’unicité et d’universalité de Dieu, la valeur la plus sacrée aux yeux de l’islam, le Coran veut libérer les sociétés primitives de l’idolâtrie et du polythéisme qui les maintiennent loin des chemins de la droiture et du savoir. Depuis Adam, Dieu a envoyé à tour de rôle aux hommes une «direction» pour les orienter dans la nature et l’Histoire. Il a périodiquement choisi au sein de chaque communauté un homme parlant son langage pour les appeler à un comportement altruiste et moral. Il faudrait plusieurs livres pour traiter de ce qu’on découvre à la lecture du Coran dans l’ordre chronologique. Une nette démarcation apparaît entre la première partie où est exposé le Sens de la nouvelle religion (de la sourate 1 à la 86, révélées entre 610 à 622, année de l’émigration du Prophète à Médine) et la seconde où est exposé le rite (de la sourate 87 à la 114, révélées entre 622 à 632, année de la mort du Prophète). Cette franche démarcation n’est pas perceptible quand on le lit dans l’ordre où il est actuellement, car on passe de sourates mecquoises à des sourates médinoises et vice-versa. La première, révélée à La Mecque, est immédiatement suivie de quatre révélées à Médine ; puis deux mecquoises sont suivies de deux médinoises ; puis trois mecquoises d’une médinoise ; puis huit mecquoises de trois médinoises ; puis neuf mecquoises d’une médinoise, etc. La première partie qui compte 86 sourates et 4613 versets est dominée par l’exposé de la vision cosmologique de l’islam et des valeurs morales et sociales qu’il prône, et la seconde, qui compte 28 sourates et 1623 versets, par l’exposé du rite qui va distinguer l’islam des deux autres branches du monothéisme, judaïsme et christianisme.
De fait, la religion a joué partout où elle est apparue sous des formes plus ou moins élaborées le rôle d’une force de cohésion des systèmes sociaux pour agréger culturellement les individus comme la force nucléaire agglomère les particules élémentaires dans les systèmes physiques et biologiques. Toutes les civilisations actuelles sont les produits d’inspirations religieuses. Le Sens touche à l’intérêt de l’espèce humaine, à l’universel, au divin et à l’au-delà, alors que le rite est un ciment moral, un liant social, un «créateur de conformisme» qui espère, bien sûr, se généraliser à l’ensemble de l’humanité, chose qui ne s’est réalisée pour aucun culte à ce jour.
L’islam qui est la seule religion à reconnaître toutes les ramifications du monothéisme, qui se définit comme un «Rappel» des Ecritures précédentes et reconnaît leurs prophètes, est venu clore le cycle de la Révélation et de la prophétie. Aucun livre sacré n’a autant que lui incité l’homme à partager avec Dieu les secrets de la Création et de la vie. Dieu exhorte l’homme à développer ses capacités cognitives en vue de déchiffrer les «Signes» laissés par Lui tels des indices à son intention. Il les appelle à étudier l’histoire des nations et à développer des disciplines nouvelles (géologie, anthropologie, astronomie, physique, biologie, etc.) pour élucider les énigmes qui les hantent depuis l’origine. Non pour le plaisir de l’intellect, mais en rapport avec le destin post-terrestre de l’humanité dont nous n’avons pas encore une idée claire, avec une mission qui ne nous est pas encore clairement apparue.
Lorsqu’on compare les rites des trois religions monothéistes, on observe que l’islam n’a pas innové sur ce plan : la foi en un Dieu unique existe au moins depuis Ibrahim ; la prière est une pratique universelle sauf que ses formes diffèrent d’un culte à l’autre ; le jeûne était observé par d’anciens peuples comme le rappelle le Coran, dont les chrétiens «carême») ; la charité et l’aumône aussi ; le pèlerinage à La Mecque est une tradition antérieure à l’islam et était pratiquée par les polythéistes mecquois ; l’alimentation «casher» ou «halal» est commune aux juifs et aux musulmans... Il n’a pas non plus innové au plan du dogme puisqu’il reconnaît la Thora et les prophètes juifs ainsi que l’Evangile (au singulier et non au pluriel) dont il ne se distingue que par la Trinité. Il rappelle sans relâche son appartenance à la tradition abrahamique, au courant monothéiste, au mouvement prophétique sémitique et ne s’en écarte que par de légères différences, fruits des déviations incombant aux docteurs de la foi de ces religions. Sa singularité réside dans l’ajout du prophète Mohammed (QSSSL) à la liste des prophètes, ce que n’admettent pas les deux autres religions. La différence qui frappe par contre dans les Ecritures des trois religions est l’idée scientifiquement recevable présentée de Dieu par le Coran et la vraisemblance et le réalisme de ses descriptions de l’Univers.
Dans le Coran, Dieu décline d’emblée Son identité et renseigne sur Ses attributs. Il s’offre à l’examen et incite à la méditation sur Ses modes d’action : «Il n’engendre pas et n’a pas été engendré… Rien ne lui est égal… Il est le Créateur universel par excellence… Il est le Seigneur de l’Univers… Il a crée les cieux et la terre… Il a créé l’homme et tous les hommes, les dotant de facultés appropriées… Il est l’innovateur, Celui qui crée sans Se référer à quoi que ce soit.
Il crée sans modèle préétabli… Il est la lumière de l’Univers, lumière sur lumière… Il est Celui qui connaît ce qui est caché et ce qui est apparent… Il est très éloigné de ce que les hommes Lui associent…
Il est le législateur qui régit par Ses lois et ordonnances l’architecture et le fonctionnement de l’univers… Il possède les clés du mystère que Lui seul connaît parfaitement… Nulle feuille ne tombe sans qu’Il le sache, il n’y a pas un grain dans les profondeurs de la terre ni de brindille verte ou desséchée qui ne soit dénombré dans le livre de l’Evidence… C’est Lui le Premier et le Dernier, l’Apparent et le Caché…»
Dès les premiers versets on intègre l’idée que l’homme participe de l’Univers et qu’il en est le principal acteur. S’il n’avait été qu’une œuvre terrestre, le Coran n’aurait pas systématiquement corrélé le fonctionnement de l’univers avec la vie humaine. Or, toutes ses descriptions sont cosmiques. Ainsi en est-il de ces versets annonciateurs de la théorie de la Relativité d’Einstein :
1) Sourate «Al-Hijr» (54e-15e, v. 14, 15) : la scène se déroule à la Mecque au début de la prédication et des polythéistes demandent moqueusement au Prophète de faire descendre du ciel des Anges en guise de preuve de sa mission. Dieu répond au Prophète, à travers une révélation, que même s’Il leur ouvrait une porte du ciel pour monter vers Lui, ils continueraient de douter : «Dussions-Nous leur ouvrir une porte du ciel et qu’ils pussent, le jour durant, y monter qu’ils diraient encore “nos yeux sont seulement sous l’effet d’une ivresse, à moins que nous soyons envoûtés”…» On apprend ici qu’il n’y a pas d’autres moyens de voyager dans l’espace interstellaire ou intergalactique autrement qu’en empruntant des «vortex».
2) Sourate «As-Sajda » (75e-32e, v. 5, 6, 7) : «Il décide dans le ciel du sort de toute chose sur terre, puis tout remonte vers Lui en un jour dont la durée est de mille ans selon votre calcul. Tel est Dieu qui connaît le mystère du monde… C’est Lui qui a excellé en tout ce qu’Il a créé…»
L’affirmation est plus nette ici : la montée se fait en une durée qui n’est pas définie mais dont l’unité de mesure est donnée : 1 000 ans chez les humains = 1 jour pour Dieu, soit un multiple de 365 000.
3) Sourate «Al-Mâaridj» (79e-70e, v. 3, 4) : «Dieu, Maître des voies d’ascension par lesquelles les Anges et l’âme (l’esprit) montent vers Lui en un jour dont la durée est de cinquante mille ans pour vous…» «Mâaridj» signifie en arabe système d’ascension, montée, échelles, échelons, degrés célestes… Là on est informé que des «voies d’ascension» sont réservées aux Anges et à l’Esprit («rouh»). L’unité de mesure change : 50 000 ans chez les hommes = 1 jour pour Dieu, soit un multiple de 18 250 000.
4) Sourate «An-Naba’» (80e-78e, v. 18, 19) : «Lorsqu’il sera soufflé dans la trompe, vous viendrez en foule ! Le ciel sera ouvert et présentera des portes…» Il est question ici de la fin du monde, quand un nombre indéterminé de portes sera ouvert dans le ciel par lesquels les hommes monteront au ciel (En chair et en os ? Leurs âmes seulement ? A l’état d’atomes ?...)
A quoi renvoient les valeurs données dans les sourates 2 et 3 ? A la vitesse de déplacement d’êtres biologiques pourvus de masse (les hommes) et d’êtres non-biologiques (Anges, Esprit, Âme) dépourvus de masse ? Comment feraient les premiers sans vaisseaux spatiaux ? Que sont ces «portes du ciel» et ces «voies d’ascension» qu’on est porté à prendre pour de simples images ? Ces expressions sont en fait des références indiscutables à l’existence dans l’espace de «trous de ver» (pressentis depuis 1935 par Albert Einstein et Nathan Rosen, d’où leur nom de «ponts d’Einstein-Rosen») qui seraient des raccourcis permettant d’utiliser la «courbure de l’espace-temps» pour voyager à la vitesse de la lumière (300 000 km à la seconde) ou passer carrément de notre univers à un autre.
Sans ces «portes du ciel», l’homme ne pourra jamais quitter le système solaire ou la Voie lactée tant les distances sont inconcevablement démesurées (en milliards d’années-lumière, une année-lumière équivalant à 10 000 milliards de km). C’est, avec les mystères de la matière noire et de l’énergie noire, un des principaux problèmes qui se posent à la physique du XXIe siècle. Ce que les savants de la NASA (dont des musulmans et même des Algériens) et les chercheurs des grandes universités du monde savent pour l’instant, c’est que ces «trous de ver» ne sont pas des objets comme les «trous noirs» dont l’existence est avérée et quantifiée (100 millions dans notre seule galaxie), mais des possibilités mathématiques, des «tunnels» qui s’ouvrent puis disparaissent dans le vide sidéral. On pense même à les «créer», même si on ne sait pas où ils mèneront.
Le musulman moyen est loin d’imaginer ce que lui réservent la science et la technologie dans le futur, lui dont la conception de l’univers tiendrait dans un mouchoir de poche, une boîte d’allumette : la Terre serait coiffée d’un dôme invisible derrière lequel se tiendrait un Dieu scrutant nos faits et gestes et les convertissant sur-le-champ en motifs de châtiment ou de récompense ; entre ce dôme et nous se trouverait un peuple de djinns dont les uns sont bons et les autres mauvais, et surtout un démon, Iblis, contradicteur invétéré de Dieu et inspirateur de nos mauvais actes. Cette vision d’un monde lilliputien où l’homme est tiraillé entre l’adoration de Dieu et les tentations du diable, où quatre-vingt milliards d’êtres humains se seraient succédé sans autre but que de naître pour adorer un Dieu pointilleux et mourir la peur au ventre du Jugement dernier, n’est plus compatible avec la raison, le bon sens et le savoir contemporain. Il faut réviser cette vision caricaturale.
Le Dieu qui a mis au point les mécanismes de création de la vie, qui préside à une construction aussi inouïe que l’Univers infini et en perpétuelle expansion, peut-il être un Dieu narcissique, décideur de nos moindres pensées et gestes, épieur de nos écarts et tentations, susceptible et vindicatif ? Il se manifeste dans la perfection de sa Création incommensurable, dans les «constantes universelles» qu’Il a déterminées, dans les règles de complexité auxquelles Il a soumis les structures vivantes et inanimées ainsi que et dans ce que nous ne connaissons pas encore car tout ce qu’on sait de l’Univers ou du code génétique, par exemple, ne représente qu’environ 5% de l’ensemble.
Dieu ne peut pas avoir créé tout cela pour si peu ; Il ne saurait se manifester furtivement à travers un miracle ou une apparition, ni jouer à cache-cache avec Satan ; il n’y a dans l’Univers ni démons contrariant son œuvre, ni désordre dû à des forces maléfiques, mais le seul jeu des forces universelles assimilables au mode opératoire qui Lui est propre ; Il est une entité inconcevable par l’entendement humain quoiqu’Il soit paraboliquement présenté, y compris dans le Coran, comme ayant des mains, parlant ou assis sur un trône. L’anthropomorphisme était une manière de communication pédagogique pour l’époque : «Les hommes n’ont pas estimé Dieu à Sa vraie puissance… La terre entière tiendra dans Sa main au jour du Jugement et l’ensemble de l’univers sera ployé dans Sa droite» («Az-Zûmar», v. 67).
Il y avait un peu de science dans les religions, il commence à y avoir un peu de foi dans la science. Si les religions ont été une initiative de Dieu en direction des hommes pour les sortir de l’animalité, la science est une initiative de l’homme pour se rapprocher de Dieu. L’homme est en effet arrivé à un stade où il peut se représenter Dieu à partir des données mises au jour par l’astronomie, la cosmologie, l’astrophysique, la physique, les mathématiques, la mécanique quantique, la biologie, la neurobiologie, les nanosciences, etc., même s’il n’a pas encore réponse à toutes ses questions, des questions qui étaient celles de la métaphysique et qui sont devenues celles de la science.
Le progrès est le produit de la science, mais celle-ci n’avance que si elle n’est pas handicapée par une vision du monde soumise à des dogmes immuables et des barrières posées sur son chemin.
Longtemps les croyants de toutes les religions ont regardé d’un mauvais œil ce qui s’apparentait chez beaucoup de philosophes et de savants à un déni de Dieu, au rejet du principe transcendantal, à une rébellion de l’homme contre son Créateur. De son côté, la science tenait pour fruit du hasard ce à quoi elle n’avait pas d’explication. La physique et la métaphysique se rejetaient mutuellement, l’une faute d’en savoir assez, l’autre faute de pouvoir expliquer rationnellement. Les deux quêtes ne savaient pas qu’elles étaient des sœurs élevées séparément, loin l’une de l’autre. Les religions ne se préoccupaient pas du comment, se contentant d’explications ésotériques et mystiques en réponse au pourquoi, et la science progressait sur la voie de la compréhension du comment sans se soucier du pourquoi.
Il y avait des parcelles de vérité dans chacune de ces deux «Théories du Sens» jusqu’au jour où, sans s’être concertées, elles se sont rejointes sur la question du comment grâce aux travaux d’un vrai alem, un Abbé belge du nom de Georges Lemaître, initiateur de la théorie de l’«Atome primitif», du Big Bang et de l’Expansion de l’Univers. Des générations après, de faux alems musulmans sont venus expliquer sur des plateaux de télévision à des coreligionnaires émerveillés que le Coran a été le premier à évoquer la problématique du «koun fa yakoun !» (Big Bang).
On pensait que les arguments scientifiques avaient disqualifié le discours religieux. Or, c’est à une apothéose que l’on assiste en ce début de troisième millénaire où on voit converger les deux perceptions qui s’exprimaient l’une à travers des métaphores et des allégories, l’intuition et la vision mystique, et l’autre à travers les calculs mathématiques et les modèles théoriques, l’observation et l’expérimentation. Face aux vérités établies par la science et aux hypothèses à qui il ne manque que d’être expérimentalement prouvées (matière noire, énergie sombre…) le musulman éclairé ne ressent aucun trouble mais éprouve de nouvelle découverte en nouvelle théorie une certaine excitation tant le Coran regorge d’indices et de pistes de recherche : «Peu de science éloigne de Dieu, beaucoup en rapproche» (Pasteur).
Si la métaphysique savait, la physique moderne commence à prouver. L’une a saisi par l’intuition, l’autre par la démonstration.
La physique moderne depuis Einstein considère qu’«une Théorie du Tout», unifiant les lois qui régissent les microparticules et les organismes supérieurs (planètes, étoiles, galaxies), est nécessaire à la crédibilité de la science. De même, on peut estimer qu’il est nécessaire pour la crédibilité des religions qu’elles soient concordantes non plus sur le dogme, cela ne sert plus à rien, mais sur le traitement des affaires humaines et les valeurs qui devraient les accompagner à l’avenir. Il y a près de neuf siècles, un vrai alem, un moine franciscain nommé Roger Bacon, écrivait dans sa fameuse Lettre sur les prodiges de la nature et la nullité de la magie : «On arrivera à construire des vaisseaux qui, sans rameurs et conduits par un seul homme, vogueront comme les plus grands bateaux de mer ou fluviaux et même plus vite que s’ils étaient pleins de rameurs ; des voitures qu’aucun animal ne tirera et qui évolueront avec une incroyable puissance ; des machines volantes avec lesquelles un homme placé au milieu d’un dispositif ingénieux parcourra le ciel comme un oiseau ; des instruments qui, bien que de petite dimension, suffiront à soulever ou à baisser les plus grands fardeaux ; des dispositifs avec lesquels on pourra sans danger marcher sur l’eau ou plonger sous l’eau…» Ces lignes datent de l’an 1260 ! En son temps, le savant anglais a été condamné par l’Eglise pour «innovations suspectes», ses œuvres interdites et lui emprisonné.
Roger Bacon maîtrisait la langue arabe et tenait son savoir, notamment des œuvres d’Ibn al-Haytham et d’Ibn Rochd, eux-mêmes héritiers d’une vision de Dieu infiniment plus juste que celle de nos faux alems. Pourrions-nous, à notre tour, prédire ce que sera et fera l’homme dans neuf siècles? Nous ne vivons à l’état inventif et technologique que depuis moins d’un siècle : qu’en sera-t-il dans 900 ans ? L’homme aura sans doute essaimé dans le cosmos, rencontré d’autres civilisations intelligentes, colonisé plusieurs planètes et changé de morphologie. Un hadith dit même que l’homme arrivera à connaître ce qui se «cache derrière le trône de Dieu».
En changeant notre vision de Dieu grâce à un «tafsir» rénové pour l’adapter aux nouvelles connaissances, en révisant nos idées reçues qui ont bien vieilli, nos comportements entre nous et avec les autres pourraient s’améliorer considérablement. Nous deviendrions meilleurs et plus dignes de notre religion qui a été rabaissée au rang de superstition, de trabendisme religieux et de ruses avec Dieu pour engranger des «haçanate» et accéder à une vie éternelle d’oisiveté et de jouissance. Se poser ces questions ne nuit en rien à Dieu, il ne va rien arriver dans les cieux, Dieu ne fera pas souffler dans la trompe et «Azraïn» ne sortira pas sa «kazzoula» pour nous aplatir. Il y a juste quelque chance que nous nous hissions à une représentation de Dieu plus majestueuse que celle projetée par les faux alems, une représentation intéressée, sordide et dépassée. C’est en tout cas cette vision de Dieu qui se dégage de l’étude du Coran dans l’ordre où il a été révélé. Wallahou âalam !

harroudiroi
15/12/2014, 17h33
Tu devrais le conseiller a magsat, lui qui est conseillé par un ami.

soltan009
16/12/2014, 10h51
Le deuxième bénéfice : le mariage est la cause qui permet d’avoir des enfants. Ceci est une obéissance et un moyen de se rapprocher d’Allah. C’est aussi le moyen d’accroître le nombre de ceux qui croient en Allah. La preuve de cela réside dans la parole rapportée par Abu Dawud et Nassâï d’après Ma’quil Ibnu yassâr qui a dit :

« Un jour, un homme est venu voir le Prophète et lui dit : Une femme belle et de bonne famille m’a plu, seulement, elle est stérile ; puis-je me marier avec elle ? Le Prophète lui répondit : « non ». Ensuite, ce même homme interrogea une deuxième fois le Prophète , mais il lui répondit par la négative, puis il revint une troisième fois, alors le Prophète lui répondit : « épousez la femme affectueuse et féconde, car par votre grand nombre je surpasserais les autres communautés. »

albano74
16/12/2014, 15h38
Assalam aleykum wa rahmatoullah .....

Il incombe au musulman de viser par ses actes la Face d’Allah seulement en Lui vouant exclusivement le culte. Il doit avoir l’intention, dans son cœur, de faire les actes d’adoration en guise d’obéissance à Allah et dans le seul but d’obtenir Sa satisfaction. Comme il doit se méfier de l’ostentation, Riyaa, ou polythéisme mineur qui consiste à faire les actes de bienveillance pour satisfaire d’autres qu’Allah ou pour le but d’acquérir un objectif éphémère ou quelque chose de ce genre.

Car ce genre d’intention entraîne la nullité des actes accomplis et peut même conduire au polythéisme et à la mécréance, qu’Allah nous en préserve.

Un homme accomplissait chaque année le pèlerinage à pied, et un soir, alors qu'il dormait sur son lit, sa mère demanda à boire. Il lui fut pénible de se lever pour apporter de l'eau à sa mère et à ce moment il se souvint de ses pèlerinages accomplis à pied qui ne lui causaient aucune peine.

Il fit son examen de conscience, et constata que cela ne lui était pénible en raison du fait que les gens le voyaient et lui faisaient des éloges. Il sut alors qu'il était dupé. {Lata'if Al-Ma'arif ~ 420 }

Une oeuvre minime peut être multiplier par l'intention et une oeuvre importante peut être diminué par l'intention. {As-siyar (8/400)}

Que Dieu nous donne la sincéritéhttps://scontent-b-lhr.xx.fbcdn.net/hphotos-xpf1/v/t1.0-9/q85/p480x480/10363505_10152487262738639_432513967691608383_n.jp g?oh=c2b0263284a0f3e202bc180a12d04f78&oe=553E7D16

albano74
17/12/2014, 06h10
https://scontent-b-lhr.xx.fbcdn.net/hphotos-xap1/v/t1.0-9/1504969_10152489605263639_4866139113471903322_n.jp g?oh=b9cec927c8aa4287ecdf787528735729&oe=54FFA6CE

albano74
18/12/2014, 06h05
Le Prophète -aleyhi salat wa salam a dit :

« Celui qui entretient la veuve et le pauvre est comme le combattant dans la voie d’Allah – je pense qu’il a dit – et comme celui qui prie la nuit sans se lasser et comme le jeûneur qui ne mange point ».

[Sahih Muslim ~ n°7468 ~ éditions al hadith]https://fbcdn-sphotos-g-a.akamaihd.net/hphotos-ak-xap1/v/t1.0-9/p370x247/522112_10152491528558639_7925950445803412450_n.jpg ?oh=73f95bde6d1512868aa27420daaa5b12&oe=55057D21&__gda__=1426009983_acb675ba8a798e2440c54d6a60330eb 2

soltan009
19/12/2014, 11h11
Le troisième bénéfice : par le mariage, se concrétise le désir ardent d’avoir un enfant vertueux qui invoque Allah pour nous durant notre vie et après notre mort. La preuve réside dans la parole du Prophète :

« Lorsque la personne meurt, toutes ses actions s’interrompent sauf dans trois situations : une aumône courante et bienfaisante, une science utile ou un enfant vertueux qui invoque Allah pour lui. »

albano74
19/12/2014, 14h52
N'importe lequel des croyants qui est touché par un malheur...





Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.

D'après 'Aicha (qu'Allah l'agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) a ouvert une porte qu'il y avait entre lui et les gens (1) et il a alors vu les gens qui priaient derrière Abou Bakr (qu'Allah l'agrée).
Il a loué Allah pour la bonne situation dans laquelle il a vu les gens en espérant qu'Allah fasse que sa suite soit comme ce qu'il a vu (2).
Ensuite il a dit: « Ô vous les gens! N'importe lequel des croyants qui est touché par un malheur, qu'il patiente vis-à-vis de ce malheur en se rappelant le malheur qui l'a touché avec moi (3). Car certes il n'y a personne de ma communauté après moi qui sera touché par un malheur plus grave que mon malheur ».
(Rapporté par Ibn maja dans ses Sounan n°1599 et authentifié par cheikh Albani dans sa correction de Sounan Ibn Maja)


(1) L'imam Sindi a dit dans sa Hachiya 'Ala Sounan Ibn Maja: Ceci s'est produit le jour de la mort du Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) comme cela est mentionné dans certains ahadith.

(2) L'imam Souyouti a dit dans sa Hachiya 'Ala Sounan Ibn Maja: C'est à dire qu'il donne la gouvernance à Abou Bakr (qu'Allah l'agrée) et certes Allah l'a réalisé comme le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) l'avait espéré.

(3) Ceci concerne la mort du Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soit sur lui).
Lorsqu'un croyant est touché par un malheur qu'il se rappelle le plus grand malheur qui a touché chaque croyant, c'est à dire la mort du Prophète (que la prière d'Allah et son salut soit sur lui), ainsi le malheur qui le touche lui semblera beaucoup moins important.



عن عائشة رضي الله عنها قالت : فتح رسول الله صلى الله عليه وسلم بابا بينه وبين الناس فإذا الناس يصلون وراء أبي بكر فحمد الله على ما رأى من حسن حالهم رجاء أن يخلفه الله فيهم بالذي رآهم فقال: يا أيها الناس أيما أحد من المؤمنين أصيب بمصيبة فليتعز بمصيبته بي عن المصيبة التي تصيبه بغيري فإن أحدا من أمتي لن يصاب بمصيبة بعدي أشد عليه من مصيبتي
(رواه ابن ماجه في سننه رقم ١٥٩٩ و صححه الشيخ الألباني في تحقيق سنن ابن ماجه)

soltan009
20/12/2014, 08h39
Le quatrième bénéfice : le mariage est la plus grande jouissance de cette vie à moins que la personne consacre son temps dans la science, l’enseignement, et l’application de cela. La preuve réside dans la parole du Prophète:

« La vie présente n’est que jouissance, et sa meilleure jouissance est la femme vertueuse. » (Rapporté par Muslim rahimahoull-lah). Ibnu Mâjah rapporte que le Prophète a dit : « À part la crainte d’Allah, le croyant n’aura jamais autant bénéficié (de cette vie que) ce dont il bénéficie de la femme vertueuse. En effet, lorsqu’il lui ordonne de faire quelque chose, elle lui obéit, et lorsqu’il la regarde, elle le rend heureux, et s’il la conjure, elle se dévoue dans le bien, et lorsqu’il s’absente, elle lui reste fidèle et protège ses biens. »
(Rapporté par Ahmad et d’autres).

albano74
20/12/2014, 13h06
"La friandise que les compagnons du
Prophète salla Allah 'aleyh wa sallam, trouvaient agréable
était le pain de blé; qu'avez-vous ô serviteurs d'Allah !
à rechercher la bonne monture, à trouver les vêtements
souples et colorier les plats." Puis il dit : " Malheur à vous !
N'avez-vous pas honte de la longue période durant
laquelle vous n'avez pas eu honte, pourquoi
ne seriez-vous pas comme vos pieux prédécesseurs ?https://scontent-b-lhr.xx.fbcdn.net/hphotos-xpa1/v/t1.0-9/1502519_10152496243043639_2357398884010576481_n.jp g?oh=5ab15e16fe4e16627ed86564e5a5b115&oe=550B3767
[Hassan Al-Basri rahimahouAllah dans"Al Hilyah"].W/A♥

soltan009
21/12/2014, 07h13
Le cinquième bénéfice : le mariage est une cause d’enrichissement, et de la dissipation de la pauvreté et du besoin. Le chef des croyants, ‘Umar Ibnul-Khattâb radiyoull-lahu `anhu a dit :

« Je m’étonne de celui qui souhaite l’enrichissement en le recherchant en dehors du mariage, alors qu’Allah dit : « S’ils sont dans le besoin, Allah les rendra riches par Sa grâce. » [La lumière / Verset 32].Abu Bakr radiyoull-lahu `anh a dit : « Obéissez à Allah dans ce qu’il vous a ordonné comme le mariage ; et Allah réalisera pour vous ce qu’il vous a promis comme richesse. »Le Messager d’Allaha dit : « Trois personnes seront soutenues nécessairement par Allah – et il cita parmi eux – La personne qui se marie voulant par là protéger sa vertu. »

Ces preuves jettent le discrédit sur ce qu’avancent les tuteurs qui refusent de marier le pauvre pour sa pauvreté, de peur que le mariage n’augmente encore plus sa misère. Cette vision matérielle des choses est également démentie par la réalité. Combien de pauvres se sont retrouvés après leur mariage dans une abondance de bienfaits et dans une complète satisfaction ! Muslim et Ahmad rahimahoumull-lah rapportent – la version suivante est celle d’Ahmad – d’après Anas qui dit :

« Le prophèteproposa une femme Ansarite en mariage à Julaïlîb, et demanda sa main à son père qui répondit : « Je dois d’abord consulter sa mère. » Le prophète dit : « bien entendu. » Il partit donc, rejoindre sa femme puis lui raconta ce qui s’était passé, alors elle dit : « Non ! Par Allah ! ». D’après Abu Ya’lâ : elle dit : « Non ! Je jure par la vie d’Allah, ne la marie surtout pas. Le prophète n’a-t-il trouvé que Julaïlîb !? Alors que nous nous sommes opposés à la demande d’untel et d’untel ! Leur jeune fille, dissimulée derrière le rideau, écoutait. Ensuite, l’homme voulut partir informer le Prophètede ce qui s’était produit, c’est alors que leur jeune fille rétorqua : « Voulez-vous, donc, rejeter l’ordre du Prophète ! S’il a agréé cet homme pour vous, alors mariez-le ! » Leur fille, à cet instant, avait mis au clair le sens caché de cette affaire que ses parents n’avaient pas compris. Son père dit : « Tu as dit vrai », il partit, donc, rejoindre le Prophèteet lui dit : « Si tu agrées cet homme, alors nous l’agréons. Le Prophète dit : « Je l’ai agréé », ensuite il l’a maria. Plus tard, les gens de Médine furent attaqués et Julaïlîb radiyoull-lahu `anhou enfourcha sa monture (pour défendre les habitants de Médine). Les musulmans le trouvèrent mort, alors qu’autour de lui, gisaient des mécréants qu’il avait tués. »

albano74
21/12/2014, 11h08
D’apres Abû Hourayra ,le Prophète -aleyhi salat wa salam- a dit :
« Quiconque soulage un croyant d’une des situations affligeantes de ce monde, Allah le soulagera de l’une des situations affligeantes le Jour de la Résurrection. Quiconque rend les choses faciles à quelqu’un en difficulté, Allah lui rend les choses faciles dans ce monde et dans l’autre.
Quiconque couvre un musulman, Allah le couvre dans ce bas-monde et dans l’autre. Allah aide son serviteur tant que celui-ci aide son frère.
Celui qui parcourt un chemin à la recherche de la science, Allah lui facilite un chemin vers le Paradis. Toutes les fois que les gens se réunissent dans l’une des maisons d’ Allah pour réciter le Livre d’ Allah et pour l’étudier entre eux, la sérénité descend sur eux, la miséricorde les couvre, les anges les entourent de leurs ailes et Allah les mentionne devant ceux qui sont auprès de Lui. Quant à celui que ses œuvres ont mis en retard, il ne sera pas mis en avance par son appartenance [ nasah ] »
{ Hadîth sahîh, rapporté par Muslim (n°2699), Ahmad (2/252), Abû Dâwûd (4946), at-Tirmidhi (1425), Ibn Mâja (225). }
-AQ-

https://scontent-b-lhr.xx.fbcdn.net/hphotos-xpa1/v/t1.0-9/14597_10152497165768639_1605704379217047785_n.jpg? oh=c4e04e4fbfec101280272e36ec790ce8&oe=550A76B1

zadhand
22/12/2014, 10h57
Contribution : 22 Décembre 2014

Aâm aâm celui qui nous avait taxé de ghachis...


Changer notre vision de la raison d’être de l’homme












Par Nour-Eddine Boukrouh
[email protected] ([email protected])
«Avez-vous supposé que Nous vous avons créés sans but ?»
(Coran, «al-Mû’minûn», v. 115)
«Le pouvoir de l’Homme a secondé celui de la nature»
(Buffon)
La question de la raison d’être de l’Homme sur la Terre remonte aux origines du monde, mais ni la religion ni la science n’y a répondu de manière satisfaisante, d’où sa récurrence. Pour ne pas continuer à tourner en rond comme dans l’agaçant casse-tête de l’antériorité de la poule ou de l’œuf, nous y verrions peut-être un peu plus clair en inversant la question : qu’auraient été Dieu, la Terre, les règnes minéral, végétal et animal si l’Homme n’avait pas existé ? Existeraient-ils ? Auraient-ils un sens ? Et qui en aurait témoigné ? Comprendre la raison d’être de l’Homme sur la Terre c’est comprendre les desseins de Dieu ou du hasard qui occupe sa place dans les thèses évolutionnistes. Sans l’Homme la «sélection naturelle» n’aurait pas eu plus de sens puisqu’aucune forme d’intelligence alternative n’a vu le jour depuis la duplication de la première bactérie unicellulaire il y a trois milliards et demi d’années. L’Homme est toujours son unique vecteur et producteur.
Pourquoi Dieu a-t-Il créé l’Univers pour ensuite le vouer à la destruction ? L’a-t-Il fait pour les besoins spécifiques de l’Homme comme il est dit dans le Coran : «Ne voyez-vous pas que Dieu vous a soumis ce qui est dans les cieux et sur la Terre ; qu’il vous a prodigué ses bienfaits apparents et cachés…» («Loqman»,57e-31e, v.-20) et «Pour vous Il a assujetti le soleil et la lune à une perpétuelle révolution» («Ibrahim», 72e-14e, v.33) ? Y a-t-il dans l’Univers d’autres formes de vie intelligente concernées au même titre que nous par la Création et que nous ne connaissons pas encore ? Est-ce elles que le Coran vise à travers ces mots où il est question du «jour où la Terre sera remplacée par une autre et les cieux également…» («Ibrahim», v. 48) ou cet autre verset : «S’il le voulait, il vous remplacerait par de nouvelles créatures» (v. 19) ?
Le genre humain quittera la Terre un jour, cela est une certitude absolue, mais quand et dans quelles conditions, nul ne le sait tant les scenarii possibles sont nombreux. Nos congénères la quitteront soit parce que l’Heure de la fin du monde aura sonné, soit par suite d’un évènement contre lequel ils n’auront rien pu (chute d’un gros astéroïde, attaque virale pandémique, accident nucléaire majeur, catastrophe écologique ou, au plus tard, à la fin de la vie du soleil), soit de leur propre gré dans des vaissaux spatiaux filant à une vitesse proche de celle de la lumière à travers des «trous de ver» en direction d’une planète où ils auraient trouvé le gîte. Mais avant de nous intéresser à l’avenir post-terrestre (à distinguer de l’«Au-delà») de l’Homme, voyons comment et pourquoi il s’est trouvé sur la Terre. La science et la religion ne sont pas loin d’être d’accord sur les origines extraterrestres de l’Homme puisque selon certaines théories (panspermie), il serait venu des confins de l’Univers sur une comète ou une météorite, tandis que, selon les religions monothéistes, il est descendu du paradis céleste (par quels moyens ?) d’où il a été expulsé par Dieu après un acte irréfléchi : voler une pomme selon la Bible, commettre un attentat à la pudeur selon le Coran.
A la suite de cette assignation à résidence, voilà Adam et Eve sur la Terre où ils vont donner naissance à une humanité formée de deux mâles, Abel et Caïn. Pour des raisons non élucidées, le premier tue le second. On ignore comment et par quelles voies, puisqu’il n’y avait qu’un mâle esseulé à la surface de la Terre, mais bientôt l’humanité va essaimer partout et prospérer. Il va sans dire que Dieu est extraterrestre puisque l’Univers est son œuvre.
Le Coran propose plusieurs explications à la raison d’être de l’Homme dont celle qui fuse en premier de la bouche de tout alem déjà étonné et furieux que vous ne le sachiez pas : «Je n’ai créé les hommes et les djinns que pour qu’ils m’adorent» («adh-Dhariyat», 67e-51e, v.56). Quel besoin avait Dieu de créer le cosmos s’il n’y avait que l’Homme à loger ? En quoi avait-il besoin de cet être dérisoire qu’un simple microbe peut tuer, de ses pratiques rituelles sans conséquences sur l’Univers et d’une adoration généralement intéressée, versatile et hypocrite, lui qui affirme aussi dans le Coran : «Allah peut se passer de tout l’Univers» («al-Ankabût»,85e-29e, v.6) ; «Ô hommes ! c’est vous qui avez besoin de Dieu... S’il veut, il vous fera disparaître et vous remplacera par de nouvelles créatures» («Fatir», 43e-35e, v. 15, 16) ; «Les sept cieux, la Terre et ce qui s'y trouve célèbrent Sa gloire.
Il n'est rien qui ne célèbre Sa gloire et Ses louanges. Mais vous ne comprenez pas leur façon de Le glorifier» («al-Isra», 50e-17e, v. 44). L’adoration de Dieu comme raison d’être de l’Homme sur la Terre n’aurait appelé aucune question s’il n’y avait que notre planète dans l’Univers et que le face-à-face se limitait à eux deux. Or, il y a le reste, l’Univers en expansion exponentielle dans lequel la Terre n’est des milliards de milliards de fois rien. Il n’y a pas de mot, de mesure, d’image ou de comparaison capable d’exprimer l’insignifiance, presque le non-sens de la Terre dans l’Univers : un atome dans une immensité en croissance continue, un grain de sable dans un désert grand comme notre galaxie, une goutte dans l’ensemble des mers et océans… Si Dieu ne joue pas aux dés comme l’a dit Einstein, il n’est pas non plus un gaspilleur comme le craignait Giordano Bruno. «Nous n’avons pas créé le ciel et la terre et ce qui existe entre eux en vain» («Sâd», 27), confirme le Coran. Veut-il dire par là que cette étendue infinie d’espace-temps est nécessaire à l’éclosion de la vie sur Terre et à son évolution ? Que cette immensité démesurée constitue une «profondeur stratégique» en prévision du moment où l’homme ne pourra plus vivre sur sa planète ou dans le système solaire ? Cela rappelle l’aphorisme africain («Il faut tout un village pour élever un enfant») qu’Hilary Clinton a donné pour titre à l’un de ses livres. En raisonnant par analogie, on peut essayer de comprendre les motivations d’un «créateur». L’Homme par exemple crée pour «sauver sa peau», pour subsister (agriculture, industrie agroalimentaire), s’abriter (bâtiment, villes), se vêtir (industrie textile), se soigner (médecine, pharmacie), se défendre (industrie militaire), élever son savoir (enseignement, recherche fondamentale), pour son plaisir (arts, cinéma, culture, télévision), son confort (transports rapides), pour communiquer (médias, internet, satellites, NTIC). Mais peut-on l’imaginer créant des objets inertes ou des entités douées d’intelligence (robots, automatismes, ordinateurs, miniaturisation…) à seule fin qu’ils l’adorent ? Si ces objets et entités procèdent de son bon vouloir, s’ils sont prédéterminés et «prédestinés» au rôle qu’il leur a assigné, en quoi aurait-il besoin qu’ils l’adorent, qu’ils se prosternent en l’invoquant, qu’ils le craignent pendant tous les instants de leur vie programmée ? L’homme a domestiqué les règnes minéral, végétal et animal, édifié des civilisations, exploité les sources énergétiques naturelles et mis au point de nouvelles, développé des ressources économiques à partir de ses inventions, élevé le niveau de son savoir, vaincu beaucoup de maladies, conçu la technologie destinée à l’emmener dans l’espace...
Il est véritablement sur les traces du Créateur, il a pleine conscience qu’il est en train de remonter lentement, à travers telle découverte ou telle application technologique, la grande construction de Dieu au pied de laquelle il est resté pendant des millénaires impuissant et misérable. Il sait maintenant qu’il est bien engagé sur la voie de reproduire le processus créatif divin et qu’il l’appliquera au-delà de l’horizon terrestre. Dieu a créé l’Univers (âgé d’environ 14 milliards d’années) longtemps avant la Terre (âgée d’environ 4 milliards d’années) et l’Homme, qui n’est devenu un acteur de l’Histoire que depuis l’Antiquité, soit quelques dizaines de siècles. Que représente ce laps de temps par rapport à l’âge de la Terre et les quatre ou cinq milliards d’espérance de vie du système solaire ?
Il est sur la Terre depuis des centaines de milliers d’années mais n’est entré dans l’âge technologique, dans la phase créatrice, que depuis quelques décennies. Que représentent quelques poignées d’années au regard des milliards d’années passées et à venir ? Que ne fera l’Homme à l’avenir ? Il y a donc depuis peu dans l’univers un autre créateur, infiniment plus petit certes, mais qui n’a pas moins créé la vie (naissances in vitro, clonage), qui a acquis des pouvoirs qui évoquent à une échelle dérisoire pour le moment les pouvoirs divins : rallonger la vie, rendre la vue et l’ouïe, remplacer des organes naturels par des organes de sa fabrication (membres, dents, cœur, foie, peau…), marcher sur la Lune et envoyer des sondes à des milliards de kilomètres de ses bases. Il ne crée pas «toute chose à partir de l’eau» (Coran) comme Dieu, mais à partir de matériaux de sa conception.
Avec le progrès des sciences et la transposition de leurs résultats au monde pratique, il est devenu un créateur au sens propre et figuré.
Pour les objets et les systèmes intelligents qu’il ne cesse de perfectionner (automatismes, mécanismes électroniques, organes artificiels…), s’ils avaient la faculté de raisonner et de se poser des questions, l’Homme leur apparaîtrait dans le rôle où nous apparaît à nous Dieu : il occuperait à leurs yeux la position du Seigneur Tout-Puissant, de l’Etre suprême qui donne la vie et la mort, du Juge de leurs actes (performances, efficacité, rendement), de celui qui les sanctionne en les jetant à la casse (mort) ou en les recyclant (résurrection).
Pourquoi Dieu a-t-il conçu le projet de construire l’Univers dont les proportions sont proprement affolantes pour y placer une humanité au nombre dérisoire, à la vie courte et portée à la rébellion ? La manière la moins risquée pour un créateur d’être contrarié, mal adoré ou même abjuré, n’est-elle pas de s’abstenir de créer lui-même le «corps du délit» ? Ou alors de faire comme l’Homme, c’est-à-dire doter ses créations d’une intelligence mais pas de la liberté de faire à discrétion le bien et le mal ; les programmer pour servir sans possibilité pour elles d’aller à l’encontre de ses vœux.
Or, l’Homme, lui, a assassiné ses frères, à commencer par Caïn, tué des centaines de millions de ses congénères dans les guerres tout au long de son histoire, porté atteinte aux autres espèces végétales et animales, s’est donné les moyens de détruire la planète et l’a polluée en attendant. Dieu a-t-il, comme l’Homme, créé à la fois le bien et le mal ? Lui n’était pas dans la position de l’Homme inclinant au mal en pensant agir pour son bien (combattre ceux en qui il ne se reconnaît pas, accaparer les biens de son prochain, privilégier son intérêt, duper les autres…) et convaincu que les autres font ou feraient pareil et autant.
L’homme va créer dans le futur de plus en plus de mécanismes électroniques, de systèmes de commande à distance, de logiciels, d’intelligence artificielle, mais il se gardera de doter ses «créatures» d’un libre arbitre, de la possibilité pour elles d’exécuter ou de désobéir à ses ordres, de s’opposer à ses projets. Le célèbre astrophysicien Stephen Hawking vient d’adresser à la communauté scientifique une mise en garde dans ce sens : l’intelligence artificielle pourrait se retourner contre l’espèce humaine et la détruire.
Or, Dieu ne nous a pas créés comme nous créons les automates à notre usage. Il ne nous a pas conçus pour lui mais pour nous-mêmes, pour nous donner du pouvoir sur la Terre mais aussi sur l’Univers car l’Homme ayant quasiment achevé l’exploration et l’exploitation de sa planète, cherche ailleurs un lieu habitable, de nouvelles sources d’énergie, des minerais et des matières premières satisfaisant à sa frénésie créatrice, à ses projets de voyages interstellaires et intergalactiques. Il n’y a donc pas un «conflit d’intérêts» entre Dieu et l’Homme. Dieu avait à son service un peuple, des armées d’anges, entités énergétiques faites de «lumière» («nour», Coran), êtres non biologiques créés à partir d’un «feu sans fumée» (Coran) et qui ont la particularité de ne pas se nourrir, se reproduire ou posséder de libre arbitre. Quand il décida de créer l’Homme, il pensa à les informer de son intention et un dialogue s’engagea avec eux, provoquant une émeute comme celles que nous connaissons tant en Algérie.
C’est dans sourate «Sâd» (38e-38e), lue dans l’ordre chronologique, que nous trouvons pour la première fois mention de ce dialogue (répété de multiples fois dans d’autres sourates) qui a notamment inspiré au grand penseur allemand Goethe le «Prologue dans le ciel» sur lequel s’ouvre Faust : «Lorsque ton Seigneur dit aux Anges «Je vais créer d'argile un être humain ; quand je l'aurai bien formé et lui aurai insufflé de mon Esprit, jetez-vous devant lui, prosternés», tous les Anges se prosternèrent à l'exception de Satan qui se montra hautain et fut ainsi du nombre des infidèles.
Dieu dit alors : «Ô Iblis, qu’est-ce qui t'empêche de te prosterner devant ce que j'ai créé de mes mains ? T'estimes-tu plus grand ou de rang plus élevé ?» «Je suis meilleur que lui, dit Iblis, tu m'as créé de feu et tu l'as créé d'argile.» «Hors d'ici, te voilà banni ; et sur toi sera ma malédiction jusqu'au jour de la Rétribution…» (v.71 à 78). Notons qu’il est question de la «nature» dont a été créé l’Homme (l’argile dans laquelle Dieu insufflera de Son Esprit) et de sa préséance sur les Anges, mais pas encore de sa vocation. Jusque-ici tous les éclairages fournis sur la création de l’homme étaient d’ordre biologique, embryologique : «Il vous crée dans les ventres de vos mères, création après création, dans trois ténèbres» («az-Zoumar»,59e-39e, v.6) ; «Vous passerez par des états successifs» («al-Inshiqâq», 83e-84e, v.19) ; «Il vous a créés par phases successives» («Nûh», 71e-71e, v.14) ; «… Pour vous faire renaître en ce que vous ne connaissez pas» («al-Wâqi’â», 46e-56e, v.61). N’est-ce pas autant de clins d’œil à la théorie de l’Evolution ?
Notons à ce stade un autre point essentiel à l’idée de réforme de la vision du monde des musulmans : un débat s’est ouvert entre Dieu et une de Ses créatures qui ne s’est pas conclu par une mise à mort, par la répression du faible par le fort, de l’opposition par le pouvoir, mais par un compromis, un «consensus national» : «Seigneur, dit Satan, laisse-moi en vie jusqu'au jour où ils seront ressuscités» ; Dieu dit : «Tu seras du nombre de ceux à qui il sera accordé un délai jusqu'au jour de l’instant connu de Nous.» «J’en jure par ta puissance, dit Satan, je les séduirai tous, à l’exception de tes serviteurs sincères» ; Dieu dit : «En vérité, J'emplirai l'Enfer de toi et de ceux d'entre eux qui t’auront suivi» («Sâd», v. 79 à 85). S’inspirant de ces versets, Goethe prête au Seigneur dans le Prologue ces répliques versifiées à Satan : «Ecarte cet esprit de sa source première, mais si tu perds tu devras bien rougir, en voyant qu’un mortel parmi la foule obscure peut discerner le droit chemin. Va, mon fils, remplis ta tâche, c’est de tous les démons toi que je hais le moins, l’activité de l’homme est sujette au relâche, et pour l’aiguillonner j’ai besoin de tes soins…» En effet, Dieu n’a pas éliminé l’opposition à sa décision de créer l’Homme en exigeant de surcroît des anges qu’ils le reconnaissent comme leur étant supérieur, mais accepté le défi de Satan de pervertir l’Homme. Voilà donc que Dieu consacre à l’aube des temps le «principe démocratique», qu’il consent à l’introduction du ferment de la contradiction dans la Création, la Nature et l’Histoire (j’ai émis cette observation dans une émission télévisée en 1990 et ai été heureux de constater par la suite que des leaders islamistes la reprenaient à leur compte sans bien sûr renvoyer à la source). Le principe dialectique, le principe de contradiction est nécessaire au fonctionnement de l’univers, de la Création et de l’Evolution. Comme dans un préambule, on lit dans sourate «al-Balad» (35e-90e, v. 4) une indication sur la fonction sociale attendue de l’Homme au début de la prédication islamique : «Nous avons certes créé l’homme pour une vie de lutte». Qu’est cette lutte ? Le «djihad» ? Il n’en sera question que plusieurs années plus tard, à partir de la 86e sourate et de l’Hégire en 622.
Le Coran nous répond immédiatement : c’est accomplir des efforts pour s’élever au-dessus des mœurs en vigueur à l’époque où le paganisme régnait encore ; c’est, indique-t-il au Prophète et aux premiers musulmans, «affranchir un esclave, nourrir un orphelin ou un pauvre, croire et endurer, s’enjoindre mutuellement patience et générosité» (v.13 à 17), autrement dit en mettant progressivement et pacifiquement fin à un ordre social inique. Le récit de la création de l’Homme va se poursuivre dans la sourate qui vient après «Sâd» dans l’ordre chronologique, c’est-à-dire sourate «al-Âaraf (39e)», alors que dans l’ordre où se trouve le Coran depuis plus de quatorze siècles on la retrouve à la 7e place. Nous voyons là encore l’intérêt de l’ordre chronologique sur lequel nous avons appelé l’attention dans une précédente contribution : «Ô Adam, habite le paradis avec ton épouse… Mais n’approchez pas de l’arbre que voici ; sinon vous seriez du nombre des injustes.» Satan, pour leur rendre visible ce qui leur était caché (leur nudité) leur chuchota, disant : «Votre Seigneur ne vous a interdit cet arbre que pour que vous ne soyez ni anges ni immortels»… Lorsqu’ils eurent goûté à l’arbre leur nudité leur apparut et ils se mirent à la couvrir de feuilles du paradis. Leur Seigneur les appela et leur dit : «Ne vous avais-je pas interdit cet arbre et ne vous ai-je pas dit que Satan était pour vous un ennemi ?» — «Seigneur, dirent-ils, nous avons fait du tort à nous-mêmes»… — «Descendez ! ordonna Dieu, vous serez ennemis les uns des autres. Vous aurez un asile sur terre et y jouirez un temps. Là vous vivrez, là vous mourrez et de là on vous fera sortir» (v. 19 à 25). Mais Dieu va Se montrer généreux et miséricordieux : «Adam désobéit à son Seigneur et s’égara. Puis son Seigneur le recueillit, agréa son repentir et le mit sur la bonne voie. Il dit : “Si vous recevez de ma part une bonne direction, quiconque la suivra ne s’égarera ni ne sera malheureux”» («Tâ Hâ», 45e-20e, v.121 à 123). Selon le Coran, le couple adamique péchera une seconde fois : «C’est lui qui vous a créés d’un seul être. Il en a tiré une épouse pour qu’il trouve de la tranquillité auprès d’elle. Lorsqu’il eut connu cette épouse, celle-ci conçut et sa grossesse fut pendant quelque temps facile… Puis, lorsqu’il les eut gratifiés d’un enfant sain, tous deux donnèrent à Dieu des associés (polythéisme) dans ce qu’il leur avait donné. Mais Dieu est au-dessus de ce qu’on lui associe» («al-Aâraf», v.189, 190).
Dieu détaille dans cette sourate les informations sur la création d’Adam et de son épouse, revient sur l’affrontement avec Satan et relate l’expulsion de l’Homme du paradis. Nous sommes toujours dans l’exposé des motifs de la Création, de l’enchainement des faits historiques vus sous l’angle coranique. La nudité d’Adam et d’Eve était pendant leur séjour au paradis soustraite à leurs yeux. Cette métaphore peut signifier que la fonction reproductrice leur était inconnue.
Ils devaient rester dans cette ignorance afin de ne pas perturber l’ordre édénique où ils étaient les seuls à ne pas avoir été créés de lumière. Ils vivaient angéliquement, ils vont devoir vivre humainement, péniblement. Plusieurs questions se présentent à l’esprit dans la foulée du récit : Adam et Eve ne devaient-ils pas être immortels là où ils étaient ? Dieu n’avait-Il pas l’intention de créer l’humanité terrestre alors qu’Il avait déjà créé la Terre et l’Univers ? A quelle fin si l’Homme avait vocation à rester au paradis ? Ou n’étaient-ils que des lieux de bannissement comme les prisons créées par l’homme pour confiner les criminels ? Dieu a-t-il créé Adam et Eve en les privant de la possibilité d’engendrer une postérité qui ne pouvait pas résider au paradis parce qu’œuvre de chair humaine ?... Mais voilà que Dieu s’adresse à la descendance d’Adam pour l’informer qu’elle va recevoir une «Direction» : «O fils d’Adam ! Si des envoyés choisis parmi vous viennent pour vous transmettre mes versets, sachez que quiconque aura cru et amélioré sa conduite sera à l’abri de la peur et de l’affliction… Ceux qui auront cru et fait du bien — nous n’imposons à une âme que ce qu’elle peut — seront les hôtes du paradis pour l’éternité…» («al-Aâraf», v. 35, 36). Pourquoi ? Pour que l’Homme revienne, après un cycle terrestre au cours duquel il aurait purgé sa peine, à ses origines ? C’est apparemment le cas puisque ce qui est promis à la descendance d’Adam, si elle croit en Dieu et fait le bien, c’est d’aller au paradis, c’est-à-dire de revenir à son point de départ.
Quelle est finalement la raison d’être, la vocation de l’Homme sur la terre ? On rencontre l’expression «khalifatoun fi-l-ardhi» («successeur», «lieutenant», «remplaçant», «vicaire de Dieu sur la terre») pour la première fois dans sourate «Sâd» (lue dans l’ordre chronologique): «Ô David, nous avons fait de toi un calife sur la terre. Juge donc en toute équité parmi les gens et ne suis pas la passion» (v. 26) ; puis dans «al-Âaraf» où Moïse dit : «Il se peut que votre Seigneur détruise votre ennemi et vous donne la lieutenance sur terre et il verra ensuite comment vous agirez» (v.129) ; puis dans d’autres sourates dont «al-Baqara» : «Lorsque Dieu dit aux anges : ‘‘Je vais instituer un vicaire sur la terre’’ ils dirent ‘‘Vas-tu y désigner quelqu’un qui y mettra le désordre et répandra le sang, quand nous sommes là à te sanctifier et à te glorifier ?’’ Il dit : ‘‘En vérité, je sais ce que vous ne savez pas’’» (87e-2e, v. 30).
Le musulman, selon les termes mêmes du Coran, est le dernier en date à avoir reçu le Message de Dieu, toujours le même depuis l’apparition des premières communautés, des premiers prophètes et de la Révélation : «Dites : “Nous croyons en Dieu, à ce qui nous a été révélé, à ce qui a été révélé à Ibrahim, Ismaïl, Ishaq et Ya’koub, aux douze Tribus israélites, à ce qui a été donné à Moïse, à Jésus, aux prophètes, venant de leur Seigneur. Nous ne faisons aucune distinction entre eux et à Dieu nous sommes soumis’’» («al-Baqara», 87e-2e, v. 136) ; «Et ainsi nous avons fait de vous une communauté de juste milieu pour que vous soyez témoins des gens, comme le Messager sera témoin de vous» («al-Baqara», v.143). Ce ne sont pourtant pas les musulmans que Dieu va désigner comme «khalifatouhou fi-l-ardhi». Il n’a désigné à cet office aucune religion, aucune communauté, aucun prophète, mais l’Homme universel, c’est-à-dire l’ensemble des hommes et des femmes de la Création et de tous les temps, en faisant explicitement référence aux détenteurs parmi eux du savoir et de l’intelligence. Ceux qu’Il appelle «dhaoui al-albab», ceux à qui est dû le progrès humain, les penseurs qui ouvrent des horizons nouveaux, les bâtisseurs de civilisations, les grands hommes d’Etat, les pionniers dans tous les domaines. C’est à ceux-là qu’il a donné procuration pour poursuivre son œuvre, et c’est à eux qu’il a délégué certains de ses pouvoirs comme il l’avait fait avec de rares prophètes comme Suleyman (Salomon). Cette créature d’argile allait effectivement répandre le sang, le désordre et la corruption sur la Terre. Les anges n’ont vu que ce risque, que les «dommages collatéraux», mais Dieu les a remis à leur place en leur signifiant qu’il le savait mais qu’eux, par contre, ignorent tout des vraies raisons de la création de l’Homme. Le secret est dans la dernière phrase de sourate «al-Baqara» que nous avons citée plus haut : Dieu n’a révélé ces raisons ni aux anges, ni à Adam, ni aux prophètes ; mais elles sont déductibles de l’étude du Coran à la lumière des «révélations» de la science.
C’est par un acte de liberté que Dieu a créé l’Homme : pour qu’il soit lui-même libre, qu’il gagne sa vie à la sueur de son front, qu’il construise son habitat et ses bases sur la Terre puis ailleurs en vue de la mission à laquelle il est destiné et qui ne nous apparaît pas encore clairement. Elle nous apparaîtra ultérieurement, peut-être dans plusieurs millénaires car telles sont les unités de compte de Dieu (un jour chez Lui correspond à 1 000 ans dans un cas et à 50 000 ans dans un autre chez nous). Cette mission aura nécessairement pour cadre le vaste Univers, pas la Terre, d’où le verset : «Ô peuple des hommes et des Djinns ! Traversez si vous pouvez les espaces célestes et terrestres ! Mais vous ne le ferez qu’avec un pouvoir émanant de Dieu» («ar-Rahman», 97e-55e, v.33). Ce pouvoir, l’Homme en tient déjà un bout.
L’Homme a été préféré à tous les êtres de la Création : «Nous avons honoré les descendants d’Adam, nous les avons portés sur terre et sur mer, nous leur avons donné la précellence sur la plupart de nos créatures» («al-Isra», 50e-17e, v.70).
Cet honneur fait à l’Homme ne consiste-t-il pas dans le transfert de certains des pouvoirs de Dieu via le don qui lui a été fait de la raison et des facultés cognitives ? Il l’a honoré en regard de ce qu’il peut accomplir, de la mission qu’il lui a dévolue d’être le continuateur de sa Création, le propagateur du bien moral et matériel ainsi que de l’intelligence dans l’Univers. N’est-ce pas cette qualité qui est visée par les versets relatifs à l’Esprit insufflé par Dieu dans l’homme, «l’esprit saint de Dieu mis en l’homme» ? N’est-ce pas ce qu’il faut comprendre du message évangélique rectifié a posteriori par le Coran : Jésus n’est pas le fils de Dieu mais le réceptacle de son «Esprit saint», ce pourquoi Il n’a pas permis qu’il soit tué mais «rappelé», «enlevé» par Lui.
Un être destiné à devenir le «remplaçant de Dieu sur la terre» ne peut pas se contenter d’accomplir des devoirs religieux comme prier et jeûner, il doit «faire le bien», expression qui n’est jamais dissociée dans le Coran de la croyance, ce qui passe par l’édification de systèmes sociaux efficients et de civilisations technologiquement très développées. La science que l’homme est en train de compiler et d’accroître au jour le jour lui permettra de connaître les mystères de l’univers, de son fonctionnement, de l’infiniment petit et de l’infiniment grand, de la vie et de la mort.
Depuis longtemps les hommes pressentaient que l’Univers était trop parfait pour être l’œuvre du hasard ; il y ont décelé très tôt un «argument téléologique», un «dessein intelligent», un «principe d’intentionnalité» selon l’expression du révérend William Paley (XIXe siècle) et que l’astrophysicien Brandon Carter appellera en 1973 le «principe anthropique» : tout a été calculé au plus près dans l’Univers pour qu’il convienne à l’Homme, pour qu’il puisse y vivre, travailler et créer. «Wallahou a’lam» !
N. B.

albano74
22/12/2014, 16h32
Subhan'Allah

_______________________
Source les miracles du prophète par Ibn Khatir p.62
Édition Almadina https://fbcdn-sphotos-c-a.akamaihd.net/hphotos-ak-xpa1/v/t1.0-9/p296x100/10858430_10152502339883639_1409421603815256062_n.j pg?oh=37e3ce5115321951f447127f2b693b3d&oe=5534437B&__gda__=1426034564_a7bf7dc15bf91392e03b6253fc3604e a

soltan009
23/12/2014, 15h30
Le sixième bénéfice : le fait qu’il est une tradition des prophètes`aleyhim salam. D’après Al-Hassan qui rapporte d’après Saad Ibn Hichâm qui a dit à Aïcha radiyoull-lahu `anha: « j’aimerais te questionner au sujet du statut de vivre continuellement dans la chasteté. » Elle répondit : « Ne le fais pas. N’as-tu point entendu Allah dire :

« Et Nous avons certes envoyé avant toi des messagers, et leur avons donné des épouses et des descendants. » [Le tonnerre/ Verset 38].Donc, rester chaste toute sa vie n’a pas lieu d’être. »

Al-Bukhâry rapporte d’après Sa’id Ibn Jubaïr qui a dit : Ibn Abâss a dit : « Es-tu marié ? J’ai répondu : « non ». Il dit : « Marie-toi, car le meilleur de cette communauté était celui qui avait le plus de femmes. » c.-à-d. le Messager d’Allah .

albano74
23/12/2014, 15h32
Abû al-Faraj al-Jawzî a dit : « Les Anciens avaient l’habitude d’être modérés dans leur façon de s’habiller. Leurs vêtements n’étaient ni luxueux ni médiocres. Ils choisissaient les meilleurs pour le vendredi, les jours de fête et pour la rencontre de leurs compagnons. Ils ne considéraient pas pour autant le choix des meilleurs habits comme méprisable. Quant aux vêtements qui donnent à celui qui les porte une apparence misérable, ils manifestent fatalement le renoncement et la pauvreté, montrent un mécontentement à l’égard d’Allah U et conduisent inéluctablement au mépris de celui qui les porte. Or, c'est interdit ».
[Tafsîr al-Qurtubî, t.7 p.197.]
Le juste milieu est donc ce qu’il y a de meilleur.
https://fbcdn-sphotos-f-a.akamaihd.net/hphotos-ak-xpa1/v/t1.0-9/1526311_10152502979273639_4926008776182069234_n.jp g?oh=6747dde44ca1c58324129cdb0d8d0e8d&oe=553E13B6&__gda__=1425933276_99b3b53e208ece12679e10e08cc7bf9 0

albano74
24/12/2014, 17h29
Selon Abou Hourayra (que Dieu l'agrée), le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit :

"Un homme dit une fois :

"Je ferai sûrement une aumône. Il sortit donc avec son aumône et la mit dans la main d'un voleur.

Les gens disaient entre eux, le lendemain matin : "On a donné cette nuit une aumône à un voleur".

Il dit : "Seigneur Dieu! Sois loué. Je ferai sûrement une aumône".

Il sortit avec son aumône et la plaça dans la main d'une fornicatrice.

Le lendemain matin les gens se disaient : "On a donné cette nuit une aumône à une fornicatrice!".

Il dit : "Seigneur Dieu! Sois loué, même s'il s'agissait d'une fornicatrice. Je ferai certainement une aumône". Il sortit donc avec une aumône et la mit dans la main d'un riche.

Les gens se disaient le lendemain matin : "On a donné cette nuit une aumône à un riche!"

Il dit : "Seigneur Dieu! Sois loué, même s'il s'agissait d'un voleur, d'une fornicatrice et d'un riche".

On vint lui dire en rêve :

"Pour ce qui est de ton aumône au voleur, il se peut que cela le fasse renoncer au vol.

Pour ce qui est de la fornicatrice, il se peut que cela la fasse renoncer à la fornication.

Pour ce qui est enfin du riche, il se peut que cela lui serve de leçon et le pousse lui-même à dépenser de ce que Dieu lui a donné".

{Sahih Muslim}

https://fbcdn-sphotos-c-a.akamaihd.net/hphotos-ak-xpa1/v/t1.0-9/10487448_10152505154608639_1544489771935883012_n.j pg?oh=5ab7b8716c283bf53ad597c0a81e60f7&oe=553E5249&__gda__=1430562399_c5d3ecd661dbfee6a3ac6d1d9878cf7 1

soltan009
25/12/2014, 08h31
Craignons Allah ! Soyons des gens sensés qui lorsqu’ils écoutent une parole suivent ce qu’elle contient de meilleur. Soyons parmi ceux dont Allah `azza wa jal a fait l’éloge dans Son livre précis, lorsqu’Il dit :

« Ceux qui prêtent l’oreille à la parole, puis suivent ce qu’elle contient de meilleur. Ce sont ceux-là qu’Allah a guidés et ce sont eux les doués d’intelligence. » [Les groupes / Verset 18].

soltan009
26/12/2014, 08h40
Que le croyant sache que la facilité pour se marier est entre les mains d’Allah, qu’il revienne vers son Seigneur soubhanahou wa ta`aala, cherche l’aide auprès de Lui et s’empresse vers Lui, car il est authentifié que le prophète a dit :

« Allah vient en aide à trois personnes : celui qui a une dette et veut la régler, celui qui veut se marier et celui qui combat dans le sentier d’Allah »

(At-Tirmidhi et An-Nasa’i). Celui qui est décidé à se marier, qu’il consulte son Seigneur, afin qu’Allah lui prescrive le bien, s’Il le veut.

albano74
26/12/2014, 14h50
Ibn Umar disait :
« Quand vient le soir, n’attends pas le matin (pour oeuvrer dans le bien) et quand vient le matin, n’attends pas le soir. Profite de ta bonne santé avant l’arrivée de la maladie, et de ta vie avant la mort. »
[Rapporté par al-Bukhârî]
Les êtres humains sont arrivés sur cette Terre, puis sont repartis. La mort n’a cessé de les accompagner. Il faut donc être attentif et ne pas tomber dans l’insouciance qui voile la vraie nature de ce monde. Le coeur s’apaise quand il prend conscience de la vraie nature de ce monde éphémère plein d’épreuves.
Ibn Umar nous dit : sois constamment sur tes gardes, car la mort vient soudainement, sois donc prêt.
Ce degré peut s’atteindre si le droit d’Allah est constamment dans notre esprit, lors des adorations accomplies avec sincérité.
{Extrait de : L’explication des 40 hadiths ~ éditions al hadith}

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soltan009
27/12/2014, 09h17
Nous allons parler du tuteur parce qu’il ne dois pas être un frein, car le mariage n’est pas valide sans sont accord, d’après la parole du prophète :

« Toute femme qui s’est mariée sans l’accord de son tuteur, alors son mariage est nul, nul, nul »

(Abu Dawud). Et Son tuteur doit mettre en avant certaines choses, parmi lesquelles : qu’il choisisse pour elle celui qui réunit la rectitude (salâh) et la piété (taqwa), car (cet homme) s’il aime (cette femme), il lui fera du bien et s’il ne l’aime pas, il ne lui fera aucun mal, d’après la parole du prophète :

« Si vient à vous celui dont vous agréez la religion et le comportement, alors mariez-le, sinon il y aura des troubles et de la corruption sur terre » (At-Tirmidhi et ibn majah).

albano74
27/12/2014, 16h17
Si l’homme ne dirige pas son âme conformément au Livre d’Allah et à la Sunna de Son Prophète -aleyhi salat wa salam-, celle-ci le mène à sa ruine et à sa perte. Il n’y a pas d’autre moyen de guider l’âme vers un comportement convenable si ce n’est en lui demandant des comptes pour tout mouvement et pour toute pensée.
« L’âme est comme un associé déloyal : si tu ne lui demandes pas des comptes, il t’usurpera ton argent ! »
[Ighâthat al-lahfân, t.1 p.79.]
L’âme vicieuse est la cause des maladies des coeurs. Ibn al-Qayyim ? dit : « Toutes les maladies du coeur prennent naissance dans l’âme. Tous les vices se déversent en elle, et d’elle ils jaillissent pour se propager dans les organes, le coeur en premier »
{La purification du coeur ~ éditions al hadith}https://fbcdn-sphotos-e-a.akamaihd.net/hphotos-ak-xpa1/v/t1.0-9/16820_10152511863583639_7877388243634293944_n.jpg? oh=323d44f28cc21c756aa4a66804776437&oe=552D83F5&__gda__=1429684168_63b97de6c239876baa56a31d9e7d819 7

soltan009
28/12/2014, 07h58
Il ne faut pas que le tuteur demande trop de dot d’après la parole du prophète :

« Fait partie du bonheur (bon signe) de la femme, la facilité dans sa situation et la faiblesse de sa dot »

(Abu Dawud). ‘Umar radiyoull-lahu `anh a dit :

« N’augmentez pas les dots des femmes, car si c’était un honneur sur terre ou un acte de piété devant Allah, le prophète l’aurait fait avant vous, et le prophète n’a pas donné à ses épouses, ni demandé pour se filles plus de 12 once, et l’homme ne cesse de dépenser (pour la dot) au point qu’il éprouve quelque chose en lui contre cette femme » (Rapporté par les quatre).

albano74
28/12/2014, 17h05
Question - Réponse :
Quel est le chemin de la droiture du cœur et pour le purifier de l'hypocrisie et de l'envie ?
Et quels sont les moyens les plus utiles pour rendre le cœur pieux dans cette vie ?
Réponse :
La droiture du cœur est réalisé par un certain nombre de choses.
- La première : avoir une intention sincère pour Allah, le Puissant et le Majestueux, dans les bonnes oeuvres.
Et se rappelant de la grandeur d'Allah, le Majestueux et l'Exalté, se rappelant que tu te tiens dans le besoin d'Allah, le Puissant et le Majestueux, et augmenter dans le dhikr d'Allah.
Allah, le Très-Haut, a dit (traduciton rapprochée) :
"ceux qui ont cru, et dont les cœurs se tranquillisent à l'évocation d'Allah. Certes, c'est par l'évocation d'Allah que les cœurs se tranquillisent." (Sourate 13 - Ar-Ra'd : Le Tonnerre, verset 28. )
- Donc, parmi ce qui amène le cœur à la vie, est l'augmentation dans le rappel d'Allah.
Et en vérité, il salallahou 'aleyhi wa sallam a dit:
"L'exemple de celui qui se rappelle Allah et celui qui ne se rappelle pas Allah, est comme l'exemple de la vie et de la mort."
- Également des moyens d'amener le cœur à la vie, est de manger du halal et de rester loin de manger du haram.
Car, en vérité, manger du haram endurcit le cœur, corrompt le cœur ou rend le cœur malade.
Parce que la mauvaise nourriture influe sur le cœur et le corps.
- Également parmi les moyens d'amener le cœur à la vie, Allah, le Très-Haut, a dit (traduction rapprochée) :
"Ô Messagers! Mangez de ce qui est permis et agréable et faites du bien". (Sourate 23 - Al-Mu'minûne : Les Croyants, verset 51)
- Et Allah a ordonné aux croyants ce qu'Il a ordonné aux Messagers .
Il a dit (traduction rapprochée) :
"Ô les croyants! Mangez des (nourritures) licites que Nous vous avons attribuées". (Sourate 02 - Al-Baqara : La Vache, verset 172)
Il doit manger des Tayyibaat, ce qui signifie: les choses permises.
Parce qu'Allah rend le permis Tayyibaat pour nous et rend les Khabaa'ith (tout le mal et les mauvaises choses) interdit pour nous.
Ainsi, manger des Tayyibaat, qui sont les choses permises, nourrit le cœur d'un bon repas.
Et manger des Khabaa'ith nourrit le cœur d'un mauvais repas.
- C'est ce qui rend le cœur malade aussi, est l'écoute des chants et des instruments de musique, qui ont beaucoup augmenté en ce moment !
- Et ce qui rend le cœur malade aussi ou le fait mourir, est de se consacrer à la télévision par satellite, l'Internet et ce qui est diffusé dans ces medias comme vilénie, mauvaises pensées, désirs interdits et de scènes dégoûtantes.
C'est parmi cela qui fait le cœur malade.
- En outre, l'accompagnement des gens mauvais et s'asseoir avec eux corrompt les cœurs.
De même, accompagner les meilleures personnes, les savants et les gens du bien, c'est cela qui amène le cœur à la vie.
Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan
-AQ-

https://fbcdn-sphotos-d-a.akamaihd.net/hphotos-ak-xpa1/v/t1.0-9/10885445_10152514221278639_3523260320190440850_n.j pg?oh=f76186edacf8a07f152d01260f42d423&oe=55320F52&__gda__=1426100036_2b34c805774d7cfa5c99a426dd1997c 7

soltan009
29/12/2014, 08h42
Le tuteur doit consulter sa fille, et il commet un péché s’il l’a contraient, d’après le hadith rapporté par ‘Aisha radiyoull-lahu `anha:

« Une jeune fille est venu voir ‘Aisha et lui a dit : « Mon père m’a marié à mon cousin pour agrandir sa richesse, et moi je ne veux pas ». ‘Aisha lui dit de s’asseoir jusqu’à ce que vienne le prophète . Lorsqu’il vint, ‘Aisha lui expliqua la situation et le prophète appela le père de la fille afin de régler ce problème, et la jeune fille dit : « Ö messager d’Allah, j’accepte ce que mon père veut, mais j’ai voulu montrer que la femme a son mot à dire. »

(An-Nasa’i). Et dans le hadith rapporté dans les deux Sahih, d’après Abu Hurayra radiyoull-lahu `anhou, le prophète a dit :

« On ne marie pas la femme (qui a déjà été mariée) jusqu’à ce qu’elle l’ordonne, et on ne marie pas la vierge jusqu’à ce qu’elle accepte » les compagnons ont demandé : Comment accepte-t-elle ? Le prophète dit : « Par son silence ».

zadhand
29/12/2014, 13h19
Réflexion (http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2014/12/29/article.php?sid=172734&cid=41): 29 Décembre 2014

Aâm aâm celui qui nous avait taxé de ghachis...


Changer notre vision des autres

Par Nour-Eddine Boukrouh
[email protected]
L’appel de l’espace a de tout temps été ressenti par l’espèce humaine comme si elle venait de là-haut et qu’elle sait d’instinct qu’elle y retournerait sinon par le corps (en vie ou réduit à sa réalité première d’atomes), du moins par l’âme. C’est ainsi que se définit toute spiritualité : un regard porté vers le haut, une sensation de faire partie de son environnement naturel.

Le Coran tel qu’il se présente dans l’ordre chronologique place l’Homme dans un continuum cosmique, la Terre étant une des innombrables pièces d’un Univers immense, pulsant d’une vie inconnue et régi par des lois immuables : «Le ciel, nous l’avons construit par notre puissance et nous l’étendons (constamment) dans l’immensité» («adh-Dhariyât», 67e-51e, v.47) ; «Dieu retient les cieux et la terre pour qu’ils ne s’effondrent pas sur eux-mêmes. S’ils venaient à s’affaisser, qui donc en dehors de lui saurait les retenir ?» («Fatir»,43e-35e, v.41).
Les échanges entre le cosmos et l’Homme à travers le temps et les lieux sont attestés par les trois grandes religions : montée du ciel d’Enoch (Idris) chez les juifs, Ascension de Jésus chez les chrétiens et «al-Isra wa-l-«mi’raj» chez les musulmans. Les récits légendaires des anciens peuples (indiens, chinois, mayas, aztèques, égyptiens, africains…) en témoignent aussi qui font état de contacts mystérieux ou épiques avec des entités venues du ciel, dieux, démons, anges ou extraterrestres, récits qui ont fourni une matière si riche en vraisemblances qu’elle a donné lieu à une nouvelle théorie, celle des «Anciens astronautes».
Aucune mythologie, aucune religion n’a regardé à ses pieds pour chercher Dieu ou les Esprits dans les profondeurs de la Terre ou des océans ; toutes ont levé les yeux vers le ciel étoilé pour l’interroger silencieusement. C’est là-haut que se trouve le soleil qui les réchauffe, c’est d’en-haut que tombe la pluie qui féconde la terre qui les nourrit, et c’est de cette posture que sont nées l’astrologie, l’astronomie, puis la cosmologie moderne. Ce sont ces profondeurs sidérales que scrute le télescope Hubble bientôt remplacé par un autre, encore plus puissant, qui permettra à la science de voir à des milliards d’années-lumière ; c’est à son écoute que sont dédiées de nombreuses stations de réception et de captage de sons, bruits de fond et ondes en provenance de l’espace.
Puis le Coran situe l’Homme dans un continuum historique remontant aux premières communautés humaines. Nous ne savons pas tout du passé humain, des anciennes civilisations africaines, précolombiennes, indiennes et européennes, des prouesses inexpliquées comme l’édification de pyramides quasiment semblables en divers points de la Terre et de mégalithes défiant les capacités humaines de leur époque comme ceux de l’île de Pâques, de Stonehenge en Grande-Bretagne ou d’autres endroits d’Asie, d’Amérique et d’Europe. Il y a une vingtaine d’années, on a découvert à Göbekli Tepe, petite ville du Kurdistan turc, non loin de la ville de Kobané rendue célèbre par la résistance des Peshmergas à Daech, un temple vieux de 12 000 ans, c’est-à-dire datant de l’âge de pierre. Cette découverte archéologique a remis en cause tout ce qui était admis sur l’évolution de l’Homme et son processus de socialisation. La révolution spirituelle semble, dans ce cas précis, avoir précédé d’au moins trois millénaires la révolution du néolithique, période connue pour être celle où l’Homme a commencé à sortir de l’animalité.
Enfin, l’islam est venu clore un continuum religieux et prophétique dont le premier prophète mentionné par le Coran (lu dans l’ordre chronologique) est «l’homme au poisson» (Yûnus, Jonas) présenté comme étant du «nombre des gens de bien» («al-Qalam», 3e-68e v.48, 50). Puis viennent tour à tour les prophètes les plus connus : Nûh (Noé), Ibrahim, Hûd, Salih, Loth, Shû’ayb, Moussa (Moïse), Daoud (David), Suleyman (Salomon), Ayyûb (Job), Ishaq, Yaâkoub, Ismaïl, Issa (Jésus)… La plupart de ces envoyés n’étaient pas porteurs d’une législation ou d’un rite mais avaient pour mission d’appeler leurs peuples à la croyance en un Dieu unique, à des mœurs saines, au respect de la bonne mesure et du poids dans les transactions commerciales, à l’assistance des pauvres et à ne pas semer le désordre sur la Terre. Ceux d’entre eux qui n’ont pas cru au Message ou ont persécuté ses transmetteurs ont été châtiés par un déluge, un tremblement de terre, la foudre ou des ouragans, modes d’intervention compatibles avec l’idée qu’on peut se faire du «Seigneur de l’Univers».
Outre les prophètes connus ou non désignés nommément, le Coran fait allusion à des hommes «inspirés» ayant marqué leur temps par leur sagesse, leurs intuitions philosophiques, leur quête spirituelle, l’école de pensée qu’ils ont fondée ou leurs découvertes techniques. Loqman est l’un d’eux quoiqu’on ne situe pas avec précision l’époque et le lieu où il a vécu. Dieu lui ayant donné à choisir entre la prophétie et la sagesse, il a préféré la seconde. Le Coran dit à son propos dans la sourate qui porte son nom : «Nous avons effectivement donné à Loqman la sagesse» (57e-31e, v.12). Parmi les conseils donnés à son fils, ce Sage a dit : «Ne détourne pas ton visage des hommes et ne foule pas la terre avec arrogance car Dieu n’aime pas le présomptueux plein de gloriole. Sois modeste dans ta démarche et baisse ta voix car la plus détestée des voix est celle des ânes» (v.17 à 19). Au sens propre et figuré, doit-on comprendre. Il n’est pas impossible que d’autres grandes figures de l’humanité comme certains présocratiques, Bouddha, Confucius, Lao Tseu, Pythagore, Socrate lui-même ou d’autres personnages d’autres cultures et civilisations de l’Antiquité puissent trouver leur place dans cette galerie : «Certes, nous avons envoyé avant toi des Messagers. Il en est dont nous t’avons raconté l’histoire, et il en est dont nous ne t’avons pas conté l’histoire» («Ghafir», 60e-40e, v.78).
Le Prophète de l’islam (QSSSL) est qualifié du début à la fin de la Révélation d’«avertisseur analogue aux avertisseurs anciens» : «Nous ne t’avons envoyé qu’en tant qu’annonciateur et avertisseur pour toute l’humanité. Mais la plupart des gens ne savent pas» (Saba», 58e-34e, v. 28) ; «Il ne t’est dit que ce qui a été dit aux Messagers avant toi» («Fussilat», 61e-41e, v.43). Même quand il est devenu (après l’Hégire) chef de sa communauté et de l’Etat de Médine, il a gardé son statut d’Envoyé à l’ensemble de l’humanité. La religion qu’il est venu promouvoir s’inscrit dans le prolongement de celle d’Ibrahim, Moïse et Jésus, mais aussi dans la ligne de traditions religieuses antérieures. Le métaphysicien français René Guénon, converti à l’islam au début du XXe siècle sous le nom de Abdelwahid Yahia, est l’auteur d’une impressionnante œuvre dans laquelle il a réussi à faire converger vers un même sens les formes de spiritualité et de mystique connues et les religions monothéistes, les plaçant sous une égide commune, la «Tradition primordiale» («ad-din-al-hanif», la «religion naturelle»).
Le Coran ne donne pas d’indications sur les autres Ecritures en dehors de celles qu’on connaît mais on pourrait y inclure le Livre d’Enoch (Idriss) découvert parmi les Manuscrits de la mer morte, certains Evangiles écartés par l’Eglise, des textes assyriens dont se serait inspirée la Bible pour rédiger le Livre de Job ou encore les tablettes sumériennes qui rapportent neuf siècles avant l’Ancien Testament le récit de l’Eden, de la création du couple initial à partir de l’argile, de la tentation de la pomme et du «péché originel».
Au sujet d’Idris, on lit dans le Coran : «Et mentionne Idris dans le Livre. C’était un véridique et un prophète, et nous l’élevâmes à un haut rang» («Maryam»,44e-19e, v. 56, 57). Pour la Bible, Enoch, grand-père de Mathusalem, «fut soudain emporté par Dieu».
On peut estimer que Dieu a envoyé des prophètes et des religions aux hommes pour les conduire dans leurs premiers pas vers la formation des premières sociétés. Il fallait sortir les hordes et les clans qu’ils formaient de la phase des instincts, du stade de la cueillette et de la prédation, les informer de leur singularité dans le champ du vivant, leur suggérer une morale et leur imposer un code de conduite pour les socialiser et les mettre sur les chemins de leur haute destinée : devenir les «lieutenants de Dieu sur la terre» et de là dans l’Univers.
Elles n’étaient pas une fin en soi mais un passage obligé pour éduquer les hommes, les mettre sur le chemin qui mène à la réalisation des conditions assurant la conservation de l’espèce, son élévation sociale, morale et culturelle en vue du but cosmique qui commence à peine à nous apparaître grâce à la science et à la technologie.
Les peuples de l’Antiquité qui ont réussi à édifier des civilisations sont ceux qui, à partir de ces premières stimulations intellectuelles, ont développé des comportements favorables au bien général, à l’intérêt commun, à la vie économique et culturelle. L’idolâtrie, le paganisme, le fétichisme et la mythologie étaient une «djahiliya», une époque d’ignorance et d’injustice, de désordre et de tueries aberrantes comme pouvait l’être l’assassinat des filles dans l’Arabie préislamique.
L’attention qu’accorde le Coran dès les premières lignes dans l’ordre chronologique aux questions sociales comme la solidarité envers les pauvres, la protection des orphelins, l’affranchissement des esclaves, le respect des handicapés (épisode de l’aveugle où le Prophète a été rappelé à l’ordre par la Révélation), l’observance des poids et mesures, etc, est frappante.
Ces questions sont au centre de la croyance islamique et traversent de part en part le Coran, la foi n’étant pratiquement jamais dissociée de la notion de Bien. Le mot «abd» en arabe signifie «être humain» mais il est aussi employé dans le sens d’«esclave», abus de langage qui a été étendu au Coran alors que Dieu a accordé aux descendants d’Adam la préséance sur toutes les créatures, y compris les entités célestes, les Anges. Ce sont les Arabes de l’Arabie ancienne et même d’aujourd’hui qui sont des esclavagistes, pas le Dieu Tout-Puissant qui a fait de l’Homme son successeur sur la Terre et dans l’Univers.
L’islam est une reformulation, l’ultime, d’un Message ancien et universel qui a été perdu ou déformé : «Ce Coran est la confirmation de ce qui existait déjà avant lui» («Yunus», 51e-10e, v.37).
Il n’a cessé de l’affirmer à travers des dizaines et des centaines de versets mais les musulmans en ont quand même fait une religion ethnique, arabe et en ont déduit qu’ils étaient l’unique incarnation du divin. Pourtant Dieu ne dit pas dans le Coran qu’il a honoré le musulman ou le croyant mais l’Homme sans distinction de race, de couleur, de confession ou de sexe, c’est-à-dire le genre humain, tous les hommes et toutes les femmes de tous les temps et de toute la Création : «Il y a des couleurs différentes parmi les hommes… Parmi ses créatures, seuls les savants ont de la révérence pour Dieu» («Fatir»,43e-35e, v.28).
Les musulmans doivent changer leur vision des autres. Qui sont ces autres ? Ce sont toutes les personnes, toutes les idées, tous les comportements, toutes les choses et tout ce qui sort du champ de leur cosmogonie et de leur savoir traditionnel. Ce sont d’abord leurs propres coreligionnaires, chiites ou sunnites selon sa propre appartenance, les musulmans sociologiques non pratiquants, laïcs ou athées, les femmes, les Arabes non musulmans, les fidèles des autres religions, les non-musulmans de toute la Terre et peut-être aussi les extraterrestres, les formes d’intelligence que nous sommes appelés à rencontrer dans un futur plus ou moins proche car un Univers aussi incroyablement illimité ne peut pas avoir été conçu pour nous seuls.
Sans parler des hypothèses issues de la théorie des Cordes qui postulent la possibilité d’autres univers.
Ils ont pu être avant l’ère moderne, comme ils peuvent le redevenir dans l’ère postmoderne, «la meilleure communauté sortie aux hommes». Non en vertu de quelque privilège héréditaire ou d’un favoritisme divin, mais grâce aux performances culturelles, sociales, économiques et technologiques dont ils ont fait montre quand ils l’étaient, et dont ils doivent faire montre de nouveau s’ils veulent le redevenir. Ce ne sera possible que s’ils redeviennent un moteur de l’Histoire, un exemple d’«authenticité et d’efficacité» pour les autres nations. Or, ils en sont bien loin, une minorité d’entre eux s’étant chargée d’achever de ruiner leur image auprès du reste de l’humanité. N’était le pétrole, ils seraient les derniers en tout. Les statistiques relatives à leur production intellectuelle, leur PIB ou leur IDH sont disponibles, de même que le bilan de la guerre mondiale intra-islamique qui n’est qu’à son commencement.
Inconscients des mutations qui préparent le monde à rentrer au plus tard le siècle prochain dans des formes de vie inédites caractérisées notamment par un commandement international, fédéral, unifié ou autre, les musulmans ne sont pas à la recherche des voies et moyens de s’adapter aux évolutions qui se dessinent. Au contraire, ils vont dans la direction opposée et travaillent à coaliser le monde contre eux. L’idée de chasser les musulmans d’Occident, de les «déporter» en masse, a germé dans l’esprit des islamophobes dont les rangs grossissent après chaque attentat terroriste, mais elle est désormais un sujet de débat public. Elle pourrait devenir un programme politique.
Les «hommes de religion» attitrés ou improvisés s’échinent dans tous les pays arabes à présenter une vision étriquée de l’islam au moment où il a le plus besoin d’être repensé pour offrir au monde un visage dans lequel il pourrait se reconnaître ou dont il pourrait s’accommoder. Se représentant être des proches de Dieu ou se présentant comme les «héritiers des prophètes» (warathat al-anbiya’»), ils ont imposé un schéma moral et social qui a généré des sociétés rigides, renfermées sur elles-mêmes, hostiles au changement. Les idées qu’ils rabâchent avec les mêmes mots et les mêmes images depuis des siècles sont devenues des obstacles à des rapports humains tolérants et pacifiques, des entraves à l’épanouissement de l’homme musulman dans la liberté, un détournement de l’attention des vraies sciences vers le faux «ilm» et les fausses médications.
A leur instigation et sous leur guidée les actes des «croyants» sont tournés essentiellement vers leur intérêt personnel post mortem, pour gagner une place au paradis. Ils ne pensent pas et n’agissent pas collectivement, tout est laissé au bon vouloir de chacun, à sa propension au bien public ou à l’égoïsme. La société est absente de leurs préoccupations et encore plus l’Etat qui est une notion à peine intégrée par ceux qui se conçoivent d’abord comme des «croyants», c’est-à-dire des électrons libres. D’où le sous-développement de la plupart des Etats arabo-musulmans et leurs difficultés à édifier des institutions durables.
Le discours et l’enseignement islamiques doivent cesser de présenter les autres comme étant d’éternels fautifs et eux-mêmes comme des êtres angéliques ou des boucs émissaires ; que les autres sont dans l’erreur et eux dans la vérité ; que les autres doivent faire des concessions mais pas eux. Nous devons cesser de voir dans les autres confessions des déviations ou des idolâtries et dans leurs adeptes du combustible pour attiser les flammes de l’enfer. Nous devons cesser de penser d’eux qu’ils sont des mécréants au motif qu’ils croient en ce qui leur a été appris, en ce qu’ils ont reçu, mais que Dieu nous a différenciés et qu’il nous en expliquera les raisons le moment venu. Le Prophète (QSSSL) a dit : «Vous ne devez considérer les Gens du Livre ni comme dans le vrai ni comme dans l’erreur. Dites-leur seulement : Nous croyons à ce qui nous a été révélé et vous a été révélé. Notre Dieu et votre Dieu ne font qu’un.» Il y a du vrai dans chaque religion, chaque perception du sacré, chaque intuition spirituelle, chaque inspiration métaphysique, chaque sagesse, chaque doctrine philosophique (pythagorisme, socratisme, confucianisme, taoïsme…), et le tout constitue le patrimoine philosophique et religieux de l’humanité dans lequel chacun est libre de puiser ce qu’il lui plaît. Les vérités parcellaires se rapprocheront un jour pour former la vérité unique, divine et humaine à la fois. Aussi le musulman ne doit-il pas se penser en rupture avec les autres branches de la «Tradition primordiale», avec l’unité du genre humain, avec la communauté de destin de l’humanité ; il ne doit pas se poser comme l’unique détenteur de la vérité, la quintessence de la création humaine, ou regarder les autres comme étant voués à être décapité par le sabre des terroristes ou condamnés au châtiment infernal et éternel promis par leurs ulémas.
Les questions qui attendent des musulmans des révisions indispensables et des réponses sans équivoque se rapportent à l’organisation de l’Etat et des pouvoirs publics, aux relations avec les non-musulmans et à la question des droits de l’homme et de la femme.
Le droit international, la Déclaration universelle des droits de l’homme, le principe de réciprocité dans les rapports interétatiques ne peuvent tolérer que des êtres humains soient soumis à des discriminations à base religieuse.
Ils doivent renoncer d’eux-mêmes à l’idée d’Etat islamique au profit de l’Etat moderne, démocratique et civil car il n’existe pas d’Etat où ne vit qu’une seule communauté religieuse, qu’une seule race. Ils doivent accepter l’idée d’être minoritaires dans un pays et majoritaires dans un autre et adopter chez eux une organisation politique égalitaire entre les citoyens d’origine et les résidents légaux, statut qu’ils revendiquent quand ils se trouvent, eux, chez les autres. Le communautarisme a partout cédé la place à la communauté diverse, multiculturelle et multiconfessionnelle.
Une perspective différente de celle proposée ici trouvera facilement dans le Coran et le hadith des versets et des références en grand nombre pour faire valoir le contraire de ce qui est soutenu ici.
C’est justement l’un des grands problèmes de la pensée islamique : elle peut étayer une position et son contraire, justifier une politique ou prendre son contre-pied à partir des mêmes sources. Les ulémas voient en cela une «rahma», une bénédiction du ciel, alors que ce n’est qu’une source de désaccord et d’obstruction quand il s’agit par exemple d’arrêter une position acceptée de tous et applicable par tous sur une question capitale. Si le Coran avait été pris au pied de la lettre comme le font les ulémas sur tant de sujets, l’islam n’aurait pas, aux termes du verset suivant, dépassé les limites géographiques de La Mecque : «Voici un Livre (le Coran) béni que nous avons fait descendre, confirmant ce qui existait déjà avant lui, afin que tu avertisses la Mère des cités (La Mecque) et les gens tout autour» («al-An’âm», 55e-6e, v.92).
Changer notre vision des autres exige de changer d’abord notre regard sur nous-mêmes. C’est alors que le regard des autres sur nous changera. A moins d’une cure de réformes sévères, profondes et déchirantes dans son «univers-idées», l’ancienne civilisation islamique continuera à traîner la savate jusqu’au Jugement dernier, aussi sûre d’elle, de son droit et de ses vérités qu’elle l’était au premier jour alors qu’elle vit sur des idées dont la plus jeune est âgée de mille ans. Le «salaf», les «prédécesseurs», les ulémas des premiers siècles ont abattu un travail colossal et construit un «tafsir» admirable en logique sur la base du savoir de leur temps. Mais ce savoir a été remplacé par un autre, surtout depuis le siècle dernier, qui n’a pas encore généré le «tafsir» que réclame notre temps. Réformer l’islam, c’est renouveler le savoir et l’exégèse sur lesquels il a été bâti, ce qui entraînera des changements dans la manière de voir et de penser de ses élites religieuses, dans la mentalité populaire et le contenu de l’enseignement. Cela revient à agir simultanément sur plusieurs claviers, travail qui exigera des décennies à partir du moment où il aura commencé. De leur attitude face au problème de la réforme de leur vision du monde dépendra le sort des musulmans dans le concert des nations. Il leur appartient de changer eux-mêmes, avec leur propre génie, en s’adaptant aux exigences mondiales avec les ressources encore saines de leur culture, sinon ils seront pliés à des situations qui les humilieront de nouveau. Ils doivent s’inscrire de leur propre gré dans le continuum universel pour ne pas s’y trouver forcés ou mis au ban de la communauté internationale.
Cette contribution clôt une série qui s’est étendue sur six épisodes : «Plaidoyer pour une réforme de l’islam», «Peut-on réformer l’islam?», «Remettre le Coran à l’endroit», «Changer notre vision de Dieu», «Changer notre vision de la raison d’être de l’Homme» et celui-ci. A travers les sujets traités sous ces titres, nous avons essayé de poser une problématique, celle de la réforme de notre conception de l’islam à partir des Textes et à la lumière du savoir actuel, de proposer une méthodologie, d’indiquer les domaines d’application et d’avancer quelques idées nouvelles sur cette question capitale pour notre avenir, pour l’avenir de l’islam.
N. B.


Nombre de lectures : 1222

albano74
29/12/2014, 15h24
Selon Abû Hurayra, le Prophète -aleyhi salat wa salam- a dit :
« Disputer au sujet du Coran est un acte de mécréance ».
[Abû Dâwud n°4603 ; authentifié par al-Albânî]
Polémiquer à propos du Coran signifie le mettre en doute, ce qui constitue un acte de mécréance. En effet, douter que le Coran est parole divine, dire qu’il est créé, ou le scruter en vue de renier quelque chose qu’Allah a révélée etc., sont des manoeuvres qui relèvent de l’ordre du soupçon et du doute.
Mais discuter de l’exégèse avec savoir ne fait pas partie de la polémique interdite.

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soltan009
30/12/2014, 08h08
L’Imam Ghazali rahimahoull-lah à dit dans son livre « Al Ihya’ » :

La précaution est très importante car elle devient esclave dans son mariage, personne ne peut la sauver, tandis que l’homme a le droit de la répudier s’il le désire. S’il marie sa fille à un oppresseur, un libertin, un buveur de vin, il a commis un péché dans sa religion et risque la colère d'Allah car il a mal choisit et a coupé les liens de parenté.

albano74
30/12/2014, 12h05
Le Prophète -aleyhi salat wa salam- a dit :
« La prière surérogatoire de l’homme accomplie en sorte que personne ne le voit surpasse vingt-cinq fois celle accomplie aux yeux de tous ».
Cheikh Al-Albânî authentifie ce hadith dans Sahîh al-Jâmi‘ n°3821.
Les prières surérogatoires sont légiférées pour se rapprocher d’Allah et exclusivement pour Son agrément. Plus c’est discret, plus l’ostentation et l’attention portée sur le regard des autres seront moindres. Quant aux prières obligatoires, elles ont été légiférées pour consolider la religion et manifester ses rites. Il convient donc de les célébrer au yeux de tous.

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albano74
02/01/2015, 17h25
*** VOUS COMPLIQUEZ LA RELIGION !!! ***

- Aucun commentaire ne sera toléré . Méditez sur ce rappel in shâ'a ALLAH. Bâraka ALLAHU fîkoum -

Assalâmu 'alaykum

Ces derniers jours, nous nous sommes vus beaucoup reprocher le fait de rendre tout haram et de compliquer la religion .

Sachez, qu'ALLAH ta 'âlâ vous fasse miséricorde, que nous ne compliquons rien du tout et ne rendons haram rien du tout si ce n'est ce qu' ALLAH ta 'alâ et Son prophète ( صلى الله عليه و سلم ) ont rendu illicite.

Si la pratique de l'Islâm au jour d'aujourd'hui semble compliquée pour certains, si l'impression que tout est haram est présent chez certains, c'est tout simplement parce que beaucoup de personne veulent ajouter des coutumes qui ne font pas parties de l'Islâm. Certains ont évangélisé l'Islâm , en y ajoutant des coutumes des non musulmans, sous prétexte de vivre parmi eux , de tolérance , de bonne entente , de bienfaisance et pire sous prétexte de da'wa ( prêcher l'Islâm) . Wa Allahu 'al mousta'ân.

On appelle les gens à l'Islâm par la méthodologie du prophète ( صلى الله عليه و سلم ) et celles de ses compagnons , pas en s'assimilant aux non musulmans , en les imitant et en acceptant et en pratiquant leurs coutumes et traditions.

L'Islâm est claire comme de l'eau de roche. Elle repose sur des bases , qu'il est important de connaître et de bien comprendre et ensuite de mettre en pratique.
Et parmi ses bases, la plus importante est celle qui nous a été ordonnée par notre Seigneur :

"Nous avons envoyé à chaque communauté un messager [disant] : adorez Allah et éloignez-vous du tâghût " (Les abeilles ; 36)

Adorer Allah ta âlâ en Lui vouant un culte exclusif et de s'éloigner du taghout ( tout ce qui est adoré en dehors d'ALLAH ta 'alâ) et le fait de s'éloigner est plus grand que l'interdiction comme l'explique cheikh Fawzân dans son charh de Kitâb at Tawhîd. Cela est l'essence même de la shahada " La ilaha illa ALLAH " . Combien la connaissent, la récite tous les jours, plusieurs fois par jour mais n'en saisissent pas réellement le sens ? Il y a dans la shahada la négation " lâ ilaha " qui nie tout droit à l'adoration pour autre qu'ALLAH ta 'âla.et une affirmation de l'adoration d'ALLAH Seul " illa ALLAH" .

Le Prophète ( صلى الله عليه و سلم ) a appelé les gens durant 10 ans uniquement au tawhîd, à rendre le culte exclusif à ALLAH ta 'âla, à purifier les coeurs de toutes croyance et coutume paienne ,cela montre à quel point ceci est important et primordial ! Et nous aujourd'hui que faisons nous ? Nous nous mélangeons aux non musulmans dans leurs pratiques , en trouvant des prétextes tout aussi caducs les uns que les autres , nous avons abandonné la da'wa du prophète ( صلى الله عليه و سلم ) que l'on prétend aimé !! Et cela aimer le prophète ( صلى الله عليه و سلم ) ? En délaissant son prêche, en s'écartant de sa voie et en oubliant sa sunna , en rejetant ses enseignements ? Tout cela pour quoi O Serviteurs d'ALLAH ? Pour faire plaisir à nos passions , pour être aimé des non musulmans , pour montrer " une belle image de l'Islâm " ! Qu'ALLAH nous guide! Allah ta 'âlâ nous dit (sens rapproché) :

[Ô croyants ! Ne prenez pas pour alliés Mes ennemis et les vôtres en leur témoignant de l’affection, alors qu’ils renient la vérité qui vous est venue (..) ] (Le repentir ; 71)

[ Ni les Juifs, ni les Chrétiens ne seront jamais satisfaits de toi, jusqu'à ce que tu suives leur religion. - Dis leur: «Certes, c'est la guidance d'Allah qui est la vraie guidance». Mais si tu suis leurs passions après ce que tu as reçu de science, tu n'auras contre Allah ni protecteur, ni secoureur. ] ( Sourate 2 verset 120)

Qu' une fête, une pratique n'ait plus de sens religieux ne justifie en aucun cas qu'on la célèbre ou qu'on l'adopte ! Non! Pourquoi Serviteurs d'ALLAH? Pourquoi? L'Islâm est il à vos yeux incomplet ? L'Islâm n' est il pas à vos yeux suffisamment beau ? Pourquoi se parer d'artifices , pire de choses en totale contradiction avec le Qur'ân et la Sunna ? Qu'est cela O Serviteurs d'ALLAH? Allah ta 'âlâ nous dit :

« Aujourd'hui j'ai parachevé pour vous votre religion, j'ai complété mon bienfait sur vous et j'ai agrée pour vous l'islam comme religion ». ( sourate Maida n°5 verset 3)

« Ou bien auraient-ils des associés qui auraient établi pour eux des lois religieuses qu'Allah n'a jamais permises? ». ( sourate Choura n°42 verset 21)

Ce qu'ALLAH ta 'alâ et Son Messager ( صلى الله عليه و سلم ) nous ont donné est amplement suffisant , nous n'avons nullement besoin de copier les non musulmans dans leur rites, leurs pratiques , leurs traditions, leurs us et coutumes, qu'elles aient un caractère religieux ou non. Le prophète ( صلى الله عليه و سلم ) a dit :

“ Quiconque imite un peuple en fait partie” ( Abou Daoud et jugé authentique par cheikh al Albani ) .

A qui voulez vous appartenir O Serviteurs d'ALLAH ? A la communauté du plus noble des hommes ou à ceux qui ne croient pas en lui ?

Allah ta 'âlâ nous dit ( sens rapproché) :

“[En effet vous avez dans le Messager d’Allah un excellent modèle [à suivre], pour quiconque espère en Allah et au Jour Dernier et invoque Allah fréquemment.” ] (Sourate 33V21)

[ Et quiconque fait scission d’avec le Messager, après que le droit chemin lui est apparu et suit un sentier autre que celui des croyants, alors Nous le laisserons comme il s‘est détourné et le brûlerons dans l‘Enfer. Et quelle mauvaise destination !] (S4 V1 15 )

L'Islâm nous suffit , soyez en fiers . Ne vous sentez pas frustrés, par ALLAH , nous avons été béni d'un grand bienfait de la part de notre Seigneur : l'Islâm ! L'Islâm est une religion de justice , structurée, émanant de notre Seigneur qui ne nous a pas délaissé et nous a pourvu de maintes et maintes bienfaits . Allah ta 'alâ nous dit (sens rapproché)

“[Puis Nous t‘avons mis sur la voie de l’ordre [une religion claire et parfaite]. Suis-là donc et ne suis pas les passions de ceux qui ne savent pas”] ( Sourate 45 V18)

[ Dirige tout ton être vers la religion exclusivement [pour Allah], telle est la nature qu‘Allah a originellement donnée aux hommes. Pas de changement à la création d‘Allah. Voilà la religion de droiture ; mais la plupart des gens ne savent pas”] ( Sourate 30 V30)

Et le fait de pas s'assimiler aux non musulmans, de ne pas se mélanger à eux dans leurs coutumes ne fait pas de nous des malpolis ou des gens méchants ! Non! Bien sûr que nous devons être bienfaisant envers eux tant qu'ils ne nous combattent pas, mais cela ne veut pas dire faire comme eux et les imiter . Et à ceux qui citent le verset " lakoum dinoukoum wa liya din" sachez que ce verset n'est nullement un verset de tolérance vis à vis des autres religions, non, il fait parti de la sourate Al Kafiroun qui est la sourate du désaveu TOTAL des mécréants dans leur entièreté comme l'explique Ibn Kathir dans son tafsir.
" L'Islâm est une religion d'amour et de paix" = d'amour oui mais envers les CROYANTS , autrement dit les musulmans . Et l'Islâm est avant tout une religion de justice et sa signification correcte n'est pas la paix bien que mot en découle mais c'est la SOUMISSION TOTALE à ALlah ta 'alâ.

Donc, O Serviteurs d'ALLAH, qu'ALLAH ta 'âlâ vous fasse miséricorde et vous guide vers la droiture, méditez bien cela , personne ne complique la religion si ce n'est la personne qui veut ajouter à l'Islâm ce qui n'en fait pas partie . Nous sommes obligés de rétablir la vérité concernant certaines pratiques qui se sont immiscés dans les rangs des musulmans , nous ne rendons pas haram par nous même, nous nous attachons au Qur'ân et à la Sunna selon la compréhension des Pieux Prédécesseurs , en nous appuyant sur les savants de la Sunnah connus et reconnus, des montagnes de science car certes ALLAh ta 'âla nous a dit (sens rapproché)

« Interrogez les gens du rappel si vous ne savez pas. » ( Sourate Al Anbiya, verset 7.) = cela concerne les gens de science comme expliquer dans Tafsir Cheikh As-Si’di .

Allah a dit (Traduction relative et approchée) : S3 V31

"Dis : « Si vous aimez réellement Allah, Suivez moi et Allah vous aimera et vous pardonnera vos péchés »"

Méditez bien Serviteurs d'ALLAH, qu'ALLAH ta 'alâ vous accorde le succès .

Wal 3ilmou liLLAH

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soltan009
04/01/2015, 08h48
Un homme a dit à Hassan Ibn ‘Ali radiyoull-lah `anhou :

« J’ai une fille, à qui penses-tu que je la donne en mariage ? » Il lui a répondu : « Maries-la à quelqu’un qui craint Allah car celui-ci, s’il l’aime, il la traite généreusement et s’il ne l’aime pas, il ne la traite pas indignement »

albano74
04/01/2015, 10h28
Ne vais-je pas t'informer du meilleur du Coran ?





Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.

D'après Anas Ibn Malik (qu'Allah l'agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) était dans un voyage et a fait une halte. Un homme s'est arrêté à côté de lui alors le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) s'est tourné et a dit: « Ne vais-je pas t'informer du meilleur du Coran ? ».
L'homme a dit: Certes.
Le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) a récité: « Al Hamdoulilah Rabil 'Alamin (*) ».
(Rapporté par Ibn Hibban et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Targhib n°1454)

(*) C'est à dire qu'il a récité la sourate Al Fatiha n°1



عن أنس بن مالك رضي الله عنه قال : كان النبي صلى الله عليه وسلم في مسير فنزل ونزل رجل إلى جانبه . فالتفت النبي صلى الله عليه وسلم فقال : ألا أخبرك بأفضل القرآن ؟
قال : بلى . فتلا النبي صلى الله عليه وسلم : الحمد لله رب العالمين
(رواه ابن حبان و صححه الشيخ الألباني في صحيح الترغيب و الترهيب رقم ١٤٥٤)

soltan009
05/01/2015, 12h35
Le Messager d'Allah a demandé Umm Hani’ en mariage, elle s’est excusée en disant qu’elle est mère de plusieurs enfants. Le Prophète répondit :

« La meilleure des pieuses Quraychites est celle qui est la plus affectueuse avec son enfant étant petit et celle qui respecte l’état de son mari si son revenu est faible.»

albano74
05/01/2015, 14h44
« J’étais en croupe derrière le Messager d’Allah -aleyhi salat wa salam- sur un âne, connu sous le nom de ‘Ufayr, quand il demanda : “Ô Mu‘âdh ! Sais-tu quel est le droit d’Allah sur les serviteurs et quel est le droit des serviteurs sur Allah ?”
– “Allah et Son Messager savent mieux”, répondis-je.
Il répliqua : “Certes, le droit d’Allah sur les serviteurs est qu’ils adorent Allah sans rien Lui associer et le droit des serviteurs sur Allah est qu’Il ne châtie point celui qui ne Lui associe rien”.
Je demandai : “Ô Messager d’Allah ! N’annoncerais-je pas la nouvelle aux gens ?”
Il répondit : “Ne la leur annonce pas, sinon ils s’y fieront !” »
[Al-Bukhârî n°2856]
" Ne la leur annonce pas, sinon ils s’y fieront :"
C’est-à-dire : comptant sur cette bonne nouvelle, le croyant dont la compréhension de la religion n’est pas très étendue serait leurré et n’accomplirait que peu de bonnes actions.
Voir Minnat al-Mun‘im t.1 p.75 et al-Kawkab al-Wahhâj t.2 p275.

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soltan009
06/01/2015, 09h51
D’après Abdallah ibn mass’oud radiyoull-lahu `anh, raconte que le Prophète a dit:

« Oh ! Vous les jeunes, ceux parmi vous qui êtes capables de se marier, qu’ils le fassent. Cela permet de préserver la chasteté du regard et également la chasteté des parties intimes en évitant l’adultère. Et celui qui ne peut pas, qu’il pratique-le jeûne » [ Rapporté par Al boukhari et Muslim ]

albano74
06/01/2015, 14h40
Assalam aleykum wa rahmatoullah
Les gens que vous avez connu avant ne sont peut être plus les mêmes aujourd'hui.
Les épreuves de la vie sont bien souvent passées par là , laissant des traces indélébiles et un coeur écorché vif.
On essaie d'avancer malgré la douleur , de montrer un visage radieux mais quand la force nous quitte , comment empêcher les larmes de couler?
Quand le masque tombe , voilà que beaucoup sont déçus , ne souhaitant voir que notre bon côté et ne pas s'accomoder de notre chagrin.
Ceux là ne sont pas,par conséquent,de bonne compagnie car ils n'ont pas d amour fiLLAH envers nous.
Aimer en Allah c 'est être aux côtés de son frère dans l'aisance comme dans la difficulté. C'est aider à nous retenir quand on trébuche , nous relever quand on chute. Et tout cela en recherchant la satisfaction de notre Seigneur.
Alors , à votre frère accablé , de cet amour vous devez lui donner.
Quand vous exprimer votre amour à votre frère , pensez le dans les moindres détails , pesez en le sens et ce qu'il implique.
Car rien n'est plus cruel que de poignarder deux fois un coeur blessé.https://scontent-a-lhr.xx.fbcdn.net/hphotos-xpa1/v/l/t1.0-9/10923474_10152553917173639_5224973071143585653_n.j pg?oh=261d4ab92d172c00d8740ed960198dd7&oe=5523404B

soltan009
07/01/2015, 11h43
Dans un autre hadith également rapporté par Boukhari et Muslim, selon ibnu Omar radiyoull-lahu `anh, 3 personnes se sont présentées auprès des épouses du Prophète pour les interroger quant à la vie privée du Prophète en disant :

« Comment le Prophète vivait-il ? Lorsqu’elles ont relaté sa vie privée, l’un d’entre eux a dit: " Quant à moi, je n'épouse pas les femmes ». Donc il prétend observer le célibat. Le deuxième dit « quant à moi, je prie et je ne dors pas » et le troisième a dit « quant à moi je jeûne et je ne mange pas ».Quand le Prophète a entendu les propose de ces trois personnes il a immédiatement réagit en disant : « quant à moi, je prie et je dors, je jeûne et je mange, et j’épouse les femmes. » Il a poursuivi en disant « celui qui se détourne de ma Sunna n’est pas des miens. »

On voit que quand le Prophète a entendu ces propos, il ne les a pas acceptés et il rappelle que le mariage fait partie de sa Sunna. Et bien entendu il y a beaucoup de hadith qui nous en rappellent l’importance.

serxhio liri
07/01/2015, 11h45
Allah a dit : '' O mes serviteurs ! ce sont vos actes dont Je tiens compte et c'est selon eux que Je vous rétribuerai. Aussi, celui qui en récoltera du bien qu'il louange Allah. Quant à celui qui recueillera autre chose que cela qu'il ne s'en prenne qu'a lui-même.''

albano74
07/01/2015, 15h02
Abû Umâma rapporte que le Prophète -aleyhi salat wa salam- a dit :
مَنْ مَشَى إلَِى صَلاَةٍ مَكْتُوبَةٍ فِي الجَمَاعَةِ فَهِيَ كَحَجَّةٍ، وَمَنْ مَشَى إلَِى صَلاَةِ تَطَوُّعٍ فَهِيَ كَعُمْرَةٍ نَافِلَةٍ
« Marcher pour accomplir la prière obligatoire en commun est identique à un pèlerinage et marcher pour accomplir une prière surérogatoire est identique à une ‘umra surérogatoire »
[Rapporté par Ahmad, Abû Dâwud, al-Tabarânî dans al-Kabîr t.8 p.127 et jugé fiable par al-Albânî dans Sahîh al-Jâmi‘ n°6556.]
Al-Munâwî précise dans Fayd al-Qadîr :
« La récompense est identique, mais cela n’implique pas forcément l’équivalence dans la valeur ».

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soltan009
07/01/2015, 18h52
Les époux doivent mutuellement se distraire et je ne trouve pas de récit a ma connaissance plus révélateur et touchant que celui-ci dans le Muslim ibnu Ahmad, il est relaté que le Prophète était un jour en déplacement avec son épouse 'Aisha radiyoull-lahu `anha et quelques compagnons . A un moment donné il a dit à ses compagnons, « avancez devant ! ». Et qu’a -t’il fait ? Il a dit : « Aisha, vient on va faire une compétition, on va courir ». Ils ont couru et elle l’a battu. Elle a été plus rapide que lui, elle l'a battu dans la course et il a accepté. Quelques années plus tard, il lui a demandé de recommencer cette course, et 'Aisha radiyoull-lahu `anha lui dit « j’ai pris du poids », ils ont couru et c’est le Prophète qui l’a emporté. Et il lui dit « je me venge par cette victoire de ma défaite précédente.

soltan009
08/01/2015, 13h20
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albano74
08/01/2015, 14h59
{Bienheureux sont certes les croyants, ceux qui sont humbles dans leur Salat}
قَدۡ أَفۡلَحَ ٱلۡمُؤۡمِنُونَ ٱلَّذِينَ هُمۡ فِى صَلَاتِہِمۡ خَـٰشِعُونَ
[Les croyants : 1-2].
Et avec le recueillement [l’humilité] - serviteurs d’Allah -, celui qui prie rassemble dans sa prière entre la pureté extérieure et intérieure, car le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) disait dans son inclination pendant la prière :
(Mon ouie, ma vue, mon cerveau, mes os et mes nerfs s’abaissent devant Toi) Rapporté par Mouslim.
Si la prière est embellie par le recueillement, et que dans ses paroles et ses actes, se trouvent l’abaissement, la glorification, l’amour et la solennité, elle empêchera celui qui l’accomplit de commettre les actions immorales et les choses blâmables ; alors, son cœur s’illuminera, se purifiera, sa foi augmentera, et son désir d’accomplir le bien se fortifiera et l’envie de faire le mal disparaîtra.
Avec le recueillement, celui qui prie se dirige encore plus vers son Seigneur, et son Seigneur se rapproche de lui ; Ahmed, Abou Daawoud et An-Nassaa’i (qu'Allah (qu'Il soit exalté) leur fasse miséricorde) ont rapporté que le messager d’Allah (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :
(Allah (le Puissant et le Haut) ne cessera de s’approcher de Son serviteur dans la prière tant que celui-ci ne tournera pas la tête ; et s’il détourne son visage, Il se détourne de lui).
[ extrait de la khotba " Le mérite du recueillement dans la prière,Cheikh Abdel-Baari At-Thoubéïti,Vendredi 16/6/1426 (22/7/2005) ]

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09/01/2015, 07h16
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09/01/2015, 09h32
« Un homme récitait la sourate al-Kahf auprès d’un cheval attaché par deux cordes. Un nuage l’enveloppa et se mit à tourner et à se rapprocher de lui. Son cheval ne cessa de s’en écarter. Au matin, il alla trouver le Prophète -aleyhi salat wa salam- et lui raconta l’incident. Celui-ci déclara :
“C’est la sérénité ! Elle est descendue pour le Coran” ».
[ Sahih Msulim - éditions al hadith]
Ibn al-‘Uthaymîn dit : « Il y a une première sorte de sérénité… C’est la paix intérieure. Elle descend dans le coeur de tous ceux qui récitent le Coran avec méditation et concentration.
Il y en a une autre dont Allah Seul connaît la véritable nature. Le nuage apparu suite à la récitation du Coran est cette sérénité. C’est un prodige accordé par Allah à ceux qu’Il veut parmi Ses serviteurs.
Enfin, il y a une troisième sérénité qui descend pour écouter la récitation du Coran, il s’agit des Anges ».https://fbcdn-sphotos-b-a.akamaihd.net/hphotos-ak-xpa1/v/t1.0-9/10923303_10152559263603639_8650882023252592479_n.j pg?oh=2054a864532c47cc29a36915ded74a2c&oe=553D9B39&__gda__=1433187375_a8c5d03ad0a48e196463434f18db79e 1

soltan009
10/01/2015, 06h39
http://khadijamine.k.h.pic.centerblog.net/CORAN39VERSET44.jpg

albano74
10/01/2015, 16h15
Prenez ce que le Messager vous donne ; et ce qu'il vous interdit , abstenez vous en; et craignez Allah , car ALLAH est dur en punition } s. 59, v. 7
Donc ce que la Sunna nous a montré est prouvé par le Coran car la Sunna est l'une des deux révélations qu'ALLAH 'azza wa jâl a fait descendre sur Son Messager 'alayhi as salât wa salâm et lui a enseigné.
Allah 'azza wa jâl dit :
{ Allah a fait descendre sur toi le Livre et la Sagesse } s. An Nisâ v.113
De ce fait , ce que la Sunna rapporte, le Livre d'ALLAH 'azza wa jâl le rapporte certainement.
Chers frères, si cela est établi pour vous, est ce que le Prophète 'alayhi as salât wa salâm est mort en laissant quelque chose qui rapproche d'ALLAH 'azza wa jâl sans l'avoir montré? Certainement pas .
Le prophète 'alayhi as salât wa salâm a démontré la religion soit dans ses propos, soit dans ses actes ou encore ses approbations, que cela soit directement ou en répondant à une question. Parfois Allah ta 'âlâ envoyait un bédouin du bout du désert afin d'interroger le Messager d'ALLAH 'alayhi as salât wa salâm au sujet de quelque chose de la religion que les compagnons raDi Allahu 'anhum, attachés au Prophète, n'avaient pas demandée.C'est la raison pour laquelle ils se réjouissaient lorsqu'un bédouin venait interroger le Prophète 'alayhi as salât wa salâm au sujet d'un point de la religion.
Ceci prouve qu'il n'a rien laisse de ce que les gens ont besoin dans leur adoration, les relations et leur vie sans qu'il ne l'ait montré comme le prouve la parole d'ALLAH ta 'âlâ
{Aujourd'hui J'ai parachevé pour vous votre religion et accomplisur vous Mon bienfait. Et J'agrée l'Islâm comme religion pour vous } s. AL Ma'idah v. 3
Si ceci est établi O musulman, sache que toute adoration innovée dans la religion d'ALLAH même si on agit en ayant une bonne intention est, en plus d'être un égarement, un outrage envers la religion et un démenti envers ALLAH 'azza wa jâl lorsqu'Il dit :
{ Aujourd'hui J'ai parachevé pour vous votre religion }.
[ " Les dangers de l'innovation" par Muhammad ibn Salih Al Uthaymîn ]

https://fbcdn-sphotos-b-a.akamaihd.net/hphotos-ak-xpa1/v/t1.0-9/10906536_10152560759598639_1233399196737681997_n.j pg?oh=bdc7213ec8a9e94eadefd8406152d169&oe=556A2027&__gda__=1429289265_94fe17e4fc08717fc8194b7495a39d4 a

soltan009
11/01/2015, 06h12
http://dc271.4shared.com/img/290853632/12f47f13/la_patience_est_une_lumire.png?rnd=0.6847078542118 479&sizeM=7

albano74
11/01/2015, 16h54
‘Umar Ibn al-Khattâb a entendu un homme dire :
« Ô Seigneur ! Fais que je sois parmi la minorité ! »
– « Qu’est-ce que c’est ? », s’exclama ‘Umar.
L’homme expliqua : « Ô émir des croyants ! Allah dit :
{Or, ceux qui avaient cru avec lui étaient peu nombreux}
[Coran, 11 : 40]
Il dit aussi : { …alors qu’il y a eu peu de Mes serviteurs qui sont reconnaissants }
[Coran, 34 : 13]
Il dit également : { … sauf ceux qui croient et accomplissent les bonnes oeuvres ; cependant ils sont bien rares}
[Coran, 38 : 24]».
‘Umar lui concéda : « Tu as dit vrai »
[Al-zuhd de l’imam Ahmad n°114.]
La raison de cette rareté est qu’Iblîs a juré d’égarer les humains et de les empêcher de faire preuve de gratitude :
{Puis, je les assaillirai de devant, de derrière, de leur droite et de leur gauche. Et, pour la plupart, Tu ne les trouveras pas reconnaissants}
[Coran, 7 : 17]
C’est parce qu’il connaît l’importance de la gratitude qu’Iblîs désire en détourner les serviteurs.

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soltan009
12/01/2015, 10h14
http://qasrannissa.files.wordpress.com/2014/01/2lhz2ak6.jpg

albano74
12/01/2015, 14h35
-- Où se place la femme dans la prière en commun ? --
- Lorsque la femme prie avec son mari ou bien son fils
Dans ce cas l'homme se mettra devant afin de diriger la prière et la femme se mettra juste derrière lui.
Cela signifie que la femme devra former un rang à elle toute seule.
Sources : Majmou Fatawa Cheikh Ibn Baz vol 12 p 198
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- Si la femme dirige la priere pour une autre femme
Lorsqu'une une femme prie avec une autre, dans ce cas celle qui ne dirige pas la prière se mettra à la droite de celle qui dirige la salat.
Sources : Majmou Fatawa Lajna Da Ima Vol 7 p 394
----------------------------------------------------------------
- Si une femme dirige la prière pour d'autres femmes
Si une femme dirige la prière pour d'autres femmes, dans ce cas celle-ci devra s'inserer au millieu du premier rang.
C'est ainsi que faisait la mère des croyantes Aîcha lorsqu'elle dirigeait la prière pour les autres femmes.
Sources : Majmou Fatawa Cheikh Ibn Baz Vol 12 p 130
----------------------------------------------------------------
- S'il y' a 3 Hommes et une femme
Dans ce cas l'imam se met devant, puis les deux autres hommes forment un rang juste derrière l'imam, quant à la femme elle se placera toute seule derrière.
Sources : Charh Sounnane An-Nassaî De Cheikh AbdelMouhssine Al 'Abbad
----------------------------------------------------------------
- S'il y a 2 hommes et une femme
Dans ce cas le prieur se place à la droite de l'Imam ( sur la même ligne). Quant à la femme elle se placera toute seule derrière.
Sources : Charh Sounane An-Naissaî de Cheikh AbdelMouhssine Al 'Abbad
----------------------------------------------------------------
- S'il y 'a 2 hommes et 2 femmes
Dans ce cas là, le prieur devra se placer à la droite de l'Imam ( sur la même ligne) quant aux deux autres femmes elles formeront un rang derrière.
Sources : Charh Sounane An-Naissaî de Cheikh AbdelMouhssine Al 'Abbad
Comité permanent [des savants] de l'Ifta

https://scontent-a-fra.xx.fbcdn.net/hphotos-xaf1/v/l/t1.0-9/10411178_10152564849693639_7422557738042976327_n.j pg?oh=7fc154c527dde5e0b909dde3d6fffde6&oe=5567FC8B

soltan009
13/01/2015, 06h56
http://www.hajij.com/fr/images/phocagallery/ahadith/thumbs/phoca_thumb_l_hadith-fr-042.jpg

albano74
13/01/2015, 15h01
Hammâd nous rapporte d'après Ayyûb, d'après Abû Qilâta, d'après Abû Asmâ, d'après Thawbân :
"Le Messager d'Allah صلي الله عليه و سلم a dit :
"Allah a ployé la terre pour moi et j'ai vu l'Orient et l'Occident. Le royaume de ma communauté atteindra tout ce qu'on a plié pour moi. On m'a octroyé les deux trésors , le rouge et le blanc.(*) J'ai demandé à mon Seigneur de ne pas faire périr ma communauté par une famine généralisée et de ne pas envoyer contre elle un ennemi extérieur qui l'exterminera. Mon Seigneur a répondu : {"Ô Muhammad ! Certes, quand Je décrète une chose, elle ne peut être repoussée et Je t'accorde de ne pas décimer ta communauté par une famine généralisée ni d'envoyer contre elle un ennemi extérieur qui l'exterminera, même si tous les gens des continents ou tous les gens d'autres continents se liguent contre elle, jusqu'à ce que certains d'entre eux en fassent périr d'autres et que certains en captures d'autres."}" " (*)
Uthmân Ibn Hakîm nous rapporte : Amir Ibn Sa'd m'informe d'après son père :
"Un jour le Messager d'Allah صلي الله عليه و سلم arriva d'al-Âliya et lorsqu'il passa par la mosquée des Banû Mu'âwiya, il entra et y pria deux rak'a. Nous priâmes avec lui et il invoqua longtemps son Seigneur. Puis, il se tourna vers nous et dit : " J'ai adressé trois requêtes à mon Seigneur. Il m'en a accordé deux et m'en a refusé une. J'ai demandé a mon Seigneur de ne pas faire périr ma communauté par la famine et Il me l'accordé. Je lui ai demandé de ne pas faire périr ma communauté par la noyade et il me l'a accordé. Je lui ai demandé de ne pas les laisser se faire du mal entre eux et Il me l'a refusé." " (*)
__________________________________________________ _
(*) Le trésor rouge est celui de César et le blanc de Chosroès. Op.cit.p.94
(*) Muslim 7258
(*) Muslim 7260
source :source : sahih Muslim رحمه الله, p.248,249 vol.6
~édition Al-Hadith édition ~
_________________________________________________

soltan009
14/01/2015, 06h25
http://www.sajidine.com/rappels-images/doua-toi-adorons.jpg

albano74
14/01/2015, 20h49
Abû Sa‘îd al-Khudrî rapporte que le Prophète -aleyhi salat wa salam- dit à ses Compagnons :
« L’un de vous est-il capable de lire le tiers du Coran en une nuit ? »
Cela leur sembla pénible, ils dirent alors : « Qui d’entre nous en est capable, ô Messager d’Allah ? »
Il dit : « Allah est l’Unique, le Seul à être imploré pour ce que nous désirons ) équivaut au tiers du Coran »
{Coran, Sourate 112}
[Rapporté par Mâlik dans al-Muwatta’, al-Bukhârî, Ahmad, Abû Dâwud et al-Nasâ’î.]
« ( Dis : “Il est Allah, Unique” ) équivaut au tiers du Coran et ( Dis : “Ô vous les infidèles !” ) équivaut au quart du Coran »
[Rapporté par al-Tabarânî dans al-Kabîr ; authentifié par al-Albânî dans Sahîh al-Jâmi‘ n°4405.]
Autant de mérite ne signifie pas que l’on puisse se passer du reste du Coran !
En attendant ton tour chez le médecin, chez le coiffeur ou ailleurs ou même pour un verre d’eau ou de thé qu’un hôte te prépare ou ton épouse, il t’est possible de terminer plusieurs fois la lecture entière du Coran sans que personne ne s’en rende compte, grâce à la lecture répétée de la sourate al-Ikhlâs.
La sourate Ikhlas équivaut au tiers du Coran en termes de récompense et de signification. Elle parle de l’Unicité d’Allah, de Sa Grandeur et de Sa Sainteté

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soltan009
15/01/2015, 06h46
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albano74
15/01/2015, 14h56
« Le Messager d’Allah -aleyhi salat wa salam- demanda :
“Ô Mu‘âdh ! Sais-tu quel est le droit d’Allah sur les serviteurs ?”
– “Allah et Son Messager savent mieux”, répondis-je.
Il dit : “Qu’on adore Allah sans rien Lui associer”.
Il poursuivit : “Sais-tu quel est leur droit sur Lui s’ils s’y conforment ?”
Je répondis : “Allah et Son Messager savent mieux”.
Il dit : “Qu’Il ne les châtie point” ».
{Sahih Muslim ~ n°145 ~ éditions al hadith}
« “Celui qui meurt en sachant qu’il n’y a point de divinité si ce n’est Allah entrera au Paradis ” ».
{Sahih Muslim ~ n°136 ~ éditions al hadith}

https://scontent-a-lhr.xx.fbcdn.net/hphotos-xfa1/v/t1.0-9/1497540_10152568197543639_7177573779738994933_n.jp g?oh=f29be9aea0fb0d9d7e3c63f8e1b38f78&oe=55659AAB

soltan009
16/01/2015, 08h49
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albano74
16/01/2015, 14h40
Le Messager d’Allah -aleyhi salat wa salam- a dit :
« Celui qui appelle à la droiture aura la même récompense que ceux qui la suivent, sans que leurs récompenses ne soient en rien diminuées. Et celui qui appelle à l’égarement aura le même péché que ceux qui le suivent, sans que leurs péchés ne soient en rien diminués ».
[Rapporté par Muslim]
L’incitateur au bien a la même récompense que son auteur, comme il est dit, et si l’on appelle une personne à Allah, puis qu’elle s’attache à la religion, on obtiendra toutes les récompenses de sa prière et de toutes ses bonnes actions sans que la sienne ne soit diminuée en rien. Si à son tour, cette personne en appelle d’autres et qu’elles se repentent, on obtiendra aussi leurs récompenses, même une fois dans la tombe. Et ainsi de suite… Il s’agit de récompenses de nombreuses personnes, comme si de nombreuses vies nous étaient offertes.
{Comment vivre plus longtemps ~ éditions al hadith}

soltan009
17/01/2015, 08h53
https://fbcdn-sphotos-e-a.akamaihd.net/hphotos-ak-xfa1/v/t1.0-9/10802013_1523461977917859_5121802763658102804_n.jp g?oh=ffbb44265bf4cf997a2f906571cf0280&oe=556B8126&__gda__=1432805805_ff0208d075e2ddf97bc3ed943e88a33 8

albano74
17/01/2015, 14h14
Le Prophète -aleyhi salat wa salam-
« La pudeur n’apporte que le bien »
{Boukhari}
La pudeur est, chez le serviteur, un trait qui incite à s’éloigner de tout ce qui est répugnant. Elle empêche de négliger le droit d’autrui. C’est pourquoi le Messager d’Allah -aleyhi salat wa salam- enseigne : « Des antiques paroles des Prophètes, les gens ont retenu ceci :
si tu n’as pas de pudeur, fais ce qu’il te plaît ».
{Boukhari}
En d’autres mots, celui qui n’a pas honte s’adonnera à tous les actes condamnables et indécents qu’il voudra, parce que la pudeur représente le seul frein à ces excès.https://fbcdn-sphotos-e-a.akamaihd.net/hphotos-ak-xfa1/v/t1.0-9/10422359_10152568224053639_2932751197198898014_n.j pg?oh=9278695f54a8140f84e8fe25eaa3c08d&oe=55338132&__gda__=1429215455_0115f7dd3392fe0131ee10c076f6eb7 9

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18/01/2015, 06h05
http://www.forumuniversitaire.com/Joumela/images/Images-conf-texte/Vallet-Coran/hadith-big.jpg

albano74
18/01/2015, 08h07
l'Envoyé d'Allah salla Allah 'aleyh wa sallam a dit :
Quiconque aspire à satisfaire Allah même s’il provoque
la colère des gens, Allah sera satisfait de lui et fera que les
gens soient satisfait de lui. Et quiconque aspire à satisfaire
les gens même s’il provoque la colère d’Allah, Allah sera en
colère contre lui et Il provoquera la colère des gens contre lui.
[Hadith rapporté par Ibn Hibban dans son Sahih] W/A♥https://scontent-b-fra.xx.fbcdn.net/hphotos-xpf1/v/t1.0-9/10917371_10152577198873639_2497667912013201594_n.j pg?oh=3b6d8b88d418d043fa3f329901640cc5&oe=55650439https://scontent-b-fra.xx.fbcdn.net/hphotos-xpf1/v/t1.0-9/10943681_10152577202583639_4703355624606469316_n.j pg?oh=42113eb53f28e1d7cdb509029ed30da8&oe=552426F1

albano74
19/01/2015, 06h10
Le prophete- aleyhi salat wa salam- a dit :
« Le plus cher à moi et le plus proche de moi, au Jour de la Résurrection, est celui d’entre vous qui a le meilleur comportement » {Tirmidhî}
« Les meilleurs d’entre vous sont, certes, ceux qui ont le meilleur comportement » {Muslim}
« Certes, à travers son bon comportement, le musulman acquiert le degré du jeûneur qui passe sa nuit en prière » {Abû Dâwud}
Le bon comportement est toujours un acte d’obéissance à Allah. Ainsi, le fidèle qui veille toujours à bien se conduire est dans une adoration continue, s’il le fait dans l’intention d’obéir à Allah.

https://fbcdn-sphotos-e-a.akamaihd.net/hphotos-ak-xap1/v/t1.0-9/10917863_10152568238118639_3922845383302455036_n.j pg?oh=128bc3c5fe39d69ffcc033d899567d91&oe=55285B4A&__gda__=1432625439_6782ac0e849661296759c1ee013b8f6 6

soltan009
19/01/2015, 16h47
http://khadijamine.k.h.pic.centerblog.net/HADITHQUDSIS1.jpg

albano74
20/01/2015, 11h15
Allah dit :
« Et propose-leur l’exemple de la vie ici-bas. Elle est semblable à une eau que Nous faisons descendre du ciel; la végétation de la terre se mélange à elle. Puis elle devient de l’herbe desséchée que les vents dispersent. Allah est certes Puissant en toutes choses.»
وَٱضۡرِبۡ لَهُم مَّثَلَ ٱلۡحَيَوٰةِ ٱلدُّنۡيَا كَمَآءٍ أَنزَلۡنَـٰهُ مِنَ ٱلسَّمَآءِ فَٱخۡتَلَطَ بِهِۦ نَبَاتُ ٱلۡأَرۡضِ فَأَصۡبَحَ هَشِيمً۬ا تَذۡرُوهُ ٱلرِّيَـٰحُ*ۗ وَكَانَ ٱللَّهُ عَلَىٰ كُلِّ شَىۡءٍ۬ مُّقۡتَدِرًا
Dans le commentaire de ce verset, al-Tabarî a dit : « Allah dit : Que le fortuné prenne garde à ne pas tirer vanité de l’immensité de sa fortune, et à ne pas s’en enorgueillir devant autrui ; que les gens qui sont séduits par cette vie n’en soient pas leurrés, car elle ressemble à une végétation qui se dresse parfaitement sous l’effet d’une bonne pluviométrie, mais quand soudain la pluie se tarit, elle tend aussitôt à sa fin, et devient sèche et dispersée par le vent, si difforme que les gens en détourent leur regard. C’est pour cela qu’il incombe d’oeuvrer pour ce qui est éternel et non exposé à la finitude, immuable et n’est sujet ni à la disparition, ni à l’altération »
{Tafsîr al-Tabarî, t.18, p. 30}

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albano74
21/01/2015, 12h45
Le Messager d’Allah -aleyhi salat wa salam- a raconté :
« Un homme des Enfants d’Israël sollicita un prêt de mille dinars auprès d’un autre. Celui-ci lui dit : « Amène des témoins afin qu’ils en attestent ». Le premier répondit : « Allah suffit comme témoin ». « Dans ce cas, apporte-moi un garant » insista l’autre. « Allah suffit comme garant » répliqua l’emprunteur. « Tu dis vrai » fit le second, en lui donnant la somme, jusqu’à une certaine échéance.
Ensuite, l’homme s’en alla en mer pour s’occuper de ses affaires. Plus tard, il chercha un bateau pour le ramener chez lui afin de s’acquitter de sa dette, à la date prévue. Mais il n’en trouva point. Il s’empara alors d’une planche, la creusa et y enfouit mille dinars ainsi qu’un document à l’adresse du créancier, avant de la recouvrir de vernis. Puis, il se rendit au bord de mer et s’écria :
« Ô Allah ! Tu sais que j’ai emprunté mille dinars d’untel. Il m’a demandé un garant et j’ai répondu « Allah suffit comme garant ». Il en a été satisfait. Il m’a réclamé un témoin et j’ai rétorqué « Allah suffit comme témoin ».
Il s’en est contenté. Or, j’ai fait tous mes efforts pour trouver une embarcation afin de lui remettre son dû, mais cela a été vain. Je te le confie maintenant ». Sur ce, il mit la planche à l’eau jusqu’à ce qu’elle commençât à glisser sur l’eau. Il partit, toujours à la quête d’un bateau pour le reconduire chez lui.
Entre temps, le créancier sortit de chez lui, guettant l’arrivée d’un quelconque navire rapportant éventuellement son argent. C’est alors qu’il tomba sur la planche avec son argent. Il l’emmena chez lui pour faire du feu. En la coupant, il découvrit les dinars et le document. Plus tard, l’autre homme se présenta avec mille dinars :
« Par Allah » dit-il « je n’ai cessé de chercher un bateau pour pouvoir venir te restituer ton argent. Mais je n’ai eu à ma disposition que celui-là ». « M’as-tu envoyé quelque chose ? » s’enquit son compagnon. Il déclara : « Je t’informe que je n’ai pas trouvé d’embarcation avant, pour me rendre chez toi ».
Le créancier ajouta : « Allah a mené à bon port ce que tu as confié à la planche. Va avec tes mille dinars et que tu sois guidé ! »
{Sahih Boukhari}

https://scontent-a-lhr.xx.fbcdn.net/hphotos-xpa1/t31.0-8/10911266_10152568319718639_2569334661443395698_o.j pg

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21/01/2015, 16h26
http://mouvementdessarrasins.unblog.fr/files/2014/02/80647135_o.jpg

albano74
22/01/2015, 15h14
« Mon serviteur ne cesse de se rapprocher de Moi par les actes surérogatoires jusqu’à ce que Je l’aime. Lorsque Je l’aime, Je deviens l’ouïe avec laquelle il entend, la vue avec laquelle il voit, la main avec laquelle il saisit et le pied avec lequel il marche. S’il Me sollicite pour quelque chose, Je le lui procure. S’il Me demande protection, Je lui donne asile. Je n’hésite pas à faire une chose autant que J’hésite à saisir l’âme de Mon serviteur croyant. Il déteste la mort alors que Je déteste Lui faire du tort »
[Hadith Qudsi ~ Boukhari]
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soltan009
22/01/2015, 16h51
http://www10.0zz0.com/2012/08/14/22/950459272.jpg

soltan009
23/01/2015, 07h43
http://imalbum.aufeminin.com/album/D20091220/624887_67RSI4L116VULRETPKWU2IEQG7SAYJ_s_H063057_L. jpg

albano74
23/01/2015, 16h34
Le prophète aleyhi salat wa salam a dit :
« Il n'y a pas un mort sur lequel prie un groupe de musulmans atteignant une centaine de personnes, intercédant chacun en sa faveur sans que leur intercession ne soit acceptée. » (Mouslim, Ahmed et Tirmidhî).
« Il n'y a pas un musulman qui meurt et sur lequel prient une quarantaine de personnes de ceux qui n'associent rien à Allah, sans qu'ils n'intercèdent pour lui auprès d'Allah». (Mouslim, Ahmed et Abou Dawoud).
La prière mortuaire ( salat janaza) se divise en 4 Takbir (Le fait de dire Allahou akbar)
Il est rapporté que 'Abdallah ibn Abû Awfa (qu’Allah soit satisfait de lui) a dit quatre fois : "Allahu Akbar" (Allah est plus grand) sur la dépouille mortelle de l'une de ses filles. Il est resté un moment après le quatrième takbîr puis salua à droite et à gauche. Une fois qu'il termina, nous lui dîmes : "Qu'est-ce que cela ?" Il nous dit : "Je n'ai rien ajouté à ce que faisait le Messager d'Allah (aleyhi salat wa salam)." (Al-Hâkim)
- Après le premier takbîr, on demande à Allah de nous protéger de Satan le lapidé puis on récite la Fâtiha. Il est permis d’ajouter une courte sourate ou quelques versets.
- Après le deuxième takbîr, on prie sur le Prophète (aleyhi salat wa salam) tel que l'on fait habituellement à la fin de chaque prière avant le taslîm. ( Allâhumma salli 3alâ Muhammadin wa ..... )
- Après le troisième takbîr, on invoque Allah, exalté soit-Il, pour le défunt. Le mieux est de le faire avec l’une des invocations rapportées du Prophète (aleyhi salat wa salam). (exemple : Allâhumma ghfir lahu wa rhamhu wa 3âfihi, wa 3fu 3anhu)
- Après le quatrième takbîr, on invoque Allah, de préférence, pour nous-mêmes, pour le défunt et pour l’ensemble des musulmans avant de clôturer la prière par le salâm : "Assalâm'alaykum wa rahmatullah".
Le salut final se fait en tournant la tête, une seule fois, vers la droite.
-AQ-
Ps : Il y a plusieurs avis sur la salutation finale. Une fois a droite, une fois a droite et a gauche ... mais tout ceci est permis.
Ahmad fut de l'avis qu'une seule salutation est de la Sunna, on la fait en tournant la tête vers l'épaule droite, et il n'y a aucun inconvénient à ce que celui qui fait la prière ne tourne pas son visage vers le côté droit quand il fait la salutation (il peut regarder devant lui) puisque le prophète faisait ainsi, ses compagnons aussi faisaient une seule salutation, et du temps des compagnons personne ne fit autrement.
Ash-shafi'y a trouvé préférable qu'on fasse deux salutations, la première en tournant la tête vers l'épaule droite et la deuxième en la tournant vers l'épaule gauche.
Ibn Hazm dit : "la deuxième salutation est un acte d’adoration et une bonne action."

soltan009
24/01/2015, 07h01
https://abpeblog.files.wordpress.com/2014/04/projets-et-jalousie.jpg

albano74
24/01/2015, 12h34
Dans son dernier sermon, ‘Umar Ibn ‘Abd al-‘Azîz loua Allah et fit Son éloge, avant de poursuivre :
« Vous n’avez pas été créés en vain et vous ne serez pas laissés à l’abandon. Vous serez ressuscités et, ce jourlà, Allah descendra pour juger et trancher entre vous. Sera désappointé et perdant celui qu’Allah exclura de Sa miséricorde et privera d’un paradis aussi vaste que l’espace existant entre le ciel et la terre. Ne savez-vous pas que, demain, ne sera en sécurité que celui qui aura craint et redouté ce jour-là ? Seul celui qui aura troqué l’éphémère contre ce qui est éternelle peu contre ce qui est abondant et la peur contre la sérénité sera sain et sauf. Ne voyez-vous pas que vous êtes les descendants de ceux qui ont péri et ceux qui vous suivront seront ceux qui subsisteront, jusqu’à ce que vous retourniez chez le Meilleur des héritiers ?!
Chaque jour, matin et soir, vous conduisez vers Allah quelqu’un qui a fait son temps et dont le terme de vie s’est achevé, pour l’ensevelir dans un trou en terre, dans un creux, ni aplani ni aménagé avec des coussins. Il a quitté les êtres qui lui sont chers pour s’allonger à même la poussière. Il va affronter le jugement, être retenu en otage par ses oeuvres, se passer de ce qu’il a laissé derrière lui et avoir grandement besoin de ce qu’il a avancé.
Craignez donc Allah, ô serviteurs d’Allah, avant que Ses engagements ne prennent fin et que la mort ne vous surprenne ». Ensuite, il se couvrit le visage d’un pan de sa tunique. Il pleura et fit pleurer les autres avec lui.
[Ibn Abî Hâtim, tel que relaté dans le Tafsîr Ibn Kathîr (5/494)]

soltan009
25/01/2015, 16h44
http://www.hadayatonline.com/wp-content/uploads/2012/11/Daily-Hadees-in-Urdu.39.jpg

albano74
25/01/2015, 17h21
On informa Hasân el-Basrî, rahimahou Llah, qu'un homme fit de la médisance à son sujet, il lui envoya alors un plateau de dattes fraîches et dit :

" Par ta médisance à mon sujet, tu m'as offert tes bonnes actions pour lesquelles je te gratifie "

L'homme eut honte et ne parla plus jamais de lui en mal.

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Ibn Al-Jawzî [Hassan Al Basrî ] p.29 ~edition sabil~
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soltan009
26/01/2015, 05h57
http://i.ytimg.com/vi/IyO3iuxlBwQ/hqdefault.jpg

albano74
26/01/2015, 16h33
Les vertus de l’eau de « Zamzam » ! (ماء زمزم)
L’eau de « Zamzam » est au sommet des eaux, car elle est la plus noble, la plus glorieuse, la plus estimée, la plus onéreuse et la plus précieuse, car elle a été creusée par l’Ange Djibrîl (’alayhi as-salam) et a désaltéré Ismâ-îl (’alayhi as-salam).
Dans les deux Sahîh [al-Bukhârî et Muslim] il est rapporté que le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) a dit à Abî Dhar lorsqu’il a séjourné quarante jours et quarante nuits entre la Ka’bah et ses limites, ne disposant d’autre nourriture que l’eau de Zamzam :
« Elle est une nourriture entière ».
Et Muslim ajouta : « Elle est une nourriture des maladies ».
Dans les « Sounans » de Ibn Mâdja sont mentionnées ces paroles de Djâbir Ibn ’Abdullâh (radhiallâhu ’anhu), rapportant du Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) qu’il a dit :
« L’eau de Zamzam convient à tout chose ».
L’authenticité de ce hadîth a été affaiblie par un groupe [de savant] du fait de son rapporteur ’Abdullâh Ibn al-Mouamal.
[…]
D’après l’expérience de certains, j’ai essayé de me soigner avec l’eau de « Zamzam » et l’expérience fut convaincante pour beaucoup de maladies dont j’ai été guéri de manière miraculeuse par la grâce d’Allâh.
J’ai également vu des personnes se nourrir d’eau de « Zamzam », tout au long d’un demi-mois ou d’un mois entier sans éprouver la moindre faim, participant au Tawaf [autour de la Ka’bah] au même titre que le reste des gens, et [ces personnes] m’ont raconté qu’elles auraient pu demeurer ainsi quarante jours tout en préservant la force d’avoir des rapports sexuels avec leurs femmes, de jeûner et de faire le Tawaf [autour de la Ka’bah] à plusieurs reprises.
[ Zâd ul-Mi’âd fî hadî kheyr al-’Ibâd de Ibn al-Qayyîm, 4/392-393]
Cheikh Muhammad Ibn Abî Bakr Ibn Qayyîm al-jawziya

soltan009
27/01/2015, 06h15
«Le Prophète http://www.aslamna.info/image/sall.JPGa dit: Dieu dit:


"Ma colère s'accroît (est forte) contre celui qui est injuste envers celui qui n'a pas d’autre sauveur que Moi."



Rapporté par Tabarani dans Al Kabir et Al Kouda'i par Ali


Chez l'homme, la colère est le bouillonnement du sang et la volonté de vengeance d'où la parole du prophète http://www.aslamna.info/image/sall.JPG:

albano74
27/01/2015, 16h22
Le Prophète -aleyhi salat wa salam- a dit :
« Certes, Allah a quatre-vingt-dix-neuf noms. Celui qui les assimile entrera au paradis… »
[Al-Bukhârî (2736) et Muslim (2677)]
Le commentaire de ce hadith se résume en une phrase. L’expression « celui qui les assimile » est une qualité et non une déclaration indépendante. Le sens est : Allah possède quatre-vingt-dix-neuf noms qui ouvrent le paradis à celui qui les assimile. Ceci n’empêche pas qu’Il ait d’autres noms encore. C’est un style de phrase que l’on trouve fréquemment dans la langue arabe. Par exemple, quelqu’un affirme : « J’ai quatre-vingt-dixneuf dirhams que j’ai préparés en aumône ». Cette affirmation n’exclut pas que cette personne possède des dirhams additionnels destinés à d’autres fins. C’est un point connu qui ne fait l’objet d’aucune divergence parmi les ulémas.
Al-Nawawî déclare : « Les savants s’accordent à reconnaître que ce hadith ne limite pas les noms d’Allah, béni et exalté soit-Il. Cela ne signifie pas qu’Il n’a pas d’autres noms que ces quatre-vingt-dix-neuf cités. Le hadith fait, tout simplement, ressortir que celui qui les retient ira au paradis. Il désigne l’accession au paradis, grâce à l’assimilation de ces noms et non pas la restriction de leur nombre. C’est pourquoi il est mentionné dans l’autre hadith : « Je Te demande, par chacun des noms avec lesquels Tu T’es nommé ou que Tu as gardés secret dans Ta science de l’inconnu ».
L’érudit Abû Bakr Ibn al-‘Arabî al-Mâlikî transmet que l’un des savants a avancé : « Allah le Très Haut a mille noms ». Ibn al-‘Arabî ajoute : « Ce n’est qu’une poignée d’entre eux ! Allah est plus Savant »
[Sharh Sahîh Muslim (17/5)]

https://scontent-b-mxp.xx.fbcdn.net/hphotos-xfp1/v/t1.0-9/10945536_10152593375653639_1084248457677254640_n.j pg?oh=23b6bdcb5a90e0148ad68c758d07ffe9&oe=5523E47B

albano74
28/01/2015, 17h40
" Toute âme est l'otage de ce qu'elle a acquis "
كُلُّ نَفۡسِۭ بِمَا كَسَبَتۡ رَهِينَةٌ
(Coran : 74/38)
Comme a dit un jour un poète :
" Sage et humble devant Allah l'homme se verra trop occupé par la crainte d'Allah pour voir les défauts des autres ;
Tel un malade souffrant dont la souffrance l'accapare tellement pour ne pas voir celle des autres. "
Hissé à ce niveau (occupé par ses propres défauts) le bon musulman devient affable et aimable et aura, de la part d'Allah, exalté soit-Il, une récompense conforme à ses qualités et à ses actes. Ainsi verra t-il ses propres défauts dissimulés aux autres et, par conséquent, il sera hors de la portée de leurs langues déliées.
Par contre celui qui reste à l'affût du moindre défaut qui transparaît chez les autres pour en parler à tout bout de champs en vue de noircir leur réputation, se verra haï, banni et pris à partie par ceux-ci car il aura, de la part d'Allah, une récompense de la même nature que ses qualités et ses agissements. En effet quiconque se met à l'affût des défauts des autres n’ira pas loin car Allah se chargera de faire de même pour lui et alors il sera, immanquablement et inévitablement, démasqué et exposé même s’il se cache au fond de sa propre maison.
Source : islamweb

https://fbcdn-sphotos-c-a.akamaihd.net/hphotos-ak-xpa1/v/t1.0-9/10947343_10152595160418639_3760346970841723661_n.j pg?oh=8d6fba1e8d54019d45dd7d6e7a8802ac&oe=556605C0&__gda__=1431375830_ec9f5346a110c9785d74422212261cb 7

slimh24
29/01/2015, 13h48
Celui dont la dernière oeuvre est une journée de jeûne par laquelle il recherche le visage d'Allah

Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.

D'après Houdheyfa Ibn Al Yaman (qu'Allah l'agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Ô Houdheyfa ! Celui dont la dernière oeuvre est une journée de jeûne par laquelle il recherche le visage d'Allah, Allah le fait rentrer dans le paradis ».
(Rapporté par Al Asbahani et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Targhib n°985)



عن حذيفة ابن اليمان رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : يا حذيفة ! من ختم له بصيام يوم يريد به وجه الله عز وجل أدخله الله الجنة
(رواه الأصبهاني و صححه الشيخ الألباني في صحيح الترغيب و الترهيب رقم ٩٨٥)


Sois dans cette vie comme un étranger ou un voyageur

Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.

D'après 'Abdallah Ibn 'Omar (qu'Allah les agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Sois dans cette vie comme un étranger ou un voyageur qui fait une halte et compte ta propre personne parmi les gens des tombes » et il m'a dit: « Ô Ibn 'Omar ! Le matin ne réfléchis pas au soir et le soir ne réfléchis pas au matin. Et profite de ta santé avant ta maladie et de ta vie avant ta mort car certes tu ne sais pas ô 'Abdallah où tu seras demain (*) ».
(Rapporté par Al Bayhaqi et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Targhib n°3341)

(*) La traduction littérale est -tu ne sais pas quel sera ton nom demain- mais le sens voulu est ce qui a été mentionné.



عن عبد الله بن عمر رضي الله عنهما قال النبي صلى الله عليه و سلم : كن في الدنيا كأنك غريب أو عابر سبيل وعد نفسك في أصحاب القبور . وقال لي : يا ابن عمر ! إذا أصبحت فلا تحدث نفسك بالمساء وإذا أمسيت فلا تحدث نفسك بالصباح وخذ من صحتك قبل سقمك ومن حياتك قبل موتك فإنك لا تدري يا عبد الله ما اسمك غدا
(رواه البيهقي و حسنه الشيخ الألباني في صحيح الترغيب و الترهيب رقم ٣٣٤١)

albano74
29/01/2015, 15h38
{Quant à celui qui donne et craint, et déclare véridique la plus belle récompense, Nous lui faciliterons la voie au plus grand bonheur. Et quant à celui qui est avare, se dispense (de l’adoration d’Allah), et traite de mensonge la plus belle récompense, Nous lui faciliterons la voie à la plus grande difficulté}
فَأَمَّا مَنۡ أَعۡطَىٰ وَٱتَّقَىٰ وَصَدَّقَ بِٱلۡحُسۡنَىٰ فَسَنُيَسِّرُهُ ۥ لِلۡيُسۡرَىٰ وَأَمَّا مَنۢ بَخِلَ وَٱسۡتَغۡنَىٰ وَكَذَّبَ بِٱلۡحُسۡنَىٰ فَسَنُيَسِّرُهُ ۥ لِلۡعُسۡرَىٰ
[Corn,92 ~ 5-10]
Lorsque le serviteur se tourne vers Allah et respecte Son commandement, quand il déclare véridique Sa récompense qu’Il octroie aux obéissants, Allah lui accorde la réussite et lui donne davantage de succès et de droiture. Mais quand il s’y oppose ou se montre négligent, ce sera la cause pour que le succès ne lui soit pas accordé et qu’Allah U ne l’aide guère.

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soltan009
30/01/2015, 09h01
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albano74
30/01/2015, 14h46
{Certes, ceux qui ont cru, émigré et lutté dans le sentier d’Allah, ceux-là espèrent la miséricorde d’Allah. Et Allah est Pardonneur et Miséricordieux.}
[Coran, 2 ~ 218]
Ils ont donc d’abord cru, puis émigré, puis lutté dans le sentier d’Allah. Allah a montré qu’après toutes ces bonnes oeuvres, grandes et importantes, ils espéraient la miséricorde d’Allah, le Pardonneur et Miséricordieux.
Il importe de distinguer l’espérance du faux espoir. Beaucoup de gens pensent espérer la miséricorde de leur Seigneur, alors qu’en vérité ils ne fondent que de vains espoirs.
La différence entre l’espérance et le faux espoir est que ce dernier s’accompagne de paresse. Ils ne mène pas son auteur à la voie du sérieux et de l’effort, contrairement à l’espérance qui implique l’usage des moyens.
« L’espérance se fonde sur une base, contrairement au faux espoir. Lorsque le serviteur s’efforce à accomplir les actes d’obéissance, il dit : « J’espère qu’Allah acceptera de moi ce peu de choses, qu’Il en comblera les manquements et qu’Il me pardonnera, je me fais une opinion positive ».
Cela constitue une espérance. Mais s’il se montre insouciant, abandonne les actes d’obéissance et pèche, faisant fi de la promesse d’Allah et de Sa menace, puis qu’il dit : « J’espère qu’Il me fera entrer au Paradis et qu’Il me sauvera de l’Enfer », ce n’est là qu’un faux espoir qu’il considère comme de l’espérance et une bonne opinion. Or, ce n’est que fourvoiement et égarement ».
[Fayd al-qadîr, t.5, p.67]

soltan009
31/01/2015, 06h35
https://fbcdn-sphotos-c-a.akamaihd.net/hphotos-ak-ash2/v/t1.0-9/547315_666689560017580_1697488148_n.jpg?oh=5b11de8 0d4fab34cb62041ebd81ce165&oe=5556665D&__gda__=1431864314_44bf86d546f23e2eb1ab780bccd80e2 9

albano74
31/01/2015, 16h38
Selon al-Barâ’ : « Alors que nous accompagnions le Prophète -aleyhi salat wa salam- dans un convoi funèbre, il s’assit à l’extrémité d’une tombe et pleura jusqu’à mouiller le sol, puis il dit :
« Mes frères ! Préparez-vous à une telle chose ! »
[Ibn Mâjah n°4195 ; authentifié par al-Albânî]
Penser à la mort, à ses affres et à son inéluctabilité, inspire la crainte. Se rappeler que le rendez-vous avec la mort aura lieu sans l’ombre d’un doute, que ce soit de jour ou de nuit, en été ou en hiver.

albano74
03/02/2015, 15h22
Quand un bédouin s'était mis à se questionner au sujet d'une preuve éventuelle de l'existence de Dieu, il avait fini par se dire :

"Certes les excréments témoignent de la présence d'un chameau, les traces de pas témoignent du passage (de quelqu'un)… Quoi, un ciel chargé de constellations, une terre avec des vallées spacieuses, une mer pleine de vagues ne témoigneraient-ils pas de la présence d'un (Créateur) Doux et Omniscient ?"

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Source : "Tafsîr Ibn Kathîr" – Volume 1 / Page 59
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albano74
04/02/2015, 15h25
Le Prophète -aleyhi salat wa salam- a dit :

« Allah et Ses Anges prient pour le premier rang. Le muezzin est pardonné autant que sa voix porte. Toute chose qui l’entend, vivante ou inerte, atteste de sa véracité et il reçoit la récompense de tous ceux qui prient en sa compagnie ».

[Ahmad, al-Nasâ’î, al-Tabarânî et authentifié par al-Albânî]

Il reçoit la récompense de tous ceux qui prient en sa compagnie”, c’est-à-dire ceux qui assistent à la prière après avoir entendu son appel, car il en est la cause. Or, l’incitateur au bien a la même récompense que son auteur.https://scontent-b-fra.xx.fbcdn.net/hphotos-xfp1/v/t1.0-9/10955673_10152607883353639_8426491566820919319_n.j pg?oh=c15e53a4ba3542ecc41e08c2896556b6&oe=5569FE4E

albano74
05/02/2015, 05h48
Le Prophète -aleyhi salat wa salam- a dit :
“L’invocation du musulman en faveur de son frère en son absence est exaucée. Près de sa tête se trouve un Ange envoyé, chaque fois qu’il formule une bonne invocation en faveur de son frère, l’Ange envoyé répond : “Qu’il en soit ainsi, de même que pour toi !”
[Rapporté par Muslim]
Il convient donc d’associer nos frères musulmans à nos invocations afin d’en retirer de nombreux fruits. Si tu es intelligent, sagace et que tu désires être exaucé, ne fais pas d’invocation uniquement pour toi, dédie cette invocation à l’un de tes amis et implore Allah I en sa faveur en son absence afin qu’un Ange dise âmîn. Il se peut alors que ton invocation soit exaucée et que tu obtiennes les biens de ce monde et de l’au-delà.

https://fbcdn-sphotos-b-a.akamaihd.net/hphotos-ak-xpf1/v/t1.0-9/s480x480/10464172_10152609815953639_1055685693872216499_n.p ng?oh=6af19d28c932496685d668fe76e1de13&oe=556AFBCD&__gda__=1431103963_f553f12b518a36c45ce84d3e9d85b0a d

albano74
05/02/2015, 17h59
Le Très Haut a dit :
{Car ce ne sont pas les yeux qui s’aveuglent, mais, ce sont les coeurs dans les poitrines qui s’aveuglent.}
[Coran, al-Hâjj : 46]
La vraie cécité n’est pas celle des yeux mais celle du coeur et de la perspicacité. Car, en fait, l’aveugle peut poursuivre son chemin à l’aide d’une canne ou d’un guide, mais l’aveugle de coeur n’a personne pour le guider. Il est dans la confusion la plus totale, tombe dans tous les abîmes et bute sur tout obstacle qu’il rencontre sur son chemin. Constamment dans l’égarement, son coeur est verrouillé en raison de ses ténèbres.

https://fbcdn-sphotos-d-a.akamaihd.net/hphotos-ak-xpa1/v/t1.0-9/10931098_10152609849748639_2802572563934484635_n.j pg?oh=5ec5af70237b6055a059df09ec3ece5b&oe=554C6CDD&__gda__=1433019595_9ba424f5b67d4abcba6d0de3cdb2dfa 9

soltan009
06/02/2015, 07h47
Le Prophète -aleyhi salat wa salam- a dit :
« Quiconque se lave la tête et le reste du corps le jour du vendredi, puis part aux premières heures en marchant sans emprunter de monture, se rapproche de l’imam et écoute sans futilité de sa part, recevra pour chaque pas les oeuvres d’une année, récompense des jeûnes et des prières nocturnes incluse ».
[Rapporté par Ahmad]
Chaque musulman désireux de ne pas perdre une telle récompense décuplée se doit de faire attention et d’apprendre au plus vite les bienséances et règles relatives au jour du vendredi.
Imaginons que ces rites soient accomplis et que la distance parcourue de chez soi jusqu’à la mosquée nécessite au moins mille pas, ce sera la récompense de mille années qui sera inscrite, en incluant celle du jeûne et de la prière nocturne sans le moindre péché.

https://scontent-b-cdg.xx.fbcdn.net/hphotos-xpf1/v/t1.0-9/s526x395/1607029_10152611553683639_2252176275761767802_n.pn g?oh=5e53dceb585bb12993f68d3ed891c898&oe=5594A141 (https://fr-fr.facebook.com/islamhadithsunna/photos/a.223932163638.132074.179760518638/10152611553683639/?type=1)

soltan009
06/02/2015, 09h30
Hadith 1 : Les Actes ne valent que par leurs intentions.

L'émir des Croyants, Aboû Hafs Omar Ibn Al-Kattab http://islammedia.free.fr/image/radiallahanhou.gif a dit: J`ai entendu l'Envoyé de Dieu http://islammedia.free.fr/image/saws.gif dire:

« Les actes ne valent que par les intentions et à chacun selon son intention.
Celui qui a accompli l'émigration pour plaire à Allâh et à Son Envoyé, son émigration lui sera comptée comme accomplie en vue de Dieu et de Son Envoyé. Celui qui l'a accomplie pour obtenir quelque bien en ce bas monde, ou pour épouser une femme, son émigration lui sera comptée selon ce qu`il recherchait. »
`An Amir l-Mu'minin Abi Hafs `Umar ibn al-Khattab radi Allahu `anhu Qal : Sami`tu Rasoulallahi sal Allahu `alayhi wa sallama yaqoul :
« Inama l-a`malou bin niyyaat, wa inama likullim ri-im ma nawa. Fa man kanat hijratuhu ila llahi wa Rasoulih, fahijratuhu ila llahi wa Rasoulihi. Wa man kanat hijratuhu li dunya yusibuha aw mra-atin yankihuha fahijratuhu ila ma hajara ilayh. »


http://islammedia.free.fr/image/Nawawi/01.gif

albano74
06/02/2015, 09h53
Le Messager d’Allah -aleyhi salat wa salam- a dit :
« Allah élève le rang du serviteur vertueux au Paradis. Il demandera : “Seigneur ! Comment ai-je obtenu cela ?” Il lui répondra : “Grâce aux demandes de pardon de ton enfant en ta faveur” »
[Ahmad et d’autres ; authentifié par al-Albânî dans Sahîh al-Jâmi‘ n°1617]
Le seul qui continuera à agir avec bienfaisance envers toi et à t’évoquer en bien une fois dans la tombe est l’enfant vertueux. Il sera le seul à invoquer en permanence et sincèrement en ta faveur quand tu seras dans ta tombe.
Cher père, tu ne connaîtras la valeur de ton enfant vertueux qu’une fois dans la tombe. Tu verras alors les présents se suivre les uns à la suite des autres grâce aux fruits des demandes de pardon, d’aumônes, d’invocations ou de pèlerinages qui te parviennent de la part de ton enfant bienfaisant, qui ne t’a pas oublié après la mort car il se rapproche d’Allah Y en se montrant bienfaisant avec toi et en invoquant en ta faveur. À ce moment, tu prendras conscience du fruit de ton éducation et de ton encouragement à s’attacher à cette religion et à fréquenter les vertueux. Cette éducation qui n’a pas été inutile, loué soit Allah.

https://fbcdn-sphotos-d-a.akamaihd.net/hphotos-ak-xfp1/v/t1.0-9/s480x480/10426561_10152611544783639_2180043656328665848_n.p ng?oh=0b00597d49c14eb45ac7536b600456e0&oe=556A648B&__gda__=1432324210_af4a9ced5c654da9a1964f3c9e6c470 6

soltan009
07/02/2015, 08h43
D'après Abou Sa'id Al Khoudri (qu'Allah l'agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) a dit:
« Lorsque l'un de vous voit un rêve qu'il aime, alors il vient certes d'Allah. Qu'il loue Allah pour ce rêve et qu'il le divulgue.
Par contre s'il voit autre chose que cela parmi ce qu'il déteste, alors il vient certes de Shaytan. Qu'il demande protection à Allah contre son mal et qu'il ne le divulgue (*) à personne ainsi il ne lui nuira pas ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7045)
(*) Il est mentionné dans d'autres ahadiths authentiques (Sahih Al Boukari n°7044 et Sahih Mouslim n°2261) qu'il ne faut divulguer le rêve qu'à une personne qu'on aime.

albano74
07/02/2015, 20h08
Selon Abû Malîk al-Hârith ibn'Âsim al-Ash'arî رضي الله عنه,
le Propheteصلى الله عليه و سلم a dit :
"la pureté est la moitié de la foi , l'invocation "Al-Hamdu li-Llâh" ( Louange à Allah )emplit la balance. Les invocations "subhân-Allah " ( Pureté à Allah ) et "al hamdu li-Llâh"(louange à Allah ) emplissent l'espace entre les Cieux et la Terre. La salât est lumière,l'aumône est une preuve ( de foi sincère ), la patience est clarté, le Coran est un argument pour ou contre toi. Tout homme débute sa journée mettent en jeu son âme, il affranchit ou la conduit à sa perte."
ce qu'il faut retenir :
ce hadith énonce les mérites de l'évocation de Allah (تعالى) Le Très Haut (dhikr). De telles invocations faciles à prononcer sont néanmoins lourdes sur la balance et aimé de Allah(تعالى) .
De plus elles sont un apaisement pour les cœurs,Allah(تعالى) dit :
{"Ceux qui ont cru et dont les cœurs s'apaisent à l'évocation d'Allah. N'est-ce pas à l'évocation d'Allah que s'apaisent les cœurs ?"}
Ensuite le hadith incite à multiplier les salât qui sont une lumière dans laquelle le croyant puise au quotidien elles éloignent de la turpitude et le guident vers la droiture. De même l'aumône est une preuve de l'authenticité de la foi.La patience,elle sera, pour celui qui s'en revêt dans les moments difficiles,une lumière qui illuminera son cœur et le guidera dans son cheminement.
Enfin le hadith rappelle la place centrale du Coran: Il est la source première de la législation islamique et un guide pour les le croyant.Si ce dernier agit conformément aux prescriptions du Coran, ce Livre sera alors un argument et un moyen d'intercession en sa faveur.Dans le cas contraire,ce Livre deviendra son ennemi le Jour du Jugement.
__________________________________________________ _
(*) Muslim (رحمه الله)
[An-Nawawî (رحمه الله); livre le jardin des vertueux Riyâd As-Sâlihîn page 36]
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albano74
08/02/2015, 20h40
Les petites ablutions (wudû’) :
C’est la purification obligatoire des souillures mineures, comme l’urine, les selles, le pet, le sommeil profond et la consommation de la viande de chameau.
Manière de faire les ablutions:
1- Avoir l’intention avec le coeur de faire ses ablutions sans prononcer cette intention, parce que le Prophète r n’a pas formulé son intention dans ses ablutions, dans ses prières ni dans aucun de ses actes d’adoration et parce qu’Allah connaît ce que renferme le coeur et Il n’a pas besoin d’être informé de ce qui s’y trouve.
2- Prononcer ensuite le nom d’Allah en disant : « Au nom d’Allah » (bismillâh).
3- Puis se laver les deux mains trois fois ;
4- Se gargariser la bouche et aspirer et rejeter l’eau des narines, rois fois.
5- Se laver trois fois le visage, de l’oreille à l’oreille opposée et à partir de l’endroit où les cheveux poussent jusqu’à l’extrémité du menton (ou de la barbe).
6- Se laver les deux mains trois fois, depuis le bout des doigts jusqu’aux coudes, en commençant par la droite, suivie de la gauche.
7- Passer ses mains humides sur la tête une seule fois : les mouiller et les faire passer depuis la partie antérieure jusqu’à l’extrémité des cheveux sur la nuque, puis on les passe sur ses oreilles.
8- Enfin, se laver trois fois les pieds jusqu’aux chevilles.
{Extrait de : L'islam pour les débutants ~ éditions al hadith}

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albano74
09/02/2015, 16h34
Sagesse à méditer
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L'Imam Ahmad رحمه الله appréciait ce qui était rapporté de Hâtim al-Asam رحمه الله , lorsqu'on lui dit :
"Tu n'es pas Arabe et tu ne parles pas avec éloquence, pourtant personne ne débat avec toi sans que tu ne le fasses taire. Comment prends-tu le dessus sur tes adversaires ? "
Il répondit :
"Par trois choses : Je suis heureux lorsque mon opposant dit vrai,
et je m'attriste lorsqu'il se trompe. Je retiens ma langue face à lui, de peur que je ne dise quelque chose qui le blesserait. "
Alors Ahmad رحمه الله a dit : " Que cet homme est sage ! "
__________________________________________________ __
( tiré de l'ouvrage " La différence entre le Conseil et la Critique " par l'Imam Zayn ud-Deen Ibn Rajab al-Hanbali رحمه الله avec les vérifications et les commentaires de 'Ali Hasan al-Halabi رحمه الله)
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soltan009
09/02/2015, 17h25
http://img.over-blog-kiwi.com/0/69/05/86/20140621/ob_c0284d_hadith-predicateurs-egareurs.png

albano74
10/02/2015, 12h51
{En vérité, dans la création des cieux et de la terre, et dans l’alternance de la nuit et du jour, il y a certes des signes pour les doués d’intelligence qui, debout, assis, couchés sur leurs côtés, invoquent Allah et méditent sur la création des cieux et de la terre (disant) : « Notre Seigneur ! Tu n’as pas créé cela en vain. Gloire à Toi ! Garde-nous du châtiment du Feu ».}
[Coran, 3 :190-191]
https://scontent-a-lhr.xx.fbcdn.net/hphotos-xap1/v/t1.0-9/10686687_10152616977728639_4235458362078945137_n.j pg?oh=18f4df37931321c80519be0042de0932&oe=554E850A

soltan009
10/02/2015, 15h29
http://4.bp.blogspot.com/-mhrDY6TlyYY/VL-OQNJDIdI/AAAAAAAAHIs/CQ8Pe_qf5YQ/s1600/%C3%A9vidence-shah%C3%A2da.fr.jpg

soltan009
10/02/2015, 18h16
https://fbcdn-sphotos-h-a.akamaihd.net/hphotos-ak-xpf1/v/t1.0-9/10959595_10154384172078647_1433849957634777863_n.j pg?oh=7deab30f72bb6955972521ac5e13b81d&oe=55900C44&__gda__=1431607867_0c2fae21b62d7d85ea19a2be7362b54 5

soltan009
11/02/2015, 16h39
http://muslimjapan.com/wordpress/wp-content/uploads/hadith-41.gif

albano74
11/02/2015, 17h23
Mujâhid rapporte : « J’étais chez ‘Abd Allah Ibn ‘Amr t tandis que son esclave dépeçait une brebis. Il lui enjoignit : « Jeune homme ! Quand tu auras terminé, commence par [en offrir à] notre voisin le juif ». Un homme, parmi ceux qui étaient présents, s’écria : « Le juif ?
Qu’Allah améliore ton état ! »
‘Abd Allah répliqua :
« J’ai entendu le Prophète -aleyhi salat wa salam- nous recommander le voisin, tant et si bien que nous craignîmes qu’il allait en faire un héritier »
[Al-Bukhârî]
L’excellence du comportement envers les non musulmans s’étend jusqu’à la satisfaction de leurs besoins et à intervenir en leur faveur.

moschino
12/02/2015, 15h10
D’après ‘Omar
- سضٜ الله ػْٔ - qui a dit : Pendant que nous étions un jour assis chez le Prophète - صيٚ الله ػيٞ عيٌ - , apparut soudain parmi nous une certaine personne portant des habits tout blancs, ayant des cheveux très noirs ; aucune trace d’un long voyage ne paraissait sur lui et aucun parmi nous ne le connaissait. Il s’avança et s’assit près du Prophète - صيٚ الله ػيٞ عيٌ - . Il appuya ses genoux contre les siens, posa les paumes de ses deux mains sur ses deux cuisses et dit :
- Ô Muhammad, informe-
moi sur l’Islam
-
L’Islam, dit le Prophète - صيٚ الله ػيٞ عيٌ - , c’est que tu témoignes qu’il est pas de dieu sinon Dieu et que Muhammad est l’Envoyé de Dieu, que tu célèbres la prière, que tu donnes l’aumône [ Zakât ], que tu jeûnes le Ramadane et que tu fasses le pèlerinage de la Maison si tu en as la possibilité.
-
L’étranger : Tu as dit la vérité.
Nous nous sommes alors étonnés de cette situation : Il le questionne puis il
l’approuve.
-
L’étranger : Informe-moi sur la foi [ Imâne ].
-
La foi, dit-il, c’est que tu croies en Dieu, en Ses Anges, en Ses Livres, en Ses Envoyés, au Jour Dernier, et que tu croies dans le Décret [ Qadar ], qu’il s’agisse dans son bien ou de son mal.
-
L’étranger : Tu as dis la vérité, dit-il
-
L’étranger : Informe-moi sur le bel-agir, ajouta-t-il.
- Que tu adores Dieu comme si tu Le voyais. Et si tu ne Le vois pas, Lui te voit. Lui répondit le Prophète -
صيٚ الله ػيٞ عيٌ -.
-
L’étranger : Informe-moi sur l’Heure ( de la résurrection ).
http://bibliotheque-islamique-coran-sunna.over-blog.com/
10
-
Celui qui est interrogé n’en sait pas plus sur elle que celui qui l’interroge, lui répondit-il.
-
L’étranger : Informe-moi sur ses signes précurseurs.
-
Quand la femme donnera naissance à sa propre maîtresse, et quand tu verras les vas-nu-pieds, les déguenillés et les gueux, gardiens de bêtes, rivaliser dans l’élévation des constructions. Puis l’homme s’en alla. Je restais un bon bout de temps sans rien demander sur cette affaire, puis l’Envoyé de Dieu - صيٚ الله ػيٞ عيٌ
- me dit :
-
Sais-tu qui est venu m’interroger ?
- Dieu et Son Envoyé le savent mieux que moi, lui dis-je.
-
C’est l’Ange Gabriel. Il est venu vous apprendre votre religion.10

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13/02/2015, 15h07
Selon Abû Sa‘îd al-Khudrî : « Nous demandâmes : “Ô Messager d’Allah ! Quant à la salutation, c’est clair, mais comment prier sur toi?” Le Prophète -aleyhi salat wa salam- répondit : “Dites :
اللَّهُمَّ صَلِّ عَلَى مُحَمَّدٍ، عَبْدِكَ وَرَسُولِكَ، كَمَا صَلَّيْتَ عَلَى إِبْرَاهِيمَ، وَبَارِكْ عَلَى مُحَمَّدٍ وَعَلَى آلِ مُحَمَّدٍ، كَمَا بَارَكْتَ عَلَى إِبْرَاهِيمَ وَآلِ إِبْرَاهِيمَ.
Allâhumma salli ‘alâ Muhammad, ‘abdika wa rasûlik, kamâ sallayta ‘alâ Ibrâhîm, wa bârik ‘alâ Muhammad, wa ‘alâ âli Muhammad, kamâ bârakta ‘alâ Ibrâhîm wa âli Ibrâhîm
“Ô Allah ! Prie sur Muhammad, Ton serviteur et Messager, comme Tu as prié sur Ibrâhîm, et accorde Ta bénédiction à Muhammad et à la famille de Muhammad, comme Tu as accordé Ta bénédiction à Ibrâhîm ainsi qu’à la famille d’Ibrâhîm !„” »
[Rapporté par al-Bukhârî, n°6358]

https://scontent-lhr.xx.fbcdn.net/hphotos-xpf1/v/t1.0-9/10255937_10152623791063639_3726135063758193345_n.j pg?oh=dd71f9c2417a85b830840fdb27f80fc6&oe=555E45E0

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14/02/2015, 11h23
Les pieux Anciens – notamment les savants du hadith – priaient sur le Prophète -aleyhi salat wa salam-, lorsqu’il était évoqué, en utilisant deux formulations abrégées :
– la première : sallâ-l-lâhu ‘alayhi wa sallam. « Que la prière d’Allah et le salut soient sur lui ! » ;
– la seconde : ‘alayhi-s-salâtu was-salâm. « Sur lui la prière et le salut ! »
On retrouve fréquemment ces deux formules dans les recueils de hadith, Allah en soit loué. De plus, les savants du hadith recommandent, dans leurs ouvrages, d’être attentif à formuler cette prière de la meilleure façon, en regroupant à la fois la prière et le salut sur lui.
L’imam Ibn al-Salâh dit dans son livre ‘Ulûm al-hadîth : « Il est du devoir de celui qui transcrit les hadiths de veiller à bien écrire la formule de prière et de salut sur le Messager d’Allah r lorsqu’il est évoqué. Il ne doit pas se lasser de la répéter lorsqu’on le cite à nouveau, car ceci fait partie des enseignements les plus grands et les plus utiles que doivent rapidement acquérir les étudiants du hadith ainsi que les scribes. Quant au négligent, il se prive d’un bien immense »https://fbcdn-sphotos-g-a.akamaihd.net/hphotos-ak-xap1/v/t1.0-9/10897808_10152623797353639_7496615145342986642_n.j pg?oh=431c7cfd30a5b922ab5ac2e9b023d0fb&oe=558E13C5&__gda__=1435354000_c86ba4cad01700268fc98c1b0d2e1ea a

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15/02/2015, 09h34
« Notre Seigneur est Allah qui est au ciel, que Ton nom soit sanctifié. Ton commandement règne dans le ciel et sur terre. De même que Ta miséricorde se trouve au ciel, établis Ta miséricorde sur terre. ardonne-nous notre vice et nos péchés, Tu es le Seigneur des bons. Fais descendre une de Tes miséricordes et une de Tes guérisons sur cette douleur ».
[Abû Dâwud, n°3892, Ahmad (t. 2, p. 21), al-Hâkim dans al-Mustadrak (t. 1, p. 344) et d’autres. Jugé fiable par Ibn Taymiyya dans Majmû‘ al-fatâwâ (t. 3, p. 139).]
https://fbcdn-sphotos-d-a.akamaihd.net/hphotos-ak-xpf1/v/t1.0-9/10978696_10152625894358639_1465439294659911193_n.j pg?oh=7edb9e060541ed81103dd4339b1abbc1&oe=55545E9F&__gda__=1435317728_2317ed2c542ae27a108f08f44e2793f 8

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16/02/2015, 14h42
« Le Prophète -aleyhi salat wa salam- a dit :

“Sortira de l’Enfer celui qui disait Point de divinité si ce n’est Allah et avait dans le coeur le poids d’un grain d’orge de bien. Puis, sortira de l’Enfer celui qui disait Point de divinité si ce n’est Allah et avait dans le coeur le poids d’un grain de blé de bien. Puis, sortira de l’Enfer celui qui disait Point de divinité si ce n’est Allah et avait dans le coeur le poids d’une particule de bien” ».

{Sahih Muslim ~ n°478 ~ éditions al hadith}https://fbcdn-sphotos-d-a.akamaihd.net/hphotos-ak-xpf1/v/t1.0-9/1798438_10152628531038639_7940022099866728397_n.jp g?oh=d11af37787b20adfeeff8f11081813d9&oe=555438D7&__gda__=1435366376_1ee3889d06fadbd3308a73b31aaf4b4 a

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17/02/2015, 17h46
« Aucun groupe ne prend place dans une assemblée sans évoquer Allah sans qu’il ne le regrette. Et aucun homme ne marche en chemin sans évoquer Allah sans qu’il ne le regrette ».
[Rapporté par Ahmad, Abû Dâwud, al-Nasâ’î et Ibn Hibbân]
Le musulman ne participe à une assemblée ou ne marche en chemin sans évoquer Allah sans que cela ne soit source de regret au Jour de la Résurrection.
https://fbcdn-sphotos-e-a.akamaihd.net/hphotos-ak-xaf1/v/t1.0-9/10923529_10152633083053639_1224116863898750518_n.p ng?oh=f109510942e2b3f3526639d3d68b10cd&oe=5551B4A6&__gda__=1431654930_66aec0a31f3cd46c6d73664c16c657b 0

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18/02/2015, 14h56
Deux hommes de Balî avaient embrassé l’islam, l’un était mort en martyr et l’autre vécut une année supplémentaire. Talha Ibn ‘Ubayd Allah dit : « Je vis (en rêve) le survivant entrer au Paradis avant le martyr et je m’en étonnai. Au matin, j’en parlai au Messager d’Allah -aleyhi salat wa salam- qui dit :

“N’a-t-il pas jeûné après lui le mois de Ramadan, prié six mille rak‘a et autant de prières surérogatoires ?” »

[Hadîth authentifié par al-Albânî dans Sahîh al-Targhîb n°368]
https://fbcdn-sphotos-h-a.akamaihd.net/hphotos-ak-xpa1/v/t1.0-9/10436667_10152634881508639_4011476171519063727_n.p ng?oh=1c27f2fc09daba62766072860c320a63&oe=55592CCC&__gda__=1435095002_0a88d9c9d9010320f65a8c747fa966f a
La vie est un don divin qu’Allah I'octroie à celui qu’Il veut d’entre Ses serviteurs afin que peut-être il se surpasse dans Son obéissance.

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19/02/2015, 17h34
Allah dit : {Et ton Seigneur a décrété: « N’adorez que Lui et marquez de la bonté envers les père et mère : si l’un d’eux ou tous deux doivent atteindre la vieillesse auprès de toi, alors ne leur dis point: «Fi!» et ne les brusque pas, mais adresse-leur des paroles respectueuses. Et par miséricorde, abaisse pour eux l’aile de l’humilité, et dis : «Ô mon Seigneur, fais-leur, à tous deux, miséricorde comme ils m’ont élevé tout petit.» }
وَقَضَىٰ رَبُّكَ أَلَّا تَعۡبُدُوٓاْ إِلَّآ إِيَّاهُ وَبِٱلۡوَٲلِدَيۡنِ إِحۡسَـٰنًا*ۚ إِمَّا يَبۡلُغَنَّ عِندَكَ ٱلۡڪِبَرَ أَحَدُهُمَآ أَوۡ كِلَاهُمَا فَلَا تَقُل لَّهُمَآ أُفٍّ۬ وَلَا تَنۡہَرۡهُمَا وَقُل لَّهُمَا قَوۡلاً۬ ڪَرِيمً۬ا وَٱخۡفِضۡ لَهُمَا جَنَاحَ ٱلذُّلِّ مِنَ ٱلرَّحۡمَةِ وَقُل رَّبِّ ٱرۡحَمۡهُمَا كَمَا رَبَّيَانِى صَغِيرً۬ا
[Coran, al-Isrâ’ : 23-24]
‘Abd Allah Ibn Mas‘ûd t a dit : « J’ai demandé au Prophète -aleyhi salat wa salam- : «Quelle est l’oeuvre la plus aimée d’Allah ? » Il dit: « La prière à son heure.» Je dis : « Et puis ? » Il dit: « La piété filiale ».
[Rapporté par al- Bukhârî et Muslim]

https://scontent-lhr.xx.fbcdn.net/hphotos-xpf1/v/t1.0-9/10999900_10152637118843639_4189864698918379668_n.p ng?oh=e840476be95e70a19df3e967b8492827&oe=5588F479

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20/02/2015, 06h09
Le Prophete salla Allah 'aleyh wa sallam rapporte
de son Seigneur : « J'ai créé tous mes serviteurs sur la
vraie religion (sur le tawhid, loin du shirk). Puis,les diables
sont venus à eux et les ont détournés de leur vraie religion.
Ils ont rendu illicite aux gens ce que J’ai rendu licite pour
eux et ils ont commandé d’associer à Mon adoration,
ce sur quoi Je n'ai descendu aucune preuve. »
(Hadith rapporté par l'imam Mouslim et Ahmad).W/A♥https://scontent-fra.xx.fbcdn.net/hphotos-xpa1/v/t1.0-9/10991363_10152639963208639_1667501835904411566_n.j pg?oh=b7486cd7fbee8d6e6e0aee4b049dd49a&oe=5555113C

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21/02/2015, 15h12
~ Les droits des parents ~
Pour être bienfaisants envers leurs parents, le fils et la fille – quelque soit leur âge – doivent :
- Les saluer en premier, en arrivant auprès d’eux. Leur dire : « Que la paix, la miséricorde et les bénédictions de Allah soient sur vous ! »
- Leur demander permission avant d’entrer chez eux : frapper à la porte et dire : « Paix sur vous, puis-je entrer ?»
- Leur demander permission pour sortir.
- Leur parler avec douceur et ne pas élever la voix sur eux.
- Leur céder le passage en entrant et en sortant.
- Obéir à leurs ordres et suivre leurs instructions.
- Ne pas les appeler par leurs noms, mais les appeler : « (ma) mère, (mon) père ».
- Ne pas commencer à manger et boire avant eux.
Quelques vertus des parents :
Les vertus des parents sont fort nombreuses, dont :
- La mère porte son enfant pendant neuf mois et subit toutes les douleurs de l’accouchement.
- La mère allaite son enfant, le lave et le purifie des souillures.
- Le père dépense ses biens pour subvenir aux besoins de l’enfant en matière de nourriture, d’habits et de jouets.
- Les deux prennent soin de sa santé.
- La femme veille sur l’enfant quand il est malade.
- Les deux parents envoient l’enfant à l’école pour qu’il s’instruise et lui donnent une éducation islamique.
[L'islam Pour les débutants ~ éditions al hadith]

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22/02/2015, 19h00
{Ô les croyants! Craignez Allah et renoncez au reliquat de l’intérêt usuraire, si vous êtes croyants. Si vous ne le faites pas, alors recevez l’annonce d’une guerre de la part d’Allah et de Son Messager. Et si vous vous repentez, vous aurez vos capitaux. Vous ne léserez personne et vous ne serez point lésés.}يَـٰٓأَيُّهَا ٱلَّذِينَ ءَامَنُواْ ٱتَّقُواْ ٱللَّهَ وَذَرُواْ مَا بَقِىَ مِنَ ٱلرِّبَوٰٓاْ إِن كُنتُم مُّؤۡمِنِينَ فَإِن لَّمۡ تَفۡعَلُواْ فَأۡذَنُواْ بِحَرۡبٍ۬ مِّنَ ٱللَّهِ وَرَسُولِهِۦ*ۖ وَإِن تُبۡتُمۡ فَلَڪُمۡ رُءُوسُ أَمۡوَٲلِڪُمۡ لَا تَظۡلِمُونَ وَلَا تُظۡلَمُونَ[Coran, al-Baqara : 278-279]Les versets du Coran regorgent de récits et de témoignages qui soulignent le danger de l’amour excessif des richesses et ses retombées néfastes dans la vie de l’individu, ainsi que les punitions dissuasives qu’Allah a réservées pour cet excès.Citons, à titre d’exemple, le récit des propriétaires du jardin dans la sourate « al-Qalam ». En effet, ils ont juré de priver le pauvre de ses droits et se sont mis d’accord pour cueillir les fruits tôt le matin à l’insu des pauvres.La punition n’a pas tardé à venir comme le montre bien Allah le Très Haut dans ce verset :{Une calamité de la part de ton Seigneur tomba dessus (sur le jardin) pendant qu’ils dormaient, et le matin, ce fut comme si tout avait été rasé.}C’est-à-dire que le jardin est devenu noir et sec. Cette punition terrestre, certes, a réveillé en eux leur nature première et leur a dévoilé leur égarement et leur transgression des limites.

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24/02/2015, 06h07
Allah dit : { (Ils disent smile emoticon « C’est pour le visage d’Allah que nous vous nourrissons : nous ne voulons de vous ni récompense ni gratitude. Nous redoutons, de notre Seigneur, un jour terrible et catastrophique ». }
إِنَّمَا نُطۡعِمُكُمۡ لِوَجۡهِ ٱللَّهِ لَا نُرِيدُ مِنكُمۡ جَزَآءً۬ وَلَا شُكُورًا إِنَّا نَخَافُ مِن رَّبِّنَا يَوۡمًا عَبُوسً۬ا قَمۡطَرِيرً۬ا
[Coran, 76 ~ 9-10]
Ces versets mentionnent que les serviteurs d’Allah ne font pas don de nourriture pour récolter une récompense matérielle de ce bas monde. Ils n’accomplissent pas non plus les bonnes œuvres pour l’éloge et la reconnaissance des gens. Ils ne font cela que par crainte d’Allah, et par peur du jour terrible, terrifiant et atroce.

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25/02/2015, 17h33
Le Prophète -aleyhi salat wa salam- a dit :
«N’empêchez pas les femmes de se rendre à la mosquée, mais leurs maisons sont mieux pour elles».
(Muslim, Ahmad, Abû Dâwud)
Nous comprenons donc qu’il est permis pour la femme de prier à la mosquée, néanmoins prier chez elle est meilleur car ainsi, elle reste à l’abri des regards et ne s’expose à aucune nuisance sur le chemin. En revanche, il lui est préférable d’aller à la mosquée si c’est le seul moyen pour elle d’apprendre sa religion en écoutant les cours qui s’y donnent.

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26/02/2015, 15h17
Le Prophète -aleyhi salat wa salam- a dit :
« Celui qui oublie de prier sur moi aura manqué le chemin du Paradis ».https://scontent-fra.xx.fbcdn.net/hphotos-xap1/v/t1.0-9/10930159_10152650519213639_8124259894045797590_n.j pg?oh=a5b8005278e1296fdb88dae09f6f0b29&oe=555122B3

[Rapporté par Ibn Mâjah selon Ibn ‘Abbâs et al-Bayhaqî dans al-Shu‘ab]

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27/02/2015, 16h21
Le Prophète -aleyhi salat wa salam- a dit :

« Quiconque se lave la tête et le reste du corps le jour du vendredi, puis part aux premières heures en marchant sans emprunter de monture, se rapproche de l’imam et écoute sans futilité de sa part, recevra pour chaque pas les oeuvres d’une année, récompense des jeûnes et des prières nocturnes incluse »

[Rapporté par Ahmad, Abû Dâwud, al-Tirmidhî, al-Nasâ’î, Ibn Mâjah, Ibn Khuzayma, Ibn Hibbân et al-Hâkim, et authentifié par al-Albânî dans Sahîh al-Jâmi‘ n°6405]https://scontent-lhr.xx.fbcdn.net/hphotos-xpa1/v/t1.0-9/10430894_10152652220693639_2231220674445790485_n.j pg?oh=ba6fb0df92fc88c52d858ab6eef36991&oe=5592356E

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02/03/2015, 06h08
Voici quelques-unes de ces règles de bienséance :

1. de ne pas se coucher à une heure tardive après la prière de la nuit [al-‘Ishâ’], sauf en cas de nécessité, comme pour réviser une science ou tenir compagnie à un invité, etc.

2. de s’efforcer à ne s’endormir qu’en état d’ablution, de s’allonger en premier sur son côté droit et de poser sa tête sur sa main droite.
3. d’évoquer Allah le Très-Haut par le biais des formules recensées, dont :

« Allâhumma khalaqta Nafsî wa Anta tawaffâhâ, Laka Mamâtuhâ wa Mahyâhâ, in ahyaytahâ fahfazhâ wa in amattahâ faghfir lahâ, Allâhumma innî as’aluka al-‘Afiya. »

« Ô Allah ! C’est Toi qui as créé mon âme et c’est Toi qui lui donnes la mort. Sa mort et sa vie t’appartiennent. Si Tu lui redonnes vie, préserve-là et si Tu lui donnes la mort, pardonne-lui. Ô Allah ! Accorde-moi le salut. »

« Bismika Rabbî wada‘tu Janbî wa Bika arfa‘uh, in amsakta Nafsî faghfir lahâ, wa in arsaltahâ fahfazhâ bimâ tahfazu bihi ‘Ibâdaka al-Sâlihîn. »

« En Ton Nom mon Seigneur, je pose mon flanc et par Toi je le lève. Si Tu retiens mon âme, pardonne-lui et si Tu la relâches, préserve-la de la même manière que Tu préserves Tes serviteurs pieux. »

« Al-Hamdu lillâh alladhî at‘amanâ wa saqânâ, wa kafânâ wa Âwânâ, fakam mimman lâ kâfiya lahu wa lâ mu’wî. »

« Louange à Allah qui nous a donné à boire et à manger, qui nous a suffi et qui nous a donné asile. Nombreux sont ceux qui n’ont personne pour leur suffire et leur donner asile. »

La récitation de : « Gloire à Allah » [Subhân Allâh] trente-trois fois ; « louange à Allah » [al-Hamdu lillâh] trente-fois et « Allah est plus Grand » [Allâhu Akbar] trente-quatre fois.

De réunir ses mains, y réciter les sourates de la protection, y souffler puis de les passer autant que possible sur son corps, en commençant par la tête et le visage puis le devant de son corps. On fait tout cela à trois reprises.

Toutes ces règles de bienséance et formules de rappel se trouvent dans les Sahîh d’al-Bukhârî et de Muslim.

[Extrait de : Comment comprendre tes rêves ~ éditions al hadith]

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02/03/2015, 19h13
La prière de la femme dans sa maison est meilleure que sa prière à la mosquée. Si elle est à La Mecque, sa prière dans son hôtel est-elle meilleure que sa prière dans le Sanctuaire ?

Quel que soit l’endroit où elle s’installe, que ce soit à La Mecque, à Médine ou à Jérusalem, la prière de la femme chez elle est meilleure que sa prière à la mosquée. Le même raisonnement s’applique à l’homme en ce qui concerne les prières surérogatoires. Il est préférable pour lui de les accomplir chez lui et non à la mosquée, même si c’est la Mosquée Sacrée. Cela tient à deux preuves :

– la première : la portée générale de la parole du Prophète r au sujet de la prière nocturne, durant le mois de Ramadan. Il pria avec les Compagnons les trois premières nuits. La quatrième nuit, ces derniers se réunirent, mais le Prophète -aleyhi salat wa salam- ne sortit pas à leur rencontre, si bien que certains insouciants lancèrent des cailloux contre sa porte. Il sortit aussitôt et déclara avec mécontentement : « Certes, je savais que vous étiez là à attendre. C’est à dessein que je ne suis pas sorti. Ô gens ! Priez dans vos maisons ! Car la meilleure prière d’un homme est celle qu’il accomplit dans sa maison, à l’exception de la prière prescrite » ;

– la deuxième : elle est spécifique à la mosquée du Prophète -aleyhi salat wa salam-. En effet, un Compagnon vint lui poser une question de ce genre : « Dois-je accomplir la prière surérogatoire à la mosquée ou chez moi ? » Le Prophète -aleyhi salat wa salam- répondit : « Vois-tu ma maison qui est là ? Y a-t-il plus proche qu’elle de ma mosquée ? » L’homme dit : « Non ». Le Prophète r reprit : « La meilleure prière d’un homme est celle qu’il accomplit dans sa maison, à l’exception de la prière prescrite ».

Remarque : considérons le cas d’une personne qui réside dans un pays doté d’un mérite particulier, comme la Mosquée Sacrée, la Mosquée du Prophète -aleyhi salat wa salam- ou la Mosquée al-Aqsâ. Dans une telle situation, la prière obligatoire de la femme chez elle et la prière surérogatoire de l’homme chez lui n’ont d’autre signification que celle-ci : la prière est meilleure chez soi que dans l’une de ces trois mosquées. Par conséquent, si l’homme effectue une prière surérogatoire à la Mosquée Sacrée, sa prière vaut cent mille prières.

De même, si la femme accomplit une prière obligatoire ou surérogatoire à la Mosquée Sacrée, sa prière vaut cent mille prières. Mais si l’homme s’acquitte de cette prière surérogatoire chez lui et si la femme prie dans sa maison, la prière de chacun d’eux équivaudra à plus de cent mille prières. Voilà le sens de la préférence.

{Fatawas contemporaines de Cheikh al Albani ~ éditions al hadith}

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03/03/2015, 14h57
Le Prophète -aleyhi salat wa salam- a dit:
« Allâh n'a pas fait descendre une maladie, sans avoir descendu en même temps son remède »
Hadîth authentique [Sahîh] - Authentifié par SHeikh al Albânî dans « as-Silsila as-Sahîha - n°451
Le gingembre est une plante dont les racines sont couramment et depuis longtemps utilisées dans l'alimentation asiatique en tant qu'épice. Aujourd'hui très répandu en Europe, le gingembre est aussi connu pour ses multiples vertus. Il est réputé aphrodisiaque mais pas seulement. Il possède de très nombreuses propriétés médicinales. Entre autres bienfaits, le gingembre est antibactérien, il aide à réchauffer l'organisme, il stimule le système immunitaire, il est antiallergique et antipyrétique (il lutte contre la fièvre).
Surtout, le gingembre est un anti-nauséeux qui limite les vomissements, notamment ceux liés aux transports et chez les femmes enceintes. D'autre part il permet une digestion plus rapide en favorisant la sécrétion biliaire. Dans les pays occidentaux, le gingembre est utilisé pour diminuer les manifestations inflammatoires des rhumatismes;
On peut consommer du gingembre sous forme de poudre, de tisane de teinture-mère ou frais, à raison de 500 mg par jour, pour pouvoir profiter de ses bienfaits.

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04/03/2015, 17h01
Allah affirme en parlant du Prophète -aleyhi salat wa salam :

{Et Nous ne t’avons envoyé qu’en miséricorde pour l’univers.}

وَمَآ أَرۡسَلۡنَـٰكَ إِلَّا رَحۡمَةً۬ لِّلۡعَـٰلَمِينَ

[Coran, al-Anbiyâ’ : 107]

Par conséquent, le Prophète -aleyhi salat wa salam est le plus compatissant des hommes envers la création entière. Il a incité à être compatissant :

« Allah ne fait pas miséricorde à celui qui n’est pas compatissant envers les gens ».

[Al-Bukhârî]

Le terme de « gens » ici désigne tout un chacun, sans distinction de race ou de religion. Les textes sur le thème de la miséricorde sont d’ordre général.https://scontent-fra.xx.fbcdn.net/hphotos-xpf1/v/t1.0-9/11018735_10152661342533639_1264315423317987686_n.j pg?oh=4829c83aff0b83e4cf71eeeb6aaaf227&oe=558DC6CD

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06/03/2015, 13h44
{Soyez justes car Dieu aime les justes}.
[Coran : 49 ~ 9]
On constate dans ce verset que Dieu commande et impose aux croyants d’adopter une posture et une attitude de justice dans leur vie, en précisant que cette règle de vie mène à l’amour de Dieu, ce qui est l’une des plus grandes récompenses en islam.
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07/03/2015, 17h13
Abû Hurayra a rapporté du Prophète -aleyhi salat wa salam- qu’il a dit :

« Celui qui dit que les gens sont perdus est le plus perdu d’entre eux ».

[Muslim n°2622]

Al-Nawawî a dit : « Dans le hadith du Prophète -aleyhi salat wa salam- : le verbe est rapporté avec deux déclinaisons notoires, notamment la première qui donne à la parole prophétique le sens suivant : “C’est celui qui dit que les gens ont péri qui est le plus perdu d’entre eux”.

La deuxième déclinaison renvoie au sens suivant : “C’est celui qui dit que les gens ont péri qui les a perdus”, c’est-à-dire que c’est lui qui les considère comme ayant péri, et non qu’ils aient vraiment péri. Les savants s’accordent pour dire que cette réprobation s’applique à celui qui dit que les gens ont péri à titre d’outrecuidance, de dédain, d’amour-propre et de dénigrement des gens, car il ignore le secret divin à l’égard de la créature.

Les savants précisent : “Quant à celui qui tient ces paroles par déception pour les manquements en religion qu’il observe chez lui-même et chez les gens, nul grief à lui faire.

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08/03/2015, 08h46
Abû Sa‘îd rapporte que le Messager d’Allah -aleyhi salat wa salam- a dit :

« Celui qui dort sans avoir prié le witr ou en l’ayant oublié, qu’il le prie au matin ou quand il s’en souvient ! »

[Abû Dâwud , Ibn Mâjah, al-Tirmidhî, al-Hâkim ; al-Albânî le juge authentique dans al-irwâ’, t.2 p.153]

Il est donc préférable de rattraper le witr quand on dort sans l’avoir accompli ou qu’on l’a oublié, et de le faire après le lever du soleil en nombre pair selon ce qu’on a l’habitude de faire.

Note : La prière d’al-witr est une sunna impérative (sunna mu’akkada) que le musulman ne doit en aucun cas abandonner. C’est la dernière des prières surérogatoires de la nuit que le musulman doit accomplir en une seule rak‘a, après al-‘ishâ’, conformément à la parole du Prophète -aleyhi salat wa salam- :

« La prière de la nuit se fait par cycles de deux rak‘a. Quand l’un de vous craint de voir poindre l’aube, qu’il accomplisse une rak‘a unique pour que les prières effectuées soient impaires. »

[al-Bukhârî]https://fbcdn-sphotos-f-a.akamaihd.net/hphotos-ak-xfp1/v/t1.0-9/11009953_10152667127353639_8633864857815697968_n.p ng?oh=876986d0d0fd254d8fcded7cf465909d&oe=55912173&__gda__=1433642262_b079efc33e1160741406d7d76ee6e4e 6

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09/03/2015, 14h56
« Le plus aimé des gens auprès d’Allah est le plus utile d’entre eux, le plus aimé des actes auprès d’Allah est le bonheur que l’on procure à un musulman, le souci dont on le soulage, une dette que l’on rembourse à sa place, ou sa faim que l’on repousse. Rester avec mon frère pour l’aider dans une affaire m’est préférable que de faire la retraite pieuse à la mosquée durant un mois. Quiconque contient sa colère, Allah cachera ses défauts, quiconque refoule son ressentiment – alors que s’il voulait il s’y prêterait – Allah emplira son coeur de satisfaction au Jour de la Résurrection, quiconque apporte son aide à son frère musulman dans une affaire jusqu’à sa concrétisation, Allah, pureté à Lui, affermira ses pas au Jour où les pas glisseront. Enfin, le mauvais comportement corrompt l’acte tel le vinaigre qui fait tourner le miel »
[Rapporté par al-Tabarânî dans al-Kabîr t.12 p.346]

albano74
14/03/2015, 12h40
"Celui qui a créé la mort et la vie afin de vous éprouver (et de savoir) qui de vous est le meilleur en oeuvre, et c’est Lui le Puissant, le Pardonneur."

ٱلَّذِى خَلَقَ ٱلۡمَوۡتَ وَٱلۡحَيَوٰةَ لِيَبۡلُوَكُمۡ أَيُّكُمۡ أَحۡسَنُ عَمَلاً۬*ۚ وَهُوَ ٱلۡعَزِيزُ ٱلۡغَفُورُ

[Coran, 67 ~ 2]

Al-Fudayl Ibn ‘Iyâd a dit au sujet des bons actes : « Il s’agit des actes les plus sincères et les plus corrects ».

On lui demanda : « Ô Abû ‘Alî ! Quels sont les actes les plus sincères et les plus corrects ?»

Il répondit : « Les actes sincères et accomplis de manière incorrecte ne sont pas agréés ; les oeuvres accomplies correctement et sans sincérité ne sont pas agréées non plus. Seuls sont acceptés les actes sincères et accomplis correctement. Est sincère ce qui a été voué exclusivement à Allah, et est correct ce qui a été accompli conformément à la Sunna. »
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15/03/2015, 09h22
{C’est Lui qui vous a fait la terre pour lit, et le ciel pour toit; qui précipite la pluie du ciel et par elle fait surgir toutes sortes de fruits pour vous nourrir, ne Lui cherchez donc pas des égaux, alors que vous savez (tout cela)}ٱلَّذِى جَعَلَ لَكُمُ ٱلۡأَرۡضَ فِرَشً۬ا وَٱلسَّمَآءَ بِنَآءً۬ وَأَنزَلَ مِنَ ٱلسَّمَآءِ مَآءً۬ فَأَخۡرَجَ بِهِۦ مِنَ ٱلثَّمَرَٲتِ رِزۡقً۬ا لَّكُمۡ*ۖ فَلَا تَجۡعَلُواْ لِلَّهِ أَندَادً۬ا وَأَنتُمۡ تَعۡلَمُونَ[Coran, 2 ~ 22]~ La figue de Barbarie ~La figue de barbarie est un fruit classé parmi les fruits exotiques qui apportent nombreux bienfaits pour la santé ! Encore de bonne raisons de succomber et d’en faire un aliment de choix pour toute la famille.La figue de barbarie, des bienfaits pour les personnes ayant des problèmes de diabèteLa présence de vitamines hydrosolubles, en belle quantité dans la chair de la figue de Barbarie, répond aux besoins du corps qui est incapable de les stocker. Les vitamines E et A (la A étant présente sous forme de bêta-carotène), possèdent toutes deux de puissantes vertus anti-oxydantes. Plus la figue de Barbarie a une couleur foncée, plus elle est riche en provitamine A.Côté minéraux et oligo-éléments, elle renferme des taux élevés en potassium, calcium, magnésium, fer et cuivre. Le phosphore étant présent en plus petite quantité. Leurs actions anti-oxydantes conjuguées protègent le corps contre l’effet néfaste des toxines et des radicaux libres responsables (entre autres) du vieillissement prématuré des cellules, des vaisseaux, des tissus, des os et de l’apparition de certaines maladies. Les composants anti diarrhéique et nettoyant des graines noires de la figue de Barbarie ont des effets très efficaces dans l'activation naturelle des parois de l'estomac et des intestins.Certaines études récentes ont prouvé qu’elles aident à prévenir et à traiter les crampes abdominales, les problèmes d’indigestion et la diarrhée.

soltan009
20/03/2015, 19h08
Le prophète (aleyi salât wa Salam) a dit:

" l'éclipse lunaire et l’éclipse solaire sont deux signes parmi les signes d’Allah.
Ils ne s’éclipsent pas à cause de la mort de quelqu’un ou de sa naissance.
Lorsque vous les voyez, précipitez-vous avec peur vers la prière."


[Boukhari et Muslim]

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soltan009
21/03/2015, 12h39
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soltan009
22/03/2015, 19h58
D'après Samoura Ibn Joundoub (qu'Allah l'agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) a dit:
« Lorsque l'imam dit -Ghayril maghdoubi 'alayhim wa la dallin- (1) alors dites -Amin- (2) ainsi Allah vous exaucera ».
(Rapporté par Tabarani et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Targhib n°516)
(1) C'est à dire dans la prière en commun, lorsque l'imam récite ce verset de la sourate Al Fatiha.
(2) -Amin- signifie : ô Allah exauce !
Remarque : Il est mentionné dans d'autres ahadiths authentiques que celui qui prie derrière un imam doit commencer à dire -Amine- lorsque l'imam a lui aussi commencé à dire -Amine- et il ne doit pas le précéder dans cela.
C'est ainsi qu'il faut comprendre le hadith ci-dessus.
D'après Abou Houreira (qu'Allah l'agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) a dit:
« Lorsque l'imam dit -Amin- alors dites -Amin- car certes celui dont la parole -Amin- correspond avec celle des anges il lui est pardonné ses péchés précédents ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°780 et Mouslim dans son Sahih n°410)

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23/03/2015, 05h54
Durant la prière surérogatoire du fajr, le Prophète -aleyhi salat wa salam- entendit un homme réciter la sourate al-Kâfirûn dans la première rak‘a, il dit alors :
« Voici un serviteur qui croit en son Seigneur. »
Puis, l’homme récita la deuxième sourate (al- Ikhlâs) dans l’autre rak‘a et le Prophète -aleyhi salat wa salam- déclara :
« Voici un serviteur qui connaît son Seigneur. »
[Al-Tahâwî, Ibn Hibbân dans son Sahîh et Ibn Bushrân ; Ibn Hajar le juge fiable dans al-Ahâdîth al-‘Âliyât n°16.]

soltan009
23/03/2015, 19h05
D'après Abou Houreira (qu'Allah l'agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) a dit:

« Celui qui dit à un enfant:

-Viens, prend cela !- (*)

puis ne lui donne rien, ceci est un mensonge ».

(Rapporté par Ahmed et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Targhib n°2942)

(*) Le sens de ce hadith est que le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) a informé que l'habitude qu'ont beaucoup de gens avec les enfants en bas-âge de faire signe avec la main en leur disant « viens » en faisant croire qu'ils ont quelque chose dans la main, alors que la main est vide, ceci est considéré comme du mensonge.

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23/03/2015, 20h30
« Que celui qui croit en Allah et au Jour Dernier dise du bien ou qu’il se taise !
[Bukhari et Muslim]
Le prophète -aleyhi salat wa salam- exhorte le fidèle à dire du bien ou à ne pas parler.
C’est là la preuve que le silence est un degré qui vient après la bonne parole et ce pour deux raisons :
La première : Le Messager d’Allah commence par ordonner de dire du bien : « qu’il dise du bien ». Le premier choix consiste donc à ’exprimer à travers de bonnes paroles.
La deuxième : s’il n’y parvient pas, il doit alors opter pour le silence, parce que l’être humain sera interrogé sur les propos qu’il a tenus.
Le Seigneur affirme : [Il n’y a rien de bon dans les conversations secrètes qu’ils tiennent, sauf lorsqu’il s’agit d’ordonner une aumône, d’accomplir une bonne action ou de rétablir la paix entre les hommes]
[Coran 4 : 114].
« qu’il dise du bien » est rattaché à la foi en Allah et au Jour Dernier dans ce hadith. Dire du bien est lié aux trois choses, mentionnées dans le verset de la sourate al-Nisâ’ : [sauf lorsqu’il s’agit d’ordonner une aumône, d’accomplir une bonne action ou de rétablir la paix entre les hommes].
L’aumône est claire de même qu’instaurer la paix. Quant à la bonne action, il s’agit de tout ce qui a trait au bien dans la Loi. Elle comprend tous les ordres relatifs aux devoirs et aux actes recommandés, ainsi que tout ce qui est illicite et détestable. Il faut aussi y inclure la transmission de la science, l’exhortation à faire le bien, l’interdiction du blâmable, etc.
Par conséquent, l’expression « qu’il dise du bien » signifie : qu’il commande de faire l’aumône, de se comporter correctement et de rétablir la paix entre les gens.

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24/03/2015, 14h41
D'après 'Abdallah Ibn 'Abbas (qu'Allah les agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) a dit:
« La meilleure aumône est de donner de l'eau à boire ».
(Rapporté par Abou Ya'la et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Jami n°1113)

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25/03/2015, 15h22
D'après 'Abdallah Ibn 'Omar (qu'Allah les agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) a dit:
« Tout homme à qui vient son cousin et lui demande un surplus de bien (*) et il le lui refuse, Allah lui refuse ses faveurs le jour du jugement ».
(Rapporté par Tabarani et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Targhib n°897)
(*) C'est à dire qu'il lui reste de l'argent après avoir payé ce dont il a besoin pour lui ou pour ceux qui sont à sa charge.

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25/03/2015, 15h42
Notre religion confie l’autorité à l’homme, mais cela ne signifie pas qu’il doit régner en dictateur absolu. L’islam ordonne à la femme d’obéir à son mari, mais lui donne pleine liberté de donner son avis sur toutes les affaires qui concernent sa vie, son couple et sa famille. La vie conjugale n’est pas un combat pour l’autorité. Il est question de la construction d’un foyer et d’une famille.
Chacun à son rôle à jouer. De plus, la consultation est un point stratégique.
Même si l’homme détient l’autorité au sein du foyer, il doit consulter son épouse afin qu’elle exprime clairement et ouvertement son avis personnel. Si celui-ci est avisé et plein de bon sens, alors le mari doit absolument en tenir compte et ne pas camper sur ses positions, sous prétexte que l’autorité lui a été conférée. Le but est d’arriver à un accord commun. En l’absence d’une telle attitude, ce sera le diable qui guide le couple !
L’autorité ne doit pas être perçue par l’époux comme une supériorité uniquement, mais avant tout comme une responsabilité dont il devra rendre des comptes devant son Seigneur. L’épouse ne doit pas voir cette autorité du mari comme une injustice, mais comme un lourd fardeau dont Allah l’a dispensée.
Un navire conduit par deux commandants de bord ne peut que sombrer !
{Sexualité : mode d’emploi islamique ~ La maison de la sagesse}

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27/03/2015, 12h23
-La sunna d’al-fajr-
Statut : Tel le witr, les deux rak‘a d’al-fajr sont une sunna impérative (sunna mu’akkada). Elle est la première prière du jour pour le musulman, le witr étant la dernière prière de la nuit. L’assiduité du Prophète -aleyhi salat wa salam- à la pratiquer, sans jamais la délaisser, nous recommmande cette prière de manière sûre.
Il a exhorté à l’observer en disant :
« Les deux rak‘a de l’aube valent mieux que ce bas monde et ce qu’il renferme. » [Rapporté par Muslim.]
Et aussi :
« N’abandonnez jamais les deux rak‘a de l’aube même si une armée ennemie vous pourchasse. »
[Rapporté par Ahmad et Abû Dâwud]
-Son temps-
Le temps de la sunna d’al-fajr commence dès l’apparition de l’aube jusqu’à la prière d’al-subh. Celui qui dort jusqu’au lever du soleil ou l’oublie, l’accomplit dès qu’il s’en rappelle. Mais à midi, elle devient caduque.
Le Prophète -aleyhi salat wa salam- dit effectivement :
« Celui qui n’a pas accompli les deux rak‘a d’al-fajr jusqu’au lever du soleil doit les accomplir. »
[Rapporté par al-Bayhaqî dans une très bonne chaîne de transmission]
Le Messager d’Allah -aleyhi salat wa salam- et ses Compagnons s’endormirent un jour alors qu’ils étaient en campagne de guerre, et ils ne se réveillèrent qu’après le lever du soleil. Ils se déplacèrent alors un peu et le Prophète demanda à Bilâl d’appeler à la prière.
Il accomplit ensuite les deux rak‘a d’al-fajr, puis prononça l’iqâma et accomplit la prière du subh.
{L'islam pour les débutants ~ éditions al hadith}https://fbcdn-sphotos-f-a.akamaihd.net/hphotos-ak-xpa1/v/t1.0-9/10403291_10152711098458639_385136134024030063_n.jp g?oh=ddac7275a6e7e64e4ffb7f79e63d2887&oe=55B5D6B1&__gda__=1433448923_35d682bf81321aa7aadd1732944047c c

soltan009
27/03/2015, 13h19
D'après Fadala Ibn 'Oubeid (qu'Allah l'agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) a dit:
« Mettez entre vous et le feu un voile (1), ne serait-ce qu'avec la moitié d'une datte (2) ».
(Rapporté par Tabarani et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Jami n°153)
(1) C'est à dire une protection.
(2) C'est à dire en la donnant en aumône.
L'imam 'Abder Raouf Al Mounawi a dit :
« Il y a dans ce hadith une incitation à faire l'aumône et ceci est une sounna tous les jours ne serait-ce qu'en donnant une chose minime comme un morceau de datte ou de l'eau ».
(Fayd Al Qadir, hadith n°189)



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(https://www.facebook.com/120052101358654/photos/a.126980797332451.13961.120052101358654/931121393585050/?type=1)

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28/03/2015, 09h52
D'après Abou Houreira (qu'Allah l'agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) a dit :
« Les endroits les plus aimés par Allah sont les mosquées (1) et les endroits les plus détestés par Allah sont les marchés (2) ».
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°671)
(1) Ceci car les mosquées sont des endroits d'obéissance à Allah, d'adoration, de rappel, d'invocation.
(2) Ceci car les marchés sont des endroits de tromperie, d'usure, de serments mensongers, de paroles non tenues, de mal et de négligence du rappel d'Allah.
Ces commentaires sont tirés de l'ouvrage Minnatoul Moun'im Charh Sahih Mouslim vol 1 p 422.

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28/03/2015, 14h15
Uthmân Ibn ‘Affân (عثمان بن عفان رضي الله عنه) – m.35H – a dit :
« Celui qui accomplira ses cinq prières avec application et assiduité, Allâh lui attribuera neuf gratifications :
– Allâh l’aimera,
– Il lui accordera un corps sain,
– Les Anges veilleront sur lui,
– Sa bénédiction descendra sur sa maison,
– L’empreinte des gens vertueux paraitra sur son visage,
– Allâh rendra son cœur subtil,
– Il franchira le Pont « As-Sirât » à la vitesse d’un éclair flamboyant,
– Allâh le sauvera des flammes de l’Enfer
– Et Il lui fera rejoindre le rang de ceux qui ne connaitront ni la peur ni la tristesse. »
(Ibn Hajar Al-’Asqalânî dans Al-Isti’dâd liyawmi Al-Ma’âd)
سيرة ذي النورين عثمان بن عفان (صفحة: 113)

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29/03/2015, 09h26
* SE RINCER LA BOUCHE APRES AVOIR BU DU LAIT *Ibn 'Abbâs (رضي الله عنه) a rapporté que le Prophète (صلى الله عليه وسلم) a bu du lait a ensuite demandé un peu d'eau. Une fois qu'il eut l'eau, il se rinça la bouche, puis dit:إن له دسما« Cela contient de la graisse. »Source: [Boukhari (211) & Mouslim (358).]*** POINTS A RETENIR DU HADÎTH***L'Imam An-Nawwawi dit: « Ce hadith confirme qu'il est recommandé de se rincer la bouche après la consommation de lait. » [Sharh Sahih Mouslim]Abou Dawud a mentionné ce hadith dans son Sunnan. Il a écrit le chapitre « Les ablutions du lait. » Cependant, il ne parlait pas dans d'un sens technique pour les ablutions, mais plutôt il voulait dire le sens linguistique des ablutions. [NDT: Donc on ne doit pas comprendre de cela qu'il est permis de faire ses ablutions avec du lait]Cheikh 'Uthemine dit: « La raison pour laquelle le Prophète (صلى الله عليه وسلم) s'est rincé sa bouche est à cause de la graisse. Il peut être compris de cette action qu'il a légiféré de se rincer la bouche pour tous les aliments qui contiennent des matières grasses, indépendamment de savoir si cela est bu ou mâché. fait parti des bonnes manières de se rincer la bouche après pour enlever la graisse. Si la substance est lourd en matières grasses, alors il est préférable d'utiliser le Siwak. Pour cette raison, les savants disent: c'est la sunna d'utiliser le siwak pour enlever toute la graisse après avoir mangé si l'odeur de la bouche a changé. »[Sharh Sahih al-Boukhari]

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29/03/2015, 10h04
D'après 'Aicha (qu'Allah l'agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) a dit:
« Les gens seront rassemblés sans chaussures, nus et incirconcis (*) ».
J'ai dit: Ô Messager d'Allah! Les hommes et les femmes ensemble, les uns regardant vers les autres ?
Le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) a dit:
« La situation sera trop dure pour que cela les intéresse ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6527 et Mouslim dans son Sahih n°2859)
(*) C'est à dire le jour de la résurrection.

albano74
30/03/2015, 13h47
Débuter la semaine avec grand espoir en Allah.. qu'Allah nous pardonne nos manquements.Allah (qu'Il soit exalté) dit dans un hadith Qudsi :« O fils d'Adam, tant que tu M'invoques et place en Moi ton espoir, Je te pardonnerais quoique que tu aies fait, et Je ne m'en soucie pas. Ô fils d'Adam, si tes péchés atteignaient les nuages des cieux et qu'ensuite tu sollicitais Mon Pardon, Je te l'accorderais.O fils d'Adam, si tu te présentes devant Moi avec autant de péchés que peut en contenir la terre et qu'ensuite tu Me rencontres sans rien associer à Mon culte, Je t'apporterai un pardon équivalent. »[Authentifié par At-Tirmidhî]

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31/03/2015, 06h08
Donc "LÂ ILÂHA ILLÂ ALLAH" [لا إله إلا الله] n'est pas une simple parole qui se prononce avec la langue sans en connaître la signification et sans la mettre en application. Cette parole a un sens et implique des actes qui doivent être appliqués, afin qu'elle puisse être profitable auprès d'ALLAH en faveur de celui qui la prononce."

• Source : [Shaykh Sâlih Ibn Fawzân Al-Fawzân حفظه الله]

{Tiré du Livre "La Signification de LÂ ILÂHA ILLÂ ALLAH." (p.81,82)}https://fbcdn-sphotos-f-a.akamaihd.net/hphotos-ak-xfp1/v/t1.0-9/1907598_10152684488298639_1724837100222072404_n.pn g?oh=a5d9be65c355a525bc41e774c9611511&oe=55A74D91&__gda__=1437261761_b47e451a1e7fbf66467bb3162869945 9

albano74
01/04/2015, 06h11
Abû Shamâsa a rapporté que Mu‘âwiya Ibn Khudayj est passé à côté d’Abû Dharr qui s’occupait d’un cheval lui appartenant. Il lui demanda : « De quoi te plains-tu par rapport à ton cheval ? ».

Il lui répondit : « Je crois que l’invocation de ce cheval a été exaucée ».

Il lui dit : « Qu’est-ce qu’une bête parmi les autres pourrait faire comme invocation ? ».

Il lui répondit : « Par Celui qui détient mon âme, il n’est aucun cheval qui n’invoque pas en fin de nuit en disant :

« Ô Allah ! Tu m’as confié à un de Tes serviteurs et Tu as fait que ma subsistance soit entre ses mains. Fais donc en sorte que je sois plus aimé pour lui que sa famille, ses biens et ses enfants »
https://scontent-fra.xx.fbcdn.net/hphotos-xap1/v/t1.0-9/11111179_10152720874703639_6700174523390322875_n.j pg?oh=53e82bbf1b2a138bc3ca9bd563a78d51&oe=559F1012
[Hadith authentique rapporté par Ahmad]

soltan009
01/04/2015, 15h45
http://salam52.blogvie.com/files/8y906628.gif

soltan009
02/04/2015, 14h40
http://t0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcSAEeelEtepYAqM3R5Ui-73Pva3_iA8pIqNbL-yYajfUw5c7IlV-eXqKbBP

soltan009
03/04/2015, 14h48
http://s3.vidimg.popscreen.com/original/22/eGlibXA2MTI=_o_hadith-n23-des-40-nawawi.jpg

albano74
04/04/2015, 04h58
LA ILAHA ILLA ALLAH UNE PAROLE LOURDE DANS LA BALANCE !! ( à condition d'en connaitre le sens et ce qu'elle implique et
l'appliquer dans notre vie au quotidien!)
D’après ’Abdullah Ibn ‘Amr Ibn Al-‘As (رضي الله عنه), le Prophète (صلى الله عليه وسلم) a dit:
« Au Jour de la Résurrection, Allah choisira un homme de ma communauté devant toute Ses créatures et on déroulera devant lui quatre-vingt-dix-neuf registres (de ses oeuvres) dont chacun s’étendra jusqu’à perte de vue. Allah lui dira : « Renies-tu quelque chose de tout cela ? Mes Anges Scribes ont-ils été injustes envers toi ? » L’homme répondra : « Non Seigneur ! » Allah dira : « As-tu une excuse ou de quoi te justifier ? » Et l’homme de répondre : « Non Seigneur ! » Alors Allah dira : « Tu a certes auprès de Nous une bonne action à ton actif, et en ce jour, tu ne subiras aucune injustice. »
On extraira alors une carte sur laquelle sera inscrit : « Ashhadu an lâ ilâha illa Allâh, wa ashahhadu ana Muhammadan ’abduhû wa rasûluh. » (J’atteste que nul divinité n’est digne d’être adorée si ce n’est Allah et j’atteste que Muhammad est Son serviteur et Messager). Les balances seront installées et Allah lui dira : « Va donc assister à la pesée [de tes oeuvres]. » L’homme s’interrogera : « Ô Seigneur ! Que peut représenter cette carte par rapport à tous ces registres ?! » Allah lui dira : « Certes, tu ne subiras aucune injustice ! »
Les registres seront alors déposés sur un des plateaux [de la Balance] et la carte où figure l’attestation sur l’autre. Celle-ci sera alors plus lourde que l’ensemble des registres qui sembleront légers, car en vérité, dit le Prophète (صلى الله عليه وسلم), rien ne peut peser plus lourd que le Nom d’Allah ! »
(Rapporté par At-Tirmidhi n°2639, Ibn Majah n°3488, Ahmad 2/213, jugé hasan par Ibn Hajar dans « Al-mishkat » 5/173 et authentifié par Ahmad Shakir dans son tahqiq du musnad 11/176, Al-Albani dans « Sahih al-mu’arid » n°2141, « Sharh ut-Tahawiyya » p.417, « Sahih At-targhib » n°1533, « As-silsila as-sahiha » n°135, « Sahih al-jami’ » n°8095, « Al-mishkat » n°5492 et Shaykh Muqbil dans « Sahih al-musnad » n°792)

https://fbcdn-sphotos-d-a.akamaihd.net/hphotos-ak-xfp1/v/t1.0-9/11081374_10152699000198639_2589455002515683875_n.j pg?oh=b74187a8592c175bc605b535a3ac3907&oe=55B8F960&__gda__=1436456965_ad45f2558131398f2302023815beaa3 5

albano74
07/04/2015, 19h40
Un jour, proche de sa mort, le Prophète salla Allah 'aleyh wa
sallam se mit à pleurer, et ses compagnons lui demandèrent:
« Qu'est-ce qui te fait pleurer Ya Rassoul'Allah? » Il répondit:
« Mes frères me manquent ! » On lui dit alors:
« Ne sommes-nous pas tes frères? » Il dit:
« Non ! Vous êtes mes compagnons !
Mes frères sont des gens qui viendront après moi,
croiront en moi alors qu'ils ne m'auront pas vu! »
(Authentique rapporté par Al-Boukhari et Mouslim).W/A♥https://scontent-fra.xx.fbcdn.net/hphotos-xpf1/v/t1.0-9/10712717_10152735075673639_6848204583109411134_n.j pg?oh=d2c022ecb9a89caa1642eed76a3821d7&oe=55A30C5C

albano74
08/04/2015, 05h45
"Ô Seigneur ! Prie sur Mohammed et sur la famille de Mohammed comme Tu as prié sur Ibrâhîm (Abraham) et sur la famille de Ibrâhîm, Tu es certes digne de louange et de glorification. Ô Seigneur ! Bénis Mohammed et la famille de Mohammed comme Tu as béni Ibrâhîm et la famille d'Ibrâhîm, Tu es certes digne de louange et de glorification."

اللّهُـمَّ صَلِّ عَلـى مُحمَّـد، وَعَلـى آلِ مُحمَّد، كَمـا صَلَّيـتَ عَلـىإبْراهـيمَ وَعَلـى آلِ إبْراهـيم، إِنَّكَ حَمـيدٌ مَجـيد ، اللّهُـمَّ بارِكْ عَلـى مُحمَّـد، وَعَلـى آلِ مُحمَّـد، كَمـا بارِكْتَ عَلـىإبْراهـيمَ وَعَلـى آلِ إبْراهيم، إِنَّكَ حَمـيدٌ مَجـيد

Allâhumma salli calâ Muhammadin wa calâ âli Muhammadin kamâ sallayta calâ Ibrâhîma wa calâ âli Ibrâhîma. Innaka hamîdun, majîd. Allâhumma bârik calâ Muhammadin wa calâ âli Muhammadin kamâ bârakta calâ Ibrâhîma wa calâ âli Ibrâhîma. Innaka hamîdun, majîd.https://scontent-fra.xx.fbcdn.net/hphotos-xpf1/v/t1.0-9/11143388_10152735157363639_8954349954213883518_n.j pg?oh=5492688284c310315485dfcb38e79210&oe=55B802C7

soltan009
09/04/2015, 18h22
http://i.ytimg.com/vi/tbiun0sQfcI/0.jpg

albano74
09/04/2015, 19h07
« Ô Messager d’Allah, avons-nous donc une récompense pour nos bonnes actions envers les animaux ? ».
Il (aleyhi salat wa salam) répondit :
« Oui. Vous serez rétribués pour tout être vivant que vous aurez bien traité »
{Boukhari et Mouslim}

https://scontent-fra.xx.fbcdn.net/hphotos-xpa1/v/t1.0-9/s480x480/17300_10152737675798639_1865477533489205227_n.png? oh=7dfb96fbb1160dfcc3fd2546fa4c3bf0&oe=55E11F62

zadhand
09/04/2015, 19h56
Contribution : 09 Avril 2015

Aâm aâm celui qui nous avait taxé de ghachis...


A propos de l’ordre des sourates dans le Coran

Par Nour-Eddine Boukrouh
[email protected]
Entre le 24 novembre et le 29 décembre 2014, j’ai publié ici même une série de contributions («Plaidoyer pour une réforme de l’islam», «Peut-on réformer l’islam ?», «Remettre le Coran à l’endroit», «Changer notre vision de Dieu», «Changer notre vision de la raison d’être de l’homme» et «Changer notre vision des autres»).
A la suite de leur parution et des premières salves de réactions hostiles, des journaux et des chaînes de télévision algériennes privées m’ont sollicité pour m’interroger sur la thématique de l’ordre des sourates du Coran qui semble avoir retenu, plus que le reste, l’attention d’une opinion publique ignorant apparemment tout de cette problématique.
Les lecteurs intéressés par le sujet trouveront ces articles et ces vidéos en se rendant sur «noureddineboukrouh.facebook» s’ils désirent avoir une idée précise de ce que j’ai écrit ou dit, former leur propre jugement à la source, ou me corriger en cas de détection d’erreurs ou de déformations de faits historiques, de vérités reconnues, de hadiths ou de versets coraniques. Tout ce que je demande, c’est que les critiques soient appuyées par un peu de «burhan» au lieu d’être une simple plaque de sens interdit. L’Algérien musulman que je suis a beaucoup écrit, entre articles et livres, sur l’islam de 1970 à ce jour mais se considère toujours comme un apprenant. Aux faux «ulémas» qui, dans la presse arabophone, sur la chaîne publique «Canal Algérie» et les ondes de la Chaîne III m’ont traité d’«ignorant», je réponds que je ne demande qu’à apprendre d’eux s’ils veulent bien m’indiquer où trouver leurs augustes écrits. S’ils n’en ont pas, qu’ils s’y mettent devant l’ampleur du péril puisque je suis censé œuvrer à l’éveil de la fameuse «fitna anna’ima».
Je déplore tout spécialement que le ministre des Affaires religieuses qui aurait pu me «corriger» par écrit depuis le 8 décembre 2014, date à laquelle est sorti mon article sur l’ordre des sourates dans le Coran, ait attendu que de faux «ulémas» lui intiment l’ordre de prendre position contre moi par voie de presse (voir Echourouk du 4 avril) pour oser des propos indignes sur mon compte. C’est ardu d’écrire, je le sais, mais c’est peu islamique et très lâche de vouloir jeter le discrédit sur des écrits avec de la vulgaire tchatche. On est bien loin de l’islam de Cordoue que feint de connaître ce ministre de «takhir ezzaman».
Ceci dit, venons-en, ou plutôt, revenons à la problématique de l’ordre chronologique et de l’ordre actuel des sourates dans le Coran en rappelant que ce n’est pas moi qui ai inventé ou découvert cette problématique mais qu’elle est connue de tous les vrais ulémas du monde depuis la mort du Prophète (QSSSL). Mon originalité consiste en ce que j’y ai vu une ressource, l’ultime peut-être, pour provoquer un nouvel élan de réflexion en terre islamique, pour promouvoir une nouvelle vision du monde de l’islam pris en otage par les porteurs d’un «îlm» dévitalisé en termes de dynamique intellectuelle et sociale. Ce «îlm», complètement dépassé, nous a conduits au cours des six derniers siècles à la décadence et à la colonisation et entrave aujourd’hui notre développement intellectuel, culturel, social et mental. Il a réussi à faire de chaque musulman résidant à l’étranger ou voyageant dans le monde un terroriste potentiel. Il est même en train d’engager à leur insu les musulmans dans une guerre mondiale intra-islamique qui détruira leurs pays l’un après l’autre. Voilà l’angle sous lequel cette problématique m’intéresse. Je ne me mêle pas de religion, je parle d’un problème civilisationnel, d’un problème de vie ou de mort à une époque où on meurt sans compter dans le monde musulman pour rien, pour des stupidités issues de l’interprétation ignare du Coran. N’oublions pas nos propres 200 000 morts en relation avec la conception mortifère de l’islam qui s’est répandue dans le monde musulman et au-delà. J’aurai peut-être à développer plus en profondeur cette perspective à l’avenir. Pour l’heure, je propose au lecteur une méthode interactive qui, à travers des questions simples et des faits établis, l’impliquera dans la réflexion sur ce sujet qui le concerne plus qu’il ne peut l’imaginer :
1) Pourquoi trouve-t-on dans les têtes de chapitre des sourates du Coran les mentions «soura makiya», «soura madaniya», et dans certaines éditions le numéro de chaque sourate dans l’ordre chronologique, différent de celui qu’elle occupe dans l’ordre actuel, à l’exception de trois d’entre elles ?
2) Pourquoi l’histoire de l’islam enseigne-t-elle l’existence de «mashaf Hafsa» et de «mashaf Othman» ?
3) Si le Coran existait à l’état de Livre définitif du vivant du Prophète ou après sa mort, pourquoi Omar, après la guerre d’al-Yamama, où est tombé un grand nombre de «sahaba», qui connaissaient par cœur le Coran, a-t-il harcelé le calife Abou Bakr jusqu’à ce qu’il décide d’ordonner le rassemblement des versets du Coran qui étaient en possession de proches du Prophète comme Ali Ibn Abi Taleb, Abdallah Ibn Mas’ûd, Kâab Ibn Obeïd, Zaïd Ibn Thabet et d’autres ?
4) Pourquoi le calife Abou Bakr a-t-il d’abord refusé de prendre cette décision en répondant à Omar qu’il ne pouvait faire quelque chose que le Prophète n’avait pas faite avant de se laisser finalement convaincre, si le Prophète avait laissé derrière lui le Coran à l’état de «mashaf» ? N’est-ce pas là un témoignage décisif émanant des deux plus proches compagnons du Prophète que le Coran n’était pas encore rassemblé?
5) Sinon, pourquoi Abou Bakr aurait-il chargé Zaïd Ibn Thabet et une demi-douzaine de «sahaba» du premier cercle de la mission de réunir les versets détenus par les uns ou les autres en leur recommandant de s’assurer de la concordance des versets avant de les retenir, mission qui allait déboucher sur «mashaf Hafsa» ? Zaïd avait eu la même réaction qu’Abou Bakr devant l’idée de réunir le Coran avant de se laisser convaincre à son tour par les deux successeurs du Prophète. C’est ce qui donne sens aussi à la parole célèbre qu’il a laissée : «Si on m’avait chargé de déplacer une montagne, cela m’aurait paru moins pénible que de compiler le Saint Coran» ? En quoi la tâche aurait-elle été titanesque, comme le laisse supposer l’aveu, si le travail avait été fait avant lui ou s’il avait été de tout repos ?
6) Pourquoi, une fois le travail fait, ni Abou Bak, jusqu’à sa mort, ni Omar qui resta calife pendant dix ans, n’a imposé «mashaf Hafsa» à la communauté musulmane et que les versions appelées «Coran d’Ali», «Coran d’Ibn Mas’ûd» et «Coran de Kaâb» ont continué à circuler librement ? Le «Coran d’Ali» était d’ailleurs classé dans l’ordre chronologique.
7) Pourquoi quinze longues années devaient-elles s’écouler avant que le calife Othman ne prenne la décision, sur le conseil d’un «sahabi», de réunir une fois pour toutes le Coran et d’imposer une seule graphie, l’arabe de Qoraych, pour sa transcription ? Il demanda à Hafsa, la veuve du Prophète et fille de Omar, l’exemplaire en sa possession et le remit à la commission présidée, encore une fois, par Zaïd et comprenant Abdallah Ibn Zubayr, Sa’ad Ibn al-As et Abderrahman Ibn al-Harith. Quand la tâche fut terminée, Othman ordonna de brûler les autres versions. Il fallait attendre encore un demi-siècle avant que Youcef Ibn Hadjadj ne décide de vocaliser le Coran, lui donnant la forme que nous lui connaissons aujourd’hui.
8) Pourquoi l’histoire de l’islam évoque-t-elle, parmi les causes de l’assassinat de Othman, la manière dont a été recensé le Coran et mentionne-t-elle le rejet de «mashaf Othman» par le «sahabi» et scribe du Prophète, Abdallah Ibn Mas’oud, qui avait fait partie de la première commission au temps d’Abou Bakr, mais a été écarté de la seconde, celle composée par Othman ?
9) Le Prophète a vécu sans discontinuer pendant les treize premières années de la Révélation à La Mecque, de 610 à 622, et c’est là qu’il a reçu les 86 premières sourates, soit les deux-tiers du Coran. Pourquoi, quand on ouvre aujourd’hui le Coran, ne trouve-t-on pas ces 86 sourates classées les unes après les autres ? La logique aurait voulu qu’il en soit ainsi et qu’ensuite viennent dans leur prolongement les 28 sourates révélées à Médine de 622 à 632, elles aussi les unes à la suite des autres. Or, en ouvrant le Coran actuel, on trouve 1 soura makiya, puis 4 sourates madaniya, puis 2 sourates makiya, puis 2 sourates madaniya, puis 3 sourates makiya, puis 1 sourate madaniya, puis 8 sourates makiya, puis 1 soura madaniya, puis 2 makiya, etc.
10) Les traditionnistes affirment que le Coran a été partiellement classé par ordre de longueur décroissant des sourates par le Prophète (QSSSL) avec l’accord de l’Ange Jibril, tout comme il aurait ordonné le transfert de certains versets d’une sourate à une autre. C’est cette partie (les sept premières sourates après «al-Fatiha») qui est qualifiée de «tawkifi» (décidée par Dieu). Mais s’il en est ainsi, pourquoi Dieu ne l’a-t-il tout simplement pas révélé dans cet ordre ?
11) Pourquoi le Prophète a-t-il déplacé des versets révélés durant la période médinoise vers des sourates mecquoises, c’est-à-dire à des distances allant de dix à vingt ans ? Quel était l’intérêt ou la cause de ces mutations ?
12) On trouve dans le Coran un verset où il est question de la réunion du Coran par Dieu : «Ne remue pas ta langue pour hâter sa récitation ; c’est à nous qu’incombent sa réunion (djam’âhou) et sa diction. Quand donc nous le récitons, suis sa récitation. A nous ensuite de l’exposer clairement» («al-Quiyama» v. 16 à 20). Ce verset fait partie d’une sourate qui a été révélée en 31e position (75e dans l’ordre actuel), c’est-à-dire au début de la Révélation, alors que le Coran était en cours de révélation. De mon point de vue, c’est dans ce verset que se trouve la clé du problème : il a été compris comme une dissuasion de recenser les versets du Coran puisque c’est Dieu qui devait y pourvoir.
Contrairement à ce qu’a affirmé à la télévision le ministre des Affaires religieuses dans sa vaste et inadmissible ignorance de l’histoire du Coran (se reporter aux journaux télévisés du samedi 4 avril), le nom des sourates n’est pas le fait de la Révélation, mais des hommes. Le Coran n’a pas été révélé par sourates mais par versets qui ont été regroupés en sourates selon les instructions du Prophète. Comment, sinon, expliquer que 40 sourates hébergent des versets médinois ou mecquois, et que les opinions divergent entre les traditionnistes sur :
- le nom des sourates dont certaines possèdent plusieurs noms comme c’est le cas pour «al-Fatiha», «al-Massad», «al-Ma’ûn», «al-Ikhlâs», «Fâtir», «al-Isra», «Ghâfir», «Fussilât», «al-Mûlk», «Mohammed», «al-Moutaffifin», «al-Insân», «al-Âlaq» et «at-Tawba» ;
- la date et le lieu de révélation de certaines sourates comme «ar-Râad», «al-Insân» et «al-Bayyina»;
- le nombre exact de versets de quelques- unes d’entre elles comme «al-Râad», «an-Naml», «ad-Dukhân», «al-Ahqâf» et «ar-Rahman» ?
Le classement des sourates dans un ordre différent de celui de leur révélation ne permet pas de connaître la succession des évènements, quel fait est survenu avant l’autre, dans quel enchaînement sont venues les obligations et les interdictions, l’ordre d’énumération des prophètes et des communautés révolues et quels sont les versets qui ont été abrogés par d’autres versets (nasakh et mansûkh). Si l’ordre chronologique avait été gardé, n’importe qui pourrait accéder en toute facilité au sens propre et figuré des versets du Coran et connaître les circonstances dans lesquelles ils ont été révélés en suivant simplement le fil de la vie du Prophète et l’histoire de l’islam.
Le remplacement de l’ordre dans lequel ont été révélés les versets du Coran (en laissant de côté les raisons qui y ont conduit, quelles qu’elles soient) a bouleversé beaucoup de choses. Ce qui est venu à la fin de la Révélation s’est retrouvé à son début comme le montrent les quelques exemples ci-après :
1) On rencontre dès la 2e sourate de l’ordre actuel («al-Baqara») les versets relatifs aux obligations (djihad, pèlerinage, jeûne, héritage, mariage, divorce…) et aux interdictions (vin, jeux de hasard, usure…) alors qu’ils ont été révélés en 87e position, dans la treizième année de la mission du Prophète.
Comment Dieu aurait-il commencé la Révélation par une sourate parlant d’évènements qui allaient survenir treize ans plus tard ? Sans parler des sourates suivantes qui peuvent remonter jusqu’à vingt ans.
2) Quand on entend ou lit le verset «Aujourd'hui, j'ai parachevé pour vous votre religion, et accompli sur vous mon bienfait
et j'agrée l'islam comme religion pour vous», deux choses se présentent naturellement à l’esprit : d’abord que ce verset se trouve fatalement à la fin du Coran, ensuite qu’il n’y aura après lui aucune nouvelle obligation ou interdiction.
Or, ce verset se trouve dans sourate «al-Maïda» qu’on rencontre en 5e place dans l’ordre actuel alors qu’elle a été révélée en 112e position. Selon Aïcha, elle serait même la dernière (114e au lieu de 112e) ; selon Ibn Jarir, le Prophète aurait survécu 81 jours à cette révélation ; selon as-Soudy, elle est intervenue à Arafa et aucun enseignement concernant le licite et l’illicite n’est venu après. Comment alors expliquer la présence de la codification des ablutions (wûdhû’) au verset 6, l’amputation de la main en cas de vol au verset 38 et l’interdiction définitive du vin et des jeux de hasard aux versets 90 et 91 de la même sourate ?
Omar Ibn al-Khattab était présent à Arafa aux côtés du Prophète lorsque cette révélation est descendue et a aussitôt éclaté en sanglots.
Le Prophète lui en demanda la raison et Omar répondit : «Nous attendions toujours plus d’enseignements concernant notre religion, mais maintenant qu’elle est devenue parfaite, rien n’est devenu parfait sans qu’il ne commence à diminuer.» C’est alors que le Prophète prononça ces paroles énigmatiques : «Tu dis vrai. L’islam est venu étranger et il reviendra étranger. Que le bonheur soit sur les étrangers.»
Il est à relever que cette révélation capitale qui clôt la mission prophétique n’a pas fait l’objet d’un verset à part, consacré à elle, mais qu’elle consiste en une phrase nichée au milieu d’un long verset (le numéro 3) traitant d’interdits alimentaires, interdits dont il est question plusieurs fois ailleurs dans le Coran alors que cette phrase est unique.
Voici le verset en question : «Vous sont interdits la bête trouvée morte, le sang, la viande de porc, ce sur quoi on a invoqué un autre nom que celui d'Allah, la bête étouffée, la bête assommée ou morte d'une chute ou d'un coup de corne, et celle qu'une bête féroce a dévorée — sauf celle que vous égorgez avant qu'elle ne soit morte. Vous sont interdits aussi la bête qu'on a immolée sur les pierres dressées ainsi que de procéder au partage par tirage au sort au moyen de flèches. Car cela est perversité.
Aujourd'hui, les mécréants désespèrent de vous détourner de votre religion : ne les craignez pas et craignez-Moi. Aujourd'hui, j'ai parachevé pour vous votre religion, et accompli sur vous mon bienfait. Et j'agrée l'islam comme religion pour vous.
Si quelqu'un est contraint par la faim, sans inclination vers le péché alors, Allah est Clément et Miséricordieux.» Ajoutons que les versets le précédant (1 et 2) et lui succédant (4 et 5) traitent également des interdits alimentaires.
3) Quand on lit le Coran dans l’ordre chronologique pour suivre par exemple le processus de création physiologique de l’homme, on constate une logique manifeste : dans «al-Âlaq», première sourate révélée dans l’ordre chronologique, on apprend que l’homme a été créé d’un «âlaq» ; dans «an-Najm», révélée en 23e position, l’image prend du relief : nous avons été créés de terre (comprendre création biologique à partir d’atomes), puis nous avons été des embryons dans le ventre de nos mères où nous avons évolué vers la forme mâle ou femelle ; dans «al-Furqan», révélée en 42e position, il est dit que l’espèce humaine, à l’instar du reste de la création, a été créée à partir de l’eau, ce que ne nierait pas la théorie de l’Evolution ; dans «az-Zumar», révélée en 59e position, nous apprenons que nous sommes créés dans le ventre de nos mères «création après création, dans trois ténèbres», chose qui n’a été découverte par la médecine qu’au XXe siècle ; dans sourate «Nûh», révélée en 71e position, il est spécifié que nous avons été créés «par phases successives» ; enfin, dans sourate «al-Mû’min», révélée en 74e position, on a une vue complète du cycle de formation de l’homme : «Nous avons certes créé l'homme d'un extrait d'argile, puis nous en avons fait un liquide séminal dans un reposoir solide (utérus) ; ensuite, nous avons fait de ce liquide un «âlaq», et de ce «âlaq» un embryon ; puis de cet embryon nous avons créé des os que nous avons revêtus de chair ; ensuite nous l'avons transformé en une tout autre création.
Gloire à Dieu le meilleur des créateurs ! Et puis, après cela, vous mourrez. Et puis au Jour de la Résurrection vous serez ressuscités.» Mais quand on lit le Coran dans l’ordre où il est, on s’aperçoit que cette logique n’existe pas puisque «al-Âlaq» se trouve à la 96e place, «an-Najm» à la 53e, «al-Furqan» à la 25e, «az-Zumar» à la 39e, «Nûh» à la 71e et «al-Mû’min» à la 23e.
4) Voyons maintenant le processus de création historique de l’homme : dans sourate «Sâd», révélée en 38e position, Dieu parle pour la première fois de la création historique de l’homme et de sa raison d’être sur la terre en annonçant aux Anges qu’il va créer un être humain («bacharan min tin») à partir de la terre (argile, boue, poussière, peu importe puisque l’allusion à la composition physico-chimique est évidente) et que quand il lui aura insufflé de son Esprit (âme, raison, intelligence), ils devront lui rendre hommage en reconnaissance de sa supériorité sur eux.
Le dialogue dans les cieux va se poursuivre dans la sourate qui vient tout de suite après, «al-A’râf», révélée en 39e position. Là il n’est plus question d’un être humain mais de l’humanité : «Nous vous avons donné du pouvoir sur terre et vous y avons assigné subsistance…» (verset 10). Puis la jonction entre la création physiologique et la création historique se réalise dans le verset 11 : «Nous vous avons créés, puis nous vous avons donné une forme, ensuite nous avons dit aux Anges : “Prosternez-vous devant Adam”. Dans sourate “al-Isra”, révélée en 50e position, Dieu bénit et honore la descendance d’Adam, c’est-à-dire le genre humain, et lui accorde la précellence sur les autres règnes. Enfin, dans sourate “al-Baqara”, révélée en 87e position, Dieu nous révèle qu’il a fait de l’homme son “lieutenant”, son “vicaire sur la terre” (“khalifatan fil ardh”) après l’avoir pourvu de facultés cognitives dont ne sont pas dotés les êtres énergétiques (les Anges).»
En réponse à l’incompréhension des Anges devant la décision de Dieu de créer une entité intelligente, l’homme, qui allait «faire du mal sur la terre et répandre le sang», Dieu a dit : «En vérité je sais ce que vous ne savez pas… Je connais les mystères des cieux et de la terre.»
Effectivement, l’homme et la femme ne tarderont pas à désobéir à Dieu, entraînant leur exclusion du Paradis. Puis un de leurs deux fils tue l’autre. Néanmoins, Dieu savait à quoi il destinait l’espèce humaine, chose dont nous commençons à peine à nous douter. L’essentiel n’est pas encore survenu, c’est dans quelques siècles seulement que la raison de notre présence dans l’Univers deviendra évidente. Que sont quelques siècles ou millénaires devant l’étendue de temps vécue par l’Univers (14 milliards d’années) ?
La principale qualité de Dieu étant d’être le Créateur suprême, que peut être la mission d’un «lieutenant», d’un «vicaire», sinon celle de créer à son tour et à sa propre échelle ? Créer ses moyens de subsistance et de défense, aménager un habitat, domestiquer les bêtes, découvrir des sources énergétiques, bâtir des cités, des nations et des civilisations, élaborer et perfectionner en permanence les règles de vie en société, valoriser la planète, embellir la vie au moyen des arts et de la culture, inventer des engins pour se déplacer sur terre, sur mer, par air, sous les océans et loin dans l’espace à la recherche d’autres formes d’intelligence, concevoir des systèmes de communication, inventer des automates, mettre de l’intelligence dans la matière inerte, se dupliquer, se cloner à partir de cellules-souches… La courbe ne cesse de monter. Où et quand s’arrêtera-t-elle ? Là encore on constate en lisant le Coran dans l’ordre actuel un renversement des choses, puisque «al-Baqara» occupe la 2e place, «al-A’raf» la 7e, «al-Isra» la 17e et «Sâd» la 38e.
On aimerait bien que de vrais «ulémas» répondent à de tels questionnements car Dieu n’a pas demandé aux hommes d’adorer le Coran ou de rester pétrifiés de peur devant sa splendeur, mais leur ordonne au contraire de l’étudier, le méditer, chercher à travers ses descriptions, ses allusions, ses paraboles, ses métaphores et ses allégories les clés des mystères de la création, de l’univers, de Dieu et de notre raison d’être dans l’univers nous qui, dans notre système solaire et jusqu’à preuve du contraire, sommes les seuls à le peupler, sachant qu’à chaque grain de sable se trouvant sur notre planète, sur terre et sous les mers et océans, correspondent 10 000 systèmes solaires dans la seule partie visible de l’univers pour le moment, soit environ 5%.
Dans la très belle sourate «al-Qamar», il est une demi-douzaine de fois répété : «Nous avons rendu le Coran facile pour la méditation. Y a-t-il quelqu'un pour réfléchir ?» Ma réponse personnelle serait : «Non, mon Dieu, il n’y a presque plus personne dans le monde musulman en perdition pour réfléchir sur Ta création ou Ton Livre.
Le ‘’îlm’’ se réclamant de Toi enseigne que le “salaf”, les ulémas des premiers siècles de l’islam ont tout compris, tout élucidé, tout découvert, et que le “khalaf”, nous autres misérables successeurs, ignares et de peu de foi, n’avons qu’à révérer ce “îlm” aussi sacré et peut-être davantage que le Coran.
Dans notre pauvre Algérie quelques-uns essayent, en dépit du faux “îlm” dominant et du “nifaq” du ministre des Affaires religieuses en poste, de tenter de se hasarder à commencer à appliquer Tes exhortations à méditer sur Ton Livre, Ô Seigneur !» Des intervenants sur ma page facebook ont cité à juste titre des versets attestant que le Coran a été révélé par Dieu, qu’il en est le garant, qu’il est gardé sur une table auprès de Lui, «prototype céleste» et «mère des Livres».
Bien sûr, tout cela est vrai ! Mais si l’on veut comprendre la vraie signification de ces versets, il faut les mettre en corrélation avec d’autres, plus nombreux encore, qui affirment que le Coran est un Rappel, le rappel de la même Ecriture sainte, du même Message ponctuellement adressé par Dieu aux hommes depuis les origines et dont le dernier a été adressé à l’humanité par le biais de notre Prophète (QSSSL).
Ce Message unique et toujours le même a été adressé aux communautés humaines à tour de rôle sous forme de Révélation faite à un envoyé choisi parmi leurs membres et dans la langue en usage parmi eux. Chaque fois qu’une version de ce Message (spécifique à l’époque, à la langue et au peuple concerné) a été perdue (comme «Souhoufs Ibrahim») ou altéré (comme les Ecritures bibliques), un Rappel a été adressé par Dieu à une autre communauté, dans une autre langue et par le truchement d’un autre prophète.
Il faut donc distinguer clairement entre les Ecritures saintes envoyées aux hommes sous le nom de «Souhoufs Ibrahim», «Souhoufs Moussa» (la Thora), «Ez-Zabour» (les Psaumes), «al-Injil» (les Evangiles) et le Coran, et le «Prototype» lui-même qui est écrit dans une langue que personne ne connaît.
Les Ecritures saintes, celles que nous venons de citer ou d’autres, visées allusivement par le Coran (parmi lesquelles, selon un ijtihad personnel, on peut présumer les Védas, les Upanishads, le Tao-To-King, le Code de Hammourabi, l’Avesta, le livre de Salomon («l’Ecclésiaste»), les Lois de Manou et les textes sacrés de plusieurs civilisations précolombiennes). Tous ces noms, tous ces intitulés ne sont en fait que les dénominations portées par ce «prototype» au moment de sa communication à une communauté donnée.
Ce qui est gardé auprès de Dieu, c’est ce «prototype» que personne ne peut toucher ou altérer, et non l’une de ses versions en particulier qui, elle, peut être touchée et altérée de bonne ou de mauvaise foi, avec ou sans volonté de mal faire.
Wallahou Â’lam !D’autres intervenants m’ont demandé pourquoi personne en quatorze siècles n’avait soulevé le sujet ? Il faut, si la chose est encore possible, leur poser la question à eux. Je peux juste, pour ma part, faire remarquer que si chaque fois que quelqu’un a fait une découverte ou une invention on lui avait demandé pourquoi les 80 milliards d’êtres humains ayant vécu avant lui n’y ont pas pensé, on ne serait certainement pas en train de papoter sur les réseaux sociaux car il n’y en aurait pas. Une objection de cette nature ne peut naître que dans l’esprit d’un faux «alem» et ne peut tétaniser («tu’âjjiz») que quelqu’un du niveau de réflexion et d’expression de notre ministre des Affaires religieuses qui promet de restaurer l’islam de Cordoue alors qu’il en est le premier ennemi.
Quant à moi, il faut me juger sur le raisonnement et les arguments que j’ai présentés par écrit et non dans un chuchotement à l’oreille de ma grand-mère. En le faisant, je ne pensais pas aux faux ulémas mais à «dhou-l-albab», ceux évoqués par ce verset : «Nous avons fait descendre vers toi un Livre béni afin qu’ils méditent sur ses versets et que les doués d’intelligence réfléchissent» (Coran, «Sâd», v. 29).
N. B.

Nombre de lectures : 3696

albano74
10/04/2015, 05h49
Le prophète -aleyhi salat wa salam- a dit :
« Le musulman a six devoirs envers son coreligionnaire.»
Et quels sont ces devoirs, ô Messager d’Allah ? », lui demanda-t-on.
« Si tu le rencontres, salue-le, s’il t’invite, accepte, s’il te demande de le conseiller, fais-le, s’il éternue et qu’il loue Allah, exalté soit-Il, (en disant 'Alhamdulillah'), alors dis-lui : 'Yarhamuk Allah' (qu’Allah t’accorde Sa miséricorde), s’il tombe malade, rends-lui visite et s’il meurt, assiste à ses funérailles »
{Mouslim}

https://fbcdn-sphotos-g-a.akamaihd.net/hphotos-ak-xpa1/v/t1.0-9/644425_10152737676448639_1778828972266585584_n.jpg ?oh=019706365f5cb95db9597f4859650459&oe=55B76A6A&__gda__=1441011666_387eeb61add7844125147760fcc10e7 3

soltan009
10/04/2015, 11h10
Des dépenses que l'on doit faire pour sa famille

Que celui qui est dans l'aisance dépense en conséquence. Quant à celui
dont l'argent est compté qu'il dépense selon ce que Dieu lui a accordé.
Dieu n'impose à chacun qu'en fonction de ce qu'Il lui a octroyé.
(Coran. 65/7)

Dieu vous paiera en retour les dépenses que vous avez faites. (Coran.
34/39)

albano74
12/04/2015, 13h50
Invoque Allah pour que je ne me découvre pas





Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.

D'après 'Ata Ibn Abi Rabah, Ibn 'Abbas (qu'Allah les agrée) m'a dit : Ne vais-je pas te montrer une femme parmi les gens du paradis ?
'Ata a dit : Certes oui.
Il a dit : Cette femme noire est allé vers le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) et a dit : Certes je fais des crises d'épilepsie et alors je me découvre. Invoque Allah pour moi.
Le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Si tu veux tu patientes et tu auras le paradis et si tu veux j'invoque Allah pour qu'Il te guérisse ».
Elle a dit : Je patiente mais alors je vais me découvrir. Invoque Allah pour que je ne me découvre pas.
Alors le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) a invoqué pour elle.
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°2576)

Ce hadith montre à quel point les femmes étaient pudiques à l'époque du Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui).
La chose que cette femme craignait le plus était qu'elle découvre une partie de son corps malgré le fait qu'elle ne faisait pas cela volontairement. C'est à cause de la maladie qu'elle faisait ceci
(Voir Bahjatou Nathirin Charh Riyad Salihin vol 1 p 96)

Malheureusement à notre époque, certaines musulmanes, qui sont pourtant elles en pleine santé, découvrent hors de chez elles des parties de leurs corps que leur Seigneur leur a imposé de cacher.
Il leur est obligatoire de se repentir de ce péché et de prendre exemple sur la pudeur des premières croyantes de cette communauté.



عن عطاء بن أبي رباح قال : قال لي بن عباسٍ رضي الله عنهما : أَلاَ أُرِيكَ امْرَأَةً مِنْ أَهْلِ الجَنَّةِ ؟
قُلْتُ : بلى
قال : هذه المرأةُ السَّوْداءُ أتَتِ النبيَّ صلَّى اللهُ عليه وسلَّم فقالتْ : إني أُصْرَعُ وإني أتَكَشَّفُ فادْعُ اللهَ لي
قال النبي صلى الله عليه و سلم : إن شِئتِ صبرتِ ولك الجنَّةُ وإن شِئتِ دعَوتُ اللهَ أن يُعافيَكِ
فقالتْ : أصبِرُ فإني أتَكَشَّفُ فادْعُ اللهَ أنْ لا أتَكَشَّفَ . فدَعا لها النبي صلى الله عليه و سلم
(رواه مسلم في صحيحه رقم ٢٥٧٦)

soltan009
12/04/2015, 17h07
https://scontent-cdg.xx.fbcdn.net/hphotos-xaf1/v/t1.0-9/11102708_1830370177188989_1687049106531040396_n.jp g?oh=f66743bddc63c8c047dc852c6ed4579e&oe=55E04E8F

albano74
14/04/2015, 06h04
« Gardez-vous de vous asseoir sur les voies publiques ! » Les Compagnons dirent : « Ô Messager d’Allah ! Nous avons besoin de nous réunir pour bavarder ». Le Messager d’Allah -aleyhi salat wa salam- répondit :

« Si vous ne pouvez faire autrement que de vous asseoir, alors donnez au passage son droit ! »

– « Quel est son droit ? », demandèrent-ils.

Il répliqua :

« Baisser le regard, éviter le mal, rendre le salut, ordonner le convenable et interdire le blâmable ».

[al-Bukhârî n°2465 et 6229]https://fbcdn-sphotos-c-a.akamaihd.net/hphotos-ak-xat1/v/t1.0-9/10300495_10152747471453639_911925633483415300_n.jp g?oh=df3d076e3708ea957dbf2e264d5141bf&oe=55B0AE62&__gda__=1440489066_feb4be821c9572835137821cb820ccc 8

soltan009
14/04/2015, 15h42
https://fbcdn-sphotos-a-a.akamaihd.net/hphotos-ak-xpa1/v/t1.0-9/11149562_1573475506244431_6237509155651188817_n.jp g?oh=eba1e7b180461ee6f0f26b9601ec13e2&oe=55E33DF0&__gda__=1437438618_d9e2f3db0abdb121192119f39c74594 9

soltan009
15/04/2015, 18h15
287- Abû Hurayra rapporte ces propos de l'Envoyé de Dieu :saws :
"Entre le dinar que tu dépenses dans la voie de Dieu, celui que tu
dépenses pour affranchir un esclave, celui dont tu fais l'aumône à un
pauvre et celui que tu dépenses pour ta famille, c'est le dernier qui te
vaudra la plus grande récompense." (Muslim)

albano74
16/04/2015, 05h48
Selon Abou Hourayra (que Dieu l'agrée), le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit :
"Un homme dit une fois :
"Je ferai sûrement une aumône. Il sortit donc avec son aumône et la mit dans la main d'un voleur.
Les gens disaient entre eux, le lendemain matin : "On a donné cette nuit une aumône à un voleur".
Il dit : "Seigneur Dieu! Sois loué. Je ferai sûrement une aumône".
Il sortit avec son aumône et la plaça dans la main d'une fornicatrice.
Le lendemain matin les gens se disaient : "On a donné cette nuit une aumône à une fornicatrice!".
Il dit : "Seigneur Dieu! Sois loué, même s'il s'agissait d'une fornicatrice. Je ferai certainement une aumône". Il sortit donc avec une aumône et la mit dans la main d'un riche.
Les gens se disaient le lendemain matin : "On a donné cette nuit une aumône à un riche!"
Il dit : "Seigneur Dieu! Sois loué, même s'il s'agissait d'un voleur, d'une fornicatrice et d'un riche".
On vint lui dire en rêve :
"Pour ce qui est de ton aumône au voleur, il se peut que cela le fasse renoncer au vol.
Pour ce qui est de la fornicatrice, il se peut que cela la fasse renoncer à la fornication.
Pour ce qui est enfin du riche, il se peut que cela lui serve de leçon et le pousse lui-même à dépenser de ce que Dieu lui a donné".
{Sahih Muslim}

https://scontent-fra.xx.fbcdn.net/hphotos-xft1/v/t1.0-9/11147093_10152751733463639_5547414549565252681_n.j pg?oh=ba7a1f915a4023fc51624002fd5b5d5e&oe=55A2FC4D

soltan009
16/04/2015, 17h34
288- Abû 'abd Allâh Thawbân b. Bujdud, esclave affranchi de l'Envoyé
de Dieu :saws l'a entendu dire : "Le meilleur dinar qu'un homme puisse
dépenser est celui qu'il dépense pour sa famille, puis celui qu'il dépense
pour entretenir sa monture (en vue de combattre) pour la cause de Dieu
et enfin celui qu'il donne à ceux de ses compagnons (qui combattent)
pour la cause de Dieu." (Muslim)

albano74
17/04/2015, 06h02
https://scontent-fra.xx.fbcdn.net/hphotos-xaf1/t31.0-8/11096452_10152728292763639_7493328635332171134_o.j pg

soltan009
17/04/2015, 13h44
289- Umm Salama rapporte qu'elle demanda à l'Envoyé de Dieu :saws :

" Une récompense me sera-t-elle accordée pour les dépenses que je ferai en faveur des enfants (que j'ai eu) d'Abû Salama ? Il n'est pas
question pour moi de les laisser quémander leur nourriture de-ci de-là, puisqu'ils sont mes enfants. - Certes, répondit le Prophète :saws, tu
en retireras une récompense tant que tu les prendras en charge."
(Bukhârî/Muslim)

soltan009
18/04/2015, 17h02
https://fbcdn-sphotos-a-a.akamaihd.net/hphotos-ak-xat1/v/t1.0-9/11038387_903786993070347_1121876711533321425_n.jpg ?oh=35c8b923cd5d1e557d08583eef220c90&oe=55A43131&__gda__=1440904686_6edcf3260fd5a7a0f07a1f5acef2072 1

albano74
18/04/2015, 17h55
L'Imâm Mâlik (rahimahoullâh) raconte que, alors qu'il était encore un enfant, sa mère l'habillait et lui plaçait un turban sur la tête puis l'envoyait chez l'Imâm Rabî'ah ibn Abî Abdil Rahmân (rahimahoullâh) en lui disant : "Ô mon fils ! Rend toi dans l'assemblée de Rabî'ah et apprend de sa (bonne) conduite et de ses (bonnes) manières avant d'apprendre de son enseignement du Hadith (ou de ses propos) et de sa compréhension juridique."Celui et celle qui s'engage dans la voie de l'acquisition de la science religieuse se doit de garder à l'esprit ce précieux conseil : il ne peut être question de se focaliser seulement sur le savoir scientifique en faisant l'impasse sur les enseignements portant sur le bon comportement et les bonnes manières... Les deux sont en effet inséparables : le Messager d'Allah (sallallâhou 'alayhi wa sallam) disait que les deux choses qui feront entrer le plus de gens au Paradis sont la Taqwâ (crainte révérencielle d'Allah) et le bon comportement. (Sens d'un Hadith des Sounan Tirmidhi, qualifié de Hassan)

albano74
19/04/2015, 09h25
https://fbcdn-sphotos-d-a.akamaihd.net/hphotos-ak-xpf1/v/t1.0-9/10403262_10152758142703639_485060604630201250_n.jp g?oh=bfeb0852a2a5070f8da7e47f6e117eed&oe=55DD97C7&__gda__=1440808440_4b73d80273501f682cd00d3ca08fd74 1

moschino
19/04/2015, 09h55
Le licite et l'illicite.
Le sixième Hadîth
الحذ شَ ا ضٌبشٌ


Abû ‘abd A
llah an-Nu’mân ibn Bashîr33 - سضٜ الله ػْٔ - a dit : J’ai entendu l’Envoyé de Dieu - صيٚ الله ػيٞ عيٌ - dire :
« Les choses licites sont bien évidentes et les choses illicites sont bien évidentes. Entre les deux, il y a des choses équivoques que beaucoup de gens ignorent.
Ainsi quiconque se met à l’abri des choses équivoques, préserve sa religion et son honneur. Et quiconque s’est laissé tomber dans les choses équivoques tombera dans les choses illicites, comme le berger qui fait paître son troupeau autour d’un enclos réservé, risquant à tout moment de l’empiéter. Or, chaque souverain a un domaine réservé : celui de Dieu est l’ensemble de Ses interdits. N’est-ce pas qu’il y a dans le corps humain un morceau de chair –mudgha- qui, s’il est bon, tout le corps le sera et s’il est corrompu, tout le corps le sera ? N’est-ce pas que c’est le coeur ? ».34
Commentaire
Le Prophète -
صيٚ الله ػيٞ عيٌ - a classifié les choses dans ce Hadîth selon trois catégories :
- La catégorie des choses licites évidentes et sans ambiguïté, comme par
exemple l’autorisation de manger la bête du troupeau.
- La catégorie des choses illicites de façon évidente et sans ambiguïté, comme
par exemple l’interdiction du vin.
- La troisième catégorie est celle des choses équivoques qui laissent le jugement hésitant : font-
elles partie du domaine du licite ou du domaine de l’illicite ? Beaucoup de gens ignorent le statut de ces deux choses, sinon il est connu chez d’autres.
S’agissant de cette catégorie, l’Envoyé de Dieu
- صيٚ الله ػيٞ عيٌ - a souligné qu’éviter ces choses-là relève de la piété scrupuleuse, il a dit : « Ainsi quiconque se met à l’abri des choses équivoques, préserve sa religion et son honneur » ceci dit, il préserve sa religion pour ce qui est entre Dieu et lui et préserve son honneur pour ce qui est entre les gens et lui, afin qu’ils ne racontent pas qu’untel est tombé dans l’illicite, du fait qu’ils en connaissent le statut, alors qu’à ses yeux la chose prête à confusion.
33
Biographie page 116
34
Unanimement accordé, rapporté par al Bukhâri (n°52), Muslim (n°1599), Abû Dâwûd (n°3329), at-Tirmidhî (n°1205), an-Nasâ‟î (7/241)
http://bibliotheque-islamique-coran-sunna.over-blog.com/
24
Puis le Prophète -
صيٚ الله ػيٞ عيٌ - a cité en parabole le berger qui fait paître son troupeau autour d’un enclos réservé qui, puisqu’il ne sert pas de pâture, est généralement riche en herbes, ce qui attire les bêtes à aller paître dedans : « comme le berger qui fait paître son troupeau autour d’un enclos réservé, risquant à tout moment de l’empiéter », puis le Prophète - صيٚ الله ػيٞ عيٌ - a dit : « Or chaque souverain a un domaine réservé » car d’habitude les rois protègent une partie de leur terre pour y laisser pousser de l’herbe en abondance.
« Celui de Dieu est l’ensemble de Ses interdits »
: Tout ce que Dieu a rendu illicite rentre dans Son domaine réservé, car il a interdit de tomber dedans.
Puis le Prophète -
صيٚ الله ػيٞ عيٌ - a montré que dans le corps il y a une mudgha c’est-à-dire un morceau de viande aussi grand que le mangeur est capable de mâcher. Quand ce morceau est sain tout le corps est sain, il a expliqué ceci en disant : « N’est-ce pas le coeur ? », allusion au fait qu’il incombe à l’homme de contrôler ce qu’il y a dans son coeur comme passions qui risquent de l’emporter jusqu’à le faire tomber dans des choses équivoques et ensuite dans des choses carrément illicites.
Leçons tirées de ce Hadith
-
Dans la loi islamique, le licite et l’illicite sont clairs, quant aux choses équivoques, peu de gens les connaissent.
-
Quand l’homme ne sait pas si une chose est licite ou illicite, il vaut mieux qu’il l’évite, il ne la fait que quand il est sûr qu’elle est licite.
-
Quand l’homme tombe dans les choses équivoques, il risque avec le temps de tomber sans se gêner dans les choses clairement illicites. A force de commettre les choses équivoques, l’âme de l’homme le pousse à commettre les choses dans l’illicéités est évidente, ce qui le fera tomber dans la perdition.
- Il est permis de citer des exemples pour rendre explicite une chose abstraite
par la citation d’une chose concrète, car la comparaison entre ce qui est intelligible et ce qui est matériel facilite la compréhension.
-
Le bon enseignement de l’Envoyé de Dieu - صيٚ الله ػيٞ عي - en citant des exemples et en les expliquant par la suite.
-
La plaque tournante de la bonté et de la mauvaiseté [de l’homme] est le coeur. De ce fait, à l’homme d’entretenir constamment son coeur jusqu’à le mettre sur le chemin de rectitude.
-
La corruption de l’aspect extérieur de l’homme est un indicatif de la corruption de son intérieur, le Prophète - صيٚ الله ػيٞ عيٌ - a en effet dit : « s’il est bon, tout le corps le sera et s’il est corrompu, tout le corps le sera ».

albano74
20/04/2015, 18h35
J-2 mois avant Ramadan inshaAllah.
Les sahabas (Compagnons) rahyAllah 'anhom avant la venue de ramadan disaient :
"Allahouma balighna ramadan"
(Oh Allah fait nous parvenir jusqu'a Ramadan)https://scontent-fra.xx.fbcdn.net/hphotos-xtf1/v/t1.0-9/11011015_10152762717043639_3382176337257279518_n.j pg?oh=0385ad8df9f68e80c321a0a4ea604a88&oe=55D69408

soltan009
21/04/2015, 06h44
290- Sa'd b. Abû Waqqâs rapporte dans un hadîth déjà mentionné au chapitre traitant de l'"intention", ces propos que lui avait tenus l'
Envoyé de Dieu :saws : "Tu recevras une récompense pour toute dépense faite en vue de la Face de Dieu, même pour la plus petite
bouchée dont tu nourris ton épouse." (Bukhârî/Muslim)

albano74
21/04/2015, 19h32
Ibn Al-Jawzî a dit :
"Combien de fois est-il venu à l'esprit d'un juif ou d'un chrétien d'ouvrir son cœur à l'Islam. Mais, Satan l'en a empêché en lui suggérant sans cesse : "Ne sois pas trop pressé, réfléchis-y posément." Il le pousse donc à remettre à plus tard sa conversion à l'Islam, si bien qu'il meurt Mécréant."
[Sheykha Umm 3abdiLlah Al Wadi3iyya"Les Ruses de Satan." (p.79,80)]

albano74
27/04/2015, 05h57
Le Prophète -aleyhi salat wa salam- a dit :
“L’invocation du musulman en faveur de son frère en son absence est exaucée. Près de sa tête se trouve un Ange envoyé, chaque fois qu’il formule une bonne invocation en faveur de son frère, l’Ange envoyé répond: “Qu’il en soit ainsi, de même que pour toi!” »
[Rapporté par Muslim]
Il convient donc d’associer nos frères musulmans à nos invocations afin d’en retirer de nombreux fruits. Si tu es intelligent, sagace et que tu désires être exaucé, ne fais pas d’invocation uniquement pour toi, dédie cette invocation à l’un de tes amis et implore Allah I en sa faveur en son absence afin qu’un Ange dise âmîn.
Il se peut alors que ton invocation soit exaucée et que tu obtiennes les biens de ce monde et de l’au-delà.

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zadhand
27/04/2015, 22h15
Contribution
27 Avril 2015

Aâm aâm celui qui nous avait taxé de ghachis...


Et pourtant elle coule…


Par Nour-Eddine Boukrouh
[email protected]
Les vestiges historiques récemment détruits en Irak par l’Etat islamique de Daesh sous le regard effaré de l’humanité étaient à leur place depuis des millénaires. Y compris à l’époque du Prophète et de ses successeurs dont aucun n’a eu l’idée de les détruire. Ni d’autres trésors archéologiques en d’autres endroits des trois continents où l’islam a dominé sans discontinuer pendant des siècles.

Ce n’est donc pas l’islam qui commande de tels actes mais le «îlm», celui-là même qui a inspiré, il y a une dizaine d’années, aux talibans la destruction à l’artillerie des statues de Bouddha. N’empêche, aucun Etat musulman n’a condamné ces actes ni les foules musulmanes ne sont sorties crier leur colère contre ces atteintes à l’esprit authentique de l’islam. J’ai bien peur qu’elles y aient vu elles aussi des survivances d’«idolâtrie» nuisibles à l’unicité d’Allah alors que l’idolâtrie, en supposant que le rapprochement ait un sens, n’a pas empêché l’avènement de l’islam ni entravé son expansion.
Ce «îlm» n’est pas sorti du néant, il est l’héritier d’un «tafsir» qui, au fil des siècles, a enseveli l’esprit originel du Coran sous une chape de plomb pour lui faire dire ce qu’il veut, quand il veut. Il l’a enveloppé comme les couches atmosphériques enveloppent la terre, sauf que lui ce n’est pas pour le protéger mais pour empêcher que la lumière y pénètre ou en sorte. Bennabi, qui en a particulièrement souffert, a appelé cette chape de plomb la «gangue post-almohadienne».
L’état de la «umma-l-islamiya» est plus mauvais à notre époque qu’il ne l’a jamais été. Avant, elle souffrait du fait de ses ennemis (croisades, colonisation, sionisme, impérialisme…) ; aujourd’hui, elle se meurt sous les coups de ses adeptes, assassinée par leurs «idées mortes» (l’ancien «îlm») et les «idées mortelles» (l’islamisme dans toute sa diversité) nées de la décomposition des premières. Elle est en train de couler corps et biens malgré les saintes dénégations des uns et l’optimisme béat des autres.
De plus en plus de pays arabo-musulmans sont la proie du terrorisme et de la guerre civile, le nombre de victimes se compte par centaines de milliers dans chaque pays touché depuis la fin du siècle dernier et la querelle qui a opposé il y a quatorze siècles Ali et Mu'âwiya s’est ravivée, prenant les traits d’une guerre de religion entre sunnites et chiites, d’où l’urgence d’une solution prophylactique. Le conflit qui a opposé l’Iran de Khomeyni et l’Irak de Saddam dans les années 80 a duré huit ans et causé la mort d’un million de personnes dont notre ministre des Affaires étrangères et la délégation qui l’accompagnait. Qu’en ont gagné les belligérants ?
Les contours d’une guerre encore plus ruineuse pour l’avenir des musulmans prennent forme par petites touches dans l’esprit des non-musulmans de la planète, de plus en plus persuadés que c’est l’islam en tant que tout qui est à l’origine de l’évidente incompatibilité entre les musulmans et le reste du monde. Même si ce n’est qu’une minorité qui porte des idées qualifiées d’extrémistes mais découlant en droite ligne du«îlm» officiel et des prêches quotidiennement servis sur les chaînes de télévision.
L’«ignorance sacrée» (la formule serait de Mohammed Arkoun, viens-je d’apprendre grâce à un facebooker) travaille sans relâche à faire de cette minorité une écrasante majorité. Dans notre pays, les avancées réalisées sont fulgurantes et prometteuses.
Comment, après tout cela, ne pas s’alarmer, ne pas ressentir le besoin express de tout revoir dans l’univers de l’islam, de tout remettre à plat, de remonter au point de départ et, de là, suivre à la loupe le chemin parcouru par la pensée islamique pour retrouver le moment, l’évènement, l’endroit où tout s’est joué, le carrefour où, au lieu de continuer d’aller dans la direction du progrès, elle a pris celle de la décadence et du terrorisme intellectuel puis physique.
Sur la base de cet état des lieux, de cet exposé des motifs, j’ai publié jusqu’ici huit contributions dans Le Soir d’Algérie (dont deux ont été traduites en arabe) dans lesquelles j’ai proposé une feuille de route pour une «réforme de l’islam», entendant par là la mise à niveau de la conception du monde des musulmans et sa mise en adéquation avec les orientations mondialistes prises par l’humanité. J’ai suggéré le cadre idéal où pourrait être traitée cette affaire et menée comme un cycle de négociations multilatérales au long cours, l’Organisation de la Conférence islamique, en précisant qu’il ne faut pas la lier à un calendrier car des décennies pourraient s’avérer nécessaires, l’essentiel étant que le projet aboutisse à pulvériser la «gangue post-almohadienne», à mettre en place un nouveau «tafsir» (interprétation du Coran) et un nouveau «fiqh» (l’«esprit des lois» dans le langage de Montesquieu), à unifier les «madhahibs» (écoles doctrinales) et à uniformiser les programmes d’enseignement et de formation en matière religieuse.
J’ai également suggéré une méthode pour rénover et actualiser l’exégèse coranique : exploiter la perspective stimulante qu’offre l’étude du Coran dans l’ordre où il a été révélé. J’ai précisé dès le départ qu’il ne s’agit pas de remplacer le Coran actuel par un nouveau, mais de tirer toutes les ressources cognitives possibles de son étude dans l’ordre où il est venu. Ce qui contribuera à élargir et conformer au savoir actuel notre conception de Dieu, de l’Univers, de la raison d’être de l’homme sur la terre et de notre vision des non-musulmans. Qu’est-ce qui choque dans tout cela ? Où est l’atteinte à l’islam, à Dieu, au Prophète ou au Coran ?
Deux tentatives ressemblantes ont eu lieu dans le christianisme aux XIXe et XXe siècles sous le nom de Vatican I et Vatican II et ont échoué, mais les obstacles sont beaucoup moins importants dans le cas de l’islam où le problème ne porte pas sur le dogme, comme c’est le cas pour les catholiques et les protestants, mais seulement sur l’œuvre des hommes. Rappelons que sunnites et chiites partagent le même Coran, celui rassemblé au temps de Othman.
L’islam aujourd’hui, en ce sujet comme en d’autres, c’est très peu de Coran et beaucoup d’archaïsme hérité d’un corps de connaissances forgé il y a plus de mille ans. La réforme islamique est impossible sans le retour au Coran pour y puiser un nouveau souffle, une nouvelle énergie, et sans cette réforme la «umma-l-islamiya» continuera de couler jusqu’à sombrer définitivement dans le charlatanisme, l’ignorance, la pauvreté et la guerre civile.
L’islam c’est d’abord le Coran, ensuite l’exemple et les paroles du Prophète et enfin le libre arbitre de l’homme et ses ressources mentales et intellectuelles. Dans le lointain passé, des esprits libres, brillants et audacieux ont naturellement interprété le Coran dans le sens de l’Histoire et du progrès. De leurs efforts et de leur «ijtihad» est né l’âge d’or islamique qui a développé le savoir humain, les sciences exactes, la philosophie, les arts et les techniques, emportant dans son essor d’anciens peuples et d’autres confessions. Puis cette belle saga a cessé comme par enchantement un jour et à sa place s’installa durablement la sècheresse dans l’esprit, le cœur, l’âme, le visage, le propos… Le souffle originel du Coran a porté les musulmans jusqu’à cette étape, jusqu’au point d’inflexion au-delà duquel la raison a été vaincue par le conservatisme, le littéralisme, le soufisme, le rigorisme, le maraboutisme… Depuis, les «hommes de religion» ont monopolisé l’étude du Coran et son interprétation, interdit à quiconque de s’en mêler et figé l’islam dans l’immobilisme et la décadence. Après les maigres acquis arrachés à la colonisation comme des butins de guerre, le monde arabo-musulman s’est de nouveau mis sous les fourches caudines de l’ancien «îlm», plus déphasé qu’à toute autre époque.
Nous vivons la tête farcie de superstitions et d’approximations sur la religion, Dieu, le diable, l’inconnaissable («îlm-al-ghaïb», confondu avec l’invisible et l’immatériel) ; nous craignons de blasphémer en cherchant à comprendre quelque chose, en posant une question de fond ou en avouant un malaise devant des propos insensés ou une fatwa heurtant la raison. Nous sommes culpabilisés sans relâche, persécutés dans nos moindres pensées, nous doutons de tout et de tous, nous avons mis à la place de nos cerveaux les directives de «cheikhs» cathodiques de plus en plus impudiques et envahissants. D’où vient cette addiction au charlatanisme ? Cette éternelle prédisposition au raspoutinisme ?
Le Dieu du «donnant-donnant», du «prêté pour un rendu», de la récompense éternelle en contrepartie de quelques années de piété individualiste et intéressée ne peut plus satisfaire la quête spirituelle à l’ère moderne ; les choses ne peuvent pas être aussi simplistes, aussi vulgaires ; ce n’est ni à la mesure du Dieu qui a créé un Univers en perpétuelle expansion ni compatible avec une religion rationnelle comme l’islam ; cette «raison d’être sur la terre» ne peut ni inspirer des vocations et des génies, ni inciter à produire des idées neuves, ni conduire à des avancées scientifiques et philosophiques, mais juste emplir la terre de moutons de Panurge, d’êtres n’ayant rien à faire en ce siècle.
Un débat public est né spontanément autour de la problématique que j’ai soulevée et dont la finalité, dois-je encore le rappeler, est de sortir la mentalité islamique de l’impasse intellectuelle où elle se trouve, et non de jeter le doute sur la foi islamique en soi. Ce qui revient à passer entre les gouttes, comme je l’ai écrit la dernière fois, car il est impossible de viser un tel but sans — à tout le moins — perturber l’humeur de l’«ignorance sacrée» drapée dans ses certitudes dont celle d’être la gardienne attitrée de l’islam qu’elle dresse immédiatement contre quiconque la critique.
J’ai déploré que ce débat ait été réduit à la seule question du classement des sourates du Coran par des esprits étroits qui n’ont pas lu ce que j’ai écrit, n’y ont rien compris ou estiment tout bonnement que je n’ai pas le droit d’en parler. Au nom de quoi ? Au nom de qui ? Ce droit, le Coran me le donne comme il le donne à tout autre musulman qui réfléchit et produit des idées. Je l’ai exercé en écrivant sur l’islam sans interruption depuis 1970, sans en demander l’autorisation à quiconque ni que quiconque me l’interdise. L’étude du Coran dans l’ordre chronologique ne dérange en rien Dieu, le Livre saint ou l’islam. Au contraire, elle éclaire d’un nouveau jour l’intellect et revivifie le rapport personnel à l’islam. En renouant avec la perspective originelle du Coran, on découvre combien, en plus de ses autres vertus, il est logique et cohérent.
Le débat gagne en ampleur (curieusement dans la seule presse arabophone), ce qui est un signe de bonne santé intellectuelle de la société algérienne surtout quand les interventions ne consistent pas en des invectives ou des procès d’intention mais se concentrent sur les idées mises en débat pour les enrichir, les critiquer ou les réfuter. Car si quelque chose manque en notre pays, c’est justement la liberté de pensée, l’échange de points de vue pacifiques, le débat qui monte spontanément de la société au lieu d’être commandé ou téléguidé d’en haut. Pourquoi la pensée algérienne ne serait-elle pas, dans ce domaine ou un autre, à l’origine d’un mouvement de pensée novateur qui s’étendrait au reste du monde arabo-musulman ? Il s’est trouvé des intervenants qui, contre tout bon sens, ont nié l’existence de l’ordre chronologique tandis que d’autres, m’imputant des actes auxquels ils doivent être, eux, familiers, le plagiat, ont mesquinement prétendu que j’ai pris mon inspiration dans les travaux des orientalistes. Ils sont trois ou quatre à avoir enfourché ce cheval à travers de vagues insinuations sans montrer en quoi, dans quel article ou paragraphe, eux qui auraient été bien heureux de me «confondre».
Ils ont dû penser, mus par je ne sais quel ressentiment, qu’il leur suffisait de le dire pour que ce soit cru. Eh bien non, messieurs les ulémas et «douktours», il vous faut mouiller le burnous un peu plus. Pas un seul critique, sur la vingtaine d’articles parus à ce jour dans la presse arabophone, sans parler des centaines, voire des milliers de commentaires postés, ne s’est arrêté à ce que j’ai écrit pour dire : ceci est faux, cela est un plagiat, cette idée est attentatoire à l’islam... Aucun n’a esquissé le moindre début de réponse aux questions que j’ai soulevées, se contentant de survoler le sujet et de faire chorus avec ceux qui, plus franchement, hurlent au blasphème.
Je rappelle qu’il s’agit du verset 3 de sourate «al-Maïda», des versets relatifs à la création physiologique et historique de l’homme et de ceux relatifs à la création des cieux et de la terre. Se trouvera-t-il des ulémas et des «douktours» assez honnêtes et compétents pour nous aider, moi et ceux que le sujet intéresse en Algérie et ailleurs, à trouver des réponses à ces questionnements et à d’autres comme cette nouvelle fournée (non volée aux orientalistes) :
1) Le Prophète (QSSSL) a dit : «Dieu enverra à cette communauté au début de chaque siècle qui rénovera sa religion.» Le pronom relatif «qui» («men yujaddidou») s’applique, en français comme en arabe, au singulier et au pluriel, «rénover» est à prendre au sens de renaissance historique et «religion» renvoie à la dimension civilisationnelle et non au dogme. Si cette lecture du hadith est correcte, il devrait être apparu au cours des treize siècles passés un grand nombre de «rénovateurs» ou au minimum treize. Or, on n’en connaît pas un seul à qui il ait été permis de «rénover» l’islam. Serait-ce que l’état de la «oumma», étant excellentissime, ne l’a pas nécessité ? En quel cas, pourquoi ce hadith ?
2) Si le Coran a été révélé en la forme des sourates actuelles, comme persistent à le soutenir certains, pourquoi une quinzaine d’entre elles portent-elles de multiples noms comme «al-Fâtiha» (près de 20 noms dont «al-Madh», «al-Asâs», «Umm-al-Kitab» et «Sab’u-l-mathani»), «at-Tawba» («al-Barâa», «al-Mûqashisha», «al-Mûba’thira», «al-Fâdiha», etc), « An-Nahl » («an-Nâ’m»), «al-Isrâ» («les Israélites»), «as-Sajda» («al-Madjadji’»),«Fâtir» («al-Mala’ika»), «Ghafir («al-Mu’min»), «Fussilat» («as-Sajda»),«Mohammed» («al-Qital»), «al-Mulk» («Tabâraka » et «Mûnjiya»), «al-Insan» (« ad-Dahr ), «al-Alaq» («al-Qalam»), «al-Ma’ûn» («Araayta»), «al-Massad» («Abou Lahab», «la Flamme» et «Périssent») et «al-Ikhlas» («at-Tawhid») ?
Voici l’avis sur le sujet d’un «aâlem» algérien, auteur d’une excellente traduction du Coran, Hamza Boubakeur, rahimahou Allah, ex-recteur de la mosquée de Paris et père de l’actuel, le Dr Dalil Boubekeur : «Dans la plupart des sourates, le titre retenu par les premiers recenseurs du Coran et respecté par la tradition n’a qu’une valeur indicative. Il facilite pour la mémoire la désignation d’une sourate (qui ne constitue nulle part un chapitre) grâce à la mise en relief d’un mot qui paraît caractéristique dans le texte. Le titre n’est ni un argument, ni un leitmotiv, ni un rappel d’évènement ou de circonstance, ni une précision du thème développé… Les sourates sont classées par ordre de longueur. Ce classement arbitraire, officiellement imposé, est différent de celui du corpus d’Ibn Mas’ûd et de Ubayy. Il ne correspond ni à un enchaînement logique ni à un quelconque souci de la chronologie de la révélation. Les 114 sourates du Coran sont réparties suivant un usage traditionnel compte tenu des besoins de l’étude par cœur du texte sacré…» (traduction du Coran, Ed. Enag, Alger, 1989).
3) Tout le monde sait que le Coran se compose de 114 sourates, 86 mecquoises et 28 médinoises. En réalité, il se compose de 51 sourates mecquoises, 22 sourates médinoises et d’une troisième catégorie que j’appellerai les sourates «mixtes» et qui sont au nombre de 41, soit un peu plus du tiers du Coran. Par «mixtes», j’entends les sourates mecquoises hébergeant des versets médinois et les sourates médinoises hébergeant des versets mecquois. Elles se répartissent en 35 sourates mecquoises comportant des versets médinois et 6 sourates médinoises comportant des versets mecquois. Connaît-on les raisons de ces permutations, même si elles ne portent que sur un petit nombre de versets en regard de l’ensemble ?
Les sourates mecquoises comportant des versets médinois sont : «al-An’âm», «al-A’râf», «Yûnus», «Hûd», «Youcef», «Ibrahim», «al-Hijr», «an-Nahl», «al-Isra», «al-Kahf», «Maryam», «Ta Ha», «al-Furqan», «ach-Chouâra », «al-Qassas», «al-Ankabût», «ar-Rum», «Luqman», «as-Sajda», «Sabâ», «Ya Sin», «az-Zumar», «Ghâfir», «ach-Choura, «az-Zukhrûf», «ad-Doukhan», «al-Djathiya», «al-Ahkaf», «Qaf», «an-Najm», «al-Qamar», «al-Waqi’â», «al-Qalam», «al-Muzammil» et «al-Ma’ûn». Les sourates médinoises comportant des versets mecquois sont : «an-Nisa», «al-Anfal», «at-Tawba», «al-Hadj», «Mohammed» et «ar-Rahmân».
4) Il est plus ou moins facile de comprendre que des versets médinois aient été transférés dans des sourates mecquoises, leur étant postérieures. Mais comment expliquer la montée de versets mecquois, très antérieurs, vers des sourates médinoises comme «an-Nisa», révélée en 92e position, «ar-Rahman», révélée en 97e position, ou «al-Hadj», révélée en 103e position ? Où se trouvaient ces versets avant cette mutation ?
5) Les ulémas des premiers temps de l’islam ne s’accordent pas sur le nombre et/ou les numéros des versets transférés dans les sourates «an-Nisa», «al-An’âm»,«al-A’râf»,«Hûd», «Yûsuf», «Ibrahim», «al-Kahf», «Maryam», «Ta Ha», «Ach-Chouâra», «Ghâfir», «ad-Dûkhan» et deux ou trois autres. Pourquoi ?
6) Sourate «al-Qalam» est la 2e dans l’ordre chronologique et la 68e dans l’ordre actuel. Elle se compose de 52 versets dont 22 sont médinois (17 à 33 et 48 à 52). Entre les versets mecquois et médinois il a dû s’écouler entre 13 ans si les versets médinois lui ont été annexés pendant la première année de l’hégire et 22 ans s’ils l’ont été durant la dernière. Quand exactement ces versets ont-ils été révélés ? Quand ont-ils été affectés à sourate «al-Qalam» ? Où étaient-ils entre-temps ?
7) Sourate «at-Tawba» ne comporte pas de «basmala» parce qu’à l’origine elle faisait partie de sourate «al-Anfal» avant d’en être séparée. Elle occupe dans l’ordre chronologique la 113e place et dans l’ordre actuel la 7e, tandis que «al-Anfal» occupe la 88e place dans l’ordre chronologique et la 8e dans l’ordre actuel. Pourquoi cette inversion, «al-Anfal» venant juste après «at-Tawba», au lieu du contraire qui serait plus logique ?
8) Sourate «at-Tawba» comporte le fameux «verset du sabre» qui est censé avoir abrogé plusieurs versets qui l’ont précédé. Si elle faisait partie d’«al-Anfal», elle perd ipso facto la capacité d’abrogation qui lui est prêtée (nâsakh et mânsûkh) puisqu’elle passerait de la 113e à la 88e place dans l’ordre de la Révélation. Qu’en penser ? La réflexion et le débat continuent…
Wallahou aâlem !

N. B.

albano74
28/04/2015, 05h49
Le Prophète -aleyhi salat wa salam- raconte un jour qu'un homme ayant donné à boire à un chien assoiffé, Dieu lui pardonna ses péchés pour cette action.

- Les compagnons demandèrent au prophète -aleyhi salat wa salam- :

- "Ô messager de Dieu, sommes-nous récompensés pour le bien que nous faisons aux animaux?"

- Il répondit: Pour toute créature vivante, il y a une récompense à qui leur fait du bien.
https://scontent-lhr.xx.fbcdn.net/hphotos-xfa1/v/t1.0-9/11193220_10152781101453639_3362926984497861056_n.j pg?oh=93423b1ffbd023f0a137312c5f6ad94b&oe=55CD1D7B
⟪Sahih Mouslim⟫

soltan009
28/04/2015, 18h38
291- Abû Mas'ûd al-Badrî rapporte ces propos du Prophète :saws : " Quand un homme fait une dépense pour sa famille, en vue d'obtenir
la satisfaction de Dieu, elle lui est comptée comme une aumône."

(Bukhârî/Muslim)

albano74
29/04/2015, 05h52
{Et ne désespérez pas de la miséricorde d’Allah ! Ce sont seulement les gens mécréants qui désespèrent de la miséricorde d’Allah.}

[Coran, 12 ~ 87]

Ibn al-Qayyim a dit : « L’espérance est l’élan du coeur vers la chose désirée, en se détachant de ce qui l’en éloigne »

Il dit également : « L’espérance est le chamelier des coeurs vers le pays de l’Aimé – à savoir Allah et la demeure finale – leur facilitant le cheminement ».

L’espérance est donc l’attachement du coeur à Allah, l’allégresse devant Sa générosité et Sa grâce, le contentement en considération de Sa générosité et de Ses dons.https://fbcdn-sphotos-d-a.akamaihd.net/hphotos-ak-xpf1/v/t1.0-9/10988433_10152783641863639_2654046277634139401_n.j pg?oh=0b8257b5b12c0b0c4c67a2695e2390d8&oe=55E39996&__gda__=1440090089_602ea5438471fffa634240b179f9a2b 2

albano74
03/05/2015, 09h05
Le Coran a bien mis en lumière que les Prophètes ont systématiquement débuté leur prédication par l'appel au Tawhîd et ce avant toute autre exhortation. Le Très-Haut dit : « Nous avons envoyé dans chaque communauté un Messager [pour leur dire]:

« Adorez Allah et écartez-vous du Tâghût (les fausses divinités) » (Sourate An-Nahl : 36).

Il dit aussi :

« Et Nous n'avons envoyé avant toi aucun Messager à qui Nous n'ayons révélé : point de divinité en dehors de Moi ; adorez-Moi donc » (Sourate Al-Anbiyâ' : 25)

Chaque Prophète dit ainsi à son peuple : « Ô mon peuple ! Adorez Allah; pour vous, pas d'autre divinité que Lui ! » (Sourate Al-'A,râf : 59) Voilà donc la tâche majeure des Prophètes qui ont toujours entrepris la diffusion de leur appel par la proclamation du Tawhîd. Ce principe est aussi ce à quoi les disciples des Prophètes, qu'ils soient prédicateurs ou réformateurs, attachent une importance primordiale, car une prédication ou une exhortation qui ne repose pas sur le Tawhîd est vouée à l'échec, ne peut réaliser ses objectifs ni aboutir à des résultats positifs. Toute prédication conduite en marge de ce principe est une prédication vaine qui ne conduit à aucun résultat tangible. Cette vérité bien connue peut être aisément observée dans la réalité. Par contre, toute prédication axée sur le Tawhîd est, avec la Permission d' Allah, une réussite en puissance, porte des fruits et profite à la société. L'histoire est jalonnée de preuves et d'exemples de cette vérité.

[ Cheikh Fawzan, " Leçons du Qur'ân " ]https://fbcdn-sphotos-f-a.akamaihd.net/hphotos-ak-xap1/v/t1.0-9/11193341_10152791119368639_6139848756890159126_n.j pg?oh=cd989b6317e5e690cdb1928ac7d01eef&oe=55DA692C&__gda__=1439650681_6710ba05c340d053d915bfb681bc1d2 7

soltan009
03/05/2015, 17h51
292- 'Abd Allâh b. 'Amr b. al-'As rapporte ces propos de l'Envoyé de
Dieu :saws : "C'est un péché fort grave pour un homme que de négliger
la nourriture de celui dont il a la charge." (Abû Dâwûd)

albano74
04/05/2015, 05h41
« Pas de divinité à part Toi ! Pureté à Toi ! J’étais vraiment du nombre des injustes. »

لَا إِلَهَ إِلَّا أنْـت سُـبْحانَكَ إِنِّي كُنْـتُ مِنَ الظّـالِميـن

Lâ ilâha illâ anta, subhânaka, innî kuntu mina Dhâlimîn.https://scontent-fra.xx.fbcdn.net/hphotos-xpa1/v/t1.0-9/11205093_10152792937188639_2432210597262295415_n.j pg?oh=0b38bccf9548861d5ba40920994f5275&oe=55CE9764

albano74
05/05/2015, 05h57
“Ô Allah ! Prie sur Muhammad, Ton serviteur et Messager, comme Tu as prié sur Ibrâhîm, et accorde Ta bénédiction à Muhammad et à la famille de Muhammad, comme Tu as accordé Ta bénédiction à Ibrâhîm ainsi qu’à la famille d’Ibrâhîm !„” »
اللَّهُمَّ صَلِّ عَلَى مُحَمَّدٍ، عَبْدِكَ وَرَسُولِكَ، كَمَا صَلَّيْتَ عَلَى إِبْرَاهِيمَ، وَبَارِكْ عَلَى مُحَمَّدٍ وَعَلَى آلِ مُحَمَّدٍ، كَمَا بَارَكْتَ عَلَى إِبْرَاهِيمَ وَآلِ إِبْرَاهِيمَ.
Allâhumma salli ‘alâ Muhammad, ‘abdika wa rasûlik, kamâ sallayta ‘alâ Ibrâhîm, wa bârik ‘alâ Muhammad, wa ‘alâ âli Muhammad, kamâ bârakta ‘alâ Ibrâhîm wa âli Ibrâhîm.
{Rapporté par al-Bukhârî, n°6358.}https://scontent-fra.xx.fbcdn.net/hphotos-xaf1/v/t1.0-9/11182110_10152794699273639_8715827628187035580_n.j pg?oh=e730001e8efb9cfee271011d58e660ed&oe=55D5827E

soltan009
05/05/2015, 18h01
293- Abû Hurayra rapporte ces propos du Prophète :saws : "Chaque
jour qui se lève sur un serviteur de Dieu, voit deux anges descendre
(des Cieux). L'un demande : "Mon Dieu accorde un dédommagement
aux gens généreux." Tandis que l'autre dit : "Mon Dieu inflige une
perte (ou encore : inflige la mort aux avaricieux)." (Bukhârî/Muslim)

albano74
06/05/2015, 06h00
« Quand le serviteur d’Allah commet un péché, son coeur est marqué par une tache noire. S’il y renonce, implore le pardon et se repent, son coeur se purifie. S’il continue, la tache s’étend, au point de couvrir son coeur.
C’est la rouille qui est évoquée par Allah dans ce verset :
{Pas du tout, mais ce qu’ils ont accompli couvre leurs coeurs.
كَلَّا*ۖ بَلۡۜ رَانَ عَلَىٰ قُلُوبِہِم مَّا كَانُواْ يَكۡسِبُونَ
(Coran, al-Mutaffifûn : 14)»
Rapporté par al-Tirmidhî n° 3334, il dit : « C’est un hadith authentique »
L’insouciance et la fréquence des péchés font que le coeur se rouille et se noircit. Il sera alors scellé et un voile épais le recouvrira, empêchant la lumière de la foi d’y pénétrer. Progressivement, le coeur deviendra insensible, puis s’affaiblira et mourra.
Mujâhid a dit : « Si l’homme commet un péché, celui-ci entourera son coeur, puis s’il commet un autre péché, celui-ci recouvrira encore son coeur, jusqu’à ce que son coeur soit entièrement voilé par les péchés.» [Tafsîr al-Qurtubî, 29/259.]
{Extrait de : Les maladies de l’âme et leurs remèdes ~ éditions al hadith}

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soltan009
07/05/2015, 20h59
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soltan009
08/05/2015, 12h11
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albano74
08/05/2015, 15h01
Le Prophète -aleyhi salat wa salam- a dit :

« Recherche ce qui t’est bénéfique, implore l’aide d’Allah et ne faiblis pas. Si quelque chose t’atteint, ne dis pas : “Si j’avais agi autrement, il en serait ainsi et ainsi”, mais dis plutôt : “C’est la volonté d’Allah ; Il fait ce qu’Il veut” »

{Sahih Muslim}https://scontent-fra.xx.fbcdn.net/hphotos-xap1/v/t1.0-9/19313_10152799027353639_2183953680523282946_n.jpg? oh=08c989371f00576a87154cae866ca635&oe=560DBAC8